Utilisateur:Médéric : Différence entre versions

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*'''Métier''': Artisan du bois: Médéric travaille depuis ses 15 ans sur des chantiers navals pour le commerce fluvial sur l'Anel.
  
*'''Complément I''': Pêche. Durant ses quelques journées d’errance mensuelles, il fut initié à la pêche au filet en rivière par ses collègues artisans.  
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*'''Complément I''': Pêche. Durant ses quelques journées d’errance mensuelles, il fut initié à la pêche au filet en rivière par ses collègues artisans.
  
 
*'''Complément II''': Libre.
 
*'''Complément II''': Libre.

Version du 29 mars 2020 à 23:03

Portrait du personnage


     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
nelink
Pseudo
nelink
Discord
Firo#9503
Prénom IRL
Kellian
Âge IRL
19 ans












Description de Médéric

La première chose qui frappe en voyant Médéric, c’est son métissage peu commun : des boucles ocolidiennes sombres ornant un visage aux yeux vert-marron fins et fatigués, seul héritage visible de sa part Canatanaise. Sa peau, que l’on devine olive au naturel, est néanmoins pâle du fait de sa faible exposition au soleil Ocolidien qui lui donnerait son teint naturel. Ses joues sont également un peu écarlates, signe d’un alcoolisme naissant sans doute. Il n’en impose que très peu, avec seulement 1m53 pour 50 kg, Médéric est assez maigre sans pour autant avoir l’air en souffrance. Ayant travaillé avec ses mains toute sa vie, celles-ci sont particulièrement calleuses et musclées par rapport au reste de son corps. On peut également observer quelques cicatrices au niveau de ses avant-bras, mais la blessure la plus explicite est sans doute le haut de son oreille gauche, coupé, bien que la plaie ait eu le temps de cicatriser. Autrement, le jeune homme arbore un bouc mal rasé mais plutôt fin, qui fait en partie diversions de sa dentition approximative.


Les origines de Médéric sont à la fois une source de fierté et de mystère, cela est visible particulièrement dans son attitude conflictuelle, toujours à la recherche d’un moyen de s’affirmer en tant que plus mature, masculin, ou simplement plus idiot, que les gens autour de lui. Pourtant il reste quelqu’un de relativement calme, n’allant jamais dans l’excès et capable de faire preuve de justesse et de patience ; tout cela bien sûr, du temps qu’il n’ait pas saoul. Pourtant cette sérénité se retranscrit peu dans la sphère privée, où on le voit souvent en perte de repères et en proie à de nombreux doutes, jamais certains de qui il est vraiment et à la constante recherche d’un modèle. Ces interrogations ont pour effet principale de le garder éveiller la nuit, faisant de lui, et de par sa jeunesse, un oiseau de nuit avec un rythme de sommeil assez aléatoire. De ce fait, Médéric a du mal à opposer une quelconque résistance ou bien de se mettre en garde face à quiconque lui montrant de l’intérêt ou de l’attention, se sentant accepté pour qui il est vraiment. Dès l'enfance, il prit rapidement un accent Ocolidien prononcé qu’il pratiqua notamment avec les collègues de sa mère bien que grandissant en terres Canatanaises. On sent rapidement que Médéric est habitué à l'environnement tavernier, voire à la débauche en général, cela se voit notamment de par une tendance prononcée sur la bouteille et diverses autres substances, bien que souvent sa bourse le ramène à la réalité, n’ayant pas encore eu recours au vol ou à d’autres larcins pour financer ses pintes. Cette débauche, il arrive pourtant à la garder en laisse, et il n’est pas rare de le voir apprécier des moments de solitude silencieuse. On remarquera cependant un désintérêt certains pour la chair, voire les femmes de manière plus générale, y préférant des amitiés franches et sincères, parfois plus, particulièrement avec les hommes. Malgré cela, son visage relativement indemne de blessures et son large répertoire de balades diverses et variées, clamées de sa voix timide de ténor, sont un atout de séduction non-négligeable.

Choix

  • Métier: Artisan du bois: Médéric travaille depuis ses 15 ans sur des chantiers navals pour le commerce fluvial sur l'Anel.
  • Complément I: Pêche. Durant ses quelques journées d’errance mensuelles, il fut initié à la pêche au filet en rivière par ses collègues artisans.
  • Complément II: Libre.
  • Art/compétences supplémentaires: Chant. Jusqu'à sa quinzième année, et même après, Médéric fut toujours le grand ami des bardes des tavernes, il a apprit d'eux de nombreuses balades, et de ses camarades de beuveries au moins le double de chansons paillardes.

Talents

Traits de caractère

Talents/Qualités

  • Relativement calme
  • Oiseau de nuit
  • Bonne descente
  • A la constante recherche de modèle
  • Physiquement endurci
  • Répertoire de balade important

Défauts

  • Antipathique
  • Méfiant
  • Doute de soi
  • A du mal à s'affirmer
  • Suiveur, de bonnes et mauvaises influences
  • A l'alcool conflictuel

Intérêts culturels et goûts

Médéric a un goût prononcé pour la culture de comptoir: chansons paillardes, jeux d'argent... rien ne lui échappe et il a à coeur de montrer ses grandes connaissances en ce domaine. Autrement, il a développé une fascination pour la culture Ocolidienne qu'il ne connait que peu au travers de sa mère et aura tendance à être particulièrement curieux, voire lourd, à la vue d'un autre Ocolidien "de souche".

Histoire

  • Floréal 496 : C’est par une chaude journée de printemps 496 que Julie Proudo donna naissance à Médéric après une grossesse au moins aussi compliquée que douloureuse. La Nivose eut presque raison de la jeune Ocolidienne qui survécu néanmoins à cet accouchement, son premier, et sûrement son seul à succès, tout du moins de ce que Médéric sait.
  • 500 : Médéric est alors âgé de 4 ans, il est un jeune garçon assez banal pour son âge. Sa petite enfance fut pour le moment marquée par le grand amour qui lui a été porté par sa mère ainsi que ses collègues, qu’il appellera affectueusement ses tantes, rare rayon de soleil dans leurs journées, et surtout leurs nuits. Dire que Médéric est l’enfant d’une mère serait renier l’amour multiple qu’il a reçu de toutes ces personnes, entouré par des femmes Ocolidiennes qui avaient toutes en commun la misère de leur sort. Le jeune Médéric prenait de ce fait un goût peut-être un peu trop prononcé pour l’attention sans faille de ses mères, que certaines chérissaient comme leur propre enfant, ou plutôt comme l’enfant qu’elles auraient dû avoir. Le gérant de l’établissement se prit d’affection pour le minot qu’il protégeait également, bien qu’ayant eu du mal qu’une de ses prostituées tombe enceinte au début.
  • 501 : Pour son 5ème anniversaire, Médéric reçu de sa mère un pendentif de coquillage teinté d’ocre avec des motifs de carapace dessiné dessus. Elle le portait jusque-là tous les jours, et lui léga pour l’occasion, elle en arbora un similaire plus tard, cette fois-ci de bois et de moins bonne facture. Julie expliqua à son fils que Médéric pourrait se servir de ce médaillon pour parler à Agada. Bien qu’il avait encore du mal à apprécier les subtilités de ce message, Médéric sentait que ce cadeau avait une importance particulier pour sa mère, et commença à l’arborer fièrement, bien que trop grand pour son cou d’enfant.
  • 509 : Malgré toute la bonne volonté de ses protectrices, la rue et la misère firent leur chemin dans la vie de Médéric, qui canalisait toujours son énergie en faisant l’idiot au milieu des habitués de la taverne où il aidait parfois le service, à défaut de pouvoir mieux faire, recevant parfois quelques piécettes et se nourrissant des restes laissés par les convives. Le garçon, approchant doucement de l’adolescence commençait à s’approcher de l’âge où il savait pleinement utilisé ses mains, autant pour commencer à travailler que pour commettre des exactions. Et ce fut ces dernières vers lesquelles Médéric se tourna. Après tout, y avait-il quoi que ce soit de mauvais à subtiliser quelques pièces à ceux qui venaient se satisfaire et se défouler auprès de sa mère ? César, le gérant de la taverne, était au courant de ses agissement et avait averti Médéric de cesser, sans succès. Julie ne pouvait pas s’amener à le raisonner, car c’était ces quelques pièces supplémentaires qui assuraient que, pour la première fois depuis la naissance de Médéric, tous deux pouvaient enfin manger à leur faim.
  • Brumaire 510 : En cette saison, Médéric, du haut de ses 14 ans, se fit recruter dans un gang de rue local, ses talents de détrousseurs n’étant pas passés inaperçus aux yeux des gamins des rues alentour. Il avait l’habitude de les fréquenter, mais maintenant qu’il était en âge de s’affirmer en tant que jeune homme indépendant, il se jeta sur l’occasion. A ce jour il n’est pas certains de ce que cela lui a apporté, de l’assurance, ou peut-être le sentiment de pouvoir affirmer sa liberté aux yeux de tous. Non pas qu’il avait une autorité parentale à défier, sa mère ayant passé l’âge où elle était attractive, les larcins de son fils apportaient des pièces plus que nécessaires pour eux deux. Médéric le voyait, sa mère avait beau être assez jeune elle était néanmoins de plus en plus fatiguée, approchant doucement de la trentaine mais usée prématurément par un métier qui la broyait de l’intérieur, sans compter les nombreuses maladies qu’elle contractait malgré elle. Il sentait un sens de la responsabilité quand il volait, il savait que c’était pour l’intérêt de la seule famille qu’il avait, de toute manière, la fortune ne sourit qu’aux audacieux se disait-il, et il n’y avait pas moyen pour un Ocolidien, quand bien même exotique pour l’endroit, de se faire une fortune en ces lieux autrement.
  • Thermidor 511 : Ce fut à ce moment que le vie de Médéric bascula, voilà bientôt un an qu’il jouait le détrousseur discret sans jamais s’être fait prendre. La grande foire approchait à grand pas, et c’était maintenant le temps pour lui d’aller de l’avant et de frapper un grand coup. Marchands de tous bords, étrangers ou Eltes en quête de divertissement, il allait avoir le choix. De plus ce serait une saison où la taverne serait particulièrement active, et il attendait avec une certaine impatience de pouvoir faire usage de ses tours fraichement appris. Cela étant dit, il aimait cette foire profondément, pour lui c’était synonyme de revoir les troubadours venir dans l’auberge et de pouvoir chanter avec eux, d’un éveil sensoriel avec la musique, les odeurs et les histoires exotiques des nouveaux venus. Il savait également que c’était une saison d’alcoolisme et de débauche prononcé dont sa mère et ses collègues faisaient les frais. Mais tout cela tourna rapidement court quand un soir, alors qu’il faisait les poches d’un capitaine de la garde locale, il se fit attraper par un de ses subalternes, saoul, qui le roua de coup et qui invita ensuite son chef à se joindre au lynchage. Celui-ci, dans un accès de rage se saisit de sa dague et tenta de lui couper l’oreille gauche. Dans une manœuvre désespérée, le jeune homme se dégagea et seulement le lobe supérieur lui fut arraché. Il se retrouvait à même le sol, sanglant, hurlant de douleur. Sa mère accourut mais elle fut stoppée net par un garde tandis que le capitaine et son subalterne l’emmenaient en geôle. Le garçon passa de longs jours en cellule, fiévreux, la plaie s’étant infecté, mais survivant tant bien que mal.
  • Nivôse 511 : Médéric se lève lourdement de sa paillasse, ses poignets alourdis par des chaînes de métal. Cela fait maintenant quelques mois qu’il a quitté Roskilde, ou plutôt qu’on lui a fait quitter. A la suite de son altercation avec le chef de la garde, il passa deux longues semaines en cellule avant d’être mis aux fers et envoyé dans un village bordant l’Anel. Il se trouve que le jour suivant son arrestation, plusieurs de ses camarades détrousseurs se sont fait attrapés et ont confessé, entre autres, les montants que Médéric avait subtilisés, étant donné qu’il était le plus prolifique de tous, du fait de l’ivresse de sa clientèle. Après avoir purgé une partie de sa peine, et pour l’écarter au maximum, le capitaine de la garde locale s’arrangea avec un ami Elte, chef d’un village voisin pour lui faire purger le reste de sa peine en tant qu’esclave. Le village en question, Revetian, agissait comme nœud central du commerce fluvial Canatanais sur l’Anel, servant entre-autre de lieu de construction et de réparation des embarcations fluviales. Médéric y avait été envoyé pour aider à moindre coût, la saison étant particulièrement difficile. Depuis qu’il était arrivé, et jusqu’à son départ, il ne revit jamais sa mère.
  • Nivôse 512 : Voilà maintenant un an que Médéric est sur les chantiers navals. Ses mains sont devenues caleuses, accumulant gelures et craquelures à cette période de l’année, particulièrement quand il s’agit de mouiller le bois à la saumure. Il s’accommode tant bien que mal à son nouveau mode de vie, pas nécessairement plus inconfortable que le précédemment, mais totalement différent. Adieu l’ambiance nocturne, ici le silence est maître, adieu la proximité de sa mère et de ses “tantes”, comme il aimait les appeler affectueusement, ici il vit avec des marins et des ouvriers endurcis. Il y a bien une chose qui ne change pas : le passage de visages dont il ne se souviendra pas, des marchands qui arrivent et qui partent inlassablement, le faisant rêver de s’évader lui aussi loin de ce quotidien rude et lui brisant le dos à force de porter de lourdes charges et de se plier en deux pour tailler le bois. Malgré tout, le métier lui rentrait dans la peau, au sens figuré comme littéral, au vu du nombre d’échardes qui s’accumulaient dans ses mains. Ses collègues, bien que méfiant d’abord, s’ouvrirent doucement à lui. Bien qu’il ait toujours ces maudites chaines, ils ne le faisaient pas se sentir comme esclave, ou étranger, mais comme un compagnon de calvaire.
  • 514 : L’année fut compliquée pour Médéric, bien qu’il fût maintenant libre de sa peine et ayant tenté de retourner à la taverne où travaillait sa mère, il apprit de par César que celle-ci fut emportée d’une énième maladie, et que son corps avait été jeté à la fausse commune. Il tenta bien de rester en tant que serveur, mais tout lui devenait si insupportable. Les cris des ivrognes, le sol collant à ses souliers de cuir en piteux état, les anciennes collègues de sa mère, ses “tantes”, l’ayant délaissé pour le nouveau-né d’une nouvelle arrivante, le vacarme de la nuit, et surtout ses anciens compagnons de crime qui le rejetait comme un malpropre... Tout cela le rendait fou. Il n’en pouvait plus. Il revint ainsi rapidement à Revetian où son ancien, et désormais futur patron, Léonard, le reprit sous son aile. Il avait au cours de ces quelques années gagné une expérience importante en tant que travailleur, et paradoxalement semblait avoir pris goût à la monotone tranquillité du lieu, plus encore que maintenant la ville lui était devenue si insupportable.
  • Nivose 517 : Rien de plus n’arriva à Médéric au cours de ces 3 dernières années. Il travaillait, passait du temps avec ses collègues, leur chantait les balades et autres chansons paillardes apprises en ville. Et même si son corps était maintenant bien habitué à l’ébénisterie, il gardait toujours des traits assez fins. D’aucun aurait dit qu’il était charmant, si ce n’était pour les quelques dents qu’il avait perdu de par une alimentation peu diversifiée et quelques accidents. C’était, tout du moins, ce que semblait penser la jeune fille de Léonard, Mathilda, qui avait de plus en plus de vues sur le jeune Ocolidien, pour elle symbole d’un exotisme inconnu en ces terres reculées Canatanaises. C’est à la même période que pour lutter plus efficacement contre le rude hiver cotier, Médéric commença à boire plus qu’à la coutumée, une habitude qu’il conservera et qui continuera à engloutir toujours plus son salaire.
  • 518 : S’il y a bien une chose que Léonard protégeait avant tout, c’était sa fille, dernière chose que sa femme lui ait légué avant de mourir. Alors âgée de bientôt 18 ans, elle s’entendait bien avec Médéric qui lui enseignait des chansons et lui parlait de la vie en ville qu’il édulcorait volontairement. Elle qui ne l’avait connu que pendant la foire, elle était émerveillée à l’idée de vivre dans ce paradis de fête constante, et ne comprenait pas l’appréciation du jeune Ocolidien pour cette campagne monotone et silencieuse. Pourtant, s’il y avait bien une chose qui rendait Mathilda singulière, c’était sa détermination quasiment malsaine. Petite protégée de son père, elle avait l’habitude d’obtenir ce qu’elle voulait sans trop de difficulté, et quand bien même elle rencontrait des obstacles, elle trouvait toujours un moyen d’obtenir ce qu’elle voulait, quelle que soit la méthode employée. Et il se trouve qu’il y avait une chose qu’elle désirait, Médéric, bien que celui-ci ne lui ait pas montré une affection particulière, et que son père aurait désapprouvé leur union.
  • Brumaire 519 : Il aura fallu d’une erreur, une seule, pour que la vie de l’Ocolidien bascule de nouveau. Alors qu’il passait une soirée à la taverne en compagnie de ses collègues et de Mathilda, celle-ci se décida à enfin sauter le pas. Tous les deux ivres, elle le ramena dans sa chambre, feignant vouloir chanter encore un peu avec lui. Et alors qu’elle s’apprêtait à lui faire des avances, Médéric, à la fois trop saoul et trop méfiant les rejeta en bloc, pensant que cela n’était qu’une farce. Il s’empressa alors de moquer la jeune fille pour sa bêtise, avant de quitter sa chambre et s’écraser sur sa paillasse. Le lendemain, ce fut des cris distants, puis un grand coup de pied dans les cotes qui réveillèrent le garçon à la gueule de bois. Léonard, furieux, se faisait tant bien que mal retenir par ses travailleurs, hurlant des obscénités à Médéric, le jeune homme décernait vaguement quelque chose avec Mathilda et du sang... puis il réalisa. A peine eut-il le temps d’essayer de se lever pour s’expliquer, un grand coup de pied au visage lui fit perdre une dent et la conscience.

Quand il se réveilla, 2 jours avaient passé, il descendait l’Anel, fers au cou, en direction d’Anderlacht puis de la Capitale, dans le bateau d’un marchand qui faisait partie des très rares vendeurs d’esclaves s’aventurant aussi loin dans les terres Canatanaises.