Utilisateur:Gharlok

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



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Métier
Métier
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Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Gharlok
Pseudo
Gharlok
Prénom IRL
Ben
Âge IRL
36 ans












Gharlok PARKIIN

Description

  • Etant issu du clan dit « des nains », comme tous les miens, je ne suis pas grand mais robuste et large d'épaule, je mesure 1,60m.
  • Bien que n’ayant que 30 ans, j’ai une calvitie prononcée.
  • Une longue barbe noire se terminant en une tresse fait ma fierté.

Compétences

  • J’ai passé mon adolescence à travailler dans la mine avec mon père, ça m’a rendu fort et endurant.
  • A l’âge de 15 ans, j’ai été pris comme apprenti auprès d’un maître forgeron qui m’a appris le maniement des outils et la connaissance des métaux.

Talents

Dans nos clans nordiques, nous devons tous savoir nous battre et, même si je n’ai jamais apprécié cela outre mesure, je me débrouille bien avec un marteau de guerre.

Défauts

  • Renfermé sur moi-même, timide.
  • Grincheux par moment.
  • Tendance à boire plus que de raison.

Intérêts culturels et goûts

  • Très croyant, je respecte scrupuleusement les préceptes du Culte des Déesses des Septs Mers.
  • Illetré.
  • J’adore l’Oruf gris, mmmiam…

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

« Gharlok, la commande sera-t-elle prête à temps ? »

« Oui Maître, encore 3 jours et ce sera fait » répondis-je. Maitre Spirot était un homme trapu d’une cinquantaine d’années au visage recuit par la forge. Il m’avait tout enseigné pendant ces années et j’étais aujourd’hui prêt à reprendre son commerce, j’allais devenir Maître forgeron… J’en étais fier. Cette commande pour la cité d’Aelin m’avait pris trois semaines de labeur, mais j’étais excité car j’allais moi-même partir livrer le fruit de mon travail. Moi qui n’avais jamais quitté notre clan plus de deux jours. J’allais bientôt faire un voyage d’un mois vers Aelin et, à mon retour, j’allais reprendre la Maîtrise de la forge.

« Que de changements dans ma vie ! » m’exclamais-je… je ne croyais pas si bien dire. Le travail de la forge me plaisait beaucoup, chauffer et frapper le métal pour lui donner toutes sortes de formes étaient plaisant, c’était un travail valorisant. Ces trois derniers jours m’avaient semblé très longs et la veille de mon départ, tout était chargé dans la charrette. Le lendemain, je n’aurais plu qu’à attaché notre bœuf. La nuit suivante, par la fenêtre je voyais la lune pleine et bien ronde et j’imaginais mon voyage pour m’endormir…

« Sois prudent, la route est longue mon ami »

« Oui, j’ai bien pris note de tous tes conseils et j’ai ton plan sur mon parchemin. A dans un mois … » Maître Spirot et d’autres du clan étaient venus saluer mon départ. La fille de Krogs, Maelis, m’avait même amené des dobitchous, ces gâteaux au miel que j’adore.

« Cette Maelis est bien mignone, qui sait, quand je serais Maître forgeron je pourrais peut-être demander à Krogs pour lui faire la cour.» pensais-je.

Le voyage s’était déroulé sans encombre, j’avais scrupuleusement respecté le plan de Maître Spirot… D’abord traverser toute la campagne entre mon clan et le clan des « sangliers » ensuite ce fut l’ascension du mont Dagors réputé pour ses rochers qui font penser à des monstres la nuit venue. C’est après ce passage que la solitude commençait à se faire sentir, ça faisait plus d’une semaine que j’avais quitté les miens. Mais cette sensation fut de courte durée car venait d’apparaître devant moi la rive de l’Hyycelö et je devais longer le fleuve jusqu’à l’embarcadère, c’était le seul passage possible vers la rive sud. Là, j’allais probablement rencontrer des gens, tout au moins le passeur.

Une petite maison en bois était érigée au bord de l’eau, je la contournais pour arriver devant le bac. Il n’y avait personne…

« Y’a quelqu’un ? » criais-je, aucune réponse, si ce n’est l’écho de ma voix au loin.

« Oh oh. Personne ne vit ici ??? »

« He ! Pas b’soin d’gueuler com’ça » c’était le grommèlement d’un géant qui venait de sortir de la cabane, il paraissait à moitié endormi.

« Bonjour m’sieur, je suppose que vous êtes le passeur. Je souhaite traverser »

« Mouais, y a qu’les p’tis gars du nord qui viennent m’ennuyer si tôt dans la saison. La Nivôse est à peine terminée. On voit qu’vous n’avez pas peur du froid vous »

Les nordiens sont réputés pour être résistant au froid mais il est connu que les clans les plus au nord comme le clan des nains, des sangliers et celui des loutres n’ont d’autre choix que de vivrent avec la glace, en effet à part au Thermidor, la neige est présente quasiment en permanence dans ces contrées de grands vents. Situées entre les montagnes et La Raakavann. Lors de la traversée, le passeur s’est excusé de l’accueil mais il n’attendait pas de visite si tôt, il m’a dit que les premiers voyageurs habitués ne commenceraient à arriver au bac que dans quelques semaines. Le paiement effectué, je remerciais l’homme et reprit mon chemin. La deuxième partie de mon voyage se faisait dans la plaine entre les deux parties du fleuve qui se séparait en amont. Cette contrée aride s’étendait à perte de vue. La cité d’Aelin se trouvait sur une des rives sud du fleuve. J’avais commencé à la distinguer à l’horizon plus d’une journée avant d’y arriver. Aelin était bien humble à coté des cités du sud mais je n’avais jamais rien vu de pareil et cela me parrassait énormes. L’architecture du nord était bien présente, les bâtiments étaient en pierre et en bois mais ils étaient démesurés. Cela contrastait avec les ruelles étroites qui serpentaient. Une dame apparu au coin de la rue, je me dirigeai vers elle :

« Bonjour madame, pourriez-vous m’indiquer une auberge, s’il vous plaît »

« Prenez la première à droite par là »

« Merci »

Je repris ma route quand un cri derrière moi attira mon attention. Trois hommes discutaient avec la dame qui venait de m’indiquer le chemin mais elle avait l’air bouleversée. Le tableau était étrange, comme figé, la dame ne bougeait pas, je compris ce qui se passait lorsque je vis étinceler la lame qu’un des hommes avait à la main. «  Des mécréants semble-t-il » songeais-je.

Sans réfléchir, je me dirigeai vers le groupe et hélais les hommes qui, je l’espérais, à ma vue, allait fuir : « Et ! vous là, que se passe-t-il ? »

Malheureusement, il n’en fut pas comme espérer et les trois hommes se dirigèrent vers moi pendant que la femme partait en courant.

« Sympathique les gens ici, aidez votre prochain… »

Le premier homme tenta de me mettre un coup au visage que j’évitai tout en le frappant au bas-ventre avec mon genou.

Le second tenta de me porter un coup de couteau mais me rata…

« Où est le troisi… » trop tard, je m’effondrai du coup que je venais de prendre sur la tête.

Un rai de lumière m’aveuglait lorsque j’ouvrai les yeux. Je mis ma main devant le visage pour pouvoir distinguer quelque chose. J’étais couché à même la pierre et tout mon corps me faisait souffrir. Autour de moi, deux autres hommes étaient également étendus Nous étions dans ce qui semblait être une geôle. Un des individus tourna sa tête vers moi.

« Où sommes-nous » demandais-je

« Où veux-tu que nous soyons ? »

L’homme s’assit et me regarda avec insistance ;

« Nous sommes en prison, pardi ! T’es un drôle toi, tu agresses les gens et t’espères te réveiller à l’auberge. Ahaaaah »

« En prison ? Je n’ai agressé personne, j’ai juste aidé cette dame… »

« Tu pourras te défendre demain lorsque tu seras jugé, comme nous »

Ma tête bourdonnait, la souffrance était atroce, des ombres me brouillaient la vue… Je replongeais dans les ténèbres.

« He toi »

Je me trouvais toujours sur le sol et on me secouait avec le pied. Un homme habillé comme un garde se trouvait devant moi

« Toi le p’tit, suis-moi »

Je me levai et emboitai le pas du garde, deux autres me suivirent. Nous marchâmes pendant quelques minutes dans des couloirs de pierre humides et mal éclairés avant de déboucher dans une grande salle remplie de monde. Sur une estrade au milieu de la salle étaient assis cinq hommes vêtus de noir. Arrivé devant cette estrade un garde me poussa violemment et je tonbai à quatre pattes sur le sol.

« A genoux devant les chefs des Cinq Tribus »

A ce moment un des hommes en noir se leva

« Nous, chef de clan des Cinq Tribus d’Aelin sommes ici rassemblés pour rendre le Skuldir, la justice. Qui est le plaignant ? »

« Moi »

Un homme venait de se lever dans l’assemblée.

« Noble Restak, que se passe-t-il ? »

« Je suis ici pour défendre l’honneur de mon fils qui s’est fait attaquer par cet inconnu »

C’est alors que je distinguai, assis à coté de ce Restak, un des trois individus qui ont agressé la dame que j’ai défendue. Il avait un sourire sadique. Je compris que c’était le fils en question.

« Très bien Noble Restak. Alors l’inconnu pourquoi agressez-vous les braves habitants de notre cité »

« Je n’ai agressé personne » balbutiais-je. « C’est cet homme qui, avec deux autres, ont agressé une dame »

« Baliverne ! » Le Noble Restak venait de bondir de son siège « L’inconnu a a gressé mon fils et, comme la loi lui autorise, celui-ci s’est défendu et l’a capturer pour le remettre aux autorités. Cette dame en est témoin » L’homme désignait la dame dont j’avait pris la défense, je compris en un instant que mon sort était dessiné. Mes jambes tremblèrent, je n’avais aucun moyen de prouver mon innocence.

Un des chefs de clan me regarda sévèrement puis dirigea son regard sur l’assemblée : « Je pense que cette histoire est assez simple. Que réclamez-vous, Noble Restak, pour dédommagement ? »

« Un châtiment exemplaire doit être donné pour que la paix de notre cité soit préservée. Les étrangers ne peuvent venir battre nos enfants en toute impunité. Je réclame donc l’individu pour le vendre comme esclave » Un grondement d’approbation montait de l’assemblée.

Quelques minutes plus tard, j’étais de nouveau jeté dans la geôle crasseuse que j’avais quittée avant cete parodie de justice. Il avait été décidé que je serais vendu à des marchands d’esclaves qui se rendaient, la semaine suivante, à Esperia.

Qu’allais-je devenir ?