Utilisateur:Alera malegacci

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Nylasera
Pseudo
Nyla
Prénom IRL
Nyla
Âge IRL
28 ans





Description

Ses traits physiques ; Jeune femme avenante et souriante d'un mètre soixante. Elle a de longs cheveux bruns avec des sous teintes rousse et auburn. Sa silhouette est ronde, mais harmonieuse. Son poids avoisine les cinquante kilos. Son teint est blanc de base, mais elle marche beaucoup au soleil donc, on peut voir quelques taches de rousseurs consteller son visage. Sa peau est naturellement halée.

Ses traits moraux ; Alera est passionnée par l'apprentissage, mais surtout curieuse de tout. C'est pour ça qu'elle aime autant vagabonder dans les campagnes à la recherche de flore rare. Faisant rapidement confiance à autrui, elle est naïve et parfois insouciante. La jeune femme sait lorsqu'il faut se reposer, elle adore dormir d'ailleurs. Sa plus grande crainte est la solitude. On peut avoir confiance en la jeune femme, elle aidera son prochain à ses propres dépends.

Son degré de religiosité et son courant ; Monachisme. Pour elle, brasser de la bière est un don offert par le puissant, ainsi donc, offrir de ses breuvages à autrui est une forme de prière et de communion. Alera est donc une croyante et pratiquante modérée.

Choix

Ethyliste-Education-Connaissances

Talents

Optimiste, toujours souriante, cultivée, éduquée. Avenante et dynamique.

Défauts

Fait trop confiance en autrui, naïve. D'ailleurs ça lui a couté sa liberté... A peur de la solitude, cela peut lui provoquer des crises d'angoisses assez fortes.

Intérêts culturels et goûts

Adore la nature, aime beaucoup l'alcool. Ne peut rêver meilleur loisir qu'apprendre de nouvelles choses. Se perd souvent sur de nouveaux chemins pour découvrir le monde. Alera pourrait vendre n'importe quoi pour un bonbon au caramel.

Histoire

Née lors d'une après-midi de thermidor, la toute nouvelle Alera voit le jour dans une famille aimante et attentive. Difficile de faire mieux, la jeune arrivée pleure pour la première fois entre les bras d'une mère botaniste qui se remettait très bien de son accouchement. Le père, quant à lui, pleurait des larmes de joie, préparant déjà une nouvelle pinte de sa plus célèbre bière : " la sainte espièglerie". La nuitée suivante la naissance d'Alera ne fut que rire et larmes. Les proches des brasseurs offrirent dons et bénédiction à la mère et l'enfant.

Tombant rapidement dans la marmite, la jeune fille, âgée de huit ans, décida de prendre la suite de son père dans un voyage de courte durée pour aller cueillir quelques herbes amères pour sa nouvelle bière. Sa mère lui ayant détaillée la couleur, la forme et le goût de la plante en question, le père dû faire attention à ce que la jeune fille mettait dans sa bouche pendant toute la durée de l'expédition. Déterminée à trouver avant son père, elle ne voyait pas les regards joyeux du père qui la guidait vers la bonne plante.

Dix ans déjà et l'enfant ne voulait qu'une chose : avoir un chien ! Mais ces parents ne voulaient pas et rien ne pouvait leur faire changer d'avis. La raison annoncée : un chien était une responsabilité et même s'ils pouvaient le prendre en voyage, les chiens ne sont pas admis dans toutes les villes. Ainsi toute la vie durant du chien, ils ne pourraient pas aller où ils le souhaitent et perdraient des marchés, des ventes potentielles. La jeune enfant fut terriblement triste, mais cette envie perdura ... et elle se jura d'adopter une petite boule de poils et de prouver que voyager et faire du commerce n'était pas antinomique d'une adoption d'un animal.

Lors de son dixième anniversaire, les parents d'Alera décidèrent de lui présenter un ami précepteur. Ce dernier allait la prendre sous son aile pour l'éduquer à la lecture, l'écriture et les mathématiques de bases. C'est pendant les cours que la jeune enfant compris à quel point elle aimait apprendre. Il était évidant pour elle que ses pas se dirigeraient vers le travail de son père mais qu'il lui faudrait les connaissances de sa mère en plus de son éducation. Cette même année, commença donc son apprentissage des plantes. Même si cela n'était pas aussi approfondit que les cours de son précepteur, elle apprit beaucoup.

Dès son quatorzième anniversaire, la jeune fille entreprit de plus en plus souvent des voyages avec son père. Demandant des conseils à sa mère lorsque cette dernière pouvait aider. Mais Alera avait maintenant des connaissances plus fortes que sa mère en botanique et personne autour de la famille n'était assez connaisseur dans cette science pour offrir d'autres découvertes à la jeune fille. Cette même année, la mère d'Alera tomba malade, le père n'entreprit plus de voyage et laissa son héritière entreprendre son premier voyage seule. Ce n'était pas bien loin ,mais la pression fut intense. Traversant un village pour en trouver un autre, il fallait qu'elle troque de la bière de son père contre une épice assez rare. A l'allée, la mule qu'elle essayait de guider n'en fit qu'à sa tête, le retour étant plus simple car l'animal était devenu plus proche de l'adolescente.

En rentrant chez elle, fière de son voyage et de sa réussite, la jeune femme trouva un père en deuil. Sa mère avait succombé d'une maladie fulgurante et l'éloignement de l'Alera avait été préméditée pour éviter toute affection, toute contagion. N'ayant pas pu dire au revoir à sa mère, l'acceptation de la disparition pris longtemps. La fin de cette quatorzième année fut marquée par la dépression et une lassitude qui été jusque là totalement inconnue pour la demoiselle. Triste de la voir dépérir, son père tenta de la dérider en l'emmenant en voyage plus loin encore ... essayant d'ouvrir ses horizons et de lui faire comprendre que la vie continuait malgré la fatalité. Une fissure persistante marqua son cœur et son âme... sans s'en rendre compte, Alera recherche encore et toujours sa mère dans autrui.

La confection de sa première bière fut à seize ans, son père lui demanda de prendre les devants et de le surprendre. Le brassage de sa première bière prit une bonne année et elle décida de l'appeler "l'élixir continuel" pour faire comprendre à ceux qui la boiront qu'elle ne sera jamais terminée. Ouvrant une échoppe sur le marché principal de Caroggia, la jeune femme reçut un bon accueil, son sourire charmant aidant beaucoup. Bien sûr, elle eut quelques détracteurs également mais rien de bien bloquant. La fin de sa dix-septième année marqua son succès au marché et l'acquisition d'un petit pécule qui lui permit d'avoir sa propre échoppe, tout en continuant de porter le nom de la famille Malegacci. Une tierce personne vint l'approcher pendant cette période, lui demandant une bière nouvelle portant un nom religieux. Ainsi, commença la création de la "claque divine".

La "claque Divine" naquit donc pendant la dix-huitième année d'Alera. Le commanditaire de cette nouveauté venait presque toutes les semaines, ajoutant des charges aux cahiers des charges en passant, quelques épices exotiques ... il apportait les ingrédients en question et Alera tentait de les ajouter sans trop poser de questions. Pour elle, cette personne était souriante et de confiance, Diego était son prénom et elle ne retint pas son nom de famille. Un beau matin, Diego annonça la visite nouvelle de la personne pour qui était cette bière. Le tonneau presque prêt, la brasseuse recommanda d'attendre quelques semaines encore pour permettre au mélange de bien fermenter.

Diego pressa toute de même la dégustation et la rencontre ce fit. Laissant deux bocs sur le comptoir de son échoppe et un tonnelet, elle laissa la dégustation de faire en intimité. Ne voyant pas la seconde personne arrivée mais l'entendant, elle se perdit dans ses prochaines mixtures... les entendant parler en fond. Puis un bruit sourd détonna. Une personne était tombé. Se précipitant vers la salle principale, une personne était par terre. Un homme d'âge mûr qu'elle ne reconnut pas. Hurlant à l'aide, la garde arriva bien tôt. C'était comme s'ils avaient été déjà alertés. Surprise, on lui mit les menottes sans vraiment l'écouter et la suite se déballa aussi rapidement qu'un tapis sur un sol en pente. Passant devant un jury, elle fut accusée de meurtre par empoisonnement... et elle n'avait rien pour sa défense. Le Diego en question n'était plus dans les environs, impossible de le retrouver et ses descriptions prenaient en compte tellement de personnes qu'aucune information ne fut trouvée.

La sentence tomba: l'esclave ... perte de toute dignité et de tout respect d'autrui. La prochaine journée se passa sur un marché ... elle était presque nue et sans aucune possession. Apprenant à la dérobée que son père s'était donné la mort par désespoir... la jeune femme était maintenant orpheline. Sa vie devint un enfer. Achetée, délaissée, maltraitée... elle atterrit, quelques années plus tard, sur un bateau qui l'emmena bien loin de sa mère patrie.

Voilà que la jeune femme arriva sur l'île d'Esperia.