Utilisateur:Alkas
Sommaire
Alkas Esan
Descritpion
Alkas Esan est un homme de 22 ans, de taille moyenne, 1 m 75, pour un poids total d'environ 70 Kg. Alkas est le fils d' Étil Esan, modeste marchand de Caroggia d'une quarantaine d'année, et de Léoielle Esan femme au foyer âgée d'une quarantaine d'année elle aussi. Il n'est pas très musclé, mais il est très intelligent, il a commencé son éducation plutôt tôt, comparé aux autres enfants de son peuple. Depuis jeune, il est toujours vêtu d'habits bleutés, il trouve que cela fait ressortir le vert de ses yeux, et ses cheveux sombres, au détriment de l'avis contraire de sa mère...
Compétences
Alphabétisation & Calcul, Créativité, Dessin, Minutie, Agilité, Crochetage. Des compétences nécessaires pour le métier de "Jack" mais aussi pour pratiquer d’odieux larcins auprès de ceux qui essaient de l'arnaquer.
Qualités
Alkas est un homme intelligent, agile et qui sait se faire discret quand il le faut. Il sait aussi nager, et connait tout aussi bien les bases du commerce grâce à son père qui l'amenait souvent avec lui à son échoppe.
Défauts
Alkas peut être très sournois quand il le veut, il sait exactement comment extorquer des informations, de manière détournée, on l'a récemment qualifié de manipulateur.
Camarades
☸
Kogan Thorvald
☸
Khalgan Thorvald
☸
Sauviage
☸
Goran Thorvald
Opposants
Histoire
Alkas, fils d' Etil Esan et de Léoielle Esan, était un petit garçon d'un douzaine d'année lorsque c'est arrivé... Ses parents étaient très à cheval sur leur honneur, même s'ils ne faisaient pas partie du "gratin" comme ils le répétaient souvent. C'était un soir, la température commençait à peine à baisser, le soleil disparaissait peu à peu derrière le sommet enneigé de la montagne qui surplombait la vallée, les nuages prenaient une couleur rosée et un contraste lumineux se formait au dessus des têtes, pour laisser apparaître la voûte celeste... Tout était normal pour cette saison, et Alkas avait l'habitude d'observer le paysage changer, en attendant son père, qui revenait au même moment de Caroggia où il était marchand, qui se situait à quelques kilomètres de leur modeste maison de campagne. Alkas apercevait son père au bout du chemin et courut dans sa direction, mais Etil l'ignora... Le marchand avait la tête baissée, le regard vide, il traînait les pieds et on pouvait voir la fatigue et la colère tirer les traits de son visage. Avant la fermeture de sa boutique, un groupe d'hommes masqués en tunique grise l'avait agressé et avait saccagé toute son échoppe, tout son honneur. La concurrence ne devait pas apprécier sa soudaine montée en grade dans la société. Depuis ce jour plus rien n'a jamais été pareil. Malgré les tentatives de Léoielle pour remonter le moral de son mari, il sombra petit à petit... Alkas dut apprendre tout seul à se débrouiller, sans exemple masculin, à ramener le gagne-pain, il savait déjà lire, écrire et compter, ce qui était un grand avantage pour son jeune age. Il commença par de petits travaux par-ci par-là, pour les différents voisins. Puis vint un temps où il observait le marché pendant des journées entières, afin de repérer les endroits les plus fréquentés de ce dernier et où il pourrait s'installer et avoir le plus de succès possible. C'est comme ça que son auto apprentissage du métier de Jack débuta...
Alkas était maintenant âgé de 22 ans et il était devenu un as dans sa discipline. Il était devenu un Jack respectable même si il était dans le collimateur de la Garde depuis quelques semaines à cause de ses jeux d'argent qu'il organisait "clandestinement" un peu partout dans la ville. Ce soir, c'était un Jaune Jack à la taverne du Godet Blanc, contre un marchand qui lui était haut placé. La table de la taverne autour de laquelle ils étaient assis depuis deux heures maintenant était d'un bois de chêne autrefois luisant et lissé, sculpté par un des menuisiers les plus réputés de la région, on pouvait voir son sceau sur le rebord, comme sur pratiquement tout le mobilier de cette auberge. C'était la dernière manche, le suspens était à son comble, les spectateurs par dizaine s'étaient agglutinés autour d'eux, les chopes à la main, le regard fixe sur les cartes, les yeux écarquillés, attendant avec hâte le dénouement de la partie. Le moment tant attendu se présentait enfin, et quelle fut la surprise lorsque Alkas remporta la partie qui était pourtant très mal engagée pour lui! Le marchand avait perdu une somme assez importante d'argent: il tapa fortement sur la table et hurla que cela ne se passerait pas comme ça. Il sortit en furie pendant qu'Alkas amassait près de lui les pièces dont l'éclat se reflétaient dans ses grands yeux verts, avec un sourire satisfait qui laissait entrevoir ses dents blanches. Le jeune Jack avala sa dernière gorgée de Rhum, se leva, et rentra chez lui.
Quelques jours plus tard, la Garde entreprit de capturer et de juger Alkas, pour tricherie et escroquerie. Au tournant d'une rue, le jeune homme prit un coup derrière la tête. Lorsqu'il reprit conscience, il se trouvait dans les cellules de la ville, humides et suintantes, puantes et malsaines... Une odeur fétide persistait, une puanteur à en faire pleurer les yeux. On pouvait entendre le bruit des gouttes tomber au sol, et le bruit des pas des passants de l'allée au dessus des geôles raisonnait au travers des murs. Alkas entendit quelqu'un approcher de l'autre coté du couloir, un lourd cliquetis de clefs, puis la porte de sa cellule s'ouvrit dans un grincement à en réveiller les morts.
"Alkas Esan, suivez moi!" raisonna la voix du garde.
Ils traversèrent de longs corridors, tous vides, jusqu'à arriver dans une grande pièce, qui elle, à l'opposé du reste du bâtiment, était très peuplée. Alkas reconnaissait quelques visages, des magistrats, des gens hauts placés, et dans le fond, le marchand de la taverne, adossé au mur, un sourire en coin, fixant celui qu'il avait envoyé au jugement pour se venger. Malheureusement, Alkas fût condamné à être vendu, puis envoyé en esclavage vers le nouveau monde, ce nouveau monde que l'on nommé "Esperia", une île que jamais auparavant l'homme n'avait foulé. Alkas fût exposé, comme du vulgaire bétail, en plein soleil, pendant des jours et des jours, sur la place principale du marché, sur ce qui était autrefois, son terrain de jeu. Un jour, on lui couvrit la tête d'un sac en tissu noir, et on l'emmena, il marcha... marcha longtemps, comme si on voulait lui faire perdre tous ses repères. Alkas venait d'être acheté. Il entendait la voix du marchand d'esclave, il discutait avec un homme, surement le futur Maître. Ils discutaient d'Alkas, de ses qualités, de ses défauts, de ce qu'il allait faire une fois sur l'île.
"-Laissez-moi partir! cria Alkas juste avant de se faire violemment fouetter. -Ferme-la esclave!" lui rétorqua-t-on, avant qu' un second coup de fouet atteigne son dos et troue sa tunique bleue délavée et usée à cause des jours passés au soleil à transpirer.
On le poussa dans une sorte de caisse, du moins c'est ce qu'il croyait, car il avait toujours le sac sur la tête, et les membres liés. D'autres esclaves étaient avec lui, ils gémissaient... Le voyage dura des jours, et toujours le même silence dans la caisse, personne n'avait décroché un seul mot depuis le début du voyage. La faim commençait gravement à se faire sentir, les ventres criaient et les gorges sifflaient à cause de la déshydratation... Alkas résistait tant bien que mal, mais il se sentait peu à peu partir, au bout d'un moment, il s'évanouit... Le réveil fût brusque, il était dans une calèche, en compagnie de 3 autres esclaves. Pourtant il avait l'impression qu'ils étaient bien plus lors du voyage, étaient-ils morts ? La calèche s'arrêta, la porte s'ouvrit et la lumière blanchâtre du soleil l'éblouit: "Bienvenue à Esperia!"
Journal
ೂ xx/xx/513: Arrivée à Esperia.
ೂ 19/07/513: Affranchissement.
ೂ 23/07/513: On lui apprend une rumeur qui circule, sur lui et Sauviage. Il l'accuse à tort, et cherche un moyen de se rattraper.
