Codex Esperien : Constitution : Différence entre versions

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{{Fiche Ecrit RP
|Titre=Livre 1 : Constitution Esperienne
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|Titre=Codex Esperien : Constitution
 
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<div align="justify"><div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
=Chapitre 1 : Fondements d’Esperia=
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=Loi fondamentale=
  
==Article 1 : De l’Etat d'Esperia==
+
==Avant-Propos==
 +
Le projet porté par les moines et moi-même [Varamis] vise la création de 3 quartiers distincts. L’un des quartiers serait destiné aux pauvres, avec des impôts bas et une garde peu présente. Les deux autres quartiers seraient destinés à des populations plus aisées, des impôts plus élevés et des services gouvernementaux accrus.
  
Esperia est une république semi-parlementaire dont le territoire exclusif s’étend à toute son île et 10 miles marins depuis la côte. Le peuple espérien est souverain sur ce territoire et le gouvernement de l’état est confié à un Bourgmestre élu disposant de pouvoirs forts.
+
==Article 1 : Des principes fondamentaux==
 +
#Esperia doit rester libre et indépendante de toutes les nations extérieures à l’Archipel des Epervies et du gouvernement de toute autre île de l’Archipel des Epervies.
 +
#La langue officielle d’Esperia est le Capitalin et sa religion est Arbitrée.
 +
#Est reconnue comme Arbitrée toute personne de confession Monachiste ou Phalangiste.
 +
#Tout autre culte est toléré, aussi longtemps que celui-ci ne pratique ni le sacrifice humain, ni le cannibalisme, ni ne prône la haine d’Arbitrio, des Fois Arbitrées ou de ses croyants.
 +
#Les couleurs officielles de la cité d’Esperia sont le blanc et le brun. Son blason est un écu blanc et brun surmonté d’une couronne de laurier d’or, croisé par deux hallebardes et surplombé par un Dragon d’Esperie.
 +
#Le territoire Esperien appartient à l’État tant que celui-ci n’en a pas cédé la propriété de tout ou partie. Celui-ci s'étend à toute son île et 10 mille marins depuis la côte.
 +
#La conduite de l’État est confiée à un Gouvernement fort. Les Intendants sont élus par le peuple. Les Intendants et les autorités religieuses arbitrés élisent le Bourgmestre.  
  
Esperia doit rester libre et indépendante de toutes les nations extérieures à l’Archipel des Epervies. Les traités signés avec des puissances étrangères ne prennent pas place dans la hiérarchie des normes mais impliquent une adaptation des lois afin des respectés.
 
  
Le présent Codex de la République esperienne recueille l’ensemble des textes législatifs régissant le fonctionnement de l’Etat. Il se compose de la Constitution, des lois ordinaires et organiques, des décrets et des règlements intérieurs. Une copie conforme doit être accessible à tous
+
=Des Normes juridiques=
  
 +
==Article 2 : De la Constitution esperienne==
 +
La Constitution est supérieure à toute autre norme et représente le cœur du régime de la Cité. Il s’agit de textes garantissant un pouvoir efficace au Concilium et au Gouvernement tout en l’encadrant strictement.
  
==Article 2 : Des symboles d'Esperia==
+
Les modifications de la Constitution sont régies par son article 7.
  
La langue officielle est le capitalin. Les couleurs officielles sont le blanc et le brun. Ses symboles sont l’écu blanc et brun surmonté d’une couronne de laurier d’or, croisé par deux hallebardes et surplombé par un Dragon d’Esperie.
+
==Article 3 : De la Loi==
 +
La loi est rédigée dans le Codex.
  
 +
La loi est un ensemble de règles mises en place par le Bourgmestre, conseillé par les Intendants et la Foi Arbitrée.
  
==Article 3 : Des valeurs d'Esperia==
+
La loi a pour but de compléter la constitution par des décisions adaptées aux enjeux quotidiens. La loi n’est soumise qu’à la Constitution.
  
La Constitution garantit, comme droits naturels et civils :
+
La loi est du domaine exclusif du Bourgmestre : il est le seul à pouvoir ajouter, modifier, ou supprimer une loi du Codex.
  
:1. Que tous les esperiens sont admissibles aux emplois publics sans autre distinction que celle des vertus, des talents ou des rangs sociaux de mérite ;
+
==Article 4 : Du décret==
:2. La liberté à tout homme d'aller, de rester, de partir, sans pouvoir être arrêté, ni détenu, que selon les formes déterminées par la Constitution ou la Loi ;
 
:3. La liberté d’être bien gouverné, par un gouvernement régulier et non issu d’un coup de force armé ;
 
:4. Que la loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Sa modification doit respecter les principes établis et les votes populaires doivent être organisés selon les protocoles.
 
:5. Que l’accès aux rangs sociaux, conditionné ou non au vote d’une assemblée de toute nature, se fait sur la considération impartiale du mérite et du talent.
 
  
 +
Le décret n’est soumis qu’à la Constitution et à la Loi. Il impacte la vie quotidienne de la société esperienne. Il doit être pris en application d’une loi ou afin de combler un vide juridique.
  
==Article 4 : Des votes==
+
Le décret est du domaine exclusif des Intendants et applicable uniquement à leur quartier.
 +
S’ils sont avérés comme abusifs, le Bourgmestre peut être amené à les abroger.
  
Seuls les scrutins organisés dans le cadre de la loi sont considérés comme valides. Tout autre scrutin sera considéré comme clandestin et nul.
+
La Foi ne peut abroger un décret que si ce décret met en péril la pratique ou le respect des cultes dans un quartier ou dans une institution.
  
 +
==Article 5 : Du Règlement intérieur==
 +
Le règlement intérieur est soumis à la Constitution, à la Loi et au Décret. Il désigne les bases précises de fonctionnement d’un établissement public ou d’une administration.
 +
Celui-ci doit être ratifié par le Bourgmestre.
  
==Article 5 : De l'exhaustivité de la loi==
+
Le règlement intérieur est pris en application d’une loi organique.
  
Aucune liste de ce codex ne saurait être considérée comme parfaitement exhaustive.
+
Seul le règlement de la garde définit la répartition des salaires de cette institution, le gouvernement ne verse de salaire à aucune autre institution.
  
 +
La moitié de chaque amende est reversée au gouvernement. L’autre moitié est conservée dans le coffre de la garde. À la fin de chaque mois, le Capitaine distribue des primes à qui il l’estime juste.
  
==Article 6 : De la coutume et de l’étiquette==
+
Les Intendants peuvent rémunérer la garde avec les fonds de leur intendance.
  
La coutume n’est pas écrite dans la loi mais fait partie du paysage esperien et de son histoire. Elle peut guider des choix politiques selon les habitudes de l’île. L’étiquette est inclue dans la coutume. Le respect des traditions, des coutumes et de la Foi en font partie intégrante.
+
==Article 6 : De l’acte administratif et de l’acte de justice==
 +
L’acte administratif (ordonnance, obligation, commandement…) et l’acte de justice sont pris en application de compétences particulières. Ils se conforment aux droits légaux de leur émetteur et doivent respecter tous les textes en vigueur.
  
En Esperia, chacun apporte un grand respect au rang de l’autre. Ainsi, les appellations “Sire”, “Noble Dame”, “Messire”, “Dame”, “Chevalier” ou “Citoyen” sont les formes les plus courantes d’étiquette. De même, un citoyen, un habitant et un esclave se doivent d’incliner le buste devant un Noble. Un habitant et un esclave se doivent de saluer à minima de la tête un citoyen.
 
  
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=Du Pouvoir populaire=
  
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+
==Article 7 : De la modification constitutionnelle==
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
Pour modifier la Constitution, il est obligatoire de procéder à un vote des membres du gouvernement civil, regroupant le Bourgmestre, les représentants de la Foi Arbitrée et les trois Intendants. Ce  vote doit être unanimement en faveur de la modification.
:''modifié par le peuple le treize janvier de l'an cinq cent vingt-et-un''
+
:''et le vingt-deux mars de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
+
Une fois la proposition de modification unanimement validée par le Gouvernement, celui-ci doit organiser un vote populaire. Seule la population recensée et présente sur l’île - hors étrangers, esclaves et habitants d’Esperia depuis moins de 1 mois - est convoquée au vote. Le projet doit être accepté par les deux tiers des suffrages exprimés.
</div>
 
 
 
  
 +
Le Bourgmestre peut proposer de son initiative un projet mineur de modification constitutionnelle. Le projet doit être adopté par le gouvernement civil à l’unanimité.
  
 +
Dans les deux cas, le projet de modification de la Constitution, s’il est adopté, sera annoncé à tous par des affiches placardées en ville.
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
+
==Article 8 : Du Concilium==
  
=Chapitre 2 : Hiérarchie des normes=
+
===8.1 : De ses compétences===
 +
Lors d’un Concilium, le Bourgmestre traite les modifications des lois, et plus généralement toute question que la loi ou la population lui soumet. Il peut émettre des avis de sa propre initiative et s’adresser à la population pour avoir son avis, à sa convenance.
  
==Préambule ==
+
Les séances sont présidées par le Bourgmestre. Il est le seul décisionnaire quant aux validations, modifications ou suppressions des Lois. Il est conseillé par la Foi et les Intendants.
  
Il existe plusieurs formes de textes législatifs qui n’ont pas tous la même valeur et qu’il convient de hiérarchiser. Ces normes s'appliquent à tout le territoire et à ses occupants dès l’instant où ils sont inclus officiellement dans le Codex de la République esperienne.
+
La révocation et l'élection du Bourgmestre sont exclusivement réalisées lors d'un Concilium Électif en application de l’article 10.2.
  
 +
===8.2 : De sa composition===
 +
Le Concilium réunit d’un côté le Gouvernement civil, composé du Bourgmestre, des Intendants, et des représentants des deux Fois arbitrées et de l’autre côté la population d’Esperia.
  
==Article 1 : De la Constitution Esperienne==
+
===8.3 : De sa convocation===
 +
Pour organiser une séance du Concilium, un membre du Gouvernement doit afficher une convocation comportant la date et l’heure de la séance au moins 3 jours avant la date de ce dernier. Le Concilium se réunit au siège du Gouvernement.
  
La Constitution représente le cœur du régime Esperien. Il s’agit de textes garantissant un pouvoir efficace au Concilium et au Gouvernement, la survie d’un contre-pouvoir politique et la souveraineté d’Esperia. Un changement de Constitution amènerait à un bouleversement de l’équilibre politique ou à un changement de régime.
+
===8.4 : Du déroulement===
 +
Lors de chaque Concilium, les Espériens sont invités à participer en portant leurs questions ou propositions de lois au Bourgmestre. Celui-ci demande conseil aux Intendants et aux Fois puis rend sa décision, il est seul décideur des lois.
  
Pour engager une modification de la Constitution, il sera nécessaire de convoquer un vote du peuple recensé hors étrangers, esclaves et habitants d’Esperia depuis moins de 1 mois. Il faut une majorité de 75% pour que la modification soit jugée adoptée.
+
Les Espériens peuvent également adresser n’importe quel sujet qu’ils estiment nécessaire de porter à l’attention du Gouvernement.
  
 +
Si une affaire judiciaire est rapportée au gouvernement lors du Concilium, le Bourgmestre peut rendre la petite ou moyenne justice.
  
==Article 2 : De la loi==
+
===8.5 : De sa conclusion===
 +
La séance se termine quand le Bourgmestre l’ordonne.
  
La loi organique impacte le fonctionnement des institutions esperiennes tandis que la loi ordinaire régie, entre autres, la vie de ses habitants et ses activités.  
+
===8.6 : Du droit de parole===
 +
Tout Espérien libre et recensé peut prendre la parole durant le Concilium, et personne ne peut être interdit d’y participer ou de s’y exprimer. La salle du Concilium, durant sa tenue, est une salle où les paroles de tous peuvent être entendues. Le droit de parole respecte les hiérarchies sociales, les notables s'exprimeront en priorité, suivi des citoyens et enfin des habitants.
  
Un membre du Concilium peut proposer l’ajout, la modification, ou l’abrogation d’une loi tel que :
 
  
Le vote de l’ajout, de la modification, ou de l’abrogation d’une loi ordinaire se fait à la majorité absolue arrondie au supérieur des membres du Concilium.
+
=Du Gouvernement légitime=
  
Le vote de l’ajout, de la modification, ou de l’abrogation d’une loi organique se fait à la majorité absolue aux deux tiers arrondie des membres du Concilium.
+
==Article 9 : De la composition du Gouvernement==
  
Une loi ne peut contredire la Constitution. Si une modification de la Constitution entre en conflit avec une loi en vigueur, cette loi est caduque et doit être révisée.
+
===9.1 : De la composition du Gouvernement===
 +
Le Gouvernement est uniquement composé :
 +
*Du Bourgmestre.
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*Des Intendants.
 +
*Du Capitaine de la Garde. Il n’appartient pas au “Gouvernement civil” et ne siège donc pas au Gouvernement lors des Conciliums.
 +
*Des représentants de la Foi. Ils ne votent que rarement, et dans certaines conditions. Leur rôle est essentiellement celui de conseillers. Ils ne peuvent être élus à aucun poste politique.
  
 +
Les membres du gouvernement peuvent évidemment choisir des conseillers, secrétaires et seconds, mais ceux-ci ne seront pas reconnus par la Constitution et n’occupent pas de poste officiel.
  
==Article 3 : Du décret==
+
===9.2 : Des missions du Gouvernement===
 +
Le Gouvernement est l’émanation de la souveraineté d’Esperia. Il fait corps autour du Bourgmestre et se tient disponible en toute occasion pour recueillir les doléances des Esperiens.
  
Le décret peut être émis par le Bourgmestre dans le champ de ses prérogatives prévues par la Constitution ou par la loi. Il impacte la vie quotidienne de la société esperienne.
+
Le Bourgmestre est le chef absolu du Gouvernement.
  
Lorsqu’un membre du Gouvernement autre que le Bourgmestre souhaite émettre un décret, celui-ci doit être cosigné par le Bourgmestre.
+
Le fonctionnement des institutions publiques, administrations directes du Gouvernement, est expliqué par des lois qui en définissent les missions.
  
Un décret ne peut contredire la loi ou la Constitution. Si une modification de la loi ou de la Constitution entre en conflit avec un décret en vigueur, ce décret est caduc et doit être révisé.
+
==Article 10 : Des droits et devoirs==
  
 +
===10.1 : Du Bourgmestre===
 +
Le Bourgmestre est le chef du gouvernement Esperien, plus haute autorité de la Cité. Il décide des lois et représente le bourg diplomatiquement. Son pouvoir, encadré par la Constitution d’Esperia, est général et couvre tous les domaines.
  
==Article 4 : Du règlement intérieur==
+
Il doit veiller à l’application de toutes les normes, au respect des protocoles administratifs et se porter garant de la Constitution.
  
Le règlement intérieur, ou règlement, désigne les bases précises de fonctionnement d’un établissement. Il permet de préciser les lois. Seuls ceux édictés dans le cadre défini par des lois ou des décrets sont valides.
+
Le Bourgmestre dispose du droit de promulguer et d’abroger les lois. Il doit assurer de la parfaite conduite des suffrages du Bourg et respecter une neutralité absolue.
  
Les règlements des commerces privés sont libres mais ne peuvent se substituer à la légalité.
+
Il est élu pour un mandat d’une durée de trois mois.  
  
Un règlement intérieur ne peut contredire un décret, la loi ou la Constitution. Si une modification d’un décret, de la loi ou de la Constitution entre en conflit avec un règlement intérieur en vigueur, ce règlement intérieur est caduc et doit être révisé.
+
Il acquiert le rang de notable pendant sa fonction, et le conserve à la fin de son mandat.
  
 +
===10.2 : De la nomination===
 +
Le Bourgmestre est élu pour une durée de trois mois et peut être révoqué par le gouvernement, constitué en Concilium Électif, dont la convocation est affichée au moins cinq jours avant le début de la séance. Sa composition est la suivante : les Intendants de quartier et les deux représentants de la Foi, chacun disposant d’une voix. Les représentants de la Foi ne peuvent s’exprimer quant à la nomination qu’en dernier.
  
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+
Pour révoquer le Bourgmestre, le Concilium Électif doit l’approuver par un vote unanime.
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
Une procédure d’élection ne peut être déclenchée qu’après la fin du mandat, la démission, la mort ou la révocation du Bourgmestre.
:''modifié par le peuple les treize janvier et vingt-sept mai de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
 
</div>
 
  
 +
Les candidats devront se présenter au Concilium Électif. Un vote à la majorité relative sera réalisé pour départager les prétendants. Les représentants de la Foi Arbitrée votent toujours en dernier, afin de ne pas conditionner le vote des Intendants par leur influence directe.
 +
Un candidat au poste de Bourgmestre ne pourra cumuler son poste avec celui d’intendant, de Capitaine de la Garde, de religieux de la Foi Arbitrée.
  
 +
La séance du Concilium Électif est close après la procédure et le résultat est annoncé par des affiches placardées en ville.
  
 +
Comme toute séance du Concilium ordinaire, toute séance de Concilium Électif sera publique : simplement aucune doléance ni proposition de loi ne sera entendue. Dans cette situation la parole sera uniquement réservée aux membres du Concilium Electif et aux candidats.
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
+
===10.3 : De la vacance du siège===
=Chapitre 3 : Organisation de la gouvernance=
+
La Foi arbitrée, Phalangiste et Monachiste est chargée de la gestion de la passation entre deux Dirigeants, elle s’assure de la bonne conduite des débats pendant les élections.
  
==Préambule==
+
==Article 11: De l’autorité militaire==
Les membres du Gouvernement tirent leur légitimité des compétences du Bourgmestre qu’il leur délègue de fait en les nommant.
+
Le Capitaine de la Garde, Prévôt du Gouvernement, est responsable de la sûreté terrestre et maritime. Il est garant du maintien de l’ordre sur le territoire Esperien, de la sécurité des frontières et dispose à ce titre de la pleine autorité sur la population pour assurer leur protection dans le cadre de la loi. Il est placé sous l’autorité du Bourgmestre.
  
Le Gouvernement est composé :
+
Le Capitaine de la Garde est désigné par le Bourgmestre pour un mandat de trois mois.
*Du Bourgmestre ;
+
Il peut être démis de ses fonctions par le Bourgmestre, par une décision de justice ou révoqué après un vote à l’unanimité des Intendants lors d’une réunion du gouvernement.
*Des Magistrats ;
 
*Des Intendants de Quartiers ;
 
*Des Questeurs ;
 
*De l’Ambassadeur.
 
  
Le Bourgmestre se doit d’organiser, au moins une fois par mois, un conseil des Magistrats qu’il préside au moins une fois par mois, auquel il pourra convier toute autre personne de son choix.
+
Une loi organique précise l’organisation de la Garde esperienne.
  
Le gouvernement se doit d'organiser une séance de doléances publiques au minimum tous les deux mois et officiée par un membre du gouvernement.
+
==Article 12 : Des Intendants de quartiers==
  
==Article 1 : Le Bourgmestre, Archimagistrat de la République==
+
===12.1 : De leurs pouvoirs===
 +
Les Intendants, sont chargés du développement économique, de la fiscalité, du foncier et du cadastre dans un secteur géographique déterminé par une loi organique et appelé Quartier. Ils sont au nombre de trois.
  
Le Bourgmestre est la plus haute autorité esperienne. Il est le chef absolu du Gouvernement et au sommet de la hiérarchie militaire. Avec le Capitaine de la Garde, il représente l’institution judiciaire. Son pouvoir, contrôlé par la loi, est général et couvre tous les domaines. Il dispose du droit de promulguer et d’abroger les décrets ainsi que les textes règlementaires. Concernant les décrets, ils doivent être co-signés par le Magistrat concerné par le champ d’application des dispositifs.
+
Les Intendants n’ont pas autorité sur les institutions publiques présentes dans leur quartier et ne peuvent accorder de remise sur les impôts ou les prix d’achat des parcelles de l’État que dans le cadre de la loi. Ils ne peuvent pas endetter leur quartier.
  
Le Bourgmestre est au service de son peuple et est garant de sa prospérité et de sa sécurité. Il organise la diplomatie avec les États étrangers. Il doit veiller à l’application de tous les textes de loi, au respect des protocoles administratifs et se porter garant de la Constitution.
+
En fin de mois, les revenus récoltés par les recettes (impôts, ventes, taxes d’amarrage)  d’un quartier seront répartis entre l’intendance dudit quartier ainsi que le gouvernement. La répartition est définie par la loi.  
  
Le Bourgmestre nomme son gouvernement dans le respect des principes d’équité et de compétences au moyen d’une affiche publique. Il nomme de la même manière aux emplois civils et militaires que la législation ouvre à ce droit.
+
===12.2 : De la nomination===
 +
Les Intendants sont nommés par un vote des habitants, citoyens et notables de leur quartier pour une durée de deux mois. Ils doivent être au moins habitant et ne pas cumuler de fonctions comme Capitaine de la Garde, Bourgmestre ou membre de la Foi Arbitrée. Le vote a lieu en plaçant un bulletin par habitant, contenant le nom du candidat de leur choix et l’identité du votant. Le dépouillement a lieu en public, de la main d’un volontaire du quartier, sous le regard de la Foi et d’un membre de la garde.
  
===Nomination et destitution du Bourgmestre===
+
Les notables peuvent placer deux bulletins dans l’urne.
  
Le Bourgmestre est élu par le Concilium à la majorité absolue. Il est nécessaire d’être au moins citoyen du village afin d’être candidat à ce poste.
+
Un intendant qui serait condamné par la justice peut être démis de ses fonctions par le tribunal. Si son mandat est encore long, un nouveau vote à lieu pour un intendant qui achèvera la dite durée. S’il est condamné en fin de mandat (3 semaines maximum avant la fin), il n’est pas remplacé avant les prochaines élections. Le poste sera ainsi assuré par le Bourgmestre jusqu’à la nouvelle élection.  
  
Le Bourgmestre quittant son poste peut indiquer sur un courrier scellé par le sceau d’Esperia le nom d’un successeur. Ce nom sera présenté avant tout vote au Concilium qui pourra l’accepter ou le refuser lors d’un vote à la majorité absolue. Si le Concilium refuse la nomination du successeur indiqué, ce dernier aura le droit de se présenter à l’élection du nouveau Bourgmestre, quel que soit son rang, et disposera d’une voix supplémentaire en sa faveur.
 
  
Lorsque le poste est vacant, le Grand Intendant assure la vacance et la gestion des affaires courantes. Faute de Grand Intendant, le Concilium doit se réunir en urgence et les affaires de l’État sont suspendues.
+
=Des Affaires diplomatiques=
  
==Article 2 : Les Magistrats de la République==
+
==Article 14 : De la conduite de la diplomatie==
 +
La politique diplomatique d’Esperia est conduite par le Bourgmestre. Le Bourgmestre signe les traités avec les puissances étrangères.
  
Les Magistrats de la République, ou Magistrat, sont les principaux administrateurs de la ville. On en distingue deux dont les fonctions sont protégées par la Constitution.
 
  
L’action des Magistrats est supervisée et contrôlée par le Bourgmestre.
+
=Des Affaires judiciaires=
  
Les Magistrats sont nommés et révoqués par le Bourgmestre. Ils doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
==Article 15 : Des autorités judiciaires et des infractions==
 +
Le Bourgmestre, les représentants de la Foi Arbitrée et le Capitaine de la garde sont les seules autorités judiciaires d’Esperia. Ils sanctionnent les infractions dans le cadre de protocoles stricts et rendent une justice impartiale. Le Bourgmestre dispose d’une voix équivalente à celle de chaque représentant de la Foi Arbitrée.
  
===Le Grand Questeur===
+
Lorsque sa sincérité pourrait-être altérée par sa relation avec l’un ou l’autre des partis prenants de l’affaire judiciaire, le Bourgmestre se décharge de son pouvoir à un des Intendants. Cette décision sera prise en concertation avec la Foi.
Le Grand Questeur est chargé du secrétariat de l’Etat et est responsable de la bonne information de la population. Il pourra recevoir la délégation du droit de justice et des affaires civiles de la part du Bourgmestre. Il s’assure de l’efficacité des Questeurs et des Institutions publiques tout en veillant au respect de la légalité sur tout le territoire.
 
  
===Le Grand Intendant===
+
==Article 16 : Des principes de la justice==
Le Grand Intendant supervise le développement économique et urbain d’Esperia. Il gère la logistique et le foncier de l’Etat. Il coordonne les Intendants sur tout le territoire au quotidien.
+
La Constitution reconnaît comme principes de la Justice que :
 +
*La justice religieuse ne remplace pas la justice civile mais la complète.
 +
*Si un suspect est dangereux, l’intérêt général exige de recourir à des mesures de sûreté dans le cadre de la loi.
 +
*Nul n’est exempté de répondre de ses actes.
  
==Article 3 : Les Intendants de Quartier==
+
==Article 17.1 : Des infractions==
 +
Sont infractions, au titre de la contravention :
 +
*L’entrée non autorisée dans un lieu quelconque.
 +
*La détention de biens prohibés par le droit esperien.
 +
*La dégradation volontaire de bien privés.
 +
*La non-coopération à une enquête judiciaire.
 +
*La négligence dans l’accomplissement d’un devoir ou d’un protocole énoncé par le Droit esperien.
  
Les Intendants de Quartier, ou Intendants, sont chargés de la gestion de l’urbanisation, de la fiscalité, du cadastre et du recensement dans un secteur géographique déterminé par la loi et appelé Quartier.
+
Sont infractions, au titre du délit :
 +
*La possession d’arme de guerre non signalée à la Garde d’Esperia.
 +
*Le vol.
 +
*Le sabotage.
 +
*La destruction de biens possédés par la Foi Arbitrée ou le gouvernement d’Esperia.
 +
*L’arnaque, la tromperie ou la contrefaçon.
 +
*La falsification.
 +
*Le chantage.
 +
*La complicité criminelle.
 +
*La corruption ou la tentative de corruption d’un membre du gouvernement Espérien.
 +
*Le manquement volontaire à un devoir ou à un protocole énoncé par le Droit esperien.
 +
*La blessure volontaire sur autrui.
 +
*Le parjure d’un serment civil.
  
Les Intendants n’ont pas autorité sur les institutions publiques présentes dans leur quartier et ne peuvent accorder aucune remise sur les impôts ou les prix d’achat des parcelles de leur propre initiative. Ils ne peuvent endetter leur quartier.
+
Sont infractions, au titre du crime :
 +
*L’abus de pouvoir et l’usurpation d’un droit, d’une fonction ou d’un rang.
 +
*La torture illégale.
 +
*Le meurtre.
 +
*L’inceste.
 +
*L’atteinte à la sûreté d’Esperia.
 +
*La violation de la Constitution.
 +
*La pratique d’un culte interdit par la Constitution.
  
L’action des Intendants est supervisée et contrôlée par le Grand Intendant.
 
  
Les Intendants sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Intendant. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
==Article 17.2 : Du dépôt de plainte==
 +
Lorsqu’une infraction au sens de l’article dix-huit est constatée, une plainte doit être déposée auprès de la Garde. Elle doit comprendre l’exposé et la qualification légale des faits et préciser l'identité de l'accusé. Les plaintes déposées par les citoyens ou notables sont traitées en priorité.  
  
==Article 4 : Les Questeurs==
+
== Article 17.3 : De l’enquête==
 +
La Garde peut saisir tout indice manifestement crucial à l’enquête et procéder à des mises à l’isolement et à des perquisitions, sur demande expresse des autorités judiciaires.
  
Les Questeurs sont la variable d’ajustement du Gouvernement. Ils sont nommés pour assurer des fonctions précises ou des missions ponctuelles.
+
==Article 18 : De la mise en jugement==
 +
Après enquête, l’affaire est mise en jugement.
  
L’action des Questeurs est supervisée et contrôlée par le Grand Questeur.
+
===18.1 : Petite Justice===
 +
Le degré de petite justice est celui applicable aux contraventions. Le jugement est rendu sobrement par le Capitaine de la Garde. Si la culpabilité est retenue, une ou plusieurs sanctions pourront être appliquées parmi :
  
Les Questeurs sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Questeur. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
L’amende.
 +
Le dédommagement ou la compensation des victimes.
 +
L’amende honorable.
  
==Article 5 : L'Ambassadeur==
+
Le Bourgmestre pourra confirmer, modifier ou invalider la sanction choisie par le Capitaine à la demande du condamné ou d’une des victimes lors du Concilium.
  
L’Ambassadeur a à sa charge la représentation d’Esperia auprès des puissances étrangères ainsi que la menée des opérations diplomatiques. En cela, il est le seul habilité à représenter officiellement le Gouvernement de sa propre initiative auprès des autres États. Il se tient informé des nouvelles du monde et les communique au Gouvernement.
+
===18.2 : Moyenne Justice===
 +
Le degré de moyenne justice est celui applicable aux délits et crimes. La décision est rendue par le Capitaine. Le Bourgmestre peut modifier la sanction choisie par le Capitaine. Si la culpabilité est retenue, une ou plusieurs sanctions pourront être appliquées parmi :
  
Ses frais de voyage sont pris en charge par le Gouvernement. Des Émissaires peuvent mener en son nom des missions de représentation permanente dans des ambassades en territoires étrangers.
+
L’amende.
 +
Le dédommagement ou la compensation des victimes.
 +
L’amende honorable.
 +
Le travail d’intérêt général.
 +
La privation des droits civiques pour une durée maximale d’un mois.
 +
L’emprisonnement.
 +
La mise au pilori.
 +
Les sévices corporels sans séquelles définitives.
  
L’action de l’Ambassadeur et des Émissaires est supervisée et contrôlée par le Bourgmestre.
+
Après le jugement :
  
L’Ambassadeur et les Émissaires sont nommés et révoqués par le Bourgmestre. L’Ambassadeur doit être Noble ou Chevalier. Les Émissaires doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
Si le condamné ou l’une des victimes trouve le verdict injuste, elle peut demander au Bourgmestre de se repencher sur le verdict lors du Concilium, afin de le confirmer, le modifier ou l’invalider.
  
==Article 6 : Le Capitaine de la Garde==
+
===18.3 : Haute Justice===
 +
Le degré de haute justice est celui applicable aux crimes de tout Esperien. Les autorités judiciaires, composées des représentants de la Foi Arbitrée et du Bourgmestre ou de l’Intendant qui le remplace se réunissent en Cour de Justice. Le procès sera annoncé par une affiche disposée, dans la mesure du possible, au moins cinq jours avant son début. Les parties convoquées doivent s’y présenter mais pourront en demander un report en en faisant la demande au moins trois jours avant son début. Un jugement par contumace pourra être rendu en cas d’absence injustifiée. La réunion de la Cour doit se tenir en public.
  
Le Capitaine de la Garde est responsable de la sûreté terrestre et maritime. Il vient après le Bourgmestre dans la hiérarchie militaire.
+
L’accusé doit le respect plein et entier aux autorités judiciaires. Au début de son jugement, il jure de ne dire que la vérité. Il dispose du droit de se faire représenter mais devra le déclarer officiellement au moins vingt-quatre heures avant le procès. Le représentant doit être à minima habitant et ne doit pas avoir subi de condamnation de haute justice au cours des deux mois précédents.
  
Le Capitaine est élu par un vote à la majorité absolue des membres de la garde. Afin de déclencher une élection, un garde doit saisir le Bourgmestre. Ce dernier peut également la déclencher de sa propre initiative. Seuls peuvent voter et être éligibles les gardes non miliciens et présents dans les rangs depuis au moins un mois révolu.
+
La Foi Arbitrée et le Bourgmestre doivent rendre une décision unanime. Ainsi, la Foi ne saurait outrepasser le Bourgmestre, et le Bourgmestre outrepasser la Foi. L’entente doit se faire pour les décisions de cette ampleur.
  
Le Concilium peut annuler l’élection par un vote à la majorité absolue.
+
Si la culpabilité est retenue, une ou plusieurs sanctions pourront être appliquées parmi :
  
===Droits et devoirs===
+
Les sanctions possibles pour la moyenne justice.
*Rendre les décisions de justice conjointement avec le Bourgmestre.
+
La mise en esclavage avec saisie ou non des biens.
*Veiller à l’entretien des locaux et du matériel de la garde.
+
La privation du rang social de façon définitive.
*Faire respecter la loi équitablement sur tout le territoire.
+
La damnation mémorielle.
*Assurer la sécurité des Esperiens
+
L’exil.
 +
La mort.
  
==Article 7 : Le Concilium==
+
===18.4 : De la grâce===
 +
Le Bourgmestre peut gracier un individu de tout ou partie de ses sanctions. La culpabilité ne sera pas oubliée.
  
Le Concilium est l’organe législatif d’Esperia. Il regroupe le Bourgmestre, le Grand Intendant, le Grand Questeur, les Nobles, les Chevaliers, les représentants reconnus du Monachisme et du Phalangisme, ainsi que les Citoyens dont les droits civiques n’auraient pas été confisqués par une décision judiciaire.
+
===18.5 : Application===
 +
Les modalités d’application des sanctions sont définies lors du jugement. Néanmoins, lorsqu'un justiciable est redevable d'une ou plusieurs amendes, l’obtention de nouvelles propriétés est interdite en l'attente du règlement de ses dettes.
  
Lors de l’élection du Bourgmestre, les familles et les guildes disposent exceptionnellement d’une voix en leur nom propre dont la teneur doit-être signifiée par une déclaration de leur chef.
 
  
Les Nobles et les Chevaliers disposent de deux voix. Aucun cumul de voix n’est possible entre plusieurs rangs et plusieurs fonctions.
+
=De la Foi Arbitrée=
  
===Liberté d’action du Concilium===
+
==Article 19 : De la mission religieuse sur Esperia==
*Traitement des demandes d’accès aux rangs sociaux ;
+
La Foi Arbitrée d’Esperia est régie par ses dogmes et ses textes. Ses représentants sont inféodés aux autorités de leur Foi installée au sein de la concorde de Monterailler. La Foi arbitrée Esperienne a pour mission principale d’assurer le bon arbitrage et l’encadrement religieux et spirituel de la population Esperienne.
*Nomination et destitution du Bourgmestre ;
 
*Représentation des opinions de la population lors de débats et émission d’avis ;
 
*Légiférer, concernant les lois ordinaires et organiques.
 
  
===Organisation d’un Concilium===
+
Le culte monachiste a pour demeure souveraine la Maison de Charité.
Pour organiser un Concilium, l’un des membres votants de ce dernier doit déposer une affiche détaillant au minimum :
 
*La date et l’heure de la réunion ;
 
*L’emplacement de la réunion ;
 
*Une liste exhaustive des membres votants du Concilium, basée sur le dernier recensement officiel ;
 
*Les thèmes principaux qui y seront abordés.
 
  
Lors de chaque réunion, un rapporteur est nommé parmi les membres du Concilium sans débat et par consensus. Il se doit de vérifier qu’au moins 60% des membres appelés sont présents. Le Concilium ne peut se tenir dans le cas contraire.
+
Le culte phalangiste a pour demeure souveraine la Commanderie.
  
Si un membre votant n’a pas assisté aux deux derniers Concilium, il pourra être exclu du calcul par le rapporteur.
+
Le pouvoir légitime de la Foi arbitrée en ses murs lui permet de refuser l’accès légitimement à leur demeure à tout le monde, même les membres et sujets du gouvernement. Ainsi, elle obtient la possibilité du droit d’asile. La Foi arbitrée dispose du droit de réclamer au gouvernement Esperien une terre externe aux murailles de la ville, qui leur sera cédée gracieusement. Cette terre est soumise à l’autorité de la Foi, et ne peut être saisie par le gouvernement qu’en cas de délaissement par la Foi et confirmation par cette dernière qu’elle ne veut ou ne peut plus s’en occuper.
  
Lorsque les décisions sont votées à la majorité absolue des membres du Concilium, le nombre de oui nécessaire est défini tel que :
+
La Foi Arbitrée se doit d'être la première conseillère du Dirigeant en place.
*le nombre de votants divisé par 2 arrondi à l’entier supérieur dans le cas d’un nombre de votants impair ;
 
*le nombre de votants divisé par 2 puis additionné de 1 dans le cas d’un nombre de votants pair.
 
  
Lorsque les décisions sont votées à la majorité absolue aux deux tiers des membres du Concilium, le nombre de oui nécessaire est défini tel que le nombre de votants divisé par 1,66 arrondi à l’entier supérieur.
+
La Foi Arbitrée peut administrer le culte comme elle le pense juste et peut organiser la levée d’une dîme selon ses projets et ses besoins. Le non-paiement de la dîme à la Foi par un croyant ne représente pas une faute légale, et les sanctions éventuelles seront du domaine religieux.
  
Pour chaque point, le rapporteur doit définir un temps de débat maximum total et par intervenant (jamais plus d’1h30). Une personne venant de changer de rang devra attendre la séance suivante pour être considérée comme votante.
+
===19.1 : Du religieux reconnu===
 +
Est reconnu comme religieux de la Foi Monachiste tout individu formé et nommé par les autorités du Monastère Adaarion ou du Monastère Eyjarska.
  
Une fois tous les sujets abordés, la séance est clôturée.
+
Est reconnu comme religieux de la Foi Phalangiste tout individu formé et nommé par les autorités de l’Ordre Phalangiste.
  
Le rapporteur doit consigner dans un registre les décisions prises dans les 3 jours suivant la réunion. Le Bourgmestre apposera sa signature sur les lois ou les rejettera au moyen de son véto. Si le texte est signé, il sera consigné dans le Codex et entrera en vigueur immédiatement.
+
Le religieux le plus haut gradé de sa Foi est nommé représentant de celle-ci.
  
 +
Les serviteurs laïques, lainatis et vocationis ne peuvent remplacer un représentant religieux aux yeux du Gouvernement, de la Constitution et de la Loi.
  
<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
+
===19.2 : De l’élection du Dirigeant===
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
La Foi Arbitrée a droit de siéger au Concilium et de participer à l’élection ou à la destitution d’un nouveau Dirigeant, avec un poids d’une voix simple pour chaque culte présent et reconnu. Ce poids est justifié par la sagesse des représentants de la Foi, qui doit veiller à pouvoir assurer l’élection d’un candidat en accord avec les principes de la Foi.
:''modifié par le peuple les treize janvier, dix-neuf février, vingt-deux mars et vingt-sept mai de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
 
</div>
 
  
 +
===19. 3 : Du jugement===
 +
En cas de crime, délit, d’acte sanctionnable aux yeux de la loi ou d’acte immoral à juger, la Foi arbitrée peut intervenir pour défendre un accusé ou faire partie de l’accusation.
  
 +
Ainsi, la Foi Arbitrée a le droit de rendre visite à l’accusé en prison. La Foi Arbitrée peut demander à ce que le suspect soit soumis à la question et procéder à celle-ci. L’usure de l’interrogatoire peut être active comme passive.  Le représentant du culte du suspect peut être présent durant le déroulement de l’interrogatoire à la demande du prévenu.
  
 +
Enfin, la sanction est décidée en collège après la séance, en présence de la Foi de l’accusé, de la Foi de l’accusateur et du Dirigeant. Pour la prise de décision :
 +
*La Foi arbitrée possède une voix par culte
 +
*Le Dirigeant possède une voix
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
 
  
=Chapitre 4 : Des Représentants de la Justice=
+
=Social=
  
==Article 1 : Des Autorités judiciaires==
+
==Article 20 : Des Rangs sociaux==
 +
Les rangs sociaux sont attribués sur candidature par le gouvernement ainsi que le Capitaine. Cela regroupe donc le Bourgmestre, les Intendants, les représentants de la foi arbitrée et le Capitaine. Sur la proposition d’un de ces membres, le gouvernement peut voter la destitution d’un citoyen ou d’un notable. Les candidatures ou demandes de destitution doivent obtenir la majorité des votes pour être acceptées.
  
Le Bourgmestre et le Capitaine de la Garde sont les seules autorités judiciaires d’Esperia. Ils sanctionnent d’un commun accord et veillent au respect des principes de la justice, impartiale et salvatrice.
 
  
Le Bourgmestre puisant son autorité naturelle du peuple, il dispose d’une voix prépondérante sur celle du Capitaine de la Garde si un désaccord les sépare.
+
=Des Droits=
  
Une loi organique précise les procédures judiciaires.
+
==Article 21 : De la parole==
 +
Chacun est responsable des paroles qu’il a prononcées durant un Concilium. Cependant cet organe nécessaire au fonctionnement d’Esperia ne saurait être entravé par le mutisme ou l’autoritarisme.
  
==Article 2 : Des Représentants arbitrés==
+
==Article 22 : Du suffrage==
 +
Tout Esperien recensé dispose du droit de vote dans son quartier d’habitation principal, qu’il soit locataire ou propriétaire. S’il dispose de, profite ou possède plusieurs demeures, il devra déclarer une résidence principale et ne pourra voter que dans un seul quartier.
  
Les représentants des fois Arbitrées et reconnues conseillent les autorités judiciaires.
+
Le vote est un droit et ne saurait être entravé sous peine de commettre un crime devant la constitution, or décision de justice.  
  
==Article 3 : De la Délégation du Pouvoir judiciaire==
+
La surveillance de la bonne conduite du vote est confiée à la Garde, le Bourgmestre et à la Foi Arbitrée.
  
Le Bourgmestre peut déléguer tout ou partie de son pouvoir judiciaire à un membre de son gouvernement.
+
Les notables peuvent voter deux fois dans le même quartier.  
  
  
 
<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
 
<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
:''Promulguée à l'origine le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt.''</center>
:''modifié par le peuple les treize janvier, vingt-deux mars et vingt-sept mai de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
+
 
</div>
+
</div></div>{{/Ecrit}}
{{/Ecrit}}
 

Version actuelle datée du 21 juin 2022 à 15:49

Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par le Gouvernement et se trouve sur la nouvelle Esperia.


Retour au Codex Esperien


Sommaire


Loi fondamentale

Avant-Propos

Le projet porté par les moines et moi-même [Varamis] vise la création de 3 quartiers distincts. L’un des quartiers serait destiné aux pauvres, avec des impôts bas et une garde peu présente. Les deux autres quartiers seraient destinés à des populations plus aisées, des impôts plus élevés et des services gouvernementaux accrus.

Article 1 : Des principes fondamentaux

  1. Esperia doit rester libre et indépendante de toutes les nations extérieures à l’Archipel des Epervies et du gouvernement de toute autre île de l’Archipel des Epervies.
  2. La langue officielle d’Esperia est le Capitalin et sa religion est Arbitrée.
  3. Est reconnue comme Arbitrée toute personne de confession Monachiste ou Phalangiste.
  4. Tout autre culte est toléré, aussi longtemps que celui-ci ne pratique ni le sacrifice humain, ni le cannibalisme, ni ne prône la haine d’Arbitrio, des Fois Arbitrées ou de ses croyants.
  5. Les couleurs officielles de la cité d’Esperia sont le blanc et le brun. Son blason est un écu blanc et brun surmonté d’une couronne de laurier d’or, croisé par deux hallebardes et surplombé par un Dragon d’Esperie.
  6. Le territoire Esperien appartient à l’État tant que celui-ci n’en a pas cédé la propriété de tout ou partie. Celui-ci s'étend à toute son île et 10 mille marins depuis la côte.
  7. La conduite de l’État est confiée à un Gouvernement fort. Les Intendants sont élus par le peuple. Les Intendants et les autorités religieuses arbitrés élisent le Bourgmestre.


Des Normes juridiques

Article 2 : De la Constitution esperienne

La Constitution est supérieure à toute autre norme et représente le cœur du régime de la Cité. Il s’agit de textes garantissant un pouvoir efficace au Concilium et au Gouvernement tout en l’encadrant strictement.

Les modifications de la Constitution sont régies par son article 7.

Article 3 : De la Loi

La loi est rédigée dans le Codex.

La loi est un ensemble de règles mises en place par le Bourgmestre, conseillé par les Intendants et la Foi Arbitrée.

La loi a pour but de compléter la constitution par des décisions adaptées aux enjeux quotidiens. La loi n’est soumise qu’à la Constitution.

La loi est du domaine exclusif du Bourgmestre : il est le seul à pouvoir ajouter, modifier, ou supprimer une loi du Codex.

Article 4 : Du décret

Le décret n’est soumis qu’à la Constitution et à la Loi. Il impacte la vie quotidienne de la société esperienne. Il doit être pris en application d’une loi ou afin de combler un vide juridique.

Le décret est du domaine exclusif des Intendants et applicable uniquement à leur quartier. S’ils sont avérés comme abusifs, le Bourgmestre peut être amené à les abroger.

La Foi ne peut abroger un décret que si ce décret met en péril la pratique ou le respect des cultes dans un quartier ou dans une institution.

Article 5 : Du Règlement intérieur

Le règlement intérieur est soumis à la Constitution, à la Loi et au Décret. Il désigne les bases précises de fonctionnement d’un établissement public ou d’une administration. Celui-ci doit être ratifié par le Bourgmestre.

Le règlement intérieur est pris en application d’une loi organique.

Seul le règlement de la garde définit la répartition des salaires de cette institution, le gouvernement ne verse de salaire à aucune autre institution.

La moitié de chaque amende est reversée au gouvernement. L’autre moitié est conservée dans le coffre de la garde. À la fin de chaque mois, le Capitaine distribue des primes à qui il l’estime juste.

Les Intendants peuvent rémunérer la garde avec les fonds de leur intendance.

Article 6 : De l’acte administratif et de l’acte de justice

L’acte administratif (ordonnance, obligation, commandement…) et l’acte de justice sont pris en application de compétences particulières. Ils se conforment aux droits légaux de leur émetteur et doivent respecter tous les textes en vigueur.


Du Pouvoir populaire

Article 7 : De la modification constitutionnelle

Pour modifier la Constitution, il est obligatoire de procéder à un vote des membres du gouvernement civil, regroupant le Bourgmestre, les représentants de la Foi Arbitrée et les trois Intendants. Ce vote doit être unanimement en faveur de la modification.

Une fois la proposition de modification unanimement validée par le Gouvernement, celui-ci doit organiser un vote populaire. Seule la population recensée et présente sur l’île - hors étrangers, esclaves et habitants d’Esperia depuis moins de 1 mois - est convoquée au vote. Le projet doit être accepté par les deux tiers des suffrages exprimés.

Le Bourgmestre peut proposer de son initiative un projet mineur de modification constitutionnelle. Le projet doit être adopté par le gouvernement civil à l’unanimité.

Dans les deux cas, le projet de modification de la Constitution, s’il est adopté, sera annoncé à tous par des affiches placardées en ville.

Article 8 : Du Concilium

8.1 : De ses compétences

Lors d’un Concilium, le Bourgmestre traite les modifications des lois, et plus généralement toute question que la loi ou la population lui soumet. Il peut émettre des avis de sa propre initiative et s’adresser à la population pour avoir son avis, à sa convenance.

Les séances sont présidées par le Bourgmestre. Il est le seul décisionnaire quant aux validations, modifications ou suppressions des Lois. Il est conseillé par la Foi et les Intendants.

La révocation et l'élection du Bourgmestre sont exclusivement réalisées lors d'un Concilium Électif en application de l’article 10.2.

8.2 : De sa composition

Le Concilium réunit d’un côté le Gouvernement civil, composé du Bourgmestre, des Intendants, et des représentants des deux Fois arbitrées et de l’autre côté la population d’Esperia.

8.3 : De sa convocation

Pour organiser une séance du Concilium, un membre du Gouvernement doit afficher une convocation comportant la date et l’heure de la séance au moins 3 jours avant la date de ce dernier. Le Concilium se réunit au siège du Gouvernement.

8.4 : Du déroulement

Lors de chaque Concilium, les Espériens sont invités à participer en portant leurs questions ou propositions de lois au Bourgmestre. Celui-ci demande conseil aux Intendants et aux Fois puis rend sa décision, il est seul décideur des lois.

Les Espériens peuvent également adresser n’importe quel sujet qu’ils estiment nécessaire de porter à l’attention du Gouvernement.

Si une affaire judiciaire est rapportée au gouvernement lors du Concilium, le Bourgmestre peut rendre la petite ou moyenne justice.

8.5 : De sa conclusion

La séance se termine quand le Bourgmestre l’ordonne.

8.6 : Du droit de parole

Tout Espérien libre et recensé peut prendre la parole durant le Concilium, et personne ne peut être interdit d’y participer ou de s’y exprimer. La salle du Concilium, durant sa tenue, est une salle où les paroles de tous peuvent être entendues. Le droit de parole respecte les hiérarchies sociales, les notables s'exprimeront en priorité, suivi des citoyens et enfin des habitants.


Du Gouvernement légitime

Article 9 : De la composition du Gouvernement

9.1 : De la composition du Gouvernement

Le Gouvernement est uniquement composé :

  • Du Bourgmestre.
  • Des Intendants.
  • Du Capitaine de la Garde. Il n’appartient pas au “Gouvernement civil” et ne siège donc pas au Gouvernement lors des Conciliums.
  • Des représentants de la Foi. Ils ne votent que rarement, et dans certaines conditions. Leur rôle est essentiellement celui de conseillers. Ils ne peuvent être élus à aucun poste politique.

Les membres du gouvernement peuvent évidemment choisir des conseillers, secrétaires et seconds, mais ceux-ci ne seront pas reconnus par la Constitution et n’occupent pas de poste officiel.

9.2 : Des missions du Gouvernement

Le Gouvernement est l’émanation de la souveraineté d’Esperia. Il fait corps autour du Bourgmestre et se tient disponible en toute occasion pour recueillir les doléances des Esperiens.

Le Bourgmestre est le chef absolu du Gouvernement.

Le fonctionnement des institutions publiques, administrations directes du Gouvernement, est expliqué par des lois qui en définissent les missions.

Article 10 : Des droits et devoirs

10.1 : Du Bourgmestre

Le Bourgmestre est le chef du gouvernement Esperien, plus haute autorité de la Cité. Il décide des lois et représente le bourg diplomatiquement. Son pouvoir, encadré par la Constitution d’Esperia, est général et couvre tous les domaines.

Il doit veiller à l’application de toutes les normes, au respect des protocoles administratifs et se porter garant de la Constitution.

Le Bourgmestre dispose du droit de promulguer et d’abroger les lois. Il doit assurer de la parfaite conduite des suffrages du Bourg et respecter une neutralité absolue.

Il est élu pour un mandat d’une durée de trois mois.

Il acquiert le rang de notable pendant sa fonction, et le conserve à la fin de son mandat.

10.2 : De la nomination

Le Bourgmestre est élu pour une durée de trois mois et peut être révoqué par le gouvernement, constitué en Concilium Électif, dont la convocation est affichée au moins cinq jours avant le début de la séance. Sa composition est la suivante : les Intendants de quartier et les deux représentants de la Foi, chacun disposant d’une voix. Les représentants de la Foi ne peuvent s’exprimer quant à la nomination qu’en dernier.

Pour révoquer le Bourgmestre, le Concilium Électif doit l’approuver par un vote unanime. Une procédure d’élection ne peut être déclenchée qu’après la fin du mandat, la démission, la mort ou la révocation du Bourgmestre.

Les candidats devront se présenter au Concilium Électif. Un vote à la majorité relative sera réalisé pour départager les prétendants. Les représentants de la Foi Arbitrée votent toujours en dernier, afin de ne pas conditionner le vote des Intendants par leur influence directe. Un candidat au poste de Bourgmestre ne pourra cumuler son poste avec celui d’intendant, de Capitaine de la Garde, de religieux de la Foi Arbitrée.

La séance du Concilium Électif est close après la procédure et le résultat est annoncé par des affiches placardées en ville.

Comme toute séance du Concilium ordinaire, toute séance de Concilium Électif sera publique : simplement aucune doléance ni proposition de loi ne sera entendue. Dans cette situation la parole sera uniquement réservée aux membres du Concilium Electif et aux candidats.

10.3 : De la vacance du siège

La Foi arbitrée, Phalangiste et Monachiste est chargée de la gestion de la passation entre deux Dirigeants, elle s’assure de la bonne conduite des débats pendant les élections.

Article 11: De l’autorité militaire

Le Capitaine de la Garde, Prévôt du Gouvernement, est responsable de la sûreté terrestre et maritime. Il est garant du maintien de l’ordre sur le territoire Esperien, de la sécurité des frontières et dispose à ce titre de la pleine autorité sur la population pour assurer leur protection dans le cadre de la loi. Il est placé sous l’autorité du Bourgmestre.

Le Capitaine de la Garde est désigné par le Bourgmestre pour un mandat de trois mois. Il peut être démis de ses fonctions par le Bourgmestre, par une décision de justice ou révoqué après un vote à l’unanimité des Intendants lors d’une réunion du gouvernement.

Une loi organique précise l’organisation de la Garde esperienne.

Article 12 : Des Intendants de quartiers

12.1 : De leurs pouvoirs

Les Intendants, sont chargés du développement économique, de la fiscalité, du foncier et du cadastre dans un secteur géographique déterminé par une loi organique et appelé Quartier. Ils sont au nombre de trois.

Les Intendants n’ont pas autorité sur les institutions publiques présentes dans leur quartier et ne peuvent accorder de remise sur les impôts ou les prix d’achat des parcelles de l’État que dans le cadre de la loi. Ils ne peuvent pas endetter leur quartier.

En fin de mois, les revenus récoltés par les recettes (impôts, ventes, taxes d’amarrage) d’un quartier seront répartis entre l’intendance dudit quartier ainsi que le gouvernement. La répartition est définie par la loi.

12.2 : De la nomination

Les Intendants sont nommés par un vote des habitants, citoyens et notables de leur quartier pour une durée de deux mois. Ils doivent être au moins habitant et ne pas cumuler de fonctions comme Capitaine de la Garde, Bourgmestre ou membre de la Foi Arbitrée. Le vote a lieu en plaçant un bulletin par habitant, contenant le nom du candidat de leur choix et l’identité du votant. Le dépouillement a lieu en public, de la main d’un volontaire du quartier, sous le regard de la Foi et d’un membre de la garde.

Les notables peuvent placer deux bulletins dans l’urne.

Un intendant qui serait condamné par la justice peut être démis de ses fonctions par le tribunal. Si son mandat est encore long, un nouveau vote à lieu pour un intendant qui achèvera la dite durée. S’il est condamné en fin de mandat (3 semaines maximum avant la fin), il n’est pas remplacé avant les prochaines élections. Le poste sera ainsi assuré par le Bourgmestre jusqu’à la nouvelle élection.


Des Affaires diplomatiques

Article 14 : De la conduite de la diplomatie

La politique diplomatique d’Esperia est conduite par le Bourgmestre. Le Bourgmestre signe les traités avec les puissances étrangères.


Des Affaires judiciaires

Article 15 : Des autorités judiciaires et des infractions

Le Bourgmestre, les représentants de la Foi Arbitrée et le Capitaine de la garde sont les seules autorités judiciaires d’Esperia. Ils sanctionnent les infractions dans le cadre de protocoles stricts et rendent une justice impartiale. Le Bourgmestre dispose d’une voix équivalente à celle de chaque représentant de la Foi Arbitrée.

Lorsque sa sincérité pourrait-être altérée par sa relation avec l’un ou l’autre des partis prenants de l’affaire judiciaire, le Bourgmestre se décharge de son pouvoir à un des Intendants. Cette décision sera prise en concertation avec la Foi.

Article 16 : Des principes de la justice

La Constitution reconnaît comme principes de la Justice que :

  • La justice religieuse ne remplace pas la justice civile mais la complète.
  • Si un suspect est dangereux, l’intérêt général exige de recourir à des mesures de sûreté dans le cadre de la loi.
  • Nul n’est exempté de répondre de ses actes.

Article 17.1 : Des infractions

Sont infractions, au titre de la contravention :

  • L’entrée non autorisée dans un lieu quelconque.
  • La détention de biens prohibés par le droit esperien.
  • La dégradation volontaire de bien privés.
  • La non-coopération à une enquête judiciaire.
  • La négligence dans l’accomplissement d’un devoir ou d’un protocole énoncé par le Droit esperien.

Sont infractions, au titre du délit :

  • La possession d’arme de guerre non signalée à la Garde d’Esperia.
  • Le vol.
  • Le sabotage.
  • La destruction de biens possédés par la Foi Arbitrée ou le gouvernement d’Esperia.
  • L’arnaque, la tromperie ou la contrefaçon.
  • La falsification.
  • Le chantage.
  • La complicité criminelle.
  • La corruption ou la tentative de corruption d’un membre du gouvernement Espérien.
  • Le manquement volontaire à un devoir ou à un protocole énoncé par le Droit esperien.
  • La blessure volontaire sur autrui.
  • Le parjure d’un serment civil.

Sont infractions, au titre du crime :

  • L’abus de pouvoir et l’usurpation d’un droit, d’une fonction ou d’un rang.
  • La torture illégale.
  • Le meurtre.
  • L’inceste.
  • L’atteinte à la sûreté d’Esperia.
  • La violation de la Constitution.
  • La pratique d’un culte interdit par la Constitution.


Article 17.2 : Du dépôt de plainte

Lorsqu’une infraction au sens de l’article dix-huit est constatée, une plainte doit être déposée auprès de la Garde. Elle doit comprendre l’exposé et la qualification légale des faits et préciser l'identité de l'accusé. Les plaintes déposées par les citoyens ou notables sont traitées en priorité.

Article 17.3 : De l’enquête

La Garde peut saisir tout indice manifestement crucial à l’enquête et procéder à des mises à l’isolement et à des perquisitions, sur demande expresse des autorités judiciaires.

Article 18 : De la mise en jugement

Après enquête, l’affaire est mise en jugement.

18.1 : Petite Justice

Le degré de petite justice est celui applicable aux contraventions. Le jugement est rendu sobrement par le Capitaine de la Garde. Si la culpabilité est retenue, une ou plusieurs sanctions pourront être appliquées parmi :

L’amende. Le dédommagement ou la compensation des victimes. L’amende honorable.

Le Bourgmestre pourra confirmer, modifier ou invalider la sanction choisie par le Capitaine à la demande du condamné ou d’une des victimes lors du Concilium.

18.2 : Moyenne Justice

Le degré de moyenne justice est celui applicable aux délits et crimes. La décision est rendue par le Capitaine. Le Bourgmestre peut modifier la sanction choisie par le Capitaine. Si la culpabilité est retenue, une ou plusieurs sanctions pourront être appliquées parmi :

L’amende. Le dédommagement ou la compensation des victimes. L’amende honorable. Le travail d’intérêt général. La privation des droits civiques pour une durée maximale d’un mois. L’emprisonnement. La mise au pilori. Les sévices corporels sans séquelles définitives.

Après le jugement :

Si le condamné ou l’une des victimes trouve le verdict injuste, elle peut demander au Bourgmestre de se repencher sur le verdict lors du Concilium, afin de le confirmer, le modifier ou l’invalider.

18.3 : Haute Justice

Le degré de haute justice est celui applicable aux crimes de tout Esperien. Les autorités judiciaires, composées des représentants de la Foi Arbitrée et du Bourgmestre ou de l’Intendant qui le remplace se réunissent en Cour de Justice. Le procès sera annoncé par une affiche disposée, dans la mesure du possible, au moins cinq jours avant son début. Les parties convoquées doivent s’y présenter mais pourront en demander un report en en faisant la demande au moins trois jours avant son début. Un jugement par contumace pourra être rendu en cas d’absence injustifiée. La réunion de la Cour doit se tenir en public.

L’accusé doit le respect plein et entier aux autorités judiciaires. Au début de son jugement, il jure de ne dire que la vérité. Il dispose du droit de se faire représenter mais devra le déclarer officiellement au moins vingt-quatre heures avant le procès. Le représentant doit être à minima habitant et ne doit pas avoir subi de condamnation de haute justice au cours des deux mois précédents.

La Foi Arbitrée et le Bourgmestre doivent rendre une décision unanime. Ainsi, la Foi ne saurait outrepasser le Bourgmestre, et le Bourgmestre outrepasser la Foi. L’entente doit se faire pour les décisions de cette ampleur.

Si la culpabilité est retenue, une ou plusieurs sanctions pourront être appliquées parmi :

Les sanctions possibles pour la moyenne justice. La mise en esclavage avec saisie ou non des biens. La privation du rang social de façon définitive. La damnation mémorielle. L’exil. La mort.

18.4 : De la grâce

Le Bourgmestre peut gracier un individu de tout ou partie de ses sanctions. La culpabilité ne sera pas oubliée.

18.5 : Application

Les modalités d’application des sanctions sont définies lors du jugement. Néanmoins, lorsqu'un justiciable est redevable d'une ou plusieurs amendes, l’obtention de nouvelles propriétés est interdite en l'attente du règlement de ses dettes.


De la Foi Arbitrée

Article 19 : De la mission religieuse sur Esperia

La Foi Arbitrée d’Esperia est régie par ses dogmes et ses textes. Ses représentants sont inféodés aux autorités de leur Foi installée au sein de la concorde de Monterailler. La Foi arbitrée Esperienne a pour mission principale d’assurer le bon arbitrage et l’encadrement religieux et spirituel de la population Esperienne.

Le culte monachiste a pour demeure souveraine la Maison de Charité.

Le culte phalangiste a pour demeure souveraine la Commanderie.

Le pouvoir légitime de la Foi arbitrée en ses murs lui permet de refuser l’accès légitimement à leur demeure à tout le monde, même les membres et sujets du gouvernement. Ainsi, elle obtient la possibilité du droit d’asile. La Foi arbitrée dispose du droit de réclamer au gouvernement Esperien une terre externe aux murailles de la ville, qui leur sera cédée gracieusement. Cette terre est soumise à l’autorité de la Foi, et ne peut être saisie par le gouvernement qu’en cas de délaissement par la Foi et confirmation par cette dernière qu’elle ne veut ou ne peut plus s’en occuper.

La Foi Arbitrée se doit d'être la première conseillère du Dirigeant en place.

La Foi Arbitrée peut administrer le culte comme elle le pense juste et peut organiser la levée d’une dîme selon ses projets et ses besoins. Le non-paiement de la dîme à la Foi par un croyant ne représente pas une faute légale, et les sanctions éventuelles seront du domaine religieux.

19.1 : Du religieux reconnu

Est reconnu comme religieux de la Foi Monachiste tout individu formé et nommé par les autorités du Monastère Adaarion ou du Monastère Eyjarska.

Est reconnu comme religieux de la Foi Phalangiste tout individu formé et nommé par les autorités de l’Ordre Phalangiste.

Le religieux le plus haut gradé de sa Foi est nommé représentant de celle-ci.

Les serviteurs laïques, lainatis et vocationis ne peuvent remplacer un représentant religieux aux yeux du Gouvernement, de la Constitution et de la Loi.

19.2 : De l’élection du Dirigeant

La Foi Arbitrée a droit de siéger au Concilium et de participer à l’élection ou à la destitution d’un nouveau Dirigeant, avec un poids d’une voix simple pour chaque culte présent et reconnu. Ce poids est justifié par la sagesse des représentants de la Foi, qui doit veiller à pouvoir assurer l’élection d’un candidat en accord avec les principes de la Foi.

19. 3 : Du jugement

En cas de crime, délit, d’acte sanctionnable aux yeux de la loi ou d’acte immoral à juger, la Foi arbitrée peut intervenir pour défendre un accusé ou faire partie de l’accusation.

Ainsi, la Foi Arbitrée a le droit de rendre visite à l’accusé en prison. La Foi Arbitrée peut demander à ce que le suspect soit soumis à la question et procéder à celle-ci. L’usure de l’interrogatoire peut être active comme passive. Le représentant du culte du suspect peut être présent durant le déroulement de l’interrogatoire à la demande du prévenu.

Enfin, la sanction est décidée en collège après la séance, en présence de la Foi de l’accusé, de la Foi de l’accusateur et du Dirigeant. Pour la prise de décision :

  • La Foi arbitrée possède une voix par culte
  • Le Dirigeant possède une voix


Social

Article 20 : Des Rangs sociaux

Les rangs sociaux sont attribués sur candidature par le gouvernement ainsi que le Capitaine. Cela regroupe donc le Bourgmestre, les Intendants, les représentants de la foi arbitrée et le Capitaine. Sur la proposition d’un de ces membres, le gouvernement peut voter la destitution d’un citoyen ou d’un notable. Les candidatures ou demandes de destitution doivent obtenir la majorité des votes pour être acceptées.


Des Droits

Article 21 : De la parole

Chacun est responsable des paroles qu’il a prononcées durant un Concilium. Cependant cet organe nécessaire au fonctionnement d’Esperia ne saurait être entravé par le mutisme ou l’autoritarisme.

Article 22 : Du suffrage

Tout Esperien recensé dispose du droit de vote dans son quartier d’habitation principal, qu’il soit locataire ou propriétaire. S’il dispose de, profite ou possède plusieurs demeures, il devra déclarer une résidence principale et ne pourra voter que dans un seul quartier.

Le vote est un droit et ne saurait être entravé sous peine de commettre un crime devant la constitution, or décision de justice.

La surveillance de la bonne conduite du vote est confiée à la Garde, le Bourgmestre et à la Foi Arbitrée.

Les notables peuvent voter deux fois dans le même quartier.


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Promulguée à l'origine le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt.