Utilisateur:Fahlstad
Sommaire
Fahlstad Lukatir
Description
Fahlstad vit le jour en Brumaire de l’an ~485 aux alentours de Golvandaar capitale des mont Adaarions. Il est difficile de donner une date exacte le monastère l'ayant recueilli n'ayant jamais eu d'informations sur la naissance du petit. Adaarion dans l’âme c’est un homme de pierre au teint pâle semblable à de la neige. Son regard ébène mélangés à des écailles brunes dominent son monde du haut de son mètre quatre vingt-huit. Il s’efforce d’être un homme droit malgré les problèmes qui croulent sur lui aujourd’hui comme hier.
Sa chevelure brune constamment en bataille se débat au grès du vent qui fouette son visage. Sa barbe semblable à celle d’un bûcheron présente un manque d’entretien poussant comme bon lui semble et cela ne le dérange pas. C’est un homme simple a qui l’on ne peut donné le pêché de la varice ou de la jalousie. Tout ce qui lui importe est de rendre heureux ceux qu’il apprécie et avoir de quoi se nourrir jour après jour.
Orphelin de naissance jamais il ne connu ses parents. Abandonné sur le seuil du monastère de Golvandaar il y grandi et y resta jusqu'à l’âge de raison. Les moines lui inculquèrent le savoir vivre, la tenue, la politesse et lui offrirent la connaissance, présent qu’il accepta mais ne sut jamais comment les en remercier. Fahlstad n’avait pas eu une enfance heureuse mais s’efforcer de croire que chaque jour était mieux que l’autres et que le principal était de sentir l’air embraser ses poumons, pouvoir déambuler dans les rues de Golvandaar et laissait les odeurs du marché envahir son nez lui offrant un peu de rêve.
Le rêve… C’était comme si Fahlstad ne l’avait jamais quitté. Il lui arrive régulièrement d’être “absent” comme s’il s’en était allé rejoindre les étoiles pour vivre son rêve. Mais sa vie ne manquait pas de le ramener brutalement à la réalité. Lorsque pour rentrer chez lui chaque soir après une dure journée de labeur dans la corporation de la pierre des monts il croisait de ça et là des mendiants, des orphelins, des mannants se disait-il…
Il ne comprit jamais pourquoi il avait cette haine en lui. Haine si sombre qui le rongeait intérieurement qui lui donnait envie d'hurler lorsqu'il voyait toutes ces pauvres gens qu'il méprisait sans savoir pourquoi. Il finit par se convaincre que ceux-ci méritaient leur sort tous autant qu'ils sont. Et ce juste parce qu'il n'avait pas fait les bons choix. N'avait pas agit comme il le fallait.
Prier en Arbitrio n'était pas suffisant pour effacer ce mal. Et il arriva ce qui arriva, un événement pouvant paraître anodin mais qui le ramena à une sous-condition. Le ramena en Esperia pour vivre le pire calvaire qu'il n'eu jamais connu. La mine n'était rien à côté de cela et il ne le comprit qu'après un mois... Tout les événement passé avait finit par le chambouler et le remettre en question. Il comprit qu'il avait était mauvais et que tout cela n'était arrivé que par sa faute. Il décida de racheter ses fautes en restant sur cette île "maudite" même après qu'on eu brisé ses fers. Il prit la décision d'éclairer tous les coeurs même les plus sombre en communiquant sa joie, sa tristesse. C'est en transmettant des sentiments pure que l'on peut émouvoir notre entourage".
Aptitudes et Maîtrises
Education
Le savoir est une chose précieuse que quiconque se doit posséder s'il souhaite avancer" C'est la phrase qu'un moine lui susura à l'oreille dans la jeunesse pour lui inculquer l'importance d'une bonne éducation. Fahlstad qui vécu la majeure partie de son enfance au monastère de Golvandaar y apprit donc l'algèbre et l'art de l'écriture.
Guerrier
Actuellement en apprentissage avec ses Veliye et le maître d'armes Nandor.
Qualités/Talents
- Spectateur:
Il est toujours plus facile d'observer que d'agir sans savoir où l'on met les pieds.
Défauts
- Lunatique:
Rêvé est un quotidien étroitement lié à sa vie. Rêvé est un échappatoire, qu'importe le lieu la situation, le temps... Rêvé est pour lui un moyen d'être un autres, être ailleurs. Un héros, un riche marchand. Un puissant seigneur ou être tout simplement mieux pour lui même et son entourage.
- Ambitieux:
Toujours viser plus haut peut être un bon moyen de finir plus bas. Ses ambitions n'ont jamais fait que le desservir mais soit il s'en est fait une bonne amie. L'ambition lui fera connaître le monde.
- Crédule:
Si l'on pouvait qualifier cela de maladie alors elle serait bénine et presque effacé. Il était auparavant naïf et crédule mais il finit par comprendre ce qu'il était et s'attela à changer pour ne plus se laisser marcher dessus.
- Hautain:
De tous les défauts adaarion celui-ci est probablement le plus récurent. Les adaarions sont et seront toujours supérieur, néanmoins, et avec le temps, Fahlstad semble un peu moins prendre ses aires supérieur voir plus du tout.
Relations
Une âme errante en rencontre parfois d'autres...
Rurik
Tu es le premier de mon peuple à m'avoir accueilli lors de mon arrivée.
Tu es celui qui n'est jamais partit, la brume et les flots n'ont jamais eu raison de toi.
Malgré de triste périodes tu es toujours là à te tenir à mes côtés.
Aarno Köynnös
Tu es ce qu'il me manque encore, le courage. Tu as le courage du loup et la force de l'ours. Tu es ce qui nous as et nous lie toujours. Bien que tu sois partit pendant un temps tu as tenu ta promesse et à fait ton retour parmi nous.
Fhryla
Si seulement j'avais les mots...
Historique
- 01/04/515:
Début de la captivité/début de l'esclavage.
- 14/04/515:
Arrivée en Esperia seul pour des raisons obscures.
- 14/06/515:
Réunions avec ses Veliye.
- 29/06/515:
J'ai fauté Arbitrio, mon poing est partit seul cherchant à rencontrer le nez de Baptysto. La rage me tenait avec tant de... De bestialité... Pourquoi m'a t-on forcé? Je ne veux plus.
- 03/08/515:
Jour de réconciliation. Ce jour est à marquer d'une pierre blanche. Après m'être expliqué avec eux. J'ai enfin réussi à démêlé ce tissus de mensonge et comprendre pourquoi.
- 03/08/515:
J'obtiens enfin la liberté. Je ne sais pourquoi, j'ai l'impression de redécouvrir la vie...
- 09/08/515:
Fin du rêve. Ma liberté est de nouveau troqué contre l'esclavage, tout ceci n'était qu'un tissus de mensonge... Combien de fois cela m'arrivera t-il?
- 29/08/515:
Liberté. Quelle douce sensation. Je ne suis plus obligé de la famille Portendar et prend mon envol seul.
- 30/08/515:
Après m'être défait de mes fers je rejoins officiellement la corporation Keryah en arborant leur emblème.
- 13/10/515:
Cela faisait bien longtemps que l'encre n'avait pas couler sur le journal de ma vie... Il est reparu en ce jour. Pour agir en homme de bien ou pas je ne le sais pas encore.
- 29/10/515:
La chaleur du Thermidor fouette mon visage tandis que je repense à ma vie sur cette île. Peut être n'ai-je jamais réellement agit comme il le fallait. Mais bon il est temps.
- 01/11/515:
J'ai accepté la proposition de Victoria et rejoint les Silmät. Il va falloir prendre le pas sur ma timidité...
- 01/12/515:
Rencontre dû au hasard je ne saurais le dire. Aarno nous est revenu de son voyage sur l'ancien Monde. C'est un bon signe. Je me sens désormais moins seul et prêt à affronter cette île.
- 09/12/515:
Avec Aarno nous avons fait "l'acquisition" de l'Ambubaye à Rivelame, la demeure est spacieuse et vivante, c'est agréable. Je me rappelle de ces courtes journées passés avec eux dans notre premier logis.
- 14/12/515:
C'est la première fois que je participe à un réunion de famille. L'ambiance était vraiment chaleureuse et j'espère que nous pourrons nous revoir plus souvent.
- 16/12/515:
La dame Giulia a fait l'acquisition des Continentales, nous avons été plusieurs à l'aider au déménagement. La journée fut longue et il fallut commencer le rangement qui ne fut pas de tout repos. Ce fut néanmoins un moment agréable!
- 21/12/515:
Je range ma pioche pour de bon. S'en est finit de ces grottes interminable. Ces casses pipes et ce nœud au ventre.
- 22/12/515:
Soirée passée au bal masqué.
- 25/12/515:
Dans quel foutoir me suis-je mis? Ça risque d'être long d'en sortir.
- 25/12/515:
J'entreprend de travailler au Flamboyant.
Qui suis-je?
Province Adaarionne, Golvandar.
Chaque Hommes possède son démon, il est parfois aisé de vivre avec car il est notre ligne conductrice. Parfois il est ce qui nous mène à notre perte.
La Nivôse était tombée depuis plusieurs jours mais nul n’y voyait de différence. Golvandar vivait avec un épais manteaux de neige tout au long de l’année. Les nuits étaient certes plus longue et les vent cinglant s’amusaient à réveiller les les malheureux qui avaient mal fermé leurs volets. Des serpents de fumée s’élevaient des cheminées perçant les nuages tel des lances.
Fahlstad possédait une modeste demeure dans l’un des quartiers ouvriers de la grande cité. De nombreux manants y rôdaient ou étaient emmitouflés dans d’épaisses couverture souriant avec le peu de dents qu’il leur restait. Chaque fois qu’il passait devant eux, tout ce qu’il arrivait à éprouver était de la méprise, après tout s’il en était là c’est qu’il étaient inutiles et n’avait pas eu suffisamment de volonté pour trouver leur place. Il éprouvait un certains dégoût à leur vue et ne perdait pas son temps pour rentrer chez lui chaque soir.
D’un certains point de vue, lui, avait eu la volonté de se battre pour ne pas être comme eux. Un toit, de quoi se mettre sous la dent, et un modeste travail à la mine qui n’était rien de plus qu’un poison auquel il goûtait chaque jour, inlassablement.
Mais ce jour là il ne fit rien, laissant de côté la mine, la marche, les oiseaux de côté le temps d’une journée. Tout ce qu’il avait envie était d’écrire ce à quoi il pensait. Coucher tout ces mots n’ayant parfois que peu de sens sur du papier.
Des histoires il en avait écrit quelques unes, des poésies aussi mais il trouvait que ses vers n’avait aucun “goût” et continuait donc d’écrire ce qui lui passait par la tête. Parfois il écrivait simplement sa journée, ce qu’il avait vu, entendu ou encore senti. La flamme de la bougie vacillait comme une danseuse emportée par le vent qui s’engouffrait dans la demeure par quelques fissures. Prenant soin de ne pas abîmer ce qu’il appelait son trésor, il referma le journal lassant l’attache de cuir qui le maintenait fermé.
Le Soleil pointait à l’horizon s’apprêtant à disparaître derrière la cime des arbres au loin. De fins filets de lumière perçaient encore à travers les pins mouchetant les toits de la ville.
Une vie aussi monotone et sans saveur pouvait-elle vraiment être sienne? Lui qui rêvait d’un ailleurs, d’autres choses…
Nul ne le savait, pas même lui. Lui qui était pourtant acteur de cette vie.
Source image:
http://img05.deviantart.net/4d74/i/2014/311/b/a/daily_portrait__002_by_h1fey-d85l5gk.jpg
