Utilisateur:Eléa Tainio

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Simettra
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Sim'#1261












Description

Jeune femme de 21 ans, un mètre soixante-deux pour cinquante huit kilos, Eléa est un peu en dessous de la moyenne. Ses cheveux auburn viennent compléter un visage aux traits fins. Petit nez pointue, lèvres discrète, teint pâle et yeux smaragdin parsèment cette petite bouille timide en présence d'inconnu, mais plus décontractée face à ses connaissances. Ses formes ne sont pas parmi les plus développés, mais ses habits, qu'elle aime sombre, aident de temps à autres à mettre ses atouts en valeur, bien qu'elle n'apprécie guère que les regards se portent sur elle de manière lubrique.

Loin de se soucier réellement de son apparence, Eléa n'aborde aucune forme de maquillage vraiment poussée. Pas de rouge à lèvres, pas de fond de teint, et ses ongles feraient pâlir n'importe quelle Dame de la Cour. En effet, son travail de la terre ne lui permet pas de se soucier de ce qu'elle considère comme des futilités. Sa musculature n'est pas bien incroyable, mais suffisante tout de même pour labourer, planter, cultiver, et toute autre tâche nécessitant de se salir les mains.

Choix

Métier : Fermière agricultrice
Variante : Horticultrice
Complément 1 : Premier soin
Complément 2 : Escalade

Talents

[A compléter]

Défauts

- Naïve
[A compléter]

Intérêts culturels et goûts

Eléa adore manger. Elle trouve tout plats autre que le Nakkileipa délicieux, et bien qu'elle tente de le cacher maladroitement, il n'est pas compliqué de voir l'expression de bonheur sincère qui passe sur son visage quand elle déguste un plat.

Histoire

500
Naissance d'Eléa à Kraanvik dans une famille modeste.

505
La mère d'Elea part pour son pèlerinage. Malheureusement, son départ ne s'accompagnera pas d'un retour. Celle-ci est déclarée morte après de longues recherches, son corps n'étant jamais retrouvé. Bandits, mauvaise chute, perdue dans le blizzard, fuite, les théories vont bon train à Kraanvik quant à cette disparition, sans qu'aucune ne puisse être confirmée ou démentie.

507
L'enfant entends pour la première fois - ou du moins elle s'en souvient comme étant la première fois - l'histoire d'Allistère. Le Monachisme devient peu à peu sa religion. Son intérêt pour cette dernière demeure cependant modeste, se contentant de ce qu'elle a besoin de savoir, sans chercher plus.

511
Eléa découvre l'agriculture particulière des villages en contre-bas de Kraanvik. Elle y retourne de plus en plus souvent, pour aider aux tâches, appréciant particulièrement cette activité. Son père observe sa fille avec tendresse, mais ce dernier commence à avoir du mal à subvenir à leur besoin.

512
L'intérêt de la petite pour l'agriculture éveille celui d'un Contremaître à son égard, la prenant en temps qu'Apprentie au sein de la Corporation de l'Hyytelö.

514
La situation ne s'est pas amélioré pour la famille Tainio, loin de là. L'argent peine à rentrer au domicile, leur repas le plus courant devenant le Nakkileipa, et ce malgré tout les efforts du père pour ne pas sombrer. En parallèle, Eléa continue de développer ses compétences d'apprentie fermière.

516
Les allers-retours aux Villages en contre-bas sont une des parties les plus dérangeante pour la jeune Kraanvikoise qui commence déjà à réfléchir à une solution pour pallier à ce problème. De plus, son envie d'aider sa communauté et de trouver une alternative pour les rendre moins dépendant à l'ermitage l'incitent à réfléchir.

Fin 518
Voilà maintenant deux ans qu'Elea rapporte de l'argent de par son travail aux cultures. Entre temps, elle est devenue Compagnon dans sa Corporation, et une idée a germé dans son esprit pour optimiser son temps de travail par rapport à son temps libre, lui permettant par la même de réaliser son maître-œuvre et ainsi prouver sa valeur. Puisque se déplacer jusqu'aux cultures devient quelque chose de pénible, alors elle déplacerait les cultures jusqu'à elle. Restait simplement à savoir comment entreprendre un tel projet.

519
Missionnée pour aller chercher de quoi entretenir les cultures, Eléa se rend à Golvandaar. Dans une taverne, elle se fait aborder par un homme avec qui elle se met à discuter longuement. Finalement, le sujet de son village arrive, et avec lui, son projet : Créer de nouvelles cultures directement au sein de Kraanvik, mais la jeune femme ne sait pas comment s'y prendre, faute de moyen. Heureuse et parfaite coïncidence, l'homme face à elle est justement - d'après ses dires - un homme d'affaire et voit du potentiel dans le projet. Il accepte donc de lui faire un prêt, avec intérêt et une limite de deux ans pour rembourser.

520
Un an est passé depuis sa rencontre avec l'homme, et les cultures sont désormais établies au sein de Kraanvik. Problème : l'argent part plus vite qu'il ne rentre, et pour le moment, il est compliqué de rentabiliser. Mais Eléa ne baisse pas les bras, persuadée de pouvoir réussir.

521
Une lettre arrive au domicile des Tainio : « L'heure de rembourser est venue, je vous attendrai à Porttitaiva dès l'aurore, demain. »

Au dernier jour d'une saison de Brumaire, 521
La neige au sol est toujours immaculée, le soleil n'a pas encore dépassé l'horizon, et pourtant déjà, Eléa est sur le départ. Assise sur un tabouret, elle noue les lacets de ses bottes, enfile son épaisse fourrure, et observe son sac. A l'intérieur de celui-ci, seul la moitié de la somme avait pu être réunie, les cultures étant moins rentable que prévu. Au fond d'elle, un soupçon d'inquiétude apparait, mais elle n'y prête pas attention. L'homme qu'elle avait rencontré il y a deux ans de cela était intelligent, alors le raisonner ne devrait pas être trop compliqués. Sur la table central, elle dépose le petit mot qu'elle vient d'écrire, tourne les talons, et quitte la maison.

Face à elle, après plusieurs heures de marche, les ruines se dressent. Seul le bruit de ses pas craquant sous la neige, et de sa respiration haletante, résonnent ici, le vent lui même ayant décidé de ne plus souffler. Autour d'elle, l'édifice est érodé par endroit, le ruissellement de l'eau venant s'ajouter à cette mélodie silencieuse et mystique.

Elle n'ose rien dire. Pas un mot. Pas une question.

Sa respiration, en même temps que son pouls, accélère, ses sens s'éveillent, aux aguets. Elle n'est pas seule ici, elle le sait.

- Bonjour Mademoiselle.. Tainio, c'est bien cela ?

Un sursaut. La voix provient de partout et nul part à la fois, étrange sensation. Son regard émeraude parcourt les lieux, finissant par se poser sur l'homme qu'elle reconnait.

- Bonjour. Oui, oui, c'est bien moi.

Il sourit.

- Avez-vous mon argent ?

- En partie...

L'homme hausse un sourcil, joint les mains dans son dos, et réduit la distance entre lui et Eléa.

- En partie ? Pouvez-vous développer ?

- Et bien... grâce à vous, j'ai pu faire ce que je voulais, mais... Mais c'est plus long que prévu. Mais regardez, j'ai déjà réussi à amasser la moitié de ce que je vous dois...!

- La moitié, hein ?

Le voilà désormais à quelques centimètres seulement de la jeune femme qui parait bien frêle face à lui. Il tend une main qui se voit bien vite remettre le sac.

- Mademoiselle Tainio, je suis, pour ainsi dire, déçu. J'avais foi en votre projet, et vous ne me ramenez que la moitié de ce que vous me devez, et ce après deux ans entier ? Vais-je devoir attendre deux années de plus avant de voir l'intégralité de la somme rendue ?

- Je... Je peux faire mieux..! Si vous m'accordez un peu plus de temps-...

- Du temps vous en avez eu. Et les termes du contrat étaient on ne peut plus clair. Vous aviez jusqu'à aujourd'hui pour me remettre la somme empruntée, mais vous avez échouée.

La fermière baisse le regard.

- Votre temps est écoulé. Puisque vous n'avez pas été en mesure d'y arriver par vos propres moyens, alors vous deviendrez le remboursement.

- Qu-.. Quoi ?... Comment ça ?...

Les débris au sol bougent sous ses pas reculant, doucement, jusqu'à ce qu'elle rencontre un mur.

- Allons. Vous ne pensiez tout de même pas vous en sortir ainsi ? Pensez-vous réellement vivre dans un monde où la gentillesse prône ? Je me doute que de nombreuse personnes seraient prêtes à payer prix d'or pour votre personne. Oh, pour vos capacités oui, mais je mise aussi beaucoup sur votre jolie minois, et ses délicieuses formes que vous dissimulez sous votre épais manteau. Avec un peu de chance, je réussirais à vous vendre à un homme un peu trop solitaire qui y mettra toute sa fortune.

Ce rire gras et gutturale. C'est la dernière chose que peut entendre la Kraanvikoise au regard perlant de larmes. Un violent coup est asséné sur le côté de son crâne. Puis le noir.

--- Plusieurs heures plus tard. ---

Lorsqu'elle ré-ouvre les yeux, Eléa est derrière des barreaux, enchaînée. Les houlements lui donne la nausée, et alors que l'incompréhension se mêle à une panique de plus en plus présente, une voix résonne sur le pont au dessus de sa tête.

- FORT LOINTAIN EN VUE !