Livre 2 : Lois Organiques : Différence entre versions

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=Loi Organique relative aux Institutions Publiques et aux Membres du Gouvernement=
+
=Loi Organique relative aux Institutions publiques=
  
 
==Préambule==
 
==Préambule==
  
Les institutions publiques exercent un service public. Le Dispensaire, l’Ergastule et l’Académie en sont des exemples. Leur constitution est effective dès lors qu’un directeur est nommé pour effectuer une mission de service.
+
Les Institutions publiques forment l’administration directe du Gouvernement. A cette fin, elles opèrent sous l’égide de l’ensemble de ses membres et plus particulièrement du Bourgmestre. Elles permettent de garantir aux esperiens la bonne gestion commune de certains services. La présente loi encadre leur gestion par des règles communes.
 
 
La Garde est une institution publique dont les missions sont définies par la Constitution et possède donc une place à part.
 
 
 
Le gouvernement esperien garanti que :
 
*Toute personne sur le sol Esperien a le droit de recevoir des soins. Le dispensaire est une institution publique qui en garantit l’accès gratuitement.
 
*Toute personne sur le sol Esperien a le droit de recevoir des apprentissages. L’Académie est une institution publique qui garantit gratuitement l’accès au savoir.
 
*Toute personne sur le sol Esperien doit être en capacité de subvenir à ses besoins en se fournissant en denrées. La ferme est une institution publique qui garantit l’approvisionnement du marché en toute circonstance.
 
 
 
  
==Article 1 : Des règlements intérieurs==
+
==Article 1 : Des Règlements intérieurs==
  
Les institutions publiques doivent toutes être encadrées par un Règlement intérieur signé du Bourgmestre et du Directeur en poste lors de la rédaction et actant du détail de leur organisation.
+
Les Institutions publiques doivent toutes être encadrées par un règlement intérieur signé du Bourgmestre et du Directeur en poste lors de la rédaction et actant du détail de leur organisation. A défaut de règlement pour une Institution quelconque, seul le Directeur concerné est habilité à y exercer.
  
 
Le Bourgmestre peut abroger un règlement intérieur de sa propre initiative si celui-ci ne satisfait plus aux exigences de bonne gouvernance.
 
Le Bourgmestre peut abroger un règlement intérieur de sa propre initiative si celui-ci ne satisfait plus aux exigences de bonne gouvernance.
  
 +
==Article 2 : Des Directeurs d’Institutions==
  
==Article 2 : Les directeurs d’institutions==
+
Les Directeurs d’Institutions sont nommés et révoqués par le Bourgmestre pour une durée indéterminée, dépendante de leur capacité et de leur disponibilité pour gérer le lieu.
 
 
Les Directeurs d’institutions sont nommés par le Bourgmestre pour une durée indéterminée, dépendante de leur capacité et de leur disponibilité pour gérer le lieu. Ils sont révoqués par le Bourgmestre.
 
 
 
Chaque Directeur peut être placé sous tutelle d’un membre du Gouvernement afin d’en décharger le Bourgmestre.
 
  
Le Capitaine de la Garde est comparable à un Directeur, à ceci près que les conditions de sa nomination sont définies par la Constitution.
+
L'action des Directeurs est supervisée par le Gouvernement.
  
 +
==Article 3 : Du Financement des Institutions==
  
==Article 3 : Du cas particulier de l’orphelinat==
+
Les Institutions publiques sont financées par le Gouvernement et par leurs recettes.
  
Tout enfant libre n'ayant pas atteint la majorité, fixée à 15 ans, et n'ayant pas de parents inscrits sur les registres de l'état civil sera sous la responsabilité de l’Orphelinat d’Esperia,
+
Tout produit d’une Institution, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.
  
L’Orphelinat d’Esperia est une institution particulière, gérée par la Foi, le Dispensaire et la Garde. Il ne dispose pas de locaux propres. Les Directeurs des instances concernées devront se réunir pour désigner un chaperon à l’enfant. Il sera obligatoire que ce dernier reçoive une éducation religieuse et civile.
+
Chaque institution est tenue de disposer d’un livre de comptes dont la tenue sera rigoureusement exacte à la réalité.
  
 +
Les budgets de gestion des Institutions publiques pour le mois courant sont distribués en milieu de mois par le Gouvernement. Une fois remis entre les mains du Directeur, ce dernier en a la responsabilité.
  
==Article 4 : Du financement des institutions==
+
==Article 4 : Des Membres des Institutions publiques et de leurs Salaires==
  
Les institutions publiques sont financées par le gouvernement par projets.
+
Au moyen d'une affiche, un Directeur nomme aux emplois ouverts par le règlement intérieur de son Institution. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et entrent dans les frais de gestion.
  
Tout produit d’une institution, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition contraire n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.
+
Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres des Institutions de 25% à 50%, après consultation favorable du Concilium.
 
 
Les salaires et les budgets de gestion des institutions publiques sont distribués en fin de mois par le Bourgmestre et le Grand Intendant. Une fois remis entre les mains du Directeur, ce dernier en a la responsabilité.
 
 
 
 
 
==Article 5 : Des Salaires des membres des Institutions et du Gouvernement==
 
 
 
Les salaires des membres des institutions sont exclusivement définis par leur règlement.
 
 
 
Les membres du Gouvernement disposent également d’une rétribution, définie ainsi :
 
*Le Bourgmestre peut bénéficier, sur deux de ses propriétés terrestres ou maritimes, d'une exonération totale d’impôt pour la durée de son mandat.
 
*Le Grand Intendant et les Intendants peuvent bénéficier, sur l’une de leurs propriétés terrestres ou maritimes, d'une exonération d’impôt pour la durée de leur mandat.
 
*Le Mestre est rémunéré sur les plans qu’il aura produits.
 
*Les autres membres du gouvernement sont rémunérés ponctuellement selon les projets menés à terme.
 
 
 
Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres des Institutions ou du Gouvernement de 25% à 50%, après consultation favorable du Concilium.
 
  
  
 
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:''Promulguée le quatre avril de l’an cinq cent vingt-et-un''</center></div>
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:''Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un.''</center></div>
  
  
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=Loi Organique relative à la Hiérarchie Militaire=
+
=Loi Organique relative à la Garde=
  
==Préambule ==
+
==Article 1 : De sa Définition==
  
La hiérarchie est définie comme suit :
+
Le Capitaine de la Garde s’entoure d’une Garde esperienne afin d'exercer ses missions. Il l’organise à sa convenance en concertation avec les autres membres du Gouvernement. La Garde est garante de la paix civile et est la force principale autorisée à mener des enquêtes et à collecter officiellement les plaintes au nom des Autorités judiciaires.
;Le Bourgmestre.
 
;Le Capitaine.
 
;L'Amiral.
 
;Les Chevaliers.
 
;Les Soldats et Marins, selon leurs grades.
 
;Les Miliciens.  
 
  
 +
==Article 2 : Du Règlement==
  
==Article 1 : La Garde==
+
La Garde dispose d’un règlement intérieur dont les signataires sont le Capitaine de la Garde et le Bourgmestre. Le Bourgmestre peut abroger ce règlement de sa propre initiative.
  
Le Capitaine commande la Garde et a à sa charge de rédiger un règlement intérieur qui doit être signé par le Bourgmestre. Ses autres fonctions sont définies par l’article 5 du chapitre 3 de la Constitution. Le Capitaine peut nommer un ou deux sergents pour l’assister dans ses fonctions.
+
==Article 3 : Des Responsabilités==
  
La garde représente la majeure partie des forces militaires d’Esperia. Présente sur tout le territoire, elle s’occupe de la protection d’Esperia et veille à anticiper et à repousser toute attaque. Elle s’occupe, en outre, de veiller à la sécurité des biens et des personnes présentes en Esperia en évitant et en sanctionnant les infractions à la loi. Elle n’est compétente que sur terre.
+
La garde représente la totalité des forces militaires d’Esperia. Présente sur tout le territoire terrestre et maritime, elle s’occupe de la protection d’Esperia et veille à anticiper et à repousser toute attaque. Elle s’occupe, en outre, de veiller à la sécurité des biens et des personnes présentes en Esperia en prévenant les infractions à la loi.
  
Le garde d’Esperia veille à la sécurité du territoire de l’Archipel des Esperies et assure, sous les ordres du Capitaine, la pérennité de la paix dans l’archipel.
+
==Article 4 : Du financement de la Garde==
  
Pour devenir garde d’Esperia, il suffit de se présenter au Capitaine et d’obtenir son aval. Le garde sera ensuite introduit par l’un de ses pairs, et devra prêter serment avant de recevoir son équipement. Dans le mois suivant, il devra se présenter au Bourgmestre et réitérer ses voeux de protection à la cité et à chacun de ses habitants. En cas de conflit entre le postulant et le Capitaine, le Bourgmestre prendra la décision finale.
+
La garde est financée par le Gouvernement et par ses recettes.
L’équipement minimal doit être fourni par la Gouvernement, en laissant au Garde le choix des objets le composant. Il est cependant essentiel qu’il porte à minima l’écusson Esperien sur lui lors de son service.
 
  
 +
Tout produit de la Garde, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.
  
==Article 2 : La Marine==
+
Les budgets de gestion de la Garde pour le mois courant sont distribués en milieu de mois par le Bourgmestre. Une fois remis entre les mains du Capitaine de la Garde, ce dernier en a la responsabilité.
  
L’Amiral commande la Marine et a à sa charge de rédiger un règlement intérieur qui doit être signé par le Bourgmestre. Ses autres fonctions sont définies par l’article 6 du chapitre 3 de la Constitution. L’Amiral est soumis aux ordres du Capitaine de la Garde.
+
==Article 5 : Des membres de la Garde et des Salaires==
  
La Marine représente la force maritime d’Esperia et est dépendante de la Garde. Présente sur tout le territoire, elle s’occupe de la protection des eaux d’Esperia et veille à anticiper et à repousser toute attaque maritime. Elle s’occupe, en outre, de veiller à la sécurité des biens et des personnes présentes en Esperia en sanctionnant les infractions à la loi conjointement avec la Garde, dans le strict respect des autorisations qui lui seraient données par décret.
+
Au moyen d'une affiche, le Capitaine de la Garde nomme aux grades et fonctions ouverts par le règlement intérieur de l’Institution militaire. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et entrent dans les frais de gestion.
  
Pour devenir marin d’Esperia, il suffit de se présenter à l’Amiral et d’obtenir son aval. Le marin sera ensuite introduit par l’un de ses pairs, et devra prêter serment avant de recevoir son équipement. Dans le mois suivant, il devra se présenter au Bourgmestre et réitérer ses vœux de protection à la cité et à chacun de ses habitants. En cas de conflit entre le postulant et l’Amiral, le Bourgmestre prendra la décision finale.
+
Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres de la Garde de 33%, après consultation favorable du Concilium.
  
L’équipement minimal doit être fourni par le Gouvernement, en laissant au marin le choix des objets. Il est cependant essentiel qu’il porte à minima l’écusson Esperien sur lui lors de son service.
+
Un équipement standard est fourni par le Gouvernement.
  
 +
==Article 6 : Du Serment militaire==
 +
 +
Le serment est le suivant :
  
==Article 3 : Le Serment militaire==
+
''Je jure fidélité à Esperia, obéissance à son Bourgmestre et à ses lois. Je jure de ne point m'écarter du respect dû aux autorités publiques et au peuple sous ma garde, de n’attaquer ou de ne défendre aucune cause sinon celle de la Justice et de la Constitution.''
  
Chaque Garde et Marin se doit de prêter serment envers Esperia.  
+
''Je maintiendrai dans mes actes et mes paroles une attitude digne et probe. J'exécuterai fidèlement les mandats et les missions qui me seront confiés, dans le respect de la hiérarchie militaire.''
  
Le serment est le suivant :
+
''Mon seul souci ne sera plus que la défense du peuple, sans ne compromettre jamais ni l’Honneur ni la Dignité de la charge sacrée dans laquelle je m’engage aujourd’hui, en âme et conscience.''
 
''Je jure fidélité à Esperia, obéissance à son Bourgmestre et à ses lois. Je jure de ne point m'écarter du respect dû aux autorités publiques et au peuple sous ma garde, de n’attaquer ou de ne défendre aucune cause sinon celle de la Justice et de la Constitution.
 
  
''Je maintiendrai dans mes actes et mes paroles une attitude digne et probre. J'exécuterai fidèlement les mandats et les missions qui me seront confiés, dans le respect de la hiérarchie militaire.''
+
==Article 7 : Des Chevaliers==
  
''Mon seul soucis ne sera plus que la défense du peuple, sans ne compromettre jamais ni l’Honneur ni la Dignité de la charge sacrée dans laquelle je m’engage aujourd’hui, en âme et conscience.''
+
Les Chevaliers disposent, de par leur rang social, d’un droit de conseil auprès du Capitaine et d'une voix double au sein des votes de la garde. Ils sont, en outre, privilégiés pour obtenir les grades ou fonctions supérieurs de l’Institution militaire.
  
  
 
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:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
:''Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un.''</center></div>
:''mis conforme à la nouvelle Constitution le 13 janvier 521,''
 
:''modifiée par le Concilium du 15 février 521.''</center></div>
 
  
  
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=Loi Organique relative aux Procédures Judiciaires=
+
=Loi Organique relative aux Quartiers et à leur Urbanisme=
 
 
==Article 1 : De l’infraction==
 
 
 
L'infraction est une violation de la loi ou d’une règle. La justice esperienne en reconnaît deux types : le délit et le crime. La qualification d'une infraction est réalisée par le Bourgmestre et le Capitaine de la Garde selon que l’infraction ait porté une atteinte mineure, modérée ou grave à un bien ou une personne.
 
 
 
La récidive est systématiquement considérée un crime.
 
 
 
 
 
==Article 2 : De la procédure de sanction==
 
 
 
Les amendes pour les délits peuvent être distribuées par le Capitaine, l’Amiral ou le Bourgmestre sur une base définie par décret pour des chefs d’accusation types.
 
 
 
Les crimes et délits sont jugés par le Capitaine et le Bourgmestre tel que défini dans le Chapitre 4 de la Constitution.
 
 
 
La garde peut se saisir d’une affaire sans plainte préalable d’un particulier ou du gouvernement.
 
 
 
Dans le cadre des enquêtes portant sur des crimes ou des menaces à l'intégrité d’Esperia, le Gouvernement peut saisir tout indice manifestement crucial à l’enquête.
 
 
 
 
 
==Article 3 : L’héritage==
 
 
 
L’héritage est organisé autour d’un document officiel stipulant clairement les dernières ambitions du migrant ou du défunt : le testament. Tout testament portant la signature du défunt ainsi que le sceau du gouvernement ou de l’académie est considéré comme officiel. Au sein de ce document, on retrouve les différents héritiers avec la portion de patrimoine qui leur est attribué.
 
 
 
Si une personne n’a pas rédigé de testament mais qu’il lui est recensé un époux, /une épouse ou un/des enfants, tous ses biens reviendront de fait à cette famille à part égale. En l’absence d’un époux, d’une épouse ou d’enfants, les biens reviendront à sa fratrie à part égale.
 
 
 
En l’absence de testament, le Gouvernement devient propriétaire de tous les biens, sans délais.
 
 
 
Le fait de se procurer tout ou partie d’un héritage sans mention testamentaire est considéré comme un vol.
 
  
Les liens de fraternité “esperiens” émis par convenance ne sont pas reconnus pour un héritage.
+
==Article 1 : De la Définition des Quartiers==
  
 +
L’État reconnaît deux quartiers :
 +
*Le Port, s’étendant des quais jusqu’à l’arrière du cimetière.
 +
*L’Îlot, regroupant l’espace délimité par les deux bras de la rivière, la Place du Godar-de-Sigrid ainsi que l’espace dit de la Ferme.
  
==Article 4 : De l’exception des arbitrés==
+
L’administration de chaque quartier est confiée à un Intendant de quartier, dont les conditions de nomination et les droits sont définis par la Constitution. Les Intendances de quartier détiennent leur légitimité des droits constitutionnels des Intendants de quartier.
  
Seul Monterallier peut juger un religieux arbitré.
+
Les quartiers sont égaux entre eux. Aucun quartier ne saurait être favorisé d'une quelconque manière. Le Bourgmestre demeure seul arbitre en cas de litige.
  
Esperia se réserve le droit de confiner un religieux dans l’attente de son jugement s’il représente un danger pour le peuple d’Esperia.
+
==Article 2 : De l’Urbanisme==
  
 +
Il est impossible de construire en dehors des quartiers, sauf exploitation agricole et ouvrière.
  
==Article 5 : Du procès==
+
N’importe quel Esperien peut venir proposer des plans au Gouvernement pour qu’ils soient étudiés. L’Intendant est responsable de l’architecture de son Quartier, et ne doit obtenir l’aval du Bourgmestre que si les modifications concernent un bâtiment du Domaine Public, la création de Manoir, ou des modifications importantes concernant l’agencement des rues et des places. Il a pour seule restriction de conserver l’esthétisme propre à son Quartier.
  
La procédure du procès est définie comme suit :
+
Le Bourgmestre dispose d'un droit de véto sur toute construction.
  
*Un procès doit être annoncé par la voie d’une affiche signée par le Bourgmestre et le Capitaine de la Garde.
+
==Article 3 : Des Règlements des Quartiers==
*Les parties convoquées doivent obligatoirement se présenter. Dans le cas contraire, un jugement par contumace pourra être rendu sans défense des accusés. Cette affiche devra être visible au moins quarante-huit heures avant la date de la séance.
 
*Le Bourgmestre préside la séance aux côtés du Capitaine. Il aura au préalable désigné un accusateur public parmi la garde ou la foi chargé de rappeler les chefs d'accusations, d'établir un réquisitoire et de conduire les interrogatoires des témoins désignés par l'accusation.
 
*A la suite de l'énonciation des chefs d'accusation, la défense présentera ses témoins et terminera par son plaidoyer.
 
*La séance sera momentanément levée afin de permettre au Bourgmestre et au Capitaine de statuer.
 
*Le Bourgmestre annoncera ensuite la décision et publiera un compte-rendu.
 
  
 +
Un quartier peut disposer d’un règlement intérieur dont les signataires seront l’Intendant de quartier concerné et le Bourgmestre. Le Bourgmestre peut abroger ce règlement de sa propre initiative.
  
==Article 6 : Droits et devoir lors d’un procès==
+
==Article 4 : Des Postes et des Salaires==
  
Lors d’un procès, l’accusé dispose du droit de se faire représenter. Il devra le déclarer officiellement vingt-quatre heures avant le début du procès. Le représentant doit être à minima habitant et ne doit pas avoir subi de condamnation judiciaire au cours des deux mois précédents.
+
L’Intendant de quartier est rémunéré selon les règles appliquées aux membres du Gouvernement. Au moyen d'une affiche, il nomme aux emplois ouverts par le règlement intérieur de son quartier. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et sont financés par la trésorerie du quartier.
  
Lors de son procès, l’accusé doit se présenter nu-tête et sans habits d’apparats. Il doit le respect plein et entier aux autorités judiciaires. L’accusateur public devra rester digne et sincère.
+
==Article 5 : Des Finances des Quartiers==
  
 +
Les Quartiers sont financés par les impôts, les ventes et les taxes d'amarrage pour leur gestion courante. Il sont financés par le Gouvernement pour les achats conséquents de biens immobiliers ou de matériaux.
  
==Article 7 : Des sanctions pénales==
+
Les cadastres disposent d’un feuillet pour la comptabilité du quartier dont la tenue sera rigoureusement exacte à la réalité et où chaque mouvement de fonds disposera d'une entrée. Pour les mouvements de plus de 200 pièces, le commanditaire et le bénéficiaire devront signer le feuillet.
  
Lors d’un jugement, les autorités judiciaires pourront prononcer toute sanction qu’ils jugeront légitime en tenant compte de l’éventuelle préméditation, de la bestialité, de l’irrévérence du prévenu et du dommage causé.
+
Le Gouvernement prélève entre 70% et 85% des recettes des impôts, ventes et taxes d'amarrage d'un Quartier en fin de mois en fonction de la conjoncture économique de la Cité et des projets engagés par l'Intendance.
  
  
 
<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
 
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:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
:''Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un.''</center></div>
:''modifiée par les Conciliums du 19 novembre 520 et du 4 avril 521.''</center></div>
 
  
  
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<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
=Loi Organique relative à l'État civil et aux Rangs=
+
=Loi Organique relative aux Rangs sociaux, aux Familles et aux Guildes=
 
 
==Article 1 : Le service d’état civil==
 
 
 
Le service de l'état civil d'Esperia est représenté par tout personne du Gouvernement se chargeant du recensement ou des demandes de conseil au sujet des rangs.
 
 
 
L’inscription au registre d’état civil est obligatoire pour chaque personne présente sur le territoire de l’Archipel des Epervies et permet de quitter le statut d’étranger.
 
 
 
 
 
==Article 2 : Les Rangs Sociaux==
 
 
 
;'''Esclave'''
 
L'esclave n'a aucun autre droit que celui d’être maintenu en vie dans des conditions au minimum de la décence. Il doit servir la famille qui l'a acheté et courber l'échine.
 
 
 
 
 
;'''Prisonnier d’Esperia'''
 
Un prisonnier est une personne ayant été jugée coupable d’un délit par le gouvernement, puis mis sous fers pour servir la cité. Ce terme ne désigne pas, ici, une personne enfermée pour un délais court par ordre de justice.
 
 
 
Le prisonnier est sous la tutelle de la garde, qui traite ce dernier en fonction du délit/crime commis. Il peut être prêté à n’importe quelle institution, famille ou guilde dans le cadre de travaux forcés. La garde peut également choisir de le former aux armes et l‘intégrer à la fin de sa peine en guise de rédemption.
 
 
 
 
 
;'''Etranger'''
 
Personne arrivée libre sur esperia et n’étant pas encore recensé. Il n’a pas le droit à la propriété ni le droit d’être embauché. Il n’a pas le droit d’exploiter les ressources esperiennes.
 
 
 
 
 
;'''Épervien'''
 
L'Épervien est un habitant d’une autre île de l’Archipel des Épervies en visite en Esperia. Il se doit de s’annoncer à son arrivée. Le reste de ses droits et devoir dépend des accords passés entre Esperia et le Gouvernement de sa nation de provenance. Dans le cas où aucun accord ne serait en vigueur, l’Épervien dispose des droits d’un étranger.
 
 
 
L'Épervien possède un droit particulier : le droit d’être raccompagné en ses terres. En cas de problème particulier, de conflit, ou encore de blessure, le Gouvernement Esperien se doit de tout mettre en oeuvre pour que l'Épervien puisse être ramené chez lui.
 
 
 
L'Épervien possède un devoir particulier : celui de ne pas causer de troubles publics. En cas de problème, le Gouvernement Esperien peut lui refuser l’accès à ses terres et le renvoyer sur l’île qui l'accueille habituellement.
 
 
 
 
 
;'''Habitant'''
 
L'habitant est un étranger recensé ou un esclave devenu libre. Il n'a aucun devoir particulier, sinon celui ne pas causer de trouble. Ce statut n'est applicable que pour les personnes vivants à l'intérieur de la cité.
 
 
 
Droits :
 
:Posséder une parcelle commerciale et une parcelle habitable.
 
:Acheter des esclaves.
 
:Fonder une guilde ou une famille
 
:Peut posséder jusqu’à un cheval (sauf s’il est fermier/éleveur, ce qui donne droit à autant que souhaité).
 
:Ne peut porter que des bijoux simples. Ne possède pas le droit d’exposer de l’argent ou de l’or sur ses tenues ou de porter des vêtements riches et travaillés, sans limitation de couleur cependant.
 
 
 
 
 
;'''Citoyen'''
 
 
 
Réservé aux personnes ayant prouvé leur implication dans la vie du village. Ce rang est attribué par le Concilium, sur candidature.
 
  
Conditions d’accessibilités :
+
==Article 1 : Des Rangs sociaux==
:Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Habitant.
 
:Être parrainé par 6 personnes par une signature sur la candidature La signature d’un Noble, d’un Chevalier, du Bourgmestre, du Capitaine ou d’un chef religieux compte pour deux.
 
:Faire parvenir 100 pièces de cuivre au gouvernement. La somme n’est pas rendue si la chambre refuse la candidature, cependant le candidat ne payera que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.
 
:Présenter un certificat de Lettrisme, délivré gratuitement par l’Institution académique ou le Gouvernement.
 
  
Droits :
+
===Esclave===
:-10% d’imposition sur toutes les parcelles dont il dispose.
+
L'esclave n'a aucun autre droit que celui d’être maintenu en vie dans des conditions au minimum de la décence. Il doit servir son maître et courber l'échine.
:Siéger au concilium d’Esperia.
 
:Briguer tous les postes politiques.
 
:Posséder deux commerces et deux habitations.
 
:Posséder des esclaves.
 
:Peut posséder jusqu’à trois chevaux personnels.
 
:Peut porter des bijoux larges et apparents, sauf ceux en or.
 
:Peut porter des vêtements travaillés.
 
:Possède le droit de visiter les autres îles de l’Archipel de façon représentative (mission pour la ville, porter les valeurs de la ville).
 
:Peut acheter une parcelle agricole (comptant comme un commerce).
 
  
 +
Le propriétaire d’un esclave dispose d'un droit de sanction sur lui mais est responsable des actes de celui-ci et se doit de le garder dans le droit chemin, respectueux de la paix et des lois.
  
;'''Noble et Chevaliers'''
+
Les esclaves dont le maître n’est ni Noble, ni une Famille, ni une Guilde sont tenus de loger à l’ergastule.  
Le noble est le rang le plus haut placé dans le système social Esperien. Il représente l'élite de la ville, et doit se montrer digne de cette dernière. Il bénéficie d’avantages sociaux, politiques et économiques.
 
  
Conditions d’accessibilités à la noblesse :
 
:Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Citoyen.
 
:Etre parrainé par 8 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un noble, d’un chevalier, du Bourgmestre ou d’un chef religieux compte pour 2.
 
:Faire parvenir 250 pièces de cuivre au gouvernement. La somme n’est pas rendue si la chambre refuse la candidature, cependant le candidat ne paye que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.
 
  
Conditions d’accessibilités à la Chevalerie :
+
===Prisonnier d’Esperia===
:Le titre de Chevalier est attribué par le Bourgmestre à un soldat ou à un marin ayant fait preuve d’un courage extrême dans une situation critique. Les autres Chevaliers peuvent imposer un véto s’ils sont unanimement contre une nomination.  
+
Un prisonnier est une personne ayant été jugée coupable d’un délit par le Gouvernement, puis mis sous fers pour servir la cité. Ce terme ne désigne pas, ici, une personne enfermée pour un délai court par ordre de justice.
  
 +
Le prisonnier est sous la tutelle de la garde, qui traite ce dernier en fonction du délit ou du crime commis. Il peut être prêté à n’importe quelle Institution, famille ou guilde dans le cadre de travaux forcés. La garde peut également choisir de le former aux armes et l‘intégrer à la fin de sa peine en guise de rédemption. Son statut est assimilable à celui d’un esclave.
  
Droits du Noble et du Chevalier :
 
:-20% d’imposition sur l’ensemble de ses biens.
 
:Siéger au concilium.
 
:Sa voix ou sa signature vaut pour deux lors des demandes de rangs sociaux ou vote. Ceci n’est pas cumulable.
 
:Posséder jusqu’à quatre habitations et quatre commerces.
 
:Doivent être considérés selon leur rang, avec l’honneur et le respect qui leur est dû.
 
:Doivent être appelés Sire et Noble Dame.
 
:Nécessite d’incliner le buste, et non uniquement la tête, pour être salué.
 
:Peut réquisitionner de façon ponctuelle des esclaves ne lui appartenant pas pour des tâches simples..
 
:Peut posséder des esclaves.
 
:Peut porter des armes et des armures sans permis.
 
:Peut porter des dorures ou des vêtements riches.
 
:Peut posséder autant de chevaux qu’il le souhaite.
 
:Peut porter des bijoux larges et apparents en or.
 
:Possède le droit de visiter les autres îles de l’Archipel de façon représentative (mission pour la ville, porter les valeurs de la ville).
 
:Peut demander la cession gracieuse d’une parcelle agricole
 
  
 +
===Etranger===
 +
L’étranger est une personne arrivée libre sur Esperia et n’étant pas encore recensée. Il n’a pas le droit à la propriété ni le droit d’être embauché. Il n’a pas le droit d’exploiter les ressources esperiennes.
  
==Article 3 : Révocation des Rangs Sociaux==
 
  
La révocation d’un titre de noblesse ou d’un titre de citoyen est un acte grave et lourd de sens.  
+
===Épervien===
 +
L'Épervien est un habitant d’une autre île de l’Archipel des Épervies en visite en Esperia. Il se doit de s’annoncer à son arrivée afin de ne pas être considéré comme étranger. Le reste de ses droits et devoirs dépend des accords passés entre Esperia et le Gouvernement de sa Nation de provenance. Dans le cas où aucun accord ne serait en vigueur, l’Épervien ne dispose que des droits d’un étranger.
  
Le premier cas de figure est la révocation judiciaire. Lorsque qu’un Citoyen ou un Noble est condamné pour un crime, le Bourgmestre et le Capitaine peuvent statuer d’une commun accord sur la révocation temporaire ou définitive du rang..
 
  
Le Concilium peut, dans un délais d’un mois, s’opposer à cette décision en votant à la majorité absolue des 50%.  
+
===Habitant===
 +
L'habitant est un étranger ou un esclave libéré et ayant accompli son recensement. Ce statut n'est applicable que pour les personnes vivant à l'intérieur des murs de la cité.
  
Le second cas de figure est la révocation par demande d’un pair. Une personne doit saisir le Dirigeant d’une demande de révocation en la justifiant par un document écrit. Une personne d’un rang inférieur à celle en question ne peut pas entreprendre cette démarche. Le concilium prend ensuite en charge la demande et statue, en votant à la majorité absolue des 75% après un débat, lors d’une réunion, sur la possible révocation du citoyen ou du noble.  
+
====Droits :====
 +
*Acheter des esclaves.
 +
*Fonder une Guilde ou une Famille
 +
*Peut posséder jusqu’à un cheval
 +
*Ne peut porter que des bijoux simples. Ne possède pas le droit d’exposer de l’argent ou de l’or sur ses tenues.
  
  
==Article 4 : La Famille et la Guilde==
+
===Citoyen===
 +
Rang réservé aux personnes ayant prouvé leur implication dans la vie du village.
  
Création d’une famille ou guilde :
+
'''Le rang de citoyen est attribué par le Concilium au moyen d’un vote à la majorité absolue. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :'''
:Avoir au moins 3 membres dont un citoyen au moins.
+
*Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Habitant.
:Payer 80 pièces de cuivre au gouvernement.
+
*Être parrainé par 6 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un Noble, d’un Chevalier ou d’un représentant d'une religion reconnue par la loi compte pour deux.
:Faire recenser la famille ou la guilde auprès du Grand Intendant (Nom, chef, identité des membres, choix d’un siège, but, armoiries ou sceau).
+
*Faire parvenir 100 pièces de cuivre au Gouvernement. La somme n’est pas rendue, que la candidature soit acceptée ou refusée, cependant le candidat ne payera que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.
:Réaliser une affiche de présentation et de déclaration d'intérêts.
+
*Présenter un certificat de Lettrisme, délivré gratuitement par l’Institution académique ou le Gouvernement.
:Obtenir en finalité l’accord du Bourgmestre signé.
+
*Avoir quitté l’enfance.
  
Droits, hors droits prévus pas d’autres lois :
+
====Droits :====
:Posséder des armoiries pour une famille ou un sceau pour une guilde.
+
*Bénéficier de 10% de réduction d’impôt sur ses propriétés terrestres.
:Pour le chef, s’il n’est pas Noble, posséder une propriété supplémentaire.
+
*Siéger au Concilium d’Esperia et briguer les postes politiques interdits aux Habitants.
:Posséder des esclaves appartenant à tous ses membres.
+
*Posséder des esclaves.
 +
*Fonder une Guilde ou une Famille.
 +
*Peut posséder jusqu’à trois chevaux personnels.
 +
*Peut porter des bijoux apparents et des vêtements travaillés.
 +
*Être appelé Dame ou Messire et salué avec politesse. La Garde traitera la plainte d’un Citoyen avant celle d’un Habitant.
  
  
==Article 5 : Élévation à titre posthume==
+
===Noble et Chevalier===
 +
Le Noble et le Chevalier sont au sommet du système social esperien et forment la Noblesse. Ils doivent se montrer dignes de leur rang en toute circonstance et participer à la vie de la cité comme des guides. Ils s’investissent pleinement en se posant comme des exceptions, en dehors des conflits partisans.
  
Dans le cadre d’une élévation de rang à titre posthume, le candidat est dispensé du paiement et des recommandations.
+
Le Noble et les Chevalier sont égaux : le mérite de l’un vaut le courage de l’autre. Il n’est pas possible d’être Noble et Chevalier car les deux rangs offrent les mêmes droits et les mêmes devoirs.
  
 +
Le Noble et le Chevalier disposent d’armoiries attachées à leur nom. Après l’octroi du rang par la voie normale, elles sont approuvées par un acte de Noblesse rédigé par le Bourgmestre. Ce dernier ne peut refuser de le rédiger.
  
==Article 6 : De la dissolution des familles et des guildes==
+
'''Le rang de Noble est attribué par le Concilium au moyen d’un vote à la majorité absolue. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :'''
 +
*Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Citoyen.
 +
*Être parrainé par 8 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un Noble, d’un Chevalier ou d’un représentant d'une religion reconnue par la loi compte pour deux.
 +
*Faire parvenir 250 pièces de cuivre au Gouvernement. La somme n’est pas rendue, que la candidature soit acceptée ou refusée, cependant le postulant ne paye que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.
  
Une famille ou une guilde est dissoute si elle ne satisfait plus aux exigences minimum prévues par l’article 4 de la présente loi ou si une décision de justice prononce son incompatibilité avec la paix civile.
+
'''Le rang de Chevalier est, quant à lui, attribué par le Bourgmestre. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :'''
 
+
*Être un combattant ayant fait preuve d’un courage extrême dans une situation critique ou ayant servi l’Institution militaire avec tant de probité et de déférence qu’il se place comme une exception.
 
+
*Obtenir l’approbation du Conseil des Magistrats, des Chevaliers et des Nobles réunis en Conseil restreint.
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:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
 
:''modifiée les Conciliums du 19 novembre 520 et du 11 décembre 520,''
 
:''mis conforme à la nouvelle Constitution le treize janvier de l'an cinq cent vingt-et-un.''
 
:''modifiée les Conciliums du 3 mars 521 et du 4 avril 521''</center></div>
 
 
 
 
 
 
 
 
 
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
 
=Loi Organique relative aux Cultes, aux Mœurs et au Comportement=
 
  
==Article 1 : Des cultes reconnus==
+
L'approbation obtenu, une cérémonie d'adoubement doit être organisé pour que le désigné soit officiellement reconnu Chevalier. Le désigné dispose du droit de refuser ce titre si il le désire.
  
Les cultes suivants sont reconnus par l’Etat :
+
====Droits du Chevalier et du Noble :====
*Le culte arbitré monachiste
 
*Le culte arbitré phalangiste
 
  
 +
*Bénéficier de 20% de réduction d’impôt sur ses propriétés terrestres.
 +
*Siéger au Concilium et briguer les postes politiques interdits aux Habitants et aux Citoyens.
 +
*Sa voix compte double lors des séances du Concilium, du Concilium Electif ou sur les recommandations des postulants à un rang social.
 +
*Être appelé Sire ou Noble Dame et être considéré selon son rang, avec l’honneur et le respect qui lui est dû. La Garde traitera en premier lieu les plaintes d’un membre de la Noblesse.
 +
*Peut réquisitionner de façon ponctuelle des esclaves ne lui appartenant pas pour des tâches simples.
 +
*Peut posséder des esclaves.
 +
*Fonder une Guilde ou une Famille.
 +
*Peut porter des armes et des armures sans permis.
 +
*Peut porter des dorures ou des vêtements et des bijoux à sa guise.
 +
*Peut posséder autant de chevaux qu’il le souhaite.
 +
*Peut visiter les autres îles de l’Archipel de façon représentative à la demande du Gouvernement et sans occuper les fonctions d’Ambassadeur et d’Emissaire.
 +
*Conclure son nom d’usage par « d’Esperia » et l’accompagner d’armoiries, qui seront affichées au siège du Gouvernement.
  
==Article 2 : Des cultes interdits==
 
  
Les cultes suivants sont interdits :
+
Un habitant peut exceptionnellement porter une alliance de mariage (ou tout autre bijou ayant une signification d'union reconnue) en argent à condition qu'il soit recensé et que le Gouvernement et la Foi arbitrée soient au courant de l'union.  
*Tout culte jugé déviant ou dangereux par le concordat de Roskilde ;
 
*Tout culte pratiquant le cannibalisme ;
 
*Tout culte dont les dogmes font la promotion d’une pratique inscrite dans l’article 4 de la présente loi.
 
  
  
==Article 3 : Des libertés==
+
==Article 2 : Jouissance, révocation et suspension==
  
Un culte qui n’est ni interdit ni reconnu peut être pratiqué en liberté, n’ayant comme unique restriction que le respect des lois.
+
Seul un esperien présent sur l’île peut prétendre à un rang et à la jouissance des droits qui y incombent. En cas d’absence du territoire, il conserve les éventuels rangs acquis mais en demeure révocable.
  
 +
Dans le strict cadre des procès, et après avoir défini la culpabilité de l'accusé, les Autorités judiciaires peuvent prononcer la révocation temporaire ou définitive d’un rang. Le Concilium peut s’opposer à cette décision et réintégrer le justiciable au moyen d’un vote à la majorité absolue dans un délai de 10 jours suivant le procès.
  
==Article 4 : Des comportements interdits==
+
Si un Citoyen, un Noble ou un Chevalier fait état d’un comportement indigne de son rang, le Concilium peut, sur proposition du Bourgmestre ou d’un pair de même rang, se prononcer par un vote à la majorité absolue aux deux tiers sur la révocation du rang. La proposition doit être mentionnée sur la convocation de séance et effectuée en présence du concerné, à l'exception pour cette dernière condition des cas où celui-ci serait exclu du quorum de la séance en cours ou aurait quitté l’île.
  
Les pratiques suivantes sont interdites :
+
==Article 3 : La Famille et la Guilde==
*L’acte d’amour entre un enfant et son parent du 1er, 2ème ou 3ème degré ou entre un enfant et un adulte ;
 
*La prostitution et la débauche ;
 
*Le viol ;
 
*Le meurtre, la torture et l’atteinte au corps, à l’exception des sanctions encadrées et de la légitime défense ;
 
*Le vol et l’atteinte aux biens et à la propriété, à l’exception des sanctions encadrées ;
 
*Le chantage, le mensonge, la diffamation et le parjure ;
 
*L’atteinte à la dignité d’une fonction ou d’un rang social, par un tiers ou par son porteur.
 
  
 +
Pour créer officiellement une famille ou une guilde, il faut :
 +
*Avoir au moins 3 membres
 +
*Payer 80 pièces de cuivre au gouvernement.
 +
*Faire recenser la famille ou la guilde auprès du Gouvernement :
 +
**Nom
 +
**Identité du responsable : le Tribun pour une Famille et le Chef pour une Guilde
 +
**Identités des membres
 +
**Objectifs
 +
*Obtenir l’accord du Bourgmestre. Ce dernier peut s’y opposer lorsque les objectifs de la Famille ou de la Guilde sont incompatibles avec la situation économique ou sociale de la Cité.
  
==Article 5 : De l'abus d'autrui==
+
===Les familles et les guildes peuvent, entre autres droits politiques :===
 +
*Pour les familles : posséder une bannière affichée au siège du Gouvernement.
 +
*Posséder des esclaves appartenant officiellement à tous ses membres.
 +
*Pour le Tribun de Famille et le Chef de Guilde, à raison d’une seule application en cas de cumul des deux fonctions :
 +
**Posséder une propriété supplémentaire afin d’en faire un siège.
 +
**Bénéficier de 10% de réduction d’impôt sur ses propriétés terrestres.
  
Toute personne qui use de la contrainte physique ou morale à l’encontre d’un tiers dans le but de l’obliger à s’adonner au commerce du plaisir charnel ou pour obtenir un profit quelconque, moral ou pécuniaire, sera considéré comme criminel.
+
Il n’est pas possible d’appartenir à plus d’une famille et à plus d’une guilde.
  
 +
==Article 4 : Des Honneurs==
  
==Article 6 : Des vœux religieux==
+
Dans le cadre d’une élévation aux rangs de Citoyen, de Noble ou de Chevalier à titre posthume, le candidat est dispensé des conditions d’accès. Cette élévation doit être votée par le Concilium à la majorité absolue.
  
Toute personne usant des plaisirs charnels dans l’irrespect des vœux pieux qu’elle a prononcé devant une instance religieuse monachiste ou phalangiste sera remise aux autorités religieuses compétentes.
+
Dans le cadre d’une élévation au rang de Citoyen à titre honorifique, le candidat est dispensé des conditions d’accès. Cette élévation doit être votée par le Concilium à la majorité absolue aux deux tiers et n’est pas possible pour les rangs de Noble et de Chevalier.
  
 +
La dignité d’Archimagistrat est portée par le Bourgmestre dans le cadre de sa fonction. S’il a officié plus de cinq mois, il pourra porter à vie la dignité d’Archimagistrat honoraire dès la fin de son mandat.
  
==Article 7 : Des funérailles==
+
La dignité de Magistrat est portée par les Magistrats dans le cadre de leurs fonctions. Si le Grand Intendant a officié plus de cinq mois, il pourra porter à vie la dignité de Magistrat honoraire dès la fin de son mandat.
  
Les funérailles d’un défunt doivent se réaliser selon les rites de son culte.
+
==Article 5 : De la dissolution des familles et des guildes==
  
 +
Une famille ou une guilde est dissoute si elle ne satisfait plus aux exigences minimales prévues par l’article 3 de la présente loi ou si elle est condamnée pour manquement grave à la paix civile.
  
==Article 8 : Du droit d'accès à la religion==
+
==Article 6 : De l’Incessibilité des Rangs sociaux==
  
Toute personne reconnue représentante de la foi Monachiste ou Phalangiste ou toute personne faisant autorité pour une foi libre ne peut se voir refuser l'accès à un cadavre de sa confession, à un prisonnier ou à un esclave, dans le cadre de l’exercice de sa fonction religieuse.  
+
Les rangs sociaux ne sont transmissibles d’aucune autre façon que les procédures définies par l’article 1 de la présente loi.
  
  
 
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<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
:''Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt et abrogé le quinze mai de l'an cinq cent vingt-deux.''</center></div>{{/Ecrit}}
:''modifiée par les Conciliums du 19 novembre 520, du 3 mars 521 et du 4 avril 521.''</center></div>{{/Ecrit}}
 

Version actuelle datée du 17 mai 2022 à 08:39

Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par le Gouvernement et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Retour au Codex Esperien


Ce livre a été abrogé et n'est donc plus appliqué.


Sommaire


Loi Organique relative aux Institutions publiques

Préambule

Les Institutions publiques forment l’administration directe du Gouvernement. A cette fin, elles opèrent sous l’égide de l’ensemble de ses membres et plus particulièrement du Bourgmestre. Elles permettent de garantir aux esperiens la bonne gestion commune de certains services. La présente loi encadre leur gestion par des règles communes.

Article 1 : Des Règlements intérieurs

Les Institutions publiques doivent toutes être encadrées par un règlement intérieur signé du Bourgmestre et du Directeur en poste lors de la rédaction et actant du détail de leur organisation. A défaut de règlement pour une Institution quelconque, seul le Directeur concerné est habilité à y exercer.

Le Bourgmestre peut abroger un règlement intérieur de sa propre initiative si celui-ci ne satisfait plus aux exigences de bonne gouvernance.

Article 2 : Des Directeurs d’Institutions

Les Directeurs d’Institutions sont nommés et révoqués par le Bourgmestre pour une durée indéterminée, dépendante de leur capacité et de leur disponibilité pour gérer le lieu.

L'action des Directeurs est supervisée par le Gouvernement.

Article 3 : Du Financement des Institutions

Les Institutions publiques sont financées par le Gouvernement et par leurs recettes.

Tout produit d’une Institution, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.

Chaque institution est tenue de disposer d’un livre de comptes dont la tenue sera rigoureusement exacte à la réalité.

Les budgets de gestion des Institutions publiques pour le mois courant sont distribués en milieu de mois par le Gouvernement. Une fois remis entre les mains du Directeur, ce dernier en a la responsabilité.

Article 4 : Des Membres des Institutions publiques et de leurs Salaires

Au moyen d'une affiche, un Directeur nomme aux emplois ouverts par le règlement intérieur de son Institution. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et entrent dans les frais de gestion.

Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres des Institutions de 25% à 50%, après consultation favorable du Concilium.


Tampon esp.png
Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un.



Loi Organique relative à la Garde

Article 1 : De sa Définition

Le Capitaine de la Garde s’entoure d’une Garde esperienne afin d'exercer ses missions. Il l’organise à sa convenance en concertation avec les autres membres du Gouvernement. La Garde est garante de la paix civile et est la force principale autorisée à mener des enquêtes et à collecter officiellement les plaintes au nom des Autorités judiciaires.

Article 2 : Du Règlement

La Garde dispose d’un règlement intérieur dont les signataires sont le Capitaine de la Garde et le Bourgmestre. Le Bourgmestre peut abroger ce règlement de sa propre initiative.

Article 3 : Des Responsabilités

La garde représente la totalité des forces militaires d’Esperia. Présente sur tout le territoire terrestre et maritime, elle s’occupe de la protection d’Esperia et veille à anticiper et à repousser toute attaque. Elle s’occupe, en outre, de veiller à la sécurité des biens et des personnes présentes en Esperia en prévenant les infractions à la loi.

Article 4 : Du financement de la Garde

La garde est financée par le Gouvernement et par ses recettes.

Tout produit de la Garde, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.

Les budgets de gestion de la Garde pour le mois courant sont distribués en milieu de mois par le Bourgmestre. Une fois remis entre les mains du Capitaine de la Garde, ce dernier en a la responsabilité.

Article 5 : Des membres de la Garde et des Salaires

Au moyen d'une affiche, le Capitaine de la Garde nomme aux grades et fonctions ouverts par le règlement intérieur de l’Institution militaire. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et entrent dans les frais de gestion.

Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres de la Garde de 33%, après consultation favorable du Concilium.

Un équipement standard est fourni par le Gouvernement.

Article 6 : Du Serment militaire

Le serment est le suivant :

Je jure fidélité à Esperia, obéissance à son Bourgmestre et à ses lois. Je jure de ne point m'écarter du respect dû aux autorités publiques et au peuple sous ma garde, de n’attaquer ou de ne défendre aucune cause sinon celle de la Justice et de la Constitution.

Je maintiendrai dans mes actes et mes paroles une attitude digne et probe. J'exécuterai fidèlement les mandats et les missions qui me seront confiés, dans le respect de la hiérarchie militaire.

Mon seul souci ne sera plus que la défense du peuple, sans ne compromettre jamais ni l’Honneur ni la Dignité de la charge sacrée dans laquelle je m’engage aujourd’hui, en âme et conscience.

Article 7 : Des Chevaliers

Les Chevaliers disposent, de par leur rang social, d’un droit de conseil auprès du Capitaine et d'une voix double au sein des votes de la garde. Ils sont, en outre, privilégiés pour obtenir les grades ou fonctions supérieurs de l’Institution militaire.


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Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un.



Loi Organique relative aux Quartiers et à leur Urbanisme

Article 1 : De la Définition des Quartiers

L’État reconnaît deux quartiers :

  • Le Port, s’étendant des quais jusqu’à l’arrière du cimetière.
  • L’Îlot, regroupant l’espace délimité par les deux bras de la rivière, la Place du Godar-de-Sigrid ainsi que l’espace dit de la Ferme.

L’administration de chaque quartier est confiée à un Intendant de quartier, dont les conditions de nomination et les droits sont définis par la Constitution. Les Intendances de quartier détiennent leur légitimité des droits constitutionnels des Intendants de quartier.

Les quartiers sont égaux entre eux. Aucun quartier ne saurait être favorisé d'une quelconque manière. Le Bourgmestre demeure seul arbitre en cas de litige.

Article 2 : De l’Urbanisme

Il est impossible de construire en dehors des quartiers, sauf exploitation agricole et ouvrière.

N’importe quel Esperien peut venir proposer des plans au Gouvernement pour qu’ils soient étudiés. L’Intendant est responsable de l’architecture de son Quartier, et ne doit obtenir l’aval du Bourgmestre que si les modifications concernent un bâtiment du Domaine Public, la création de Manoir, ou des modifications importantes concernant l’agencement des rues et des places. Il a pour seule restriction de conserver l’esthétisme propre à son Quartier.

Le Bourgmestre dispose d'un droit de véto sur toute construction.

Article 3 : Des Règlements des Quartiers

Un quartier peut disposer d’un règlement intérieur dont les signataires seront l’Intendant de quartier concerné et le Bourgmestre. Le Bourgmestre peut abroger ce règlement de sa propre initiative.

Article 4 : Des Postes et des Salaires

L’Intendant de quartier est rémunéré selon les règles appliquées aux membres du Gouvernement. Au moyen d'une affiche, il nomme aux emplois ouverts par le règlement intérieur de son quartier. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et sont financés par la trésorerie du quartier.

Article 5 : Des Finances des Quartiers

Les Quartiers sont financés par les impôts, les ventes et les taxes d'amarrage pour leur gestion courante. Il sont financés par le Gouvernement pour les achats conséquents de biens immobiliers ou de matériaux.

Les cadastres disposent d’un feuillet pour la comptabilité du quartier dont la tenue sera rigoureusement exacte à la réalité et où chaque mouvement de fonds disposera d'une entrée. Pour les mouvements de plus de 200 pièces, le commanditaire et le bénéficiaire devront signer le feuillet.

Le Gouvernement prélève entre 70% et 85% des recettes des impôts, ventes et taxes d'amarrage d'un Quartier en fin de mois en fonction de la conjoncture économique de la Cité et des projets engagés par l'Intendance.


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Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un.



Loi Organique relative aux Rangs sociaux, aux Familles et aux Guildes

Article 1 : Des Rangs sociaux

Esclave

L'esclave n'a aucun autre droit que celui d’être maintenu en vie dans des conditions au minimum de la décence. Il doit servir son maître et courber l'échine.

Le propriétaire d’un esclave dispose d'un droit de sanction sur lui mais est responsable des actes de celui-ci et se doit de le garder dans le droit chemin, respectueux de la paix et des lois.

Les esclaves dont le maître n’est ni Noble, ni une Famille, ni une Guilde sont tenus de loger à l’ergastule.


Prisonnier d’Esperia

Un prisonnier est une personne ayant été jugée coupable d’un délit par le Gouvernement, puis mis sous fers pour servir la cité. Ce terme ne désigne pas, ici, une personne enfermée pour un délai court par ordre de justice.

Le prisonnier est sous la tutelle de la garde, qui traite ce dernier en fonction du délit ou du crime commis. Il peut être prêté à n’importe quelle Institution, famille ou guilde dans le cadre de travaux forcés. La garde peut également choisir de le former aux armes et l‘intégrer à la fin de sa peine en guise de rédemption. Son statut est assimilable à celui d’un esclave.


Etranger

L’étranger est une personne arrivée libre sur Esperia et n’étant pas encore recensée. Il n’a pas le droit à la propriété ni le droit d’être embauché. Il n’a pas le droit d’exploiter les ressources esperiennes.


Épervien

L'Épervien est un habitant d’une autre île de l’Archipel des Épervies en visite en Esperia. Il se doit de s’annoncer à son arrivée afin de ne pas être considéré comme étranger. Le reste de ses droits et devoirs dépend des accords passés entre Esperia et le Gouvernement de sa Nation de provenance. Dans le cas où aucun accord ne serait en vigueur, l’Épervien ne dispose que des droits d’un étranger.


Habitant

L'habitant est un étranger ou un esclave libéré et ayant accompli son recensement. Ce statut n'est applicable que pour les personnes vivant à l'intérieur des murs de la cité.

Droits :

  • Acheter des esclaves.
  • Fonder une Guilde ou une Famille
  • Peut posséder jusqu’à un cheval
  • Ne peut porter que des bijoux simples. Ne possède pas le droit d’exposer de l’argent ou de l’or sur ses tenues.


Citoyen

Rang réservé aux personnes ayant prouvé leur implication dans la vie du village.

Le rang de citoyen est attribué par le Concilium au moyen d’un vote à la majorité absolue. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :

  • Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Habitant.
  • Être parrainé par 6 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un Noble, d’un Chevalier ou d’un représentant d'une religion reconnue par la loi compte pour deux.
  • Faire parvenir 100 pièces de cuivre au Gouvernement. La somme n’est pas rendue, que la candidature soit acceptée ou refusée, cependant le candidat ne payera que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.
  • Présenter un certificat de Lettrisme, délivré gratuitement par l’Institution académique ou le Gouvernement.
  • Avoir quitté l’enfance.

Droits :

  • Bénéficier de 10% de réduction d’impôt sur ses propriétés terrestres.
  • Siéger au Concilium d’Esperia et briguer les postes politiques interdits aux Habitants.
  • Posséder des esclaves.
  • Fonder une Guilde ou une Famille.
  • Peut posséder jusqu’à trois chevaux personnels.
  • Peut porter des bijoux apparents et des vêtements travaillés.
  • Être appelé Dame ou Messire et salué avec politesse. La Garde traitera la plainte d’un Citoyen avant celle d’un Habitant.


Noble et Chevalier

Le Noble et le Chevalier sont au sommet du système social esperien et forment la Noblesse. Ils doivent se montrer dignes de leur rang en toute circonstance et participer à la vie de la cité comme des guides. Ils s’investissent pleinement en se posant comme des exceptions, en dehors des conflits partisans.

Le Noble et les Chevalier sont égaux : le mérite de l’un vaut le courage de l’autre. Il n’est pas possible d’être Noble et Chevalier car les deux rangs offrent les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Le Noble et le Chevalier disposent d’armoiries attachées à leur nom. Après l’octroi du rang par la voie normale, elles sont approuvées par un acte de Noblesse rédigé par le Bourgmestre. Ce dernier ne peut refuser de le rédiger.

Le rang de Noble est attribué par le Concilium au moyen d’un vote à la majorité absolue. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :

  • Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Citoyen.
  • Être parrainé par 8 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un Noble, d’un Chevalier ou d’un représentant d'une religion reconnue par la loi compte pour deux.
  • Faire parvenir 250 pièces de cuivre au Gouvernement. La somme n’est pas rendue, que la candidature soit acceptée ou refusée, cependant le postulant ne paye que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.

Le rang de Chevalier est, quant à lui, attribué par le Bourgmestre. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :

  • Être un combattant ayant fait preuve d’un courage extrême dans une situation critique ou ayant servi l’Institution militaire avec tant de probité et de déférence qu’il se place comme une exception.
  • Obtenir l’approbation du Conseil des Magistrats, des Chevaliers et des Nobles réunis en Conseil restreint.

L'approbation obtenu, une cérémonie d'adoubement doit être organisé pour que le désigné soit officiellement reconnu Chevalier. Le désigné dispose du droit de refuser ce titre si il le désire.

Droits du Chevalier et du Noble :

  • Bénéficier de 20% de réduction d’impôt sur ses propriétés terrestres.
  • Siéger au Concilium et briguer les postes politiques interdits aux Habitants et aux Citoyens.
  • Sa voix compte double lors des séances du Concilium, du Concilium Electif ou sur les recommandations des postulants à un rang social.
  • Être appelé Sire ou Noble Dame et être considéré selon son rang, avec l’honneur et le respect qui lui est dû. La Garde traitera en premier lieu les plaintes d’un membre de la Noblesse.
  • Peut réquisitionner de façon ponctuelle des esclaves ne lui appartenant pas pour des tâches simples.
  • Peut posséder des esclaves.
  • Fonder une Guilde ou une Famille.
  • Peut porter des armes et des armures sans permis.
  • Peut porter des dorures ou des vêtements et des bijoux à sa guise.
  • Peut posséder autant de chevaux qu’il le souhaite.
  • Peut visiter les autres îles de l’Archipel de façon représentative à la demande du Gouvernement et sans occuper les fonctions d’Ambassadeur et d’Emissaire.
  • Conclure son nom d’usage par « d’Esperia » et l’accompagner d’armoiries, qui seront affichées au siège du Gouvernement.


Un habitant peut exceptionnellement porter une alliance de mariage (ou tout autre bijou ayant une signification d'union reconnue) en argent à condition qu'il soit recensé et que le Gouvernement et la Foi arbitrée soient au courant de l'union.


Article 2 : Jouissance, révocation et suspension

Seul un esperien présent sur l’île peut prétendre à un rang et à la jouissance des droits qui y incombent. En cas d’absence du territoire, il conserve les éventuels rangs acquis mais en demeure révocable.

Dans le strict cadre des procès, et après avoir défini la culpabilité de l'accusé, les Autorités judiciaires peuvent prononcer la révocation temporaire ou définitive d’un rang. Le Concilium peut s’opposer à cette décision et réintégrer le justiciable au moyen d’un vote à la majorité absolue dans un délai de 10 jours suivant le procès.

Si un Citoyen, un Noble ou un Chevalier fait état d’un comportement indigne de son rang, le Concilium peut, sur proposition du Bourgmestre ou d’un pair de même rang, se prononcer par un vote à la majorité absolue aux deux tiers sur la révocation du rang. La proposition doit être mentionnée sur la convocation de séance et effectuée en présence du concerné, à l'exception pour cette dernière condition des cas où celui-ci serait exclu du quorum de la séance en cours ou aurait quitté l’île.

Article 3 : La Famille et la Guilde

Pour créer officiellement une famille ou une guilde, il faut :

  • Avoir au moins 3 membres
  • Payer 80 pièces de cuivre au gouvernement.
  • Faire recenser la famille ou la guilde auprès du Gouvernement :
    • Nom
    • Identité du responsable : le Tribun pour une Famille et le Chef pour une Guilde
    • Identités des membres
    • Objectifs
  • Obtenir l’accord du Bourgmestre. Ce dernier peut s’y opposer lorsque les objectifs de la Famille ou de la Guilde sont incompatibles avec la situation économique ou sociale de la Cité.

Les familles et les guildes peuvent, entre autres droits politiques :

  • Pour les familles : posséder une bannière affichée au siège du Gouvernement.
  • Posséder des esclaves appartenant officiellement à tous ses membres.
  • Pour le Tribun de Famille et le Chef de Guilde, à raison d’une seule application en cas de cumul des deux fonctions :
    • Posséder une propriété supplémentaire afin d’en faire un siège.
    • Bénéficier de 10% de réduction d’impôt sur ses propriétés terrestres.

Il n’est pas possible d’appartenir à plus d’une famille et à plus d’une guilde.

Article 4 : Des Honneurs

Dans le cadre d’une élévation aux rangs de Citoyen, de Noble ou de Chevalier à titre posthume, le candidat est dispensé des conditions d’accès. Cette élévation doit être votée par le Concilium à la majorité absolue.

Dans le cadre d’une élévation au rang de Citoyen à titre honorifique, le candidat est dispensé des conditions d’accès. Cette élévation doit être votée par le Concilium à la majorité absolue aux deux tiers et n’est pas possible pour les rangs de Noble et de Chevalier.

La dignité d’Archimagistrat est portée par le Bourgmestre dans le cadre de sa fonction. S’il a officié plus de cinq mois, il pourra porter à vie la dignité d’Archimagistrat honoraire dès la fin de son mandat.

La dignité de Magistrat est portée par les Magistrats dans le cadre de leurs fonctions. Si le Grand Intendant a officié plus de cinq mois, il pourra porter à vie la dignité de Magistrat honoraire dès la fin de son mandat.

Article 5 : De la dissolution des familles et des guildes

Une famille ou une guilde est dissoute si elle ne satisfait plus aux exigences minimales prévues par l’article 3 de la présente loi ou si elle est condamnée pour manquement grave à la paix civile.

Article 6 : De l’Incessibilité des Rangs sociaux

Les rangs sociaux ne sont transmissibles d’aucune autre façon que les procédures définies par l’article 1 de la présente loi.


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Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt et abrogé le quinze mai de l'an cinq cent vingt-deux.