Huratelon

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La ville

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La région

Histoire



La forteresse d’Huratelon fut achevée en -346, peu après l’intégration des Huras dans l’Empire Suuri, qui dès lors n’avait pas tardé à soumettre la population divisée en petits villages de paysans pour transformer la région en un véritable grenier de nourriture pour l’ensemble de l’Empire. Le lieu choisis pour la fondation de la forteresse, en conséquence à le menace Suuri sur leur peuple, fut le petit village fermier d’Huratelon, où une colline propice surplombait la grande plaine.
L’endroit ne tarda pas, du fait de sa neutralité pendant les guerres, à dégager une aura protectrice. Rapidement, un grand nombre de marchands et de citadins s’installèrent dans le village et les effectifs de la garde grossirent pour protéger la ville de plus en plus grande.
Au fur et à mesure, un système politique fut mis en place : l’organisation commençant à manquer dans la ville. Le plus simple fut déterminé, l’homme le plus influent prit le pouvoir avec l’aide de la garde et fit de la forteresse son lieu de vie en -293. Le premier seigneur vit le jour, régnant simplement comme un maire de ville. Plusieurs incendies ont marqué la cité, étant en grande majorité construite en terre cuite et en bois, parfois il s’agissait d’actes criminels, d’autres non.
Le danger constant de prise de feu eut pour conséquence la construction de maisons en pierre par les plus aisés, séparant la ville en quartiers distincts. La cité prit de plus en plus d’ampleur et le seigneur se mit à recruter pour se créer une armée personnelle, un corps extérieur à la simple garde.
C’est seulement en -187 qu’Huratelon se révolte contre l’Empire, après avoir subis une grande famine, l’année suivante la province obtient son indépendance après la destruction de l’Empire Suuri. La ville, désormais sans influence extérieure au seigneur, prend les devants et se met à organiser l’économie de toute la région, l’état commençant à se créer. La nation de la Grande Huratelon est officiellement fondée en -64, intégrant le Steiertal et le Gyllendal. En -5 le seigneur organise une invasion de la province d’Albunae, il perd la guerre en -4. En l’an 1 l’Empire Central est fondé, intégrant Les marches et L’Aon, la Grande Huratelon n’a d’autre choix que de se soumettre à l’Empire à nouveau, en l’an 2.

Territoire



Huratelon contrôle la totalité du territoire des régions du Gyllendal, du Seiertal et d’Huratelon où se trouve sa capitale. Huratelon a également une certaine influence dans le Roment où certains chefs locaux et petits nobliaux sont cousins ou derniers nés de nobles Huras placés là. Odense, bien que partie intégrante d’Huratelon, est une ville à part très autonome car gérée par les phalangistes. Huratelon a également un droit de regard sur la gestion du Bogen par les Adaarions et les phalangistes.

Lois et Organisation politique



Thémis : plein pouvoir au seigneur, parler de rumeurs d’influence des nobles de la capitale, les nobles disposent de beaucoup de pouvoir, le seigneur doit régulièrement surveiller les agissements à cause des nombreux complots et la corruption de la garde, le port d’armes est autorisé à Huratelon, les chevaliers disposent de droits sur la milice est la garde.

Armée



Huratelon possède plusieurs corps d’armée : la garde qui s’occupe de protéger les villes, l’ordre des chevaliers qui a pour mission de servir le seigneur et les miliciens : les soldats qui assistent les chevaliers dans toutes leurs missions. La plupart des conflits sont dû au grand nombre de bandits, mais il est arrivé dans le passé que l’ancien Empire ait eu besoin de la force armée d’Huratelon pour ses conquêtes. La force militaire de la Grande Huratelon est une des plus importantes de l’Ancien Monde et présente l’avantage de ne pas être aussi désunie que l’armée royale ou désorganisée que les clans nordiques. Le nombre exact des effectifs de la milice, malgré leur maigre entraînement, est incroyablement important. Le système est basique : chaque famille de paysans doit fournir leur enfant aîné au seigneur dès l’atteinte de sa majorité, et ceci depuis la formation de la milice en 195. Cet événement fait désormais partie intégrante de la tradition Hura.

Économie



L’économie de la Grande Huratelon est principalement basée sur la quantité astronomique de nourriture produite sur ses terres, qui sont en grande majorité exportées vers la Capitale, ou d’autres villes riches comme Caroggia et Golvandaar. Elle en reste très instable : une famine peut rapidement se déclarer lors d’un été trop pluvieux ou d’un mauvais hiver, sans compter le nombre de bandits toujours croissant qui pillent les caravanes, ainsi aucun marchand ne peut faire la route sans escorte. Le métal qui sert aux armes de la Grande Huratelon est principalement importée depuis Golvandaar, et les régions du Nord. Les minerais sont importés, et les armes forgées sur place. La grande majorité de celle-ci ne serviront qu’à fournir l'une des plus grandes armées de l'Ancien Monde : l'armée d'Huratelon.

Société



La population de la Grande Huratelon, les Huras, se divisent en différentes classes sociales.
- Tout en haut de la pyramide : le seigneur, il règne sur toute la province et affirme son autorité grâce à l’ordre des chevaliers et de son armée personnelle. Il siège à la cité d’Huratelon, dans la forteresse d’Huratelon. Il est élu à la mort ou à la démission de son prédécesseur par la noblesse.
- Les nobles : ils sont assez peu nombreux, et le nombre de titres est limité, ils sont offerts, vendus ou échangés. La plupart d’entre eux respectent le seigneur et ses décisions, mais d’autres veulent simplement prendre le pouvoir et complotent contre le seigneur. C’est la classe dominante, du fait de sa richesse. Souvent marchands ou anciens commerçants, ils se basent sur des empires commerciaux.
- Les chevaliers : des soldats d’élites, formés dès les 5 ans pour les meilleurs d’entre eux. La sélection de chevaliers à la fin de la formation est très difficile. La plupart des ratés se retrouvent dans la garde. Ils sont tous dévoués et fidèles, il est impensable qu’un chevalier trahisse son maître, ils sont tous soumis au Code, un livre qu’ils apprennent pendant leur formation, et qui sert d’exemple de conduite. Beaucoup de leurs faits et gestes sont limités par celui-ci. Quoi qu’il arrive, l’honneur prime.
- Les gardes : contrairement aux chevaliers, ils se laissant facilement corrompre. Ils sont les protecteurs de la cité, et disposent d’une connaissance des armes approfondie. Pourtant ils ne reçoivent pas tous leurs ordres du Capitaine, mais aussi des chevaliers. Ils sont parfois utilisés en tant que bouc émissaires par les comploteurs.
- Les miliciens : des hommes d’arme peu entraînés, mais assez pour être le corps de l’armée du seigneur, et les hommes assistant les chevaliers durant leurs missions. Ils ont surtout en leur connaissance les principes de discipline et de formations stratégiques. Mais souvent seul le maniement de la lance leur est appris... Si on appelle ça apprendre. Ils sont relativement nombreux dans leur ensemble, et sont recrutés dans les familles de paysan depuis la création de la milice en 195.
- Les commerçants : ils sont peu nombreux, mais assez pour l’être plus que les nobles. Ils s’organisent en guilde pour éviter une trop grosse concurrence et sont assez riches. Tous rêvent d’obtenir un titre de noblesse, parmi eux des comploteurs qui sont prêts à tout pour y parvenir. Leur situation sociale s’approche le plus souvent de celle des forgerons, pour la simple raison que le métier et l’éducation se transmet de père en fils, certains prédécesseurs ne sont pourtant pas assez compétents... Ou prudents... Et font le plus souvent faillite à cause de leur refus d’intégrer une des guildes.
- Les paysans : peu nombreux dans la ville en elle-même, mais extrêmement dans toute la province. Ils représentent 90% de la population Hura, voire plus. Les paysans sont l'une des nombreuses classes dominées, sans éducation, sans esprit critique et totalement dociles. Il est extrêmement rare que le fils d'un paysan puisse échapper à sa condition. Car ils sont tous méprisés par les autres classes sociales, malgré leur importance dans l’économie de la province. D'ailleurs, de nombreuse lois limitent leur ascension sociale telle que l'interdiction d'intégrer l'Ordre, et la plupart refusent de mélanger leur sang avec eux. Ils vivent presque tous dans des villages éparpillés un peu partout.

Peuple



La Grande Huratelon est extrêmement conservatrice de son ethnie. Elle est fière de son histoire, et traite selon les origines en priorité. Pour eux, le reste du monde ne mérite pas l’attention de leur nation. La population est quand à elle méfiante des étrangers, mais seuls les commerçants et les nobles restent parfois durs dans les affaires avec des hommes de provenance extérieure. Pourtant, le fait de mêler le sang d’un Hura et d’un étranger est très mal vu. Ainsi, les plus extrémistes iront jusqu’à comploter pour assassiner les enfants d’un mélange d’ethnie.

Traditions



Les traditions des Huras sont nombreuses. En fait, beaucoup sont juste un prétexte pour faire la fête, élément auquel ils sont adeptes. Les plus importantes, pourtant, sont des traditions en rapport avec la culture militaire d’Huratelon, comme par exemple la célébration de départ de l’aîné à la milice pour les paysans, la fête d’atteinte de la majorité pour les nobles, et bien sûr la cérémonie de nomination des chevaliers, allant avec leur concours de sélection sous forme de joute, faisant partie intégrante des événements se déroulant chaque année. Les fêtes les plus prononcées restent celles organisées par le seigneur, d’ailleurs beaucoup de traditions sont liées celui-ci, celles de son couronnement restant les plus importantes.

Éducation



Huratelon est relativement peu alphabétisée. La noblesse et les riches Huras envoient généralement leurs enfants étudier auprès des phalangistes ou à l’étranger, voire invitent des précepteurs chez eux pour éduquer leurs héritiers. Les phalangistes et chevaliers, eux, disposent d’une excellente éducation sauf sur le plan scientifique. La population, elle, doit souvent éduquer leurs enfants eux-mêmes et les Huras n’ont généralement qu’une éducation partielle et très pratique. Cependant, il n’est pas rare qu’un phalangiste d’abbaye prenne sur lui d’éduquer les jeunes enfants.

Loisirs



Les Huras sont friands des combats et des concours martiaux. Certains paysans vont jusqu’en ville pour parier leur argent et y assister, que ce soit une joute, un concours de tir à l’arc, de lancer de haches, de couteaux ou autres démonstrations de force dans le genre. Certains s’entraînent pendant toute une année juste pour tenter d’obtenir la victoire dans ces simples jeux, le gagnant obtenant des prix capables d’amener des combattants provenant de toute la Grande Huratelon. La plupart des grandes joutes sont organisées à Huratelon elle-même, pour le seigneur et sa famille. Les Huras les plus riches sont aussi adeptes des parties de chasses, une véritable distraction dans leur culture.

Spécialités culinaires

Vins de la Gamme Elexirio
Pain blanc aux céréales
Bouillie accompagnée de fèves et légumes

(pour les riches uniquement)
Porc d’élevage avec oignons
Sanglier rôtis aux marrons
Poulet à la braise et pommes de terre

Sciences



Huratelon n’a pas de communauté d’érudits en dehors de phalangistes davantage tournés vers la conservation du savoir, et n’est donc pas une nation où l’innovation prend une grande importance. Les bonnes vieilles techniques sont favorisées et ne sont remplacés que quand l’amélioration est franchement évidente sans pour autant bousculer la vie des locaux. Huratelon est cependant assez avancée dans les domaines de l’agriculture, de l’armurerie (solide et fiable bien que lourde) et de l’élevage. Odense et les abbayes phalangistes offrent également une littérature fournie à qui est capable de s’y intéresser.

Religion



Les Huras sont dans leur ensemble croyants et pratiquants, voire très pratiquants. La quasi-totalité de la population croit en l’Arbitrio selon le rite phalangiste très lié à la culture Hura. On trouve aussi quelques croyants de rite monachiste adaarion dans le Nord et l’Ouest du Gyllendal. Les phalangistes monopolisent l’action de la foi et les Huras du bas-peuple sont généralement assez ignorant du fond de leur religion, se contentant d’écouter ce que leur disent les phalangistes lors des offices religieux. Les Huras sont également nombreux à croire aux esprits ou au mauvais oeil et sont assez superstitieux dans leur religion.

Diplomatie


  • Caroggia
  • Diaspora Qadjaride
  • Golvandaar
  • Lig Ocolide
  • Monastère adaarion
  • Etats provinciaux
  • Nord
  • Phalangisme
  • Royaume Central