Utilisateur:Fanny

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Maltanar
Pseudo
Maltanar





Description

  • Prénom : Fanny
  • Nom : Aados (nom d'emprunt)
  • Âge : 17- 20 ans
  • Taille : 1m65
  • Poids : 55kg, maigre
  • Origine :Le royaume central
  • Religion :Monachiste
  • Allure : relativement propre, maigre, austère et méfiante
  • Fonction/métier : Ethyliste. Employée de la Banque.




Apparence Physique

Fanny est une jeune femme d'un mètre soixante et pesant à peine plus qu'une cinquantaine de kilo. Toujours vêtue de son uniforme délavé aux couleurs sobres, elle ne dégage aucun élément de sympathie pour autrui à l’exception des banquiers de la Banque Aados. Peu soucieuse de son apparence et très travailleuse , Fanny ne dispose pas d'une hygiène exemplaire. Il n'est pas rare de la voir se promener avec ses cheveux gras en bataille ou de dégager une désagréable odeur de transpiration et d'alcool autour d'elle. Pour finir, l'absence de forme ainsi que son ton laconique (voir caustique par moment) renforcent l'austérité du personnage


Aptitudes

Grille Corde.png calcul


Note.png art musique violon


Qualité

A l'écoute.

Minutieuse

patiente

loyale

discrète

farceuse

maline


Défaut

peu agréable,

menteuse

sournoise

méfiante

alcoolique

Gouts

Fanni n'aime pas :

~ Les poux : ils lui rendent la vie encore plus compliquée.

~ Les chiens errants : Une concurrence dangereuse lors de la recherche de reste dans les poubelles.

~ Les criminels : Il est connu que les petites frappes s'attaquent toujours aux faibles. Fanny sait qu'elle est une cible facile et passe chaque nuit avec la peur au ventre.

~ Les menaces physiques : Elle n'a aucun moyen de réplique face à la force brute.

Fanny aime :

~ Manger : Quand on fait partie de la plèbe, manger signifie survivre.

~ La noblesse : Fanny est passionnée par ce monde qui possède tout et qui pourtant la méprise et ignore tout de sa détresse

~ Monastère : Comment ne pas avoir la Foi lorsqu'un moine vous tend un bout de pain sans rien demander en retour ?

~ Les alcools forts : l'alcool pour oublier, l'alcool pour être un peu heureuse et voir la vie sous un angle festif.

~ L'art : Même si elle sait qu'elle n'est qu'une traîne-misère, Fanny a beaucoup de considération pour ses œuvres musicales au violon.


Fanny,sa vie et son œuvre au sein d'Esperia.

La vendeuse d'Alcool

Devenir l'esclave de la Banque Aados permit à la jeune fille de tirer un trait sur son passé au sein de la plèbe de la Sublime Capitale.Dorénavant, elle est sous l'autorité des Seigneurs Banquiers d'Esperia ce qui lui donne le droit de jouir d'un repas quotidien,d'un lit et d'une sacré dose de travail à fournir pour les contenter. On peut dire que les banquiers agissent avec une poigne de fer dans un gant de velours auprès de la jeune fille.Lorsque Fanny s'écarte de sa place, elle est vite remise à l'ordre tandis que toutes ses bonnes actions sont automatiquement récompensées. Au début, Fanny ne servait que de domestique au sein de l'établissement financier. Puis, lorsque la banque fit l'achat d'une distillerie dans le quartier d'Adobe, la jeune femme passa de domestique à responsable de la production de la Distillerie du Sang des Mineurs. Touchée par la confiance qu'on lui accorda et motivée par sa nouvelle vie loin de la misère, Fanny se mit à la tache avec ardeur. Ce travail acharné rapporta rapidement beaucoup d'or à la banque et beaucoup d'estime à Fanny de la part de ses maitres. Depuis, la jeune fille s'occupe de la distillerie avec grand soin, mettant tout en œuvre pour faire du chiffre quitte à devoir se montrer austère par moment avec ses fournisseurs ou à démarcher les esperiens pour leur vendre une bouteille d'alcool.

Gérante d'un Empire

Les chaines sont tombées,lâchant la jeune Fanny dans un monde qu'elle ne connait pas mais qu'elle s'empressera tout de même de conquérir. Il s'agit ici de l’unique chance pour l'ancienne plébéienne de passer du camps des persécutés à celui des dirigeants. C'est donc sans concession et en digne Capitaline, qu'elle partit en croisade sous la bannière de la Banque Aados dans l'objectif d’obtenir des profits immédiats et de la reconnaissance. Sa tactique de conquête est simple : pousser la Banque à demander le recouvrement des dettes des victimes de la révolte afin de charogner leurs biens immobiliers. La manœuvre porta ses fruits et ses Seigneurs se retrouvèrent en possession d'une magnifique taverne dont la gérance fut offerte à la jeune fille. Mais l’appétit de la jeune louve aux dents longues l'encouragea à poursuivre le grappillage, le poussant à son paroxysme en plaçant sous sa coupe la gérance des thermes et des parcelles agricoles. Fidèle à à son manque de diplomatie, la gérance de ces lieux par Fanny fut des plus brutales faisant du "marche ou crève" une véritable philosophie de gestion. De faite, l'unique obsession de la jeune femme est de faire du chiffre pour ses seigneurs banquiers. Pour ce faire, elle n'hésita pas à remplacer tous les anciens employés par des esclaves ou de faire pression sur la paysannerie locale pour rentabiliser ses champs à moindre frais. Mais ces manières agressives et solitaires de gérer le patrimoine se montrèrent très épuisant et chronophage. Incapable de suivre son travail dans la distillerie en plus de gérer les autres possessions, la jeune femme commence à entrevoir certaine erreur dans ses actions.Elle se délesta de la gestion superflue des thermes tandis qu'elle regarda d'un mauvais œil cette imposante taverne qu'elle considéré dorénavant comme un actif pourri.

La retraite vers le passé

Accaparée par le travail,ennuyée par la lourdeur des Espériens et frustrée par les résultats de son travail, la jeune femme finit par conclure qu'elle n'était finalement pas à sa place dans ce milieu étrange qu'est l'économie artisanale d'Espéria. Elle quitta donc la cité par la petite porte, sans rendre aucun compte à personne car elle savait qu'elle reviendrait dans cette cité prospère."Il est préférable de vivre avec des cons que de mourir de faim" se disait-elle avant d'embarquer pour la Sublime. Quand aux raisons qui la poussent à regagner la Sublime Capitale, elles sont purement symboliques : enterrer définitivement les fantômes du passé pour se construire un meilleur présent.

Journal de bord. 1.

J’avais besoin de quitter cette cité. C’était un besoin urgent .Je ne me sentais pas à ma place et je ne parvenais pas à me familiariser avec leurs coutumes. Il faut dire que sur Espéria, la raison et la logique passent souvent à la trappe et je ne suis pas genre à vivre dans l'excentricité. Je me souviens de ce bûcheron qu’il souhaitait me vendre ses pommes à prix d’or alors que la cité est encerclée de pommier. Il y avait aussi cette femme qui se disait de la haute noblesse mais qui faisait ses courses au marché ,sans aucune escorte.. Ce sont des exemples parmi beaucoup d’autres mais c’est cette facette des esperiens que je trouve particulièrement indigeste. J’imagine que ça doit être le fait de vivre sur une île riche et lointaine qui les font fantasmer à être des seigneurs d’un “nouveau monde”. Je me demande d’ailleurs comment ils sont arrivés à la conclusion qu’une île dont on peut faire le tour en trois jours peut être considérée comme un “monde” ? Enfin, Esperia n’est plus le cadet de mes soucis, j’aurai bien assez de temps pour me lamenter des loufoqueries locales à mon retour. Mon sujet de préoccupation à partir de maintenant c’est de rentrer à la Sublime pour venir en aide à mes amis de la plèbe même si j’appréhende leur réaction quand je leur raconterai que j’ai quitté une vie de chat pour revenir vers eux...

Journal de bord. 2.

Me voici à Fort Lointain, ce petit bout de terre flottant qui porte sur son dos toutes les détresses du monde. Du matin au soir , j’entends les complaintes des esclaves souvent suivies par les rugissements des coups de fouet. L’air est lourd tandis que les odeurs de cadavre et de déjection ne cessent de me retourner l’estomac. Cet endroit est immonde et j’espère que mon escale sera la plus courte possible. Mais quand je vois tous ces esclaves, je me dis que j’ai eu beaucoup de chance d'atterrir à Espéria et d’être achetée par les banquiers. Je n’aurai pas dû partir sans les prévenir....

Journal de bord. 3.

Cela fait deux jours que j’ai embarqué sur un négrier capitalin faisant route vers la Sublime. Les conditions de voyage sont sommaires mais je dispose du minimum nécessaire contrairement à la marchandise qui se meurt petit à petit dans les cales. Hier matin, c’était le corps d’un enfant, et de deux femmes que les marins ont du jeter à la mer. Une perte que le capitaine , Marcelle Detarte, estime comme étant raisonnable mais fâcheuse pour la petite sauterie qu’il préparait pour ses hommes. Cette nouvelle n’a pas du tout plu à l’équipage qui d’après ce que j’ai pu comprendre, se serre la ceinture depuis plusieurs mois .Plus d’alcool, interdiction de toucher à la marchandise et maintenant plus de festivité une fois les esclaves livrés, il n’en fallait pas plus pour faire craquer un vieux mousse qui tenta de lancer une mutinerie. Une mêlée générale éclata sous les cris des esclaves qui voyaient à travers ce déchirement interne , un possible échappatoire. De mon coté, je me suis cachée dans la réserve en priant qu’on me fera le moindre mal possible. Au final, l’hostilité de l’équipage envers son capitaine ’aura été de très courte durée car ce dernier s’est résout à partager ses bouteilles d’alcool personnelle et d’offrir à ses hommes une jeune esclavage. Ainsi des “A mort l’capt’ain” on passa aux chansons qui s’élevèrent au-dessus des cris de détresse de la pauvre esclave. Ce spectacle me blasa jusqu’au moment ou Detarte me proposa de me joindre à la fête en me tendant une bouteille de rhum. Avec une bonne doufe dans le nez, la compagnie des marins étaient de suite beaucoup moins désagréable. Encore deux jours en mer ...

Journal de bord. 4.

Je loge au sein du monastère de la Sublime depuis plus d’une semaine déjà. C’est affolant comment une poignée de pièce d’or modifie l’ambiance de cette cité. Autrefois, je peinais à obtenir de quoi m’offrir un bout de pain et elle me renvoyait l’image d’une forêt hostile prête à me prendre jusqu’à la plus insignifiante possession. Maintenant, j'aperçois enfin les raisons pour lesquelles on lui confère le nom de Sublime. Adieu les caniveaux, les abris de fortune qui sentent la merde de pigeon et les suppliques interrompues des affamés. Dorénavant, je vis dans un cadre qui sent le propre - dans lequel des thermes me sont librement accessible - , j’ai droit à une cellule spacieuse avec un lit et la table des moines est suffisamment riche pour nourrir une bonne centaine de personne. La Sublime porte vraiment bien son nom quand on a de l’argent. Toutefois, mon retour n’est pas marqué par le succès que j'espérais. Je désirais aider mes amis mais je suis arrivée trop tard. Ils sont mort ou partis tenter leur chance loin d’ici. Au final, mon voyage n’aura servi à rien et je m’en suis retrouvée fort ennuyée. Mon état d’austérité fut remarqué par un vieux moine qui tenta de m’aider en me crachant le prêche habituel. Je resta dubitative face à la manœuvre mais le vieux se montra aussi tenace qu’une tique. Il finit par me convaincre des bienfaits que peut m’apporter la religion et j’accepta bêtement de suivre sa méthode de vie jusqu’à la fin du mois, repoussant ainsi mon retour à Esperia…