Livre 3 : Lois Ordinaires : Différence entre versions

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=Loi Ordinaire relative à l'Imposition, au Foncier et aux Saisies=
+
=Affaires religieuses=
  
==Article 1 : Impositions mensuelles==
+
==Article 1 : Des cultes reconnus==
  
Les taux de l’impôt, appliqué sur les propriétés terrestres, et de la taxe d’amarrage, appliquée sur les navires, sont définis par décret. Ces deux contributions fiscales sont perçues par l’intendant du quartier concerné puis remis en totalité au Gouvernement ou dans le respect des dispositions de partage prévues par le Gouvernement ou la loi.
+
Les cultes suivants sont reconnus par l’Etat :
 +
*Le culte arbitré monachiste
 +
*Le culte arbitré phalangiste
  
Toute personne est imposable, il n’existe aucun moyen de se soustraire à l’impôt commun. Seul le Bourgmestre, en des cas exceptionnels et motivés et après consultation de l’Intendant du quartier concerné, peut accorder une remise totale ou partielle d’une contribution fiscale ou d’une dette et de ses pénalités.
+
==Article 2 : Des cultes interdits==
  
===Article 1.1 : Cas particuliers===
+
Les cultes suivants sont interdits :
 +
*Tout culte jugé déviant ou dangereux par le concordat de Roskilde ;
 +
*Tout culte pratiquant le cannibalisme ;
 +
*Tout culte dont les dogmes font la promotion d’une infraction.
  
Les navires appartenant au gouvernement ou à l'État et les navires officiellement membre de la flotte publique ne sont pas soumis à une taxe d’amarrage.
+
Un culte qui n’est ni interdit ni reconnu peut être pratiqué en liberté, n’ayant comme unique restriction que le respect des lois.
  
Une guilde ou une famille peut demander une exonération de la taxe d’amarrage sur un de ses navires par mois. Elle lui sera attestée par un document du Grand Intendant. Le navire concerné devra être parti, le mois précédent, au moins une fois en expédition d'exploration en dehors des territoires esperiens. Pour les mois où la navigation serait impossible lors de la Brumaire ou de la Nivôse, on comptera sur le mois navigable précédent.
+
==Article 3 : Des vœux religieux==
  
 +
Une personne rompant les vœux pieux qu’elle a prononcés devant une instance religieuse sera remise aux autorités religieuses compétentes.
  
==Article 2 : La réduction d'impôts==
+
==Article 4 : Des funérailles==
  
Un pourcentage cumulable de réduction peut être appliqué en fonction du rang du propriétaire et de son appartenance à un groupe.
+
Les funérailles d’un défunt doivent se réaliser selon les rites de son culte.
  
Pour les impôts uniquement :
+
==Article 5 : Du droit d'accès à la religion==
:Propriétaire : -20%
 
:Citoyen : -10%
 
:Noble ou chevalier : -20%
 
:Chef de famille ou de guilde : -10%
 
  
Pour les taxes d’amarrage uniquement :
+
Toute personne reconnue représentante de la foi Monachiste ou Phalangiste ou toute personne faisant autorité pour une foi libre ne peut se voir refuser l'accès à un cadavre de sa confession, à un prisonnier ou à un esclave, dans le cadre de l’exercice de sa fonction religieuse.
:Navire de pêche : -50%
 
:Navire de commerce inter-îles : -50%
 
:Navire appartenant à un Noble : -25%
 
  
Toute réduction ne peut pas dépasser les 50%.
 
  
Les réductions ne sont comptées que sur l’un des propriétaires, le cumul n’est pas possible.
+
=Affaires civiles=
  
==Article 3 : Déroulement des impositions==
+
==Article 6 : Des contrats et des relations==
  
Les impôts sont à transmettre au Bourgmestre ou au Grand Intendant dans les deux semaines après la publication de l'affiche mensuelle. En cas de non paiement s’en suit une semaine de majoration (+50%). Si au bout des trois semaines complètes les impôts ne sont toujours pas payés, le gouvernement rédigera une lettre de saisie au nom du propriétaire.
+
Nul contrat dont une partie au moins est esperienne ne peut lui profiter au détriment d’Esperia.
  
 +
Nul contrat dont la totalité des parties est esperienne ne peut se prévaloir des lois d’Esperia.
  
==Article 4 : La Saisie==
+
Un décret fixe les modalités d’interaction entre les Esperiens et les États étrangers, en dehors des interactions privées dénuées d’incidence politique et diplomatique.
  
Toute parcelle peut être saisie dans le cas ou le propriétaire n'a pas payé ses impôts trois semaines après la date de début de collecte. Dans le cas d'une parcelle non conforme au rang ou à la majorité légale, le gouvernement récupère automatiquement le bien, et ce sans préavis.  
+
==Article 7.1 : Des bonnes mœurs==
  
Afin de ne pas affecter la vie économique de la ville et de faciliter l'accès aux infrastructures à tous, les propriétaires de parcelle commerciales non utilisées (ou la famille de celui-ci) ont l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer le retour en activité de cette parcelle (vente, location, etc...). Dans le cas où une parcelle commerciale atteint deux mois sans avoir été utilisée activement, le gouvernement est autorisée à émettre un avis pour saisir celle-ci. Sans nouvelles et justifications du propriétaire, la saisie sera effectuée dans un délais d’une semaine.  
+
Sont interdits :
 
+
*L’acte d’amour entre un enfant et son parent du 1er, 2ème ou 3ème degré ou entre un enfant et un adulte.
Dans le cadre d'une saisie, si des affaires personnelles se trouvent sur la parcelle, l’Etat a l'obligation de les conserver durant un mois supplémentaire et ne pourra disposer des biens qu'à la fin de cette période.  
+
*La prostitution, la débauche et la contrainte sexuelle.
 
+
*Le meurtre, la torture et l’atteinte au corps, à l’exception des sanctions judiciaires et de la légitime défense.
Pour toute saisie, le propriétaire doit être prévenu par courrier (par MP forum HRP + MP Discord + Lettre dans la boîte aux lettres en RP) au moins une semaines à l'avance.
+
*L’adultère.
 +
*L’atteinte à la paix sociale ou à l’intérêt général
  
'''Fouilles :'''
+
==Article 7.2 : De la sincérité==
En cas de suspicion de crime, une fouille d’un domicile comme d’un bien commercial peut être autorisée par le Bourgmestre et/ou le Capitaine de la garde, sans préavis.
 
  
 +
Sont interdits :
 +
*Le vol et l’atteinte aux biens, à l’exception des sanctions judiciaires.
 +
*Le chantage, le mensonge, la diffamation et le parjure.
 +
*La falsification.
 +
*La complicité avec une personne en infraction.
 +
*La négligence dans l’accomplissement d’un devoir.
  
==Article 5 : Réglementation des types : ==
+
==Article 7.3 : Du respect des droits, rangs et fonctions==
  
Tout changement du type de parcelle doit faire faire l'objet d'une demande auprès du Bourgmestre ou de son Grand Intendant. Si le bâtiment a besoin de modifications importantes, la demande peut être faite directement au Gouvernement, qui pourra en discuter avec le Gouvernement. Le Gouvernement sera alors chargé de présenter le projet complet, comprenant les travaux et le nombre de chantiers nécessaires, au Grand Intendant ou au Bourgmestre.
+
Sont interdits :
 +
*L’atteinte à l’exercice paisible des droits d’un tiers.
 +
*L’atteinte à un rang social ou à une fonction publique.
 +
*L’usurpation d’un droit, d’une fonction ou d’un rang.
 +
*L’atteinte à l’exercice du pouvoir public ou politique.
  
Tout changement de type de parcelle doit être déclaré, sous peine d’une amende de 150 pièces à la charge du propriétaire de la parcelle.
 
  
 +
==Article 8 : Du service d’État-Civil==
  
==Article 6 : Réglementation agricole : ==
+
Le service d’État-Civil d'Esperia est assuré par le Grand Questeur en lien avec les Intendants de Quartiers.
  
Les terres agricoles et l’approvisionnement en denrées sont supervisés par l’Institution agricole, régulatrice des pénuries. Cette dernière gère au nom du Gouvernement le domaine terrien esperien.
+
L’inscription au Registre d’État-Civil est obligatoire pour chaque personne présente sur le territoire d’Esperia et permet de quitter le statut d’étranger pour celui d’habitant.
  
Fidèlement à leurs droits sociaux garantis par la loi, un Citoyen d'Esperia peut acheter une parcelle agricole tandis qu’un Noble peut en demander l’octroi gracieux. La demande est traitée par le Directeur de l’Institution agricole. Il devra définir la parcelle sur un titre de cession, avec les éventuels services annexes qu’il pourrait proposer.
+
Les décès et les naissances sont également enregistrés dans les annexes du Registre d'État-Civil par des actes nominatifs.
  
Les parcelles agricoles sont exemptées d'impôts. Les bâtiments de production sont assujettis à l’impôt comme parcelles commerciales tandis que les réserves le sont comme parcelle d’entrepôt.
+
Le Registre d’État-Civil et le Registre des Familles et des Guildes sont entreposés dans les bureaux du Gouvernement et sont les seuls faisant foi.
  
  
<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
+
==Article 9 : Du mariage et de l’adoption==
:''Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
 
:''modifiée par le Concilium le 19 novembre 520, le 15 février, le 3 mars, le 4 avril et le 28 mai 521.''</center></div>
 
  
 +
Le mariage n’est reconnu que lorsque qu’il est attesté par une instance de la Foi arbitrée.
  
 +
L’acte nominatif d’adoption est enregistré dans les annexes du Registre d’État-Civil.
  
 +
==Article 10 : De la majorité==
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
+
La fin de l’enfance est fixée à 15 ans.
=Loi Ordinaire relative au Port d’Armes et d’Armures=
 
  
==Article 1 : Du port==
+
==Article 11 : De l’héritage==
  
L’obtention d’un permis est obligatoire pour pouvoir porter une arme ou une armure à l’extérieur de son domicile.
+
L’héritage est organisé autour d’un testament stipulant clairement les dernières volontés de l’esperien le signant. Il est réputé valable s’il comporte le sceau d’enregistrement gouvernemental et si aucun autre document de la même nature et plus récent ne l’a contredit. La procédure d’héritage est déclenchée lorsqu’un esperien trouve la mort ou lorsqu’il ne mentionne pas quitter l’île temporairement.
  
 +
Au sein de ce document, on retrouve les différents héritiers avec la portion de patrimoine qui leur est attribuée.
  
==Article 2 : De la tarification du port==
+
En l’absence de testament, les biens reviendront à l’époux ayant élu domicile en Esperia et dont l’union religieuse est attestée par un document officiel.
  
Les permis de port d’armes sont délivrés par le Capitaine ou par le Bourgmestre. Leur prix est de 25 pièces par mois et peuvent être retirés à tout moment. Ils doivent respecter les conditions suivantes :
+
En l’absence d’époux, les biens reviendront aux enfants naturels ou aux enfants dont l’adoption est attestée officiellement et ayant élu domicile en Esperia.
*Esclaves : Pas de permis de port d’armes ou d’armures délivrable pour cette classe sociale. La seule exception concerne les trappeurs ou les pêcheurs dans le cadre de leur activité.
 
*Étrangers : Pas de permis de port d’armes ou d’armures délivrable pour cette classe sociale.
 
*Éperviens : Pas de permis de port d’arme systématique, en fonction du statut et des accords passés avec son île.
 
*Habitants : Pour des armes, pas de protection.
 
*Citoyens : Pour des armes, armure de cuir ou de maille.
 
  
 +
Enfin, si aucun légataire ne peut être trouvé, le Gouvernement devient propriétaire de tous les biens.
  
==Article 3 : Des autorisations gracieuses==
+
Le fait de se procurer tout ou partie d’un héritage sans mention testamentaire ou en l’absence de lien familial valable est interdit.
 
 
Les miliciens et les marins sont habilités, après autorisation de leur hiérarchie, à porter des armes et des protections s'apparentant à des gambisons ou des protections à base de cuir ou de mailles sans besoin de permis de port d’arme.
 
  
Les gardes, le Capitaine, l’Amiral, les Nobles et les Chevaliers ainsi que le Grand Intendant et le Bourgmestre sont habilités à porter armes et armures de tous types sans besoin de permis.
 
  
Les Tiropraes, les Praes et leurs supérieurs de l’Ordre phalangiste peuvent porter des armes et des protections s'apparentant à des gambisons ou des protections à base de cuir ou de mailles, sur autorisation de leur hiérarchie religieuse.
+
=Affaires fiscales et économiques=
  
Un trouble à l’ordre public pourra cependant motiver une interdiction de port pour ces personnes.
+
==Article 12 : Des obligations fiscales==
  
 +
===12.1 : Soumission à l’impôt et à la taxe d’amarrage===
  
==Article 4 : De l'exception des expéditions==
+
Les taux de l’impôt, appliqué sur les parcelles, et de la taxe d’amarrage, appliquée sur les navires, sont définis par un décret.
  
Lors d’expéditions ou d’évènements militaires exceptionnels, les ports d’armes et d’armures ne sont pas exigibles. En revanche, cette autorisation ponctuelle ne peut servir de justification de longue durée.
+
Il n’existe aucun moyen de se soustraire à l’impôt commun. Seul le Bourgmestre ou le Grand Intendant, en des cas exceptionnels et motivés et après consultation de l’Intendant du quartier concerné, peuvent accorder une remise totale ou partielle d’une contribution fiscale ou d’une dette et de ses pénalités.
  
 +
===12.2 : Cas particuliers===
  
<center>[[Fichier:Tampon_esp.png|75px]]<br/>
+
#Les navires appartenant à l'État et les navires officiellement membre de la flotte publique ne sont pas soumis à une taxe d’amarrage.
:''Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
+
#Une guilde ou une famille peut demander une exonération de la taxe d’amarrage sur un de ses navires par mois. Elle sera attestée par un document du Grand Intendant. Le navire concerné devra être parti, le mois précédent, au moins une fois en expédition d'exploration en dehors des territoires esperiens. Pour les mois où la navigation serait impossible lors de la Brumaire ou de la Nivôse, on comptera sur le mois navigable précédent.
:''modifiée par le Concilium le 4 avril 521.''</center></div>
+
#Un navire de passage devra payer la taxe d’amarrage afférente dès le début de son séjour.
  
 +
===12.3 : Exonérations des Membres du Gouvernement===
  
 +
Les membres du Gouvernement disposent d’une rétribution définie ainsi :
 +
*Le Bourgmestre peut bénéficier, sur deux de ses parcelles ou navires, d'une exonération totale d’impôt pour la durée de son mandat.
 +
*Les Magistrats et les Intendants de quartier peuvent bénéficier, sur l’une de leurs parcelles ou navires, d'une exonération totale d’impôt pour la durée de leur mandat.
  
 +
==Article 13 : De la réduction fiscale==
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
+
Un pourcentage cumulable de réduction est appliqué en fonction du rang du propriétaire et de son appartenance à un groupe. Les réductions ne sont comptées que sur l’un des propriétaires et le cumul n’est pas possible.
=Loi Ordinaire relative aux Documents Administratifs, à l’État-Civil et à l’Héritage=
 
  
==Article 1 : Le Cadastre==
+
'''Pour les impôts uniquement :'''
 +
*Propriétaire : -20%
 +
*Citoyen : -10%
 +
*Noble ou Chevalier : -20%
 +
*Tribun de famille ou Chef de guilde, à raison d’une seule application en cas de cumul des deux fonctions : -10%
  
Le cadastre est un registre obligatoire du gouvernement. Il doit être tenu à jour par le Bourgmestre, le Grand Intendant ou le Gouvernement. Il indiquera à minima les informations suivantes pour chaque parcelle :
+
'''Pour les taxes d’amarrage uniquement :'''
:Un numéro et un statut (habitation ou commerce).
+
*Navire de pêche : -50%
:La taille au sol.
+
*Navire de commerce inter-îles : -50%
:Le propriétaire, les résidents ou les professionnels qui y travaillent.
+
*Navire appartenant à un Noble ou à un Chevalier : -25%
:Le montant des impôts mensuels ou des éventuels taxes ou permis.
 
  
Les bateaux soumis aux taxes d’amarrages doivent eux aussi être recensés.
+
Le cumul des réductions ne peut pas dépasser 50%.
  
Afin de faciliter cette tenue, en cas de vente d’un bien immeuble, le vendeur et l’acquéreur doivent se rendre auprès d’une autorité disposant de l’accès au cadastre afin que la modification puisse être effectuée. Cette modification vaut preuve de la vente et de la propriété.
+
==Article 14 : Du déroulement des impositions==
  
 +
L’Intendant commande le paiement des obligations fiscales de son quartier en début de mois par une affiche. Le cadastre au jour de la rédaction de l’affiche est utilisé pour les calculs des tarifs et les situations particulières sont traitées par l’Intendant.
  
==Article 2 : Le registre des comptes publics==
+
Les paiements sont à transmettre à l’Intendant concerné avant le 15 du mois. En cas de non-paiement, s'ensuit une semaine de majoration de 50% du prix initial. Si, après trois semaines complètes, les obligations fiscales ne sont pas soldées, l’Intendant émet un avis de saisie sur la parcelle ou le navire.
  
Le registre des comptes est un registre obligatoire du gouvernement. Il doit être tenu à jour par le Bourgmestre, le Grand Intendant et le Trésorier s’il y a. Le registre sert à comptabiliser les fonds monétaires du Gouvernement, et doit indiquer et justifier chaque entrée et chaque sortie d’argent.
+
==Article 15 : Des ressources==
  
Le gouvernement peut mettre en place tout autre document officiel qu’il jugera nécessaire.
+
Un décret fixe les modalités d'importation, de possession et de vente des ressources sur le territoire esperien.
  
Tout Directeur d’Institution est tenu d’avoir - et de pouvoir présenter proprement n’importe quand - au moins un registre des comptes à jour de l’institution qu’il dirige.
 
  
 +
=Affaires foncières et maritimes=
  
==Article 3 : De la Propriété==
+
==Article 16 : De la saisie==
  
Tout acte de propriété doit être rédigé par un Intendant de quartier. En l’absence d’acte de propriété, le Cadastre fait foi.
+
Les Intendants de Quartier peuvent émettre des avis de saisie :
 +
*En application de l’article 14.
 +
*Après 2 mois d’inactivité révolue pour une parcelle commerciale.
 +
*Si un Esperien devait posséder trop de parcelles au regard de son rang.
  
Les ventes et les dons de biens immobiliers doivent être obligatoirement encadrés par un Intendant de quartier, lequel réalisera une mise à jour du Cadastre dans l’instant et un document attestant de l’opération et de ses conditions.
+
Après communication de l’avis de saisie, l’Esperien dispose d’une semaine pour se mettre en conformité avec ses obligations. S’il ne le fait pas, le Gouvernement deviendra le nouveau propriétaire de la parcelle ou du navire. Les affaires personnelles seront conservées au maximum un mois pour une éventuelle restitution.
  
 +
'''''HRP :''' Pour toute saisie, le propriétaire doit être prévenu par courrier (par MP forum HRP + MP Discord + Lettre dans la boîte aux lettres en RP avec CCI MJ) au moins une semaine à l'avance.''
  
==Article 4 : Du Service d’État-Civil==
+
==Article 17 : Du Cadastre général==
  
Le service d’État-Civil d'Esperia est composé des Magistrats et des Intendants de quartier.
+
Le Cadastre est un registre obligatoire du Gouvernement regroupant les parcelles et les navires d’un quartier. Il doit être tenu à jour et strictement conforme à la réalité par le Grand Intendant et l’Intendant du quartier concerné.
  
L’inscription au registre d’État-Civil est obligatoire pour chaque personne présente sur le territoire d’Esperia et permet de quitter le statut d’étranger pour celui d’habitant.
+
L’inscription au Cadastre est obligatoire pour les navires en mouillage et les parcelles aménagées.
  
Le Registre d’État-Civil et le Registre des Familles et des Guildes sont entreposés dans les bureaux du Gouvernement. Seuls ces registres font foi. Ils y condensent également les actes de mariage, d'adoption, de naissance et de décès.
+
Le Cadastre indique pour chaque entrée :
 +
*Un numéro et un statut, ce dernier étant défini par l’Intendant de Quartier selon une liste fixée par décret.
 +
*Une taille au sol - calculée précisément sur toute la surface de la parcelle, y compris celle recouverte par des meubles et celle des étages – ou un nombre de mat.
 +
*Le propriétaire, les résidents ou les professionnels qui y travaillent.
 +
*Le montant mensuel des obligations fiscales.
 +
*Le prix de référence du bien, s’il appartient à l’Etat, également défini par décret.
  
 +
==Article 18 : De la propriété et de son don==
  
==Article 5 : De l’Héritage==
+
L’acte de propriété est rédigé par un Intendant de quartier. En absence d’acte de propriété, le Cadastre fait foi.
  
L’héritage est organisé autour d’un testament stipulant clairement les dernières volontés de l’esperien le signant. Il est réputé valable s’il comporte le seau d’enregistrement gouvernemental et si aucun autre document de la même nature et plus récent ne l’a contredit. La procédure d’héritage est déclenchée lorsqu’un esperien trouve la mort ou lorsqu’il quitte définitivement l’Île.
+
Les ventes et les dons de parcelles ou de navires doivent être encadrés par un Intendant, lequel réalisera une mise à jour du Cadastre dans l’instant et un nouvel acte de propriété, ou par un document explicite signé par un membre du Gouvernement et l’ancien propriétaire. Le Gouvernement se réserve le droit de bloquer une vente ou un don dont les conditions seraient pénalisantes pour un quartier ou l’une des parties.
  
Au sein de ce document, on retrouve les différents héritiers avec la portion de patrimoine qui leur est attribuée.
+
Sont autorisées à séjourner sur une parcelle ou un navire ses propriétaires, résidents et professionnels recensés et les personnes expressément autorisées à le faire par eux.
  
En l’absence de testament, les biens reviendront à l’époux dont l’union civile ou religieuse est attestée et ayant élus domicile en Esperia.
+
==Article 19 : Des espaces agricoles==
  
En l’absence d’époux, les biens reviendront aux enfants naturels ou aux enfants dont l’adoption civile est attestée et ayant élu domicile en Esperia.
+
Les terres agricoles et l’approvisionnement en denrées sont supervisés par l’Institution agricole, régulatrice des pénuries. Cette dernière gère au nom du Gouvernement le domaine terrien esperien.
 
 
Enfin, si aucun légataire ne peut être trouvé, le Gouvernement devient propriétaire de tous les biens.
 
 
 
Le fait de se procurer tout ou partie d’un héritage sans mention testamentaire ou en l’absence de lien familial valable est considéré comme un vol.
 
 
 
 
 
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:''Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
 
:''modifiée par le Concilium le 25 octobre 520, le 4 avril et le 28 mai 521.''</center></div>
 
 
 
 
 
 
 
 
 
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
 
=Loi Ordinaire relative à la Vie en Communauté=
 
 
 
==Article 1 : Des cultes reconnus==
 
 
 
Les cultes suivants sont reconnus par l’Etat :
 
*Le culte arbitré monachiste
 
*Le culte arbitré phalangiste
 
 
 
 
 
==Article 2 : Des cultes interdits==
 
 
 
Les cultes suivants sont interdits :
 
*Tout culte jugé déviant ou dangereux par le concordat de Roskilde ;
 
*Tout culte pratiquant le cannibalisme ;
 
*Tout culte dont les dogmes font la promotion d’une pratique inscrite dans l’article 4 de la présente loi.
 
 
 
 
 
==Article 3 : Des libertés et des interactions==
 
 
 
Un culte qui n’est ni interdit ni reconnu peut être pratiqué en liberté, n’ayant comme unique restriction que le respect des lois.
 
  
Nul contrat dont une partie au moins est esperienne ne peut lui profiter au détriment d’Esperia.
+
Fidèlement à leurs droits sociaux garantis par la loi, un Citoyen d'Esperia peut acheter un espace agricole tandis qu’un Noble peut en demander l’octroi gracieux. La demande est traitée par le Directeur de l’Institution agricole. Il devra définir l’espace sur un titre de cession en concertation avec le Bourgmestre.
  
Nul contrat dont la totalité des parties est esperienne ne peut se prévaloir des lois d’Esperia.
+
Les espaces agricoles sont exemptés d'impôts. Les bâtiments de production et les entrepôts sont assujettis à l’impôt comme parcelles.
  
Un décret fixe les modalités de possession et de vente des ressources sur le territoire esperien et les modalités d’interaction entre les Esperiens et les États étrangers, en dehors des interactions privées dénuées d’incidence politique et diplomatique.
+
==Article 20 : Du Règlement maritime==
  
 +
Un décret peut fixer une réglementation en matière maritime pour les eaux esperiennes, hors taxe d'amarrage.
  
==Article 4 : Des comportements interdits==
 
  
Les pratiques suivantes sont interdites :
+
=Des licences et permis=
*L’acte d’amour entre un enfant et son parent du 1er, 2ème ou 3ème degré ou entre un enfant et un adulte ;
 
*La prostitution et la débauche ;
 
*Le viol ;
 
*Le meurtre, la torture et l’atteinte au corps, à l’exception des sanctions encadrées et de la légitime défense ;
 
*Le vol et l’atteinte aux biens et à la propriété, à l’exception des sanctions encadrées ;
 
*Le chantage, le mensonge, la diffamation et le parjure ;
 
*L’atteinte à la dignité d’une fonction ou d’un rang social, par un tiers ou par son porteur ;
 
*L’adultère.
 
  
==Article 5 : De l'abus d'autrui==
+
==Article 21 : Du permis de port d’armes==
  
Toute personne qui use de la contrainte physique ou morale à l’encontre d’un tiers dans le but de l’obliger à s’adonner au commerce du plaisir charnel ou pour obtenir un profit quelconque, moral ou pécuniaire, sera considéré comme criminel.
+
Est une arme tout objet que la Garde considère comme ayant pour fonction le combat ou la guerre.
 
+
 
+
L’obtention d’un permis de port d’armes et d’armures est obligatoire pour pouvoir porter une arme ou une armure à l’extérieur de son domicile. Il est délivré par le Capitaine de la Garde et son obtention est ainsi conditionnée :
==Article 6 : Des vœux religieux==
+
*Esclaves : Non délivrable pour cette classe sociale.
 
+
*Étrangers : Non délivrable pour cette classe sociale.
Toute personne usant des plaisirs charnels dans l’irrespect des vœux pieux qu’elle a prononcé devant une instance religieuse monachiste ou phalangiste sera remise aux autorités religieuses compétentes.
+
*Éperviens : Non délivrable pour cette classe sociale, hors accord avec son île.
 
+
*Habitants : Pour des armes uniquement.
 
+
*Citoyens : Pour des armes ou des armures de maille uniquement.
==Article 7 : Des funérailles==
 
 
 
Les funérailles d’un défunt doivent se réaliser selon les rites de son culte.
 
  
 +
Le permis de port d’armes coûte 25 pièces par mois et peut être retiré en cas de trouble à l’ordre public.
  
==Article 8 : Du droit d'accès à la religion==
+
Le non-respect des obligations inhérentes au permis de port d’armes et d’armures amène à la saisie des objets en cause.
 +
 +
==Article 22 : Des exceptions du port d’armes==
  
Toute personne reconnue représentante de la foi Monachiste ou Phalangiste ou toute personne faisant autorité pour une foi libre ne peut se voir refuser l'accès à un cadavre de sa confession, à un prisonnier ou à un esclave, dans le cadre de l’exercice de sa fonction religieuse.  
+
#Les trappeurs, les chasseurs et les pêcheurs sont dispensés de permis dans le cadre de leur activité.
 +
#Lors d’expéditions ou d’évènements militaires exceptionnels, les ports d’armes et d’armures ne sont pas exigibles.
 +
#Les Tiropraes, les Praes, leurs supérieurs de l’Ordre et les Munkstrid sont habilités, après autorisation de leur hiérarchie, à porter des armes et armures de tous types sans besoin de permis.
 +
#Les miliciens, les gardes, le Capitaine, les Nobles, les Chevaliers, le Grand Intendant, le Grand Questeur et le Bourgmestre sont habilités à porter des armes et armures de tous types sans besoin de permis.
  
  
 
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:''Promulguée le vingt-huit mai de l’an cinq cent vingt-et-un''</center></div>{{/Ecrit}}
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:''Promulguée le deux septembre de l’an cinq cent vingt-et-un''</center></div>{{/Ecrit}}

Version du 3 septembre 2021 à 09:53

Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par le Gouvernement et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Retour au Codex Esperien



Affaires religieuses

Article 1 : Des cultes reconnus

Les cultes suivants sont reconnus par l’Etat :

  • Le culte arbitré monachiste
  • Le culte arbitré phalangiste

Article 2 : Des cultes interdits

Les cultes suivants sont interdits :

  • Tout culte jugé déviant ou dangereux par le concordat de Roskilde ;
  • Tout culte pratiquant le cannibalisme ;
  • Tout culte dont les dogmes font la promotion d’une infraction.

Un culte qui n’est ni interdit ni reconnu peut être pratiqué en liberté, n’ayant comme unique restriction que le respect des lois.

Article 3 : Des vœux religieux

Une personne rompant les vœux pieux qu’elle a prononcés devant une instance religieuse sera remise aux autorités religieuses compétentes.

Article 4 : Des funérailles

Les funérailles d’un défunt doivent se réaliser selon les rites de son culte.

Article 5 : Du droit d'accès à la religion

Toute personne reconnue représentante de la foi Monachiste ou Phalangiste ou toute personne faisant autorité pour une foi libre ne peut se voir refuser l'accès à un cadavre de sa confession, à un prisonnier ou à un esclave, dans le cadre de l’exercice de sa fonction religieuse.


Affaires civiles

Article 6 : Des contrats et des relations

Nul contrat dont une partie au moins est esperienne ne peut lui profiter au détriment d’Esperia.

Nul contrat dont la totalité des parties est esperienne ne peut se prévaloir des lois d’Esperia.

Un décret fixe les modalités d’interaction entre les Esperiens et les États étrangers, en dehors des interactions privées dénuées d’incidence politique et diplomatique.

Article 7.1 : Des bonnes mœurs

Sont interdits :

  • L’acte d’amour entre un enfant et son parent du 1er, 2ème ou 3ème degré ou entre un enfant et un adulte.
  • La prostitution, la débauche et la contrainte sexuelle.
  • Le meurtre, la torture et l’atteinte au corps, à l’exception des sanctions judiciaires et de la légitime défense.
  • L’adultère.
  • L’atteinte à la paix sociale ou à l’intérêt général

Article 7.2 : De la sincérité

Sont interdits :

  • Le vol et l’atteinte aux biens, à l’exception des sanctions judiciaires.
  • Le chantage, le mensonge, la diffamation et le parjure.
  • La falsification.
  • La complicité avec une personne en infraction.
  • La négligence dans l’accomplissement d’un devoir.

Article 7.3 : Du respect des droits, rangs et fonctions

Sont interdits :

  • L’atteinte à l’exercice paisible des droits d’un tiers.
  • L’atteinte à un rang social ou à une fonction publique.
  • L’usurpation d’un droit, d’une fonction ou d’un rang.
  • L’atteinte à l’exercice du pouvoir public ou politique.


Article 8 : Du service d’État-Civil

Le service d’État-Civil d'Esperia est assuré par le Grand Questeur en lien avec les Intendants de Quartiers.

L’inscription au Registre d’État-Civil est obligatoire pour chaque personne présente sur le territoire d’Esperia et permet de quitter le statut d’étranger pour celui d’habitant.

Les décès et les naissances sont également enregistrés dans les annexes du Registre d'État-Civil par des actes nominatifs.

Le Registre d’État-Civil et le Registre des Familles et des Guildes sont entreposés dans les bureaux du Gouvernement et sont les seuls faisant foi.


Article 9 : Du mariage et de l’adoption

Le mariage n’est reconnu que lorsque qu’il est attesté par une instance de la Foi arbitrée.

L’acte nominatif d’adoption est enregistré dans les annexes du Registre d’État-Civil.

Article 10 : De la majorité

La fin de l’enfance est fixée à 15 ans.

Article 11 : De l’héritage

L’héritage est organisé autour d’un testament stipulant clairement les dernières volontés de l’esperien le signant. Il est réputé valable s’il comporte le sceau d’enregistrement gouvernemental et si aucun autre document de la même nature et plus récent ne l’a contredit. La procédure d’héritage est déclenchée lorsqu’un esperien trouve la mort ou lorsqu’il ne mentionne pas quitter l’île temporairement.

Au sein de ce document, on retrouve les différents héritiers avec la portion de patrimoine qui leur est attribuée.

En l’absence de testament, les biens reviendront à l’époux ayant élu domicile en Esperia et dont l’union religieuse est attestée par un document officiel.

En l’absence d’époux, les biens reviendront aux enfants naturels ou aux enfants dont l’adoption est attestée officiellement et ayant élu domicile en Esperia.

Enfin, si aucun légataire ne peut être trouvé, le Gouvernement devient propriétaire de tous les biens.

Le fait de se procurer tout ou partie d’un héritage sans mention testamentaire ou en l’absence de lien familial valable est interdit.


Affaires fiscales et économiques

Article 12 : Des obligations fiscales

12.1 : Soumission à l’impôt et à la taxe d’amarrage

Les taux de l’impôt, appliqué sur les parcelles, et de la taxe d’amarrage, appliquée sur les navires, sont définis par un décret.

Il n’existe aucun moyen de se soustraire à l’impôt commun. Seul le Bourgmestre ou le Grand Intendant, en des cas exceptionnels et motivés et après consultation de l’Intendant du quartier concerné, peuvent accorder une remise totale ou partielle d’une contribution fiscale ou d’une dette et de ses pénalités.

12.2 : Cas particuliers

  1. Les navires appartenant à l'État et les navires officiellement membre de la flotte publique ne sont pas soumis à une taxe d’amarrage.
  2. Une guilde ou une famille peut demander une exonération de la taxe d’amarrage sur un de ses navires par mois. Elle sera attestée par un document du Grand Intendant. Le navire concerné devra être parti, le mois précédent, au moins une fois en expédition d'exploration en dehors des territoires esperiens. Pour les mois où la navigation serait impossible lors de la Brumaire ou de la Nivôse, on comptera sur le mois navigable précédent.
  3. Un navire de passage devra payer la taxe d’amarrage afférente dès le début de son séjour.

12.3 : Exonérations des Membres du Gouvernement

Les membres du Gouvernement disposent d’une rétribution définie ainsi :

  • Le Bourgmestre peut bénéficier, sur deux de ses parcelles ou navires, d'une exonération totale d’impôt pour la durée de son mandat.
  • Les Magistrats et les Intendants de quartier peuvent bénéficier, sur l’une de leurs parcelles ou navires, d'une exonération totale d’impôt pour la durée de leur mandat.

Article 13 : De la réduction fiscale

Un pourcentage cumulable de réduction est appliqué en fonction du rang du propriétaire et de son appartenance à un groupe. Les réductions ne sont comptées que sur l’un des propriétaires et le cumul n’est pas possible.

Pour les impôts uniquement :

  • Propriétaire : -20%
  • Citoyen : -10%
  • Noble ou Chevalier : -20%
  • Tribun de famille ou Chef de guilde, à raison d’une seule application en cas de cumul des deux fonctions : -10%

Pour les taxes d’amarrage uniquement :

  • Navire de pêche : -50%
  • Navire de commerce inter-îles : -50%
  • Navire appartenant à un Noble ou à un Chevalier : -25%

Le cumul des réductions ne peut pas dépasser 50%.

Article 14 : Du déroulement des impositions

L’Intendant commande le paiement des obligations fiscales de son quartier en début de mois par une affiche. Le cadastre au jour de la rédaction de l’affiche est utilisé pour les calculs des tarifs et les situations particulières sont traitées par l’Intendant.

Les paiements sont à transmettre à l’Intendant concerné avant le 15 du mois. En cas de non-paiement, s'ensuit une semaine de majoration de 50% du prix initial. Si, après trois semaines complètes, les obligations fiscales ne sont pas soldées, l’Intendant émet un avis de saisie sur la parcelle ou le navire.

Article 15 : Des ressources

Un décret fixe les modalités d'importation, de possession et de vente des ressources sur le territoire esperien.


Affaires foncières et maritimes

Article 16 : De la saisie

Les Intendants de Quartier peuvent émettre des avis de saisie :

  • En application de l’article 14.
  • Après 2 mois d’inactivité révolue pour une parcelle commerciale.
  • Si un Esperien devait posséder trop de parcelles au regard de son rang.

Après communication de l’avis de saisie, l’Esperien dispose d’une semaine pour se mettre en conformité avec ses obligations. S’il ne le fait pas, le Gouvernement deviendra le nouveau propriétaire de la parcelle ou du navire. Les affaires personnelles seront conservées au maximum un mois pour une éventuelle restitution.

HRP : Pour toute saisie, le propriétaire doit être prévenu par courrier (par MP forum HRP + MP Discord + Lettre dans la boîte aux lettres en RP avec CCI MJ) au moins une semaine à l'avance.

Article 17 : Du Cadastre général

Le Cadastre est un registre obligatoire du Gouvernement regroupant les parcelles et les navires d’un quartier. Il doit être tenu à jour et strictement conforme à la réalité par le Grand Intendant et l’Intendant du quartier concerné.

L’inscription au Cadastre est obligatoire pour les navires en mouillage et les parcelles aménagées.

Le Cadastre indique pour chaque entrée :

  • Un numéro et un statut, ce dernier étant défini par l’Intendant de Quartier selon une liste fixée par décret.
  • Une taille au sol - calculée précisément sur toute la surface de la parcelle, y compris celle recouverte par des meubles et celle des étages – ou un nombre de mat.
  • Le propriétaire, les résidents ou les professionnels qui y travaillent.
  • Le montant mensuel des obligations fiscales.
  • Le prix de référence du bien, s’il appartient à l’Etat, également défini par décret.

Article 18 : De la propriété et de son don

L’acte de propriété est rédigé par un Intendant de quartier. En absence d’acte de propriété, le Cadastre fait foi.

Les ventes et les dons de parcelles ou de navires doivent être encadrés par un Intendant, lequel réalisera une mise à jour du Cadastre dans l’instant et un nouvel acte de propriété, ou par un document explicite signé par un membre du Gouvernement et l’ancien propriétaire. Le Gouvernement se réserve le droit de bloquer une vente ou un don dont les conditions seraient pénalisantes pour un quartier ou l’une des parties.

Sont autorisées à séjourner sur une parcelle ou un navire ses propriétaires, résidents et professionnels recensés et les personnes expressément autorisées à le faire par eux.

Article 19 : Des espaces agricoles

Les terres agricoles et l’approvisionnement en denrées sont supervisés par l’Institution agricole, régulatrice des pénuries. Cette dernière gère au nom du Gouvernement le domaine terrien esperien.

Fidèlement à leurs droits sociaux garantis par la loi, un Citoyen d'Esperia peut acheter un espace agricole tandis qu’un Noble peut en demander l’octroi gracieux. La demande est traitée par le Directeur de l’Institution agricole. Il devra définir l’espace sur un titre de cession en concertation avec le Bourgmestre.

Les espaces agricoles sont exemptés d'impôts. Les bâtiments de production et les entrepôts sont assujettis à l’impôt comme parcelles.

Article 20 : Du Règlement maritime

Un décret peut fixer une réglementation en matière maritime pour les eaux esperiennes, hors taxe d'amarrage.


Des licences et permis

Article 21 : Du permis de port d’armes

Est une arme tout objet que la Garde considère comme ayant pour fonction le combat ou la guerre.

L’obtention d’un permis de port d’armes et d’armures est obligatoire pour pouvoir porter une arme ou une armure à l’extérieur de son domicile. Il est délivré par le Capitaine de la Garde et son obtention est ainsi conditionnée :

  • Esclaves : Non délivrable pour cette classe sociale.
  • Étrangers : Non délivrable pour cette classe sociale.
  • Éperviens : Non délivrable pour cette classe sociale, hors accord avec son île.
  • Habitants : Pour des armes uniquement.
  • Citoyens : Pour des armes ou des armures de maille uniquement.

Le permis de port d’armes coûte 25 pièces par mois et peut être retiré en cas de trouble à l’ordre public.

Le non-respect des obligations inhérentes au permis de port d’armes et d’armures amène à la saisie des objets en cause.

Article 22 : Des exceptions du port d’armes

  1. Les trappeurs, les chasseurs et les pêcheurs sont dispensés de permis dans le cadre de leur activité.
  2. Lors d’expéditions ou d’évènements militaires exceptionnels, les ports d’armes et d’armures ne sont pas exigibles.
  3. Les Tiropraes, les Praes, leurs supérieurs de l’Ordre et les Munkstrid sont habilités, après autorisation de leur hiérarchie, à porter des armes et armures de tous types sans besoin de permis.
  4. Les miliciens, les gardes, le Capitaine, les Nobles, les Chevaliers, le Grand Intendant, le Grand Questeur et le Bourgmestre sont habilités à porter des armes et armures de tous types sans besoin de permis.


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Promulguée le deux septembre de l’an cinq cent vingt-et-un