Moulin à cons : Différence entre versions

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Le moulin à cons (officiellement l'Ergastule Leresque) est une [[ergastule]] particulière basée quelque part dans les [[Marches]] (à en croire les rumeurs) et lourdement gardée. Appartenant aux [[Leresque]], il est actuellement géré par les jumeaux [[Marie Leresque|Marie]] et [[Gérard Leresque]] qui peuvent être contactés par une officine située à [[Andosse]].
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<div align="justify">Le moulin à cons (officiellement l'Ergastule Leresque) est une [[ergastule]] particulière basée quelque part dans les [[Marches]] (à en croire les rumeurs) et lourdement gardée. Appartenant aux [[Leresque]], il est actuellement géré par les jumeaux [[Marie Leresque|Marie]] et [[Gérard Leresque]] qui peuvent être contactés par une officine située à [[Andosse]].
  
 
Le moulin fut fondé en 421 par Adelin Leresque, ancien fonctionnaire de l’[[Ordonnance]] affecté à la province des [[Marches]]. La province faisant alors face à de la corruption massive fit l’objet d’une purge par le [[gouverneur des Marches]] de l’époque. Cependant, l’étendue de la purge et de la corruption rendait une détention normale impossible et la [[Légion Royale]] refusait alors de s’impliquer dans une affaire civile. Leresque profita de la situation en offrant un service bien particulier. Il entreposait des individus condamnés à être esclaves mais s'engageait à ne jamais les revendre, à ne pas les laisser conférer avec qui que ce soit et à les rendre à qui les avait confié sur demande, le tout sans poser la moindre question et sans qu'eux-mêmes sachent où ils se trouvent. En outre, il était entendu qu'il pouvait également entreposer des individus libres mais à les traiter comme esclaves pour plus cher. Au final, Leresque proposait de faire disparaître des gens tout en les gardant sous la main. Il s'est ainsi notamment spécialisé dans l'entreposage de prisonniers politiques ou religieux. La sécurité et la pérennité de son affaire fut assurée par différents espions et agents au service du [[roi]] ou du [[Puhtaus]] notamment qui voyaient un intérêt à ce qu’un tel lieu existe.
 
Le moulin fut fondé en 421 par Adelin Leresque, ancien fonctionnaire de l’[[Ordonnance]] affecté à la province des [[Marches]]. La province faisant alors face à de la corruption massive fit l’objet d’une purge par le [[gouverneur des Marches]] de l’époque. Cependant, l’étendue de la purge et de la corruption rendait une détention normale impossible et la [[Légion Royale]] refusait alors de s’impliquer dans une affaire civile. Leresque profita de la situation en offrant un service bien particulier. Il entreposait des individus condamnés à être esclaves mais s'engageait à ne jamais les revendre, à ne pas les laisser conférer avec qui que ce soit et à les rendre à qui les avait confié sur demande, le tout sans poser la moindre question et sans qu'eux-mêmes sachent où ils se trouvent. En outre, il était entendu qu'il pouvait également entreposer des individus libres mais à les traiter comme esclaves pour plus cher. Au final, Leresque proposait de faire disparaître des gens tout en les gardant sous la main. Il s'est ainsi notamment spécialisé dans l'entreposage de prisonniers politiques ou religieux. La sécurité et la pérennité de son affaire fut assurée par différents espions et agents au service du [[roi]] ou du [[Puhtaus]] notamment qui voyaient un intérêt à ce qu’un tel lieu existe.
  
L'affaire de Leresque se développa par la suite puisqu'il installa dans son domaine un pressoir à vin, à olives et un moulin, tous actionnés par la force des bras. Outre les profits rapportés par cette activité, cela lui permettait d'entretenir la condition physique des prisonniers tout en les épuisant suffisamment pour les dissuader de comploter, s'organiser, s'évader ou se révolter. Il offrait même des rations de vin et de pain supplémentaire aux groupes qui travaillaient particulièrement bien afin d'occuper les esprits des prisonniers. Il installa également un petit therme à l'intention de ses gardes mais aussi à destination des prisonniers libérés. Leresque a ainsi mis un point d'honneur à rendre ses prisonniers vêtus, lavés, rasés et nourris (mais avec potentiellement des cicatrices supplémentaires).
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L'affaire de Leresque se développa par la suite puisqu'il installa dans son domaine un pressoir à vin, à olives et un moulin, tous actionnés par la force des bras. Outre les profits rapportés par cette activité, cela lui permettait d'entretenir la condition physique des prisonniers tout en les épuisant suffisamment pour les dissuader de comploter, s'organiser, s'évader ou se révolter. Il offrait même des rations de vin et de pain supplémentaire aux groupes qui travaillaient particulièrement bien afin d'occuper les esprits des prisonniers. Il installa également de petits thermes à l'intention de ses gardes mais aussi à destination des prisonniers libérés. Leresque a ainsi mis un point d'honneur à rendre ses prisonniers vêtus, lavés, rasés et nourris (mais avec potentiellement des cicatrices supplémentaires).
  
 
L'affaire de Leresque lui survécut et ses enfants la reprirent en continuant de la faire prospérer. Son fils Capitalain inventa même une méthode de punition qui continue d'être en usage à ce jour. Elle consiste en un moulin où une personne est attachée à un levier tandis qu'un [[Les Marches#faune|chat d'eau]] affamé est attaché à l'autre. Si le puni fait tourner le levier, un jeu de corde maintient l'animal à distance et le force à marcher. Si le puni s'arrête, l'animal obtient suffisamment de mou pour atteindre du bout de ses griffes ou de sa gueule l'arrière du puni. La punition a donné son nom au moulin à cause du chant des gardes hilares : « Cours ducon/coconne ! Cours pour ta vie ! Cours pour ton cul ! ». Il va sans dire que les prisonniers ne goûtent pas particulièrement l'aspect comique de la chose.
 
L'affaire de Leresque lui survécut et ses enfants la reprirent en continuant de la faire prospérer. Son fils Capitalain inventa même une méthode de punition qui continue d'être en usage à ce jour. Elle consiste en un moulin où une personne est attachée à un levier tandis qu'un [[Les Marches#faune|chat d'eau]] affamé est attaché à l'autre. Si le puni fait tourner le levier, un jeu de corde maintient l'animal à distance et le force à marcher. Si le puni s'arrête, l'animal obtient suffisamment de mou pour atteindre du bout de ses griffes ou de sa gueule l'arrière du puni. La punition a donné son nom au moulin à cause du chant des gardes hilares : « Cours ducon/coconne ! Cours pour ta vie ! Cours pour ton cul ! ». Il va sans dire que les prisonniers ne goûtent pas particulièrement l'aspect comique de la chose.
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Le Moulin à cons est la canonisation de ce qui était connu sur Esperia comme le Bagne d’Andosse.
 
Le Moulin à cons est la canonisation de ce qui était connu sur Esperia comme le Bagne d’Andosse.
  
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[[Catégorie:Histoire]]
 
 
[[Catégorie:Institution]]
 
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Version actuelle datée du 2 avril 2020 à 17:27

Le moulin à cons (officiellement l'Ergastule Leresque) est une ergastule particulière basée quelque part dans les Marches (à en croire les rumeurs) et lourdement gardée. Appartenant aux Leresque, il est actuellement géré par les jumeaux Marie et Gérard Leresque qui peuvent être contactés par une officine située à Andosse.

Le moulin fut fondé en 421 par Adelin Leresque, ancien fonctionnaire de l’Ordonnance affecté à la province des Marches. La province faisant alors face à de la corruption massive fit l’objet d’une purge par le gouverneur des Marches de l’époque. Cependant, l’étendue de la purge et de la corruption rendait une détention normale impossible et la Légion Royale refusait alors de s’impliquer dans une affaire civile. Leresque profita de la situation en offrant un service bien particulier. Il entreposait des individus condamnés à être esclaves mais s'engageait à ne jamais les revendre, à ne pas les laisser conférer avec qui que ce soit et à les rendre à qui les avait confié sur demande, le tout sans poser la moindre question et sans qu'eux-mêmes sachent où ils se trouvent. En outre, il était entendu qu'il pouvait également entreposer des individus libres mais à les traiter comme esclaves pour plus cher. Au final, Leresque proposait de faire disparaître des gens tout en les gardant sous la main. Il s'est ainsi notamment spécialisé dans l'entreposage de prisonniers politiques ou religieux. La sécurité et la pérennité de son affaire fut assurée par différents espions et agents au service du roi ou du Puhtaus notamment qui voyaient un intérêt à ce qu’un tel lieu existe.

L'affaire de Leresque se développa par la suite puisqu'il installa dans son domaine un pressoir à vin, à olives et un moulin, tous actionnés par la force des bras. Outre les profits rapportés par cette activité, cela lui permettait d'entretenir la condition physique des prisonniers tout en les épuisant suffisamment pour les dissuader de comploter, s'organiser, s'évader ou se révolter. Il offrait même des rations de vin et de pain supplémentaire aux groupes qui travaillaient particulièrement bien afin d'occuper les esprits des prisonniers. Il installa également de petits thermes à l'intention de ses gardes mais aussi à destination des prisonniers libérés. Leresque a ainsi mis un point d'honneur à rendre ses prisonniers vêtus, lavés, rasés et nourris (mais avec potentiellement des cicatrices supplémentaires).

L'affaire de Leresque lui survécut et ses enfants la reprirent en continuant de la faire prospérer. Son fils Capitalain inventa même une méthode de punition qui continue d'être en usage à ce jour. Elle consiste en un moulin où une personne est attachée à un levier tandis qu'un chat d'eau affamé est attaché à l'autre. Si le puni fait tourner le levier, un jeu de corde maintient l'animal à distance et le force à marcher. Si le puni s'arrête, l'animal obtient suffisamment de mou pour atteindre du bout de ses griffes ou de sa gueule l'arrière du puni. La punition a donné son nom au moulin à cause du chant des gardes hilares : « Cours ducon/coconne ! Cours pour ta vie ! Cours pour ton cul ! ». Il va sans dire que les prisonniers ne goûtent pas particulièrement l'aspect comique de la chose.

Trivia

Le Moulin à cons est la canonisation de ce qui était connu sur Esperia comme le Bagne d’Andosse.