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| | Héraïs adore lire. Cela lui prend toutefois du temps car les ouvrages ne sont pas à sa portée, elle doit donc les emprunter ou les voler, et met un temps infini pour les lire, à cause de son niveau limite d'éducation. | | Héraïs adore lire. Cela lui prend toutefois du temps car les ouvrages ne sont pas à sa portée, elle doit donc les emprunter ou les voler, et met un temps infini pour les lire, à cause de son niveau limite d'éducation. |
| | Son péché mignon est le jus de myrtille, elle adore en boire, surtout bien frais. | | Son péché mignon est le jus de myrtille, elle adore en boire, surtout bien frais. |
| − | ==Histoire==
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| − | 498
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| − | Naissance
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| − | En l'an de grâce 498, par un doux hiver, dans le Port-Descan, naquit une petite fille, unique enfant d'un couple vieillissant. C'était un enfant miracle, celle qu'ils avaient attendu de longues années.
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| − | Après quelques semaines difficiles où la santé vacillante de l'enfant donna des rides et des cheveux blancs à ses parents, elle finit par enfin être sauvée, et commença à grandir sous le regard émerveillé de ses parents.
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| − | 506
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| − | Début de l'apprentissage du métier
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| − | L'année de ses huit ans, Heraïs fut admise d'office parmi les apprentis de ses parents pour apprendre le métier de teinturière. C'était un métier utile et prisé, vu l'importance de la couleur dans la société Mesigue.
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| − | Malgré sa chance, elle n'en avait pas conscience et était une élève peu assidue, plus intéressée par celui de sa voisine, aubergiste de son état, ou par celui du voisin d'en face, boulanger. C'était auprès d'eux qu'elle apprenait vraiment, qu'elle s'épanouissait. Elle baclait sans cesse ses heures d'apprentissage auprès de son père tant et si bien qu'il finit, au bout de quelques mois, par abandonner l'idée de lui apprendre l'art de la teinture et demander à la voisine et au voisin de la prendre comme apprentie afin qu'elle apprenne à cuisiner, recevoir et accueillir.
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| − | 513
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| − | Premier amour
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| − | A 15 ans, elle tomba amoureuse pour la première fois.
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| − | C'était un des apprentis de son père, un garçon qu'elle connaissait depuis des années. Il s'appelait Aceus. C'était le meilleur des apprenants.
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| − | Elle était émerveillée par ses mains fines qui savaient tant prendre soin des pigments, par le regard doux dont il les couvait et dont elle rêvait qu'il lui donne à elle, ou par ses sourires discrets et timides, quand son père le complimentait pour son excellent travail.
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| − | Pendant des semaines elle l'observa plus ou moins discrètement jusqu'au jour ou Aceus ne vint plus. Elle apprit par son père que ses parents, eleveurs, n'avaient plus les moyens de payer son apprentissage et qu'ils avaient déménagé.
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| − | Ne pas s'être déclarée fut le tout premier regret de sa vie.
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| − | 516
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| − | Majorité
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| − | Pour ses 18 ans, Heraïs eut doit à une fête majestueuse. Elle, tout de coloré vêtue, fut converte de fleurs et de cadeaux par ses proches. C'est ce jour-là qu'elle obtient le pendentif en bois d'if et ambre dont elle refusera de se séparer plus tard, quoi qu'il en coute.
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| − | 517
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| − | Trahison de l'oncle et mauvais investissement
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| − | Mais depuis toutes ces années, il y avait une personne qui ne se réjouissait pas de la naissance d'Heraïs : son oncle. Frère cadet du père, il avait longtemps espéré hériter de la boutique à la mort de son frère ainé.
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| − | Profitant du début du chaos profoqué par le commencement de la Guerre d’indépendance de Mesigios, il conseilla, à dessein, à son frère d'investir dans la cause centralienne, entrainant avec lui ses investisseurs.
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| − | Accusé de traitrise, le père d'Heraïs commença à perdre des clients. Furieuse contre son oncle et les Centraliens, elle perdit toute confiance dans leur cause et se définit depuis comme Mesigues acharnée.
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| − | 520
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| − | Faillite du père et mendicité
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| − | L'intensification des combats et de l'instabilité à partir de 520 mis un point final au commerce défaillant du père d'Heraïs qui dut défivinitivement mettre la clé sous la porte.
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| − | Tous les trois, abandonné du frère cadet qui se rangea du côté de ceux qui les pointaient du doigt, ils se retrouvèrent dans la misère, à la rue.
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| − | 522
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| − | Opportunité de se vendre comme esclave pour éponger une partie des dettes
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| − | Après deux ans de disette pendant lesquels Heraïs travailla ici et là pour payer à ses parents une maigre pitance tout en les préservant des usuriers, une nouvelle dette, créée de toute pièces par le frère cadet vint faire s'effondrer les espoirs de jours meilleurs d'Heraïs qui se résolu alors à se vendre comme esclave, mais aussi à vendre son collier, malgré sa promesse de ne jamais le faire, pour offrir à ses parents une dernière source de revenu basée sur ses derniers espoirs d'enfin s'en sortir.
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| − | 523
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| − | Achat par un riche marchand et début du voyage
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| − | Après quelques achats et reventes par des maitres sans grande envergure, elle fut rachetée par un marchand adaarion qui avait besoin d'une cuisinière mais aussi d'une conteuse d'histoire et chanteuse pour occuper ses soirées, art que la jeune femme avait appris auprès de ses précédents maitres. Profitant de ses connaissances, il l'amena partout avec lui.
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| − | 524
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| − | Arrivée sur Esperia
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| − | Après un an de bons et loyaux services auprès du marchand adaarian, elle fut de nouveau revendue, cette fois, direction Espéria.
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| − | Heraïs vit cela comme une opportunité et reprit espoir. Après tout, sur Esperia, il y avait de la place même pour une esclave comme elle, elle avait appris de nombreuses choses au cours de ses années d'esclavage. Elle saurait être utile ici aussi, à n'en pas douter.
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Rang
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Galaru_Seren
Description
Heraïs est une jeune femme assez grande, 1m66, tout de même, pour une stature discrète voir même un peu mince de 54 kilos. En forme physiquement, elle possède un corps dynamique.
Son visage ovale est encadré par une longue chevelure de feu ardent qui s'épanouit en boucles douces le long de ses joues et de ses épaules, toutefois quand elle a pris le temps de les coiffer. Autrement c'est une broussaille pleine de noeuds qui ferait frémir n'importe quel coiffeur.
Ses yeux en amande sont d'un vert tirant sur le vert d'eau. Ses prunelles sourient autant que sa bouche, si bien que même à son jeune âge, elle a déjà de petites pattes d'oie à la commissure de celles-ci.
Heraïs est très souriante. Heureuseument que dans sa bouche ne manque aucune dent ! Celle-ci sont plus ou moins bien alignées, à part une canine qui fait sécession et ressort un peu, lui donnant un charme tout mutin.
Conformément à sa culture, elle possède quelques discrets piercings cuivrés aux oreilles tandis que ses habits sont richement colorés, à l'image de ce que l'on peut trouver dans son pays d'origin
Choix
- Ethyliste : Appris auprès de sa voisine aubergiste peu avant sa majorité, elle sait faire les alcools typiques bon marché de Medeva.
- Cuisine : Appris auprès de sa voisine aubergiste pendant son enfance, à partir de ses huit ans, elle sait faire tous les plats typiques bon marché et gustatifs de Medeva.
- Comédie : Appris pendant ses années d'esclavagisme avant son arrivée à Espéria. Apprendre à conter des histoires pour occuper ses maitres le soir après une dure journée de labeur.
- Chant : Appris pendant ses années d'esclavagisme avant son arrivée à Espéria. Apprendre à chanter des ballades et des contes pour occuper ses maitres le soir après une dure journée de labeur.
Talents
Heraïs est une excellente nageuse.
Elle sait également repriser basiquement des vêtements ou des chaussures, surtout les haillons que l'on donne aux esclaves.
Défauts
Depuis sa mise aux fers, Heraïs a perdu son aptitude à faire confiance aux autres, trahie par son oncle en premier lieu puis par ses différents maitres pas toujours attentifs à ses besoins ou à ses faiblesses, elle s'est repliée sur elle-même et même si elle reste curieuse vis à vis d'autrui, elle n'accorde toutefois plus sa confiance aussi facilement qu'avant.
Ce côté méfiant et défensif la rend un peu sauvage au premier abord.
Intérêts culturels et goûts
Héraïs adore lire. Cela lui prend toutefois du temps car les ouvrages ne sont pas à sa portée, elle doit donc les emprunter ou les voler, et met un temps infini pour les lire, à cause de son niveau limite d'éducation.
Son péché mignon est le jus de myrtille, elle adore en boire, surtout bien frais.
