Utilisateur:Myyrh

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     Myyrh
Informations RP
Nom
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Quartier




Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
YamT
Pseudo
Myyrh
Prénom IRL
Marie
Âge IRL
20 ans












Myyrh

Myyrh à son arrivée à Esperia

Myyrh est une jeune Nordique de 26 ans, avec des yeux de la couleur de la mer qui surprennent souvent les gens, de longs cheveux châtains clairs bouclés, et une certaine beauté étonnante pour une nordique, venant probablement de l'origine plus australe de son père inconnu. Sa mère, inconnue elle aussi, l'amena à l'orphelinat peu de temps après sa naissance.
Myyrh vécut depuis ses 8 ans avec une vieille femme qui l'avait adoptée. Cette vieille femme n'était pas nordique, mais personne ne semblait savoir d'où elle venait, et Myyrh n'est pas du genre à poser des questions. Elle n'a jamais eu le droit de sortir seule ou de parler aux gens dans la rue, sa mère adoptive l'accompagnant et la surveillant toujours. La vieille lui appris à peindre, tisser, coudre et broder, colorer le tissu et préparer les colorants nécessaires.
Finalement, un jour, sa mère mourrut et Myyrh, ayant été coupée du monde toute sa vie et n'étant pas capable de se débrouiller seule, décida tout de même de changer de vie. Elle décida alors de se rendre à la capitale dont elle avait tant entendu parler, mais le voyage ne se déroula pas comme prévu et Myyrh n'eut d'autre choix que de se laisser faire esclave afin de pouvoir arriver à Esperia, une autre grande ville.

Caractéristiques

Description

  • Nom : Inconnu
  • Prénom : Myyrh, un drôle de nom dont l'origine est inconnue.
  • Famille : Sa mère était une jeune Nordique pauvre, qui la fit adopter à sa naissance. Son père est probablement un brigand venu du Sud. Elle fut adoptée quand elle avait 8 ans, par une vieille femme étrangère surnommée Gamla.
  • Famille esperienne : Aucune.
  • Âge : 26 ans, un âge qu'elle estime vieux, surtout qu'elle n'a pas d'enfants, tandis que toutes les femmes de son village dans le Nord avaient déjà eu des enfants étant jeunes. Myyrh est gênée, pensant qu'elle est de toute façon trop vieille pour avoir des enfants...
  • Taille : 1m70
  • Yeux : Bleu/Vert, de la couleur de la mer au soleil, qui intrigue souvent les gens
  • Cheveux : Originellement : Châtain très clair, longs et bouclés, avec des éclats plus chauds qui rappellent l'origine de son père. Actuellement : Mi-longs (car brûlés lorsqu'elle fut frappée par la foudre, ils repoussent tranquillement)
  • Autres caractéristiques physiques : Myyrh a une grosse cicatrice dans le dos et à l'arrière des bras suite à la brûlure infligée quand elle fut frappée par un éclair pendant un orage. Elle a également de petites cicatrices, une à l'arcade sourilière, l'autre au-dessus de la lèvre, dues à son agression. Son nez reste légèrement tordu, après avoir été cassé deux fois. Elle a un petit "W" tatoué sur l'intérieur du poignet gauche.
  • Métier : Couturière-Teinturière et Artiste peintre à ses heures perdues, propriétaire de la boutique Le Fil d'Argent.
  • Statut social : Habitante
  • Relation : Myyrh était en couple avec William E. Hallens jusqu'à ce que celui-ci perde la raison. Elle aime et vit à présent avec Tenzo Kemaltar, et le lien qui est entre eux devient plus fort à chaque instant.
Les premiers beaux habits de Myyrh

Talents

  • Gentille
  • Bonne artiste
  • Généreuse
  • Polie
  • Toujours souriante
  • Très minutieuse dans son travail
  • Très attachée à ses amis
  • Loyale
  • Fidèle

Défauts

  • Naïve
  • Ignorante
  • Peu débrouillarde
  • Ne tient pas l'alcool
  • Boit quand elle va mal
  • Un peu farouche
  • Peu confiante en elle
  • Ne sait pas différencier les gens de confiance des gens malintentionnés
  • Croit tout ce qu’on lui dit
  • A tendance à se tuer au travail
  • A très peur de l'orage, depuis qu'elle a été frappée par la foudre
  • Très émotive
  • Limite suicidaire dans les moments les plus sombres

Relations

Amis

Marcus Loinvoyant : Malgré qu'il soit son maître, il est toujours très bon et aimable avec elle, mais sait aussi la réprimander lorsqu'il est mécontent d'elle et la consoler quand elle est triste. Elle le considère un peu comme un grand frère ou un père, même s’ils ont le même âge. Quand elle et Will se séparèrent, Myyrh et Marcus devinrent plus proches, veillant l’un sur l’autre et s’accordant une confiance sans limite. Même si, depuis que Myyrh et Will sont de nouveau ensemble, Marcus ne fait plus confiance à celui-ci, il est tout de même heureux pour elle. Depuis que Will a perdu la raison, Marcus et Myyrh sont de nouveau très proches. Myyrh le considère comme le seul vrai membre de sa famille, bien qu'elle continue de le vouvoyer. Elle est également très touchée par ce que Marcus lui a dit après l'agression de Will.

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Utilisateur:Arn : Elle a tout de suite remarqué ce vieil homme aux yeux bleus qui avait croisé son regard à la vente d'esclaves. Par la suite, elle passa plusieurs fois quelques instants à discuter avec lui, en ville, dans un parc, dans son atelier ou chez lui. Nostalgiques de la froideur de leur Nord natal, ils aiment se remémorer leurs souvenirs. Bien qu’un peu en froid lorsqu’Arn appris la trahison de Will, le compagnon de Myyrh, face aux Tarkhanes, Arn sut rapidement leur pardonner et ils se réconcilièrent. Pendant la séparation d’avec Will, Myyrh n'eut plus vraiment l’occasion de parler à Arn. Cependant, il vînt la voir au dispensaire quand elle fut frappée par un éclair et l'emmena boire un verre à la Taverne où Will travaillait. Heureusement, il n'était pas là. Malheureusement, il arriva et cela mit Myyrh dans tous ses états. Ils retournèrent au dispensaire, et Will vînt la voir plus tard. Myyrh estima que c'était grâce à Arn, et cela renforça son amitié pour lui. Elle alla également le voir en prison quand il y était, et fut heureuse pour lui quand il en sortit. Même si Arn n'est pas très apprécié des gens et également en froid avec Will, ça n'empêche pas Myyrh de lui rendre visite. Malheureusement, depuis qu'Arn vit avec Mikamus et Sidd, Myyrh ne lui a plus jamais reparlé. Et elle ne se soucie plus vraiment de lui, jusqu'à l'agression de Will où elle parle un moment avec lui. Arn l'encourage à prendre son avenir en main, à changer, mais Myyrh ne se sent pas vraiment prête.


Kemelvor Kemaltar : Myyrh rencontra Kemelvor dans la rue, remarquant son goût pour les beaux habits. Kemelvor lui commanda un manteau couvert de dorures. Leur amitié naquît lorsque Kemelvor passa la voir après sa rupture avec Will, la trouvant soûle et couverte de peinture. Il l’invita chez lui, pour parler un peu, et Myyrh y retourna plusieurs fois. Un soir que Myyrh pleurait à nouveau à cause de Will, Kemelvor en profita pour la « consoler » … Myyrh décida à ce moment de changer, de devenir plus indépendante et moins innocente, récoltant des informations pour Kemelvor qu’elle considère désormais comme un ami proche. Quand elle et Will se remmirent ensemble, Kemelvor fut heureux pour elle. Ils se parlent souvent, et Kemelvor essaie toujours de l'aider quand elle va mal. Suite à son agression, Kemelvor promis de se charger de punir le coupable. Lors de l'agression de Will, Kemelvor promis d'être là pour elle, et de la laisser venger Will. Ce fut au tour de Kemelvor d'être agressé, et cela fit se rendre compte à Myyrh à quel point elle tenait à lui et à ses amis. Elle apprit beaucoup de secrets sur lui. Elle ne refuse jamais de l'écouter lui lire une histoire, ou de passer un peu de temps avec lui. Toutefois, elle pense toujours trop à son Will disparu pour avoir envie de se laisser aller avec Kemelvor. Leur amitié devient encore plus forte lorsqu'il empêche Myyrh de se tuer et qu'il lui dit se mettre avec Tenzo.


Darion Stoneshield : Myyrh rencontra Darion un peu par hasard, en passant par la place centrale, ou ce dernier et Kingaroth étaient en train de se disputer. En effet, Darion, très croyant, estimait que Kingaroth était une créature du démon. Myyrh essaya d'empêcher Darion de frapper Kingaroth, car il n'était qu'un esclave, mais celui-ci n'écouta pas. Elle le supplia de ne pas recommencer. Quelques jours plus tard, alors que Myyrh travaillait tranquillement à son atelier, elle entendit un bruit et vit un homme couvert de boue l'attraper et lui plaquer une main sur la bouche. Elle ne reconnut pas tout de suite Darion, mais celui-ci s'excusa et lui demanda de ne pas faire de bruit. Il lui expliqua qu'il était en cavale, et que connaissant la confiance que Will accordait à Myyrh, il pensait pouvoir lui faire confiance aussi. Myyrh le cacha alors dans son atelier, lui apportant à manger et lui promettant de l'aider en cas de problème. Bien qu'il ait tendance à chercher les ennuis, Myyrh aime bien Darion car elle le considère comme quelqu'un de gentil et d'aimable, qui suit ses croyances et qui, en fin de compte, la respecte. La chose qui les unis est certainement leur désir de venger Will. Leur amitié prend de l'ampleur quand Myyrh va lui rendre visite au dispensaire, après qu'on lui ai brûlé la moitié du visage et coupé une main. Myyrh le réconforte et lui promet de l'aider à redevenir présentable pour le jour où il ira retrouver sa promise, à Lig Ocolide.


Kelmazad : Myyrh connut Kelmazad au dispensaire, la première fois qu'elle y resta. Elle ne prêta tout d'abord pas attention à lui, mais lorsque Will lui demanda de travailler pour lui, elle eu l'occasion de faire sa connaissance. Il fut toujours très gentil avec elle, et passa beaucoup de temps à ses côtés, au dispensaire, suite à son agression. Il se parlèrent de leur passé et se confièrent l'un à l'autre. Myyrh lui accorde une grande confiance et l'apprécie beaucoup. Lors de l'agression de Will, Kelmazad et Myyrh passèrent énormément de temps ensemble, à courir dans tous les sens à la recherche de Kemelvor, puis de Scholwitz. Myyrh est persuadée qu'il va arriver quelque chose à Kelmazad, car c'est le dernier ami qu'il lui reste à ne pas s'être encore fait agresser. Depuis que Will est devenu fou, ils passent énormément de temps ensemble, et partagent de nombreux secrets. Myyrh le considère comme son meilleur ami. C'est probablement la personne qu'elle admire le plus à Esperia, car elle l'a vu passer du statut d'esclave à celui de Maire de Rive-Lame. Son courage et son sérieux impressionne Myyrh. Ils souffrent ensemble, en silence, et Myyrh se sent presque un peu maternelle avec lui, tant elle tient à lui et n'aime pas le voir se sentir mal. C'est une des personnes à qui elle tient le plus au monde. Elle ne supporte pas de le voir triste et mal en point après sa dispute avec Rose, et ça la rend folle qu'il refuse d'écouter ses conseils.


Tenzo Kemaltar : Tenzo vient souvent vendre du cuir à Myyrh, c'est comme cela qu'ils se mirent à se parler, Tenzo revenant plusieurs fois par jour à son magasin. Ils ne se sont que peu parlé, mais Myyrh l'apprécie. Leur amitié prend plus d'importance la nuit où Myyrh se fait casser le nez par Garth au Sans-Fond. Myyrh ne se souvient par contre pas très bien s'il l'a vraiment embrassée, ni pourquoi. Après avoir vu Will embrasser Sky, Myyrh discute avec Kemelvor et celui-ci lui conseilla d'aller chercher du réconfort auprès de Tenzo, qui semblait amoureux d'elle. Bien qu'elle pense toujours à Will, Myyrh est très attachée à Tenzo et est heureuse de pouvoir passer du temps avec lui. Elle tombe toutefois gentiment amoureuse de lui et n'espère que Will ne continuera pas à troubler ses pensées... Malgré ce qu'elle apprend sur lui, leur lien reste très fort, et ils décident d'officialiser leur relation et de vivre ensemble.

Personnes qu'elle apprécie

Zehyrr : Débarqués au marché aux esclaves le même jour, Zehyrr et Myyrh entretiennent une relation amicale polie. Ils sont toujours heureux d'échanger quelques mots dans la rue lorsqu'ils se croisent. Bien qu'elle ne le connaisse pas plus que cela, Myyrh sait que Zehyrr et elle peuvent se faire confiance...


Neiyel : Myyrh et Neiyel étaient tous deux les esclaves de Marcus. Myyrh l'a toujours bien aimé, le considérant comme un petit frère qui serait là pour venir l'embêter et rire avec elle. Leur amitié se renforça quand elle le défendit face à Sidd. Neiyel lui vend souvent sa laine que Myyrh lui achète à un prix exhorbitant, sûrement pour s'assurer qu'il ne manque jamais d'argent.

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 : Myyrh rencontra Rose alors qu'elle était à moitié saoule, lors de sa première rupture avec Will. Elle en garda peu de souvenirs. Myyrh se mit à apprécier Rose quand elle comprit qu'elle et Kelmazad étaient ensemble, dû à sa grande amitié avec celui-ci. Rose soigna également Myyrh lors de son agression, laissant de ridicules cicatrices sur le visage de cette dernière. Lorsque Rose et Kelmazad se disputèrent, Myyrh en fut très triste, d'autant plus qu'elle était impliquée. Elle promit ensuite à Rose de veiller sur Kelmazad en attendant que cette dernière ne soit plus en colère contre lui.

Utilisateur:SiddBalderick : Myyrh n'aimait déjà pas spécialement Sidd lorsqu'il était l'esclave de Kemelvor. Elle le trouvait insolent, mal élevé, irrespectueux et sans gêne. Sa haine envers lui devînt vraiment plus forte lorsqu'elle le surprit, demandant à Neiyel de faire du repérage dans les coffres pour pouvoir en voler le contenu ensuite. Myyrh ramena Neiyel chez Marcus, mais Sidd les y suivit. Folle de rage, elle sortit et le menaça de son épée, que Marcus lui avait donné quand il l'avait entraînée, sans que celui-ci ne réagisse. Elle le frappa finalement, lui demandant de partir et de ne jamais revenir parler à Neiyel. L'affaire fut finalement réglée grâce à Kemelvor, mais cela n'empêche pas Myyrh de le trouver malsain et menteur et de le détester. Après avoir appris certaines choses, et le temps aidant, Myyrh a fini par ne plus le détester, mais à juste ne pas vraiment l'aimer. Finalement, le soir où elle pensait que Rose allait se suicider, Myyrh but un peu de rhum avec Sidd, et elle finit même par bien l'apprécier en fin de compte.


Lynni Lindén : Lynni, jeune esclave artiste, demande à Myyrh si elle accepte de lui enseigner comment coudre et teindre des tissus, ce que Myyrh accepte. Myyrh aime bien Lynni, car c'est aussi une amie de Tenzo. Elle essaie de lui enseigner les rudiments de son métier du mieux qu'elle peut, et la défend devant Octyso, le maître de Lynni, qui n'est franchement pas un cadeau.


Sven : Bien que Myyrh ne l'ait jamais vraiment connu, elle apprécie Sven pour sa gentillesse, mais aussi car il respectait Will... et probablement aussi parce qu'il a essayé de démonter Mikamus. Myyrh apprécie qu'il lui accorde sa confiance.

Personnes qu'elle évite

William E. Hallens : Myyrh connut William en allant manger avec Marcus au Zgribouillard. Elle fut intriguée par ce drôle de personnage, un peu loufoque, mais fut également impressionnée par ses talents culinaires. Elle lui confectionna de nouveaux habits avec grands soins et il l'invita à sortir. En naquit leur relation amoureuse qui fut aux yeux de Myyrh la chose la plus importante du monde, jusqu’à ce que Will, n’étant pas capable de changer ses manières un peu rustres de pirate, décide d’y mettre un terme, ne se croyant pas fait pour une femme si douce et bien élevée. Suite à cela, Marcus et Kemelvor lui dirent que Will ne reviendrait jamais, et qu’il n’avait jamais été sincère avec. Malgré son amour pour lui, elle essaya de l’oublier définitivement, sans succès. Il revînt finalement, lui expliquant qu'il l'aimait, mais qu'il ne voulait pas être collé à elle tout le temps. Myyrh respecta cela, mais fut tout de même triste qu'ils se voient si peu. Quand elle fut affranchie, Will lui prpoposa de venir le rejoindre à Rive-Lame, chose qu'elle accepta avec joie. Malheureusement, Myyrh fut agressée, puis ce fut le tour de Will, qui perdit la raison, se prenant pour un capitaine pirate à bord de son bateau. Myyrh crut mourir de chagrin lorsqu'elle comprit que "son" Will avait disparu à jamais. En effet, Cap'tain Willou rejeta Myyrh qui essayait de le reconquérir. Myyrh ne sait pas comment elle fera pour vivre sans lui, et se demande si la vie vaudra toujours la peine d'être vécue une fois qu'elle aura vengé son amour... Si elle y parvient un jour... En attendant, elle évite de le croiser, pour éviter de se remettre à pleurer.


Mikamus : Myyrh soupçone Mikamus d'être la personne responsable de tous les crimes, agressions et vols qui la frappèrent elle et ses amis. Sans vraiment comprendre pourquoi il lui en voudrait, puisqu'elle ne lui a rien fait de grave, Myyrh se méfie quand même de lui. Après avoir appris certaines choses sur lui, Myyrh s'en méfie encore plus.

Personnes qu'elle n'aime pas

Scholwitz : Myyrh tient Scholwitz et la plupart des Spiritueux pour responsables des agressions de Will et de Kemelvor. À cause de lui, Myyrh a perdu l'amour de sa vie, qui a sombré dans la folie, ne se souciant plus d'elle. Myyrh ne désire qu'une chose, le torturer, lui faire vivre le même cauchemard qu'elle est en train de vivre, et se débarasser définitivement de cet homme mauvais au plus haut point. Elle en veut au monde entier de ne pas avoir pu se défouler sur lui quand elle en eut l'occasion.


Enewia Farendir Hugrekki : Myyrh n'aime pas vraiment Enewia, car elle la trouve fausse. Elle pense qu'elle n'aime Scholwitz que pour son argent et voit sa relation avec Kemelvor d'un très mauvais oeil. Ce qu'elle a apprit sur elle a rendut son jugement un peu moins méchant, mais elle reste la femme de Scholwitz et Myyrh ne souhaite pas lui accorder plus d'importance dans sa vie que ça. Son jugement change un peu lorsqu'elle apprend qu'Enewia était enceinte et qu'elle a perdu son enfant.


Swan Sky : Myyrh n'aime pas Sky, tout d'abord parce que Will, dans sa cellule, s'était collé à la vitre pour la regarder en bavant, mais aussi parce qu'elle est toujours collée à Escalius, un Spiritueux, et Myyrh n'aime pas les Spiritueux. Maintenant qu'elle a vu Will embrasser Sky, Myyrh la hait au plus haut point. Elle a également appris qu'elle était spiritueuse et ça n'aide pas.

Utilisateur:L'Aveugle : Myyrh a rencontré une fois l'Aveugle, sur la place de Rive-Lame. Le chien de Will venait d'être tué et elle a voulu l'aider à trouver le chemin de la taverne de "Willou", mais l'Aveugle l'a frappée et traitée de catin (Myyrh ne sait pas ce que ça veut dire, mais elle se dit bien que ça doit pas être un compliment). Elle l'a ensuite vu plusieurs fois raconter ses histoires, et l'a trouvé très sale et méchant. Elle ne le croise plus, car elle ne va jamais à Sans-Fond, mais elle ne l'aime quand même pas.



Histoire - Avant Esperia

L'enfance

L’orphelinat

Myyrh n’avait jamais vraiment su comment elle était venue au monde. Lorsque, petite, elle avait posé des questions sur ses parents, on lui avait souvent peu répondu de choses plus précises que « ta mère t’a amenée à l’orphelinat quand tu es née » et « ton père ne venait pas d’ici ». Elle n’avait que peu de souvenirs de sa pourtant pas si lointaine enfance. Elle se souvenait d’être mêlée aux autres enfants, de recevoir le même traitement qu’eux, mais elle n’avait pourtant jamais eu l’impression d’appartenir à leur groupe, ni d’être vraiment comme eux. Elle était assez discrète et réservée, mais ses grands yeux clairs, de la même couleur que la mer lors des très rares jours où les rayons du soleil venaient s’y refléter, avaient toujours attiré les regards et attendri même le plus alcoolique et violent des ivrognes qui fréquentaient la taverne du village.
Lorsqu’elle eu huit ans, peut-être un peu plus, ou un peu moins, le temps toujours froid et couvert n’aidant pas à deviner à quelle période de l’année elle avait bien pu naître, on la fit amener dans le bureau de la directrice de l’orphelinat, une femme d’âge mûr stricte et colérique. Comme à son habitude, elle n’avait rien dit et n’avait pas bougé sans qu’on l’y autorise. Elle se tenait debout à côté de la directrice, derrière son bureau. En face d’elles, assise sur la chaise bancale de l’autre côté du bureau, était assise une femme très vieille. Elle ne semblait pas être nordique. Elle regardait Myyrh intensément, comme si elle arrivait à voir à travers elle. Myyrh quant à elle ne savait pas vraiment où regarder, mais lorsque son regard croisa celui de la vieille, il ne put s’en détacher. Les yeux laiteux et fatigués de la vieille dame étaient cependant toujours perçants et Myyrh en fut intimidée. Finalement, la directrice prit la parole.
- Elle vous convient ? demanda-t-elle en regardant la vieille.
Cette dernière ne répondit pas, le regard toujours fixé sur l’enfant. Finalement, elle se racla la gorge.
- Quel âge a-t-elle ? demanda la vieille, avec un accent étrange que Myyrh ne sut identifier.
- Huit ans, plus ou moins.
Myyrh regardait toujours la vieille femme, son regard toujours aussi intensément plongé dans le sien.
- Mmh, grogna la vieille. Sait-elle lire ?
- Oui, un peu, répondit la directrice, l’air embêté par la question.
- Un peu ? Répéta la vieille, ses yeux se détachant enfin de ceux de la fillette.
Myyrh était un peu vexée, car elle savait pourtant plutôt bien lire, comparé aux autres enfants.
- Oui, on n’a pas tellement le temps de tout leur apprendre, expliqua la directrice. Ils sont beaucoup, on manque de personnel, et on essaie surtout de leur trouver à manger avant de les instruire.
- Hmm, grogna à nouveau la vieille. Qu’en est-il de son éducation religieuse ?
Myyrh ne savait pas quoi penser de cette question et se demanda ce que la directrice allait répondre.
- Pareil, on leur explique pas vraiment, ils retiennent ce qu’ils entendent, apprenez-lui ce que vous voulez si ça vous chante.
- Savez-vous qui sont ses parents ?
Le cœur de la fillette rata un battement. Myyrh s’était toujours tellement posé de questions sur ses parents sans que personne ne puisse lui répondre qu’elle retint son souffle et tendit l’oreille, son regard se posant sur le bureau de la directrice où la crasse dominait la paperasse.
- Ses parents, ses parents… Sa mère l’a amenée ici presque au moment où elle a accouché. C’était une femme très jeune, nordique, probablement une ménestrelle ou une catin, que sais-je, elle n’avait apparemment pas d’affaires, mourait presque de froid dans sa misère et avait un sale caractère. C’est ce que j’ai retenu des courtes minutes où je lui ai parlé, le temps qu’elle dépose la petite et que j’essaie tant bien que mal de remplir les papiers…
Myyrh ne savait ni ce qu’était une ménestrelle ni une catin, mais elle était fascinée par ces nouveaux détails sur la vie de sa mère. La vieille, comme si elle avait lu dans les pensées de Myyrh, demanda des détails par rapport au père de cette dernière.
- Je ne sais pas qui il était, déclara la directrice, qui commençait à avoir l’air ennuyé par toutes ces questions. Mais la petite est né moins d’un an après l’arrivée dans notre village des étrangers, ceux qui violèrent les femmes et tuèrent les hommes…
- Hmm. Vous suggérez donc qu’elle serait la fille de l’un d’entre eux ?
- J’imagine.
- D’où venaient-ils, ces hommes ?
- Je ne sais pas. Ils n’étaient pas nordiques.
- Rappelez-moi son nom, à cette petite.
- Myyrh, M-Y-Y-R-H, répondit la directrice. Sa mère m’a donné un morceau de parchemin où ce nom était écrit, elle m’a dit qu’elle voulait appeler sa fille comme ça.
- Qu’est-ce que ça signifie ?
- Je ne sais pas.
- Hmm.
Myyrh commençait à en avoir marre de rester là, plantée debout, mais elle était fascinée par ce qu’elle venait d’apprendre. La directrice avait l’air impatient.
- Alors ? Elle vous convient ?
- Oui, répondit la vieille après un silence, ses yeux à nouveau fixés sur la fillette.
- Parfait, répondit la directrice, préparant un papier et une plume. Il ne vous reste qu’à signer ceci. Myyrh, va chercher tes affaires. Tu peux y aller.
Myyrh sortit de la pièce sans dire un mot et ferma la porte derrière elle, puis elle partit en courant dans le couloir, ses pieds nus claquant sur les dalles froides. Elle alla dans sa chambre, pris son vieux sac et fourra tout ce qui lui appartenait dedans, ce qui comprenait deux chemises longues toutes rapiécées, une vieille couverture brodée, apparemment celle dans laquelle sa mère l’avait transportée, une feuille qui tombait presque en miettes avec quelques mots écrits dessus pour qu’elle s’entraine à lire, un joli caillou qu’elle avait trouvé dans le jardin de l’orphelinat, une pièce brillante qu’un homme lui avait glissé dans la main une fois, dans la rue, et une poupée qu’elle avait fabriquée avec l’aide d’une des surveillantes de l’orphelinat. Trois fois rien, en somme, mais c’était tout ce qu’elle avait. Les autres petites filles de la chambre la regardèrent faire, l’air interrogateur, puis échangèrent quelques mots.
- Elle part ?
- Tu crois ?
- Elle a trouvé une nouvelle maman ?
Myyrh était bien trop pressée de découvrir la nouvelle vie qui l’attendait pour daigner répondre aux autres. De toute façon, elle n’avait jamais été du genre à vouloir être amie avec elles, elles étaient trop… semblables. Elles ne s’intéressaient pas à ce qu’il se passait en dehors de l’orphelinat et se battaient toujours auprès des passants en espérant les convaincre qu’elles étaient les plus belles et les plus gentilles des petites filles et qu’il fallait absolument les adopter. Elle ressortir donc de la chambre e retourna dans le hall où la directrice et la vieille dame l’attendaient. Les deux femmes se serrèrent la main et la directrice se tourna vers la fillette.
- Bonne chance, Myyrh, dit-elle, un vague sourire apparaissant sur son visage. Sois sage.
- Oui Madame, dit la gamine d’une petite voix.
Puis elle suivit la vieille à l’extérieur.

L'adolescence

Au marché

Comme toutes les semaines, Myyrh accompagnait Gamla au marché pour y vendre le tissu et les quelques œuvres que la vieille avait peintes. Gamla, c’était le nom que la vieille lui avait dit porter. C’était apparemment un surnom, mais Myyrh ne savait pas trop ce que ça voulait dire. Gamla lui parlait parfois dans une langue étrange qu’elle avait du mal à comprendre, sa langue à elle. Myyrh ne savait pas d’où elle venait, et, comme toujours, elle n’osait pas poser la question. Elle ne parlait pas, ou peu, et écoutait beaucoup.
Gamla lui avait appris à lire un peu mieux, mais surtout à tisser, coudre, broder, filer la laine, préparer des couleurs et peindre. Elle lui faisait aussi réciter une espèce de prière tous les soirs, dans cette même langue étrange qu’elle ne comprenait pas. Gamla était bonne, mais stricte. Elle empêchait les gens de s’approcher de sa fille adoptive de trop près, spécialement lorsqu’il s’agissait d’hommes. Cela arrivait de plus en plus fréquemment à mesure que Myyrh grandissait. Sa beauté était plus surprenante que celle des autres jeunes filles, probablement à grâce ou à cause du sang étranger qui coulait dans ses veines. Personne n’avait jamais vraiment su d’où étaient arrivés ces hommes quelques années auparavant, eux qui avaient pillé, volé, tué et violé, mais pourtant laissé les femmes et les enfants saufs. Ses yeux étaient toujours d’une couleur pure, intrigante, jamais rencontrée ailleurs, dans les yeux de quelqu’un d’autre. Ses cheveux avaient des reflets chauds, ils n’étaient pas juste blonds comme ceux des autres filles. De plus, ils bouclaient, ce qui les rendait encore plus beaux. Myyrh ne se rendait pas compte des regards que lui portaient les hommes, ni des allusions qu’ils faisaient en lui parlant.
Pourtant, nombreux étaient les prétendants qui osaient s’aventurer jusqu’à la maison de Gamla n’étaient pas peu nombreux, mais à chaque fois, la vieille femme rejetait les propositions, riait au nez des plus riches d’entre eux, leur expliquant qu’une dot ne l’intéressait guerre. Myyrh ne sortait jamais seule, Gamla l’accompagnait partout. Malgré son âge incertain, elle avait une santé de fer et n’avait peur de rien. Myyrh la suivait sans broncher.
Au marché, les affaires n’allaient pas vraiment mal, mais pas bien non plus. Myyrh avait l’impression que les gens n’achetaient que la marchandise en espérant s’attirer la sympathie de Gamla pour ensuite de rapprocher de sa fille adoptive, ce qui, quelque part, était utile. Encore fallait-il pouvoir se débarrasser des gros lourdauds qui refusaient que Gamla les empêche de s’approcher de Myyrh. Une fois, alors que le prétendant en question était massif et fortement imbibé d’alcool, menaçant Gamla de la frapper et de démolir son étal si elle ne le laissait pas passer, Gamla, très calmement, posa sa main sur celle de l’homme et le regarda droit dans les yeux en murmurant dans sa langue natale. L’homme se figea quelques secondes, l’air complètement ahuri, puis son visage perdit toute expression et il s’en alla. Myyrh, fidèle à elle-même, ne posa pas de questions. - Range, on y va, Unga, avait dit la vieille, et elles étaient parties.

L'Âge Adulte

Le voyage vers Esperia

Le temps passait et la santé de Gamla se détériorait. Malgré les années passées à ses côté, Myyrh dut se rendre à l’évidence : Gamla était humaine. Elle se faisait vraiment très vieille et son jour arriverait bientôt.
Cependant, Gamla refusait toujours qu’elle sorte seule et l’accompagnait toujours partout, tant bien que mal. Myyrh se dit qu’elle devait certainement sentir la fin arriver, car elle se mit à agir étrangement. Elle qui avait toujours donné à sa fille le strict minimum, commença petit à petit à être plus généreuse. Elle orna ses robes de fleurs brodées, lui offrit quelques bijoux, et lui permit même de parler un peu avec des gens qui se pressaient devant l’étal.
Mais la fin se faisait sentir, réellement. Un soir, Myyrh apporta son thé à Gamla, dans son lit, comme elle faisait depuis quelques semaines. Mais la vieille femme n’était pas dans son lit. Elle était assise à son vieux bureau, une grande plume colorée dans une main, un pot d’encre dans l’autre. Elle traçait de grandes lettres calligraphiées sur un parchemin qui semblait être d’excellente qualité. Myyrh se dirigea vers elle, sans dire un mot, et l’observa. Gamla écrivait, lentement, mais avec assurance, sans un bruit. Finalement, elle ferma le pot d’encre et posa sa plume. Elle se tourna légèrement vers Myyrh et lui sourit, certainement pour la toute première fois depuis des années.
- Mürh. Blô kak li Mürh. Ti fin, ti lugna, ti roé. Glöm ikke. Ti Mürh.
Myyrh regarda la feuille sans trop comprendre. Gamla répéta et Myyrh commença à comprendre. Il s’agissait de la prière, ou du moins de ce qu’elle considérait comme une prière, qu’elle répétait tous les soirs avant de se coucher, et Gamla l’avait écrite sur le parchemin. Les lettres ne lui étaient pas familières, mais au milieu, elle reconnut quelque chose qu’elle avait déjà vu. Les lettres étaient reconnaissables, il s’agissait de celles qui écrivaient son prénom, Myyrh.
- … Myyrh ? murmura-t-elle.
- Oui, Unga, dit la vieille. Mühr.
- Mürh ?
- C’est comme ça que l’on prononce ton prénom. Mais les nordiques l’ont déformé.
Myyrh ne répondit rien. Gamla prit la tasse de thé refroidi des mains de sa fille et le but lentement, tandis que Myyrh regardait le parchemin sans comprendre.
- Il faut aller dormir. Bonne nuit.
Myyrh se leva, serra la main de Gamla, l’accompagna à son lit et sortit de la chambre. Elle alla dans la sienne, s’agenouilla devant son lit et récita les quelques phrases qu’elle avait appris étant petite.
- Mürh. Blô kak li Mürh. Ti fin, ti lugna, ti roé. Glöm ikke. Ti Mürh.
Elle se mit au lit et s’endormi.
Le lendemain, lorsque la lumière la réveilla, Myyrh se releva en sursaut. Elle n’avait pas besoin d’aller dans l’autre pièce pour savoir que Gamla y serait, immobile. Morte. Elle savait depuis des semaines, voir des mois que ce moment arriverait, mais elle n’avait jamais vraiment pris le temps de réfléchir à ce qu’elle ferait le moment venu. Elle s’assit sur son lit et balaya la chambre du regard. Elle avait suffisamment d’affaires à présent, mais que ferait-elle, où irait-elle ? Elle songea à aller demander de l’aide au village, mais après tant d’années à ne jamais sortir seule, que lui arriverait-elle ?
Myyrh avait l‘impression de se faire vieille. Les enfants qu‘elle avait connus avaient à présent une famille, un métier, une maison à eux, et elle n‘avait que Gamla. Jamais elle n‘avait osé demander à sa mère quand viendrait le moment où elle pourrait elle aussi se marier et faire des enfants. Parfois, elle croisait le regard des hommes, parfois elle maintenait le contact, parfois elle s‘empressait de détourner les yeux. Parfois, elle avait envie que l‘homme vienne l‘arracher de l‘emprise de Gamla, parfois elle voulait le maintenir le plus loin d‘elle possible. Elle avait eu douze ans, puis quinze, puis dix-huit, puis vingt, vingt-deux et vingt-six. Elle entendait parfois les vieilles femmes se moquer d‘elle, dire qu‘elle serait bientôt trop vieille pour que ses enfants naissent en bonne santé, et encore, si elle arrivait à trouver un mari.
Et si elle décidait maintenant de sortir, de trouver un mari, d’avoir une famille, une belle maison, une vache et un cheval ?
Elle ne savait pas quoi faire. Toutes ces années passées seule avec sa mère, loin de tout, loin des gens, loin de toutes informations ne l’avaient certes pas aidée. Elle resta un certain temps assise sur son lit à penser. Et si elle décidait de tout plaquer, de quitter cet endroit et… de partir à la capitale, ou dans une grande ville, à la découverte du nouveau monde dont elle avait entendu les autres marchants parler ? Gamla devait ranger ses économies quelque part dans sa chambre, si Myyrh les prenait, elle pourrait sans doute payer le voyage sans problème, en partant sur le principe qu’il ne lui arriverait rien en route. De toute façon, que lui restait-il à faire ? Tout l’avait toujours tellement intrigué, elle n’avait jamais osé poser des questions et n’avait jamais reçu de réponses, il était temps qu’elle prenne sa vie en main. Elle avait vingt-six ans, elle était incapable de se débrouiller seule, et cela devait changer. Elle prit son courage à deux mains, trouva un grand sac, y mit tout ce qui avait de la valeur, fouilla chaque recoin de la maison à la recherche de quelques pièces, puis s’arrêta devant la chambre de Gamla. Elle prit une grande inspiration et entra. Elle ne regarda pas un instant dans la direction du lit, et trouva sans problème quelques objets de valeur, puis finalement, elle prit le parchemin sur lequel la vieille avait écrit la veille, le roula et le glissa dans son sac. Puis elle parti de la maison.
Il était encore tôt, il n’y avait presque personne dans les rues. Elle avait pris soin de se couvrir d’un manteau pour que les gens ne la reconnaissent pas et ne fassent pas attention à elle. Elle s’avança donc en direction du port, là où elle voyait les grands bateaux faire escale et repartir pour des destinations lointaines. Elle vit un homme sur un bateau et décida d’aller lui parler. Elle s’approcha du bord de l’eau et appela le type.
- Excusez-moi ?
Elle se rendit compte en entendant sa voix que c’était la première fois de sa vie qu’elle allait parler à un homme. Elle eut un coup de panique et faillit tomber à l’eau mais se ressaisit aussi rapidement que possible. Le type se tourna dans sa direction.
- J’peux vous aider ?
- Oui… Je… J’aimerais aller à la capitale, ou dans une autre grande ville, s’il-vous-plaît. À qui dois-je m’adresser ?
Le type la regarda d’un air perplexe.
- J’y vais, moi. Combien vous payez ?
- J’ai une bourse pleine de pièces, je ne sais pas combien il y a exactement.
- Hmm.
Le type n’avait pas vraiment l’air intéressé.
- Vous voyagez seule ?
- Euh, oui…
Il leva un sourcil.
- Sans votre mari ?
- Je… Je n’en ai pas, dit-elle d’un air gêné.
Le type leva l’autre sourcil et un sourire apparut sur son visage.
- Ah, dans ce cas, ça risque de vous coûter un peu plus cher…
Myyrh montra son sac.
- J’ai un peu de marchandise.
- Je parlais d’autre chose.
- Je… Je ne comprends pas.
- Venez donc sur le bateau, vous allez comprendre…
Myyrh se méfia. Le regard de l’homme avait prit quelque chose de malsain.
- Je crois que je vais… me débrouiller.
Elle partit en courant, mais le type la rattrapa rapidement et agrippa son bras. Elle laissa échapper un cri tandis que l’homme essayait d’arracher son manteau. Elle hurla à nouveau et essaya de se débattre, en vain. Soudain, l’homme hurla à son tour et tomba à l’eau. Myyrh tomba à genoux et releva la tête pour apercevoir une silhouette devant elle.
- Arrête d’embêter toutes les femmes que tu croises, Djern ! dit une voix féminine.
Puis elle entendit le bruit d’une épée qu’on range dans son fourreau et vit la silhouette lui tendre la main. Elle la saisit et se releva tant bien que mal.
- M… Merci, bafouilla-t-elle.
- Oh, c’est rien, répondit la femme qui se tenait devant elle, le fourreau d’épée accroché à sa ceinture. Faut pas vous aventurer seule comme ça dans le port, ya pas mal de gars dans son genre.
Myyrh ne répondit rien.
- Vous voulez allez à la capitale ?
- Oui.
- N’y allez pas.
- … Pourquoi ?
- À moins que vous ayez envie d’être volée, violée et réduite en esclavage.
Myyrh ne savait pas quoi dire.
- Il faut que je parte d’ici.
- Venez avec moi, je veillerai sur vous, alors. Mais vous êtes sûre que c’est vraiment ce que vous voulez ?
- Oui… oui…
- Très bien, c’est vous qui savez.
Il fut entendu que Myyrh resterait aux côtés de la femme à l’épée, afin que celle-ci la protège en cas de besoin. Elles embarquèrent quelques heures plus tard et se tinrent à l’écart sur le bateau, là où les hommes ne risquaient pas de les importuner. Myyrh restaient silencieuse et elle apprécia que sa compagne ne lui pose pas d’autres questions. Elles firent escale dans un premier port, puis repartir, et firent à nouveau escale dans un autre port.
- Il va falloir descendre, on va changer de bateau, ne me quittez pas, lui dit la femme.
- D’accord.
Elles descendirent parmi les marchandises, mais le port était vraiment bondé. Myyrh fit tomber son sac parterre, et celui-ci fut piétiné par la foule, répartissant ainsi les affaires de Myyrh parterre. Myyrh réussi tout de même à rattraper une robe, quelques pièces ainsi que le fameux parchemin qui s’en sorti à peu près intact. Elle entendit des cris venant de l’autre côté du quai, où la femme à l’épée lui faisait de grands signes. Le bateau qu’elles devaient prendre allait partir, mais il était impossible de le rejoindre à temps. Le bateau finit par larguer les amarres, la femme à l’épée à son bord. Myyrh était à nouveau seule. Elle aperçu près d’un bâtiment des gens qui avaient l’air très pauvres et se dirigea vers eux. Ils avaient l’air plus gentil et moins menaçant que toutes les autres personnes de ce port.
- Où allez-vous ? demanda-t-elle à un jeune homme.
- Esperia, murmura-t-il, faible.
Myyrh se souvenait de ce nom de ville, elle avait entendu des marchands en parler et en dire du bien.
- Je veux venir avec vous.
Il la regarda avec de grands yeux, puis indiqua un homme de la tête.
- Demandez-lui.
Myyrh se dirigea vers l’homme en question qui se présenta.
- Je suis le responsable des esclaves en direction d‘Esperia en partance de ce port. Je peux vous aidez ?
- Je veux venir avec vous.
Lui aussi la regarda avec de grands yeux.
- Venir avec nous ?
- Oui.
- Euh… très bien… Eh bien vous pouvez garder vos quelques affaires. Vous avez l’air en forme, vous serez vite vendue… Mais… Pourquoi devenir esclave ?
À vrai dire, Myyrh ne savait pas vraiment ce qu’était une esclave. Elle réfléchit un instant.
- Eh bien, je suis coincée ici, je suis à la moitié du voyage, je n’ai rien à perdre… Je crois que je n’ai pas d’autre solution.
- Certes… Bon, je vais m’occuper de vous alors. Si je vous garde saine, je pourrai en tirer un meilleur prix. Restez dans le coin, on va bientôt partir.
Ils embarquèrent quelques minutes plus tard, à bord d‘un énorme engin volant, et, tandis que les autres s’entassaient dans les cales, dans le noir et la saleté, Myyrh eut le droit de rester avec l‘équipage. Le voyage ne fut pas trop long, contrairement à ce à quoi elle s’attendait. Ils arrivèrent en fin d’après-midi au dessus du port d’Esperia et descendirent tous le long d‘une grande echelle pour arriver sur la terre ferme. Ils se dirigèrent vers la place du port, vers une estrade où l’homme qui les conduisait les fit s’aligner pour que la foule puisse mieux les voir. Myyrh se sentait mal, mais apercevait la ville avec émerveillement. Tout était si différent ! Puis, voyant les gens sortir leurs bourses, elle commença à comprendre ce qu’être esclave signifiait. Elle se mit à paniquer et scruta la foule à la recherche d’un visage familier, ce qui était absurde. Elle cherchait un regard amical parmi cette foule d’inconnus, quelqu’un de gentil, quelqu’un pour la sortir de là…

Histoire - À Esperia

Premières semaines

L’arrivée

Derrière les barreaux, Myyrh se sentit misérable.
Elle regardait les visages des gens, des hommes en grande majorité, qui la dévoraient du regard d’un air dégoutant. Elle remarqua un visage qui lui semblait presque familier, celui d’un vieil homme nordique aux yeux bleus foncés et aux cheveux et à la barbe grisonnants. Elle espéra qu’il pourrait la sortir de là, puis elle remarqua qu’il parlait à voix basse à un vieil homme qui avait l’air un peu fou à côté de lui.
Les enchères commencèrent. LedGris, l’homme qui commandait le dirigeable, lui demanda de se lever et de s’avancer.
- Regardez-moi cette femme ! Elle est magnifique ! Regardez-la ! Et habile de ses mains en plus !
La foule se mit à rire. Myyrh ne comprit pas.
- Bon, c’est quoi ton métier ?
Myyrh répondit d’une petite voix.
- Je suis couturière et peintre.
LedGris se mit à hurler.
- Une couturière ! Et peintre avec ça ! Prix de départ, 40 espers d’or !
Les gens se mirent à parler, pensant que le prix était cher, pour un prix de départ. Myyrh regarda tout le monde et entendit une voix crier par-dessus la foule.
- 41 !
- 41 ! cria LedGris à son tour.
- 42 ! Dit une autre voix, de l’autre côté de la place.
Myyrh regarda et vit un homme assez jeune avec une grosse balafre sur le côté droit du visage qui avait l’air assez gentil, mais elle regarda de nouveau du côté de l’homme aux yeux sombres, de l’autre côté de la place, qui regardait en direction de l’homme à la balafre.
- 50 ! S’écria à nouveau la première voix, et Myyrh comprit qu’il s’agissait du vieil homme qui avait l’air un peu fou.
- 55 ! Rétorqua l’homme à la balafre.
Les gens commençaient à parler de plus en plus fort. LedGris avait l’air très satisfait. Les enchères commencèrent à monter à toute allure, jusqu’à ce que le prix dépasse les 100 espers d’or. Les deux hommes continuaient d’enchérir, le vieux Nordique dévisageant toujours Myyrh.
- 110 ! cria finalement l’homme à la balafre.
- 110 une fois ! répondit LedGris.
La foule se tourna vers le vieil homme en attendant qu’il surenchérisse, mais celui-ci resta finalement silencieux.
- 110 deux fois ! Hurla LedGris.
Le Nordique aux yeux sombres regarda le vieil homme, puis de nouveau Myyrh, puis en direction de l’homme à la balafre.
- 110 trois fois ! Adjugé !
La foule parut déçue que l’enchère se termine. LedGris la fit sortir de la cage, lui administrant un coup de bâton sur les fesses au passage. Myyrh se dirigea vers son maître à travers la foule. Une fois arrivée devant lui, il se présenta.
- Je suis Marcus Loinvoyant. Quel est ton nom ?
- Je m’appelle Myyrh.
- Très bien Myyrh. Reste par ici.
Myyrh resta debout à côté de lui, observant la foule et ce qu’elle pouvait apercevoir de la ville.
Elle sentit quelqu’un frôler son bras. Il s’agissait du vieux nordique qui croisa furtivement son regard. Myyrh se sentit mal à l’aise, ne sachant pas trop quoi faire. Elle sentait toujours les regards de certains hommes posés sur elle, mais essayait de rester discrète, dans son coin.
- Bon, allons-y, déclara Marcus. Suis-moi.
Myyrh s’exécuta, sans mot dire.
- Ici, on est à Rive-Lame.
- Hm.
Ils continuèrent d’avancer, puis arrivèrent sur une grande place.
- La place centrale…
Myyrh le suivi jusqu’à une grande arcade. Elle lut sur le panneau « Quartier Ouest ».
- Ici, le Quartier Ouest, c’est là que j’habite.
Myyrh le suivi dans le dédale de maison jusqu’à une porte qui indiquait « Marcus Loinvoyant ».
- C’est là. Je vais te montrer ta chambre.
Myyrh le suivi dans les escaliers et descendit deux étages, pour se retrouver dans une pièce avec plusieurs lits et coffres alignés.
- Voilà ton lit et ton coffre. Ici, les lits de mes autres esclaves…
Myyrh regarda le tout en hochant la tête. Marcus lui sourit.
- Tu veux visiter la ville ?
Un peu surprise par la question, Myyrh répondit positivement.
Elle suivi Marcus dans les différents quartiers, découvrant les différents styles, puis visita certains bâtiments importants. Ils finirent par aller s’asseoir à une table à la Taverne du Zgribouillard et devant tant de gentillesse, Myyrh comprit que Marcus était un homme bon.
Elle rencontra plusieurs autres personnes, dont Dunada qui sembla par la suite croiser son chemin un peu trop souvent, la dévorant du regard, mais aussi put-elle finalement faire la connaissance du vieux nordique, prénommé Arnbjörn, ou Arn, pour faire plus court. Elle fut également intriguée par William, le cuisinier, avec ses habits et ses manières de pirate, qui parlait fort et avec un drôle d’accent, mais qui cuisinait fort bien et rigolait toujours.
Myyrh se dit qu’en fin de compte, elle avait eu de la chance d’arriver saine et sauve ici, et d’avoir été achetée par un homme qui avait l’air si aimable.

Événements importants (RP à écrire)

  • Premier repas au Zgribouillard
  • Entraînement à l'épée avec Marcus
  • Discussions et expédition avec Arn
  • Aménagement du Fil d'Argent
  • Premiers clients, manteau de Will
  • Claque à Loudvic, rencontre avec Kemelvor
  • Soirée avec Will, début de leur histoire
  • Discussions avec Kemelvor
  • Découverte de l'amour charnel (ou de ses débuts) avec Will
  • Rupture avec Will, début de son penchant pour l'alcool, commencement de la toile géante, début de la récolte d'informations pour Kemelvor
  • Livres prêtés par Kemelvor, explications de la reproduction humaine par Marcus
  • Rechute dans la déprime, nuit d'ivresse et d'amour chez Kemelvor
  • Commandes incessantes, travail acharné
  • Frappée par un éclair, transportée au dispensaire, déposée aux côtés de Will, croit le voir mourir, pense pouvoir à nouveau être avec lui
  • Will s'échappe du dispensaire, Myyrh sombre dans le désespoir
  • Visites et lectures de Kemelvor et de Marcus
  • Lectures des pensées de Myyrh dans son sommeil par Kemelvor et Marcus, confession de ce dernier de son amour pour elle
  • Visite d'Arn, passage à la Taverne du Lac pour boire une bière, rencontre imprévue de Will, retour au dispensaire, rechute dans la déprime
  • Myyrh couvre Arn et Will qui ont piétiné les plantations d'Ilesa
  • Visite de Will, confession de son amour pour elle, toujours présent, explications, relation pour l'instant secrète
  • Sortie du dispensaire, retour au travail, maintient de la relation secrète
  • Fuite des Tarkhans sur le bateau avec Kemelvor, crise de désespoir de Myyrh
  • Retour du bateau, mise en prison des Tarkhans, Myyrh part supplier Kemelvor de ne rien leur faire
  • Visite à la prison
  • Relation révélée, finalement
  • Visite d'Arn à la prison, il lui dit d'aller chercher quelque chose chez lui, au Tarkhier, mais emprunte un passage secret pour l'y retrouver
  • Dissolution des Tarkhans
  • Surprend Sidd, demandant à Neiyel de faire du repérage pour un futur vol, le frappe avec son épée en bois, évite les ennuis grâce à Kemelvor
  • Visite de la Taverne du Flamboyant avec Will, meutre de Whisky, le chien de Will, soupçons envers Mikamus (qui est en mauvais termes avec Will)
  • Affranchissement de Myyrh, remboursement de 250eO à Marcus
  • Découverte que Sidd habite maintenant avec Arn et Mikamus, confection d'habits roses, rage de Mikamus
  • Accueil et protection de Darion qui est recherché par la garde
  • Agression de Myyrh par un inconnu, vol de sa boutique
  • Soignée par Rose, début de son amitié avec Kelmazad
  • Déménagement à Rive-Lame avec Will, achat d'une nouvelle boutique
  • Saccage du mobilier par des inconnus, pas d'indices
  • Ouverture de la boutique, remise au travail, débuts de séances d'espionnage avec Kalmazad.
  • Agression de Will, ivresse, passe la nuit avec Kemelvor et Kelmazad, puis Nicholas, à courir en tous sens pour retrouver Scholwitz, puis Kemelvor et Enewia qui se sont enfuits, puis retrouve finalement Kemelvor blessé au dispensaire, tente d'agresser Scholwitz en pleine rue, mais Kelmazad la retient après que Scholwitz l'ait contrée sans difficulté
  • Se rend à la chambre de Will, essaie de lui parler, se rend compte qu'il est devenu fou, qu'il ne se soucie plus d'elle et qu'il la rejète, croit mourir de désespoir
  • Promet à Thémis, l'esclave de Will, de s'occuper de lui
  • Parle à Kelmazad, Zehyrr et Darion, puis Marcus, va aider Marcus à construire le phare, va voir Kemelvor au dispensaire, puis Kelmazad et Rose (dont le mal a été causé par Scholwitz, encore une fois), retourne voir Will, se rend compte que cette fois-ci, elle ne pourra jamais lui plaire à nouveau, parle à Enewia, qui droguée, lui parle de sa schyzophrénie.
  • Parle longuement avec Kalmazad et Arn. Énorme découverte d'informations.

Hommage

Myyrh, s'étant présentée devant Will, et celui-ci l'ayant traitée de "moche" car il n'aimait pas les blondes, decida, en hommage à lui, de se teindre les cheveux en brun. Cela faisait également office de deuil, l'esprit du Will qu'elle avait connu ayant disparu à jamais.
Elle se servit des colorants dans l'un de ses coffres, puis pris son seau, et, n'ayant plus de chaudron, partit derrière la scierie de Rive-Lame, en bas, derrière chez elle, pour avoir de l'eau à disposition. Elle prépara une pâte de couleur sombre, mélangeant de la poudre de noix et de l'encre de poulpe pour créer sa teinture. Elle mit un vieux morceaux de tissu sur ses épaules, pour ne pas tacher ses vêtements, puis se mouilla les cheveux et appliqua la teinture sur sa courte chevelure claire. Elle frotta doucement, pour ne pas faire mal à son cuir chevelu récemment brûlé. Elle laissa la teinture pendant un moment, s'asseyant pour regarder l'eau, se demandant si elle apprendrait à nager un jour. Will lui avait proposé...
Elle soupira, puis tenta de penser à autre chose. Elle se vida l'esprit, puis resta un moment encore, jusqu'à se souvenir de la teinture dans ses cheveux. Elle s'agenouilla près de l'eau, remplit le seau et se vida l'eau sur la tête, voyant la teinture couler dans l'eau devant elle. Elle répéta l'opération plusieurs fois, jusqu'à ne plus voir de teinture couler dans l'eau.
Elle se sécha les cheveux avec le bout de tissu qu'elle avait sur les épaules, puis reprit son seau et retourna à son atelier. Elle rangea le seau, puis posa le bout de tissu sur son balcon pour qu'il sèche au soleil.
Elle s'assit ensuite à son bureau, puis le fixa un moment. Elle réfléchit, puis se demanda comment elle pourrait toujours garder une trace de Will sur elle. Elle pensa à lui, et se souvînt de son manteau, qu'elle lui avait cousu, de ses perles dans les cheveux, de son bouc, de son faux cache-oeil, de ses colliers, puis de ses tatouages...
Myyrh avait l'habitude de se piquer les doigts avec des aiguilles, étant couturière. Elle se souvînt de son village, dans le Nord, où les hommes se tatouaient, en se piquant la peau avec des petites aiguilles trempées dans l'encre. Sans plus réfléchir, elle attrapa une aiguille qui trainait sur son bureau et la passa machinalement dans la flemme d'une des bougies qui éclairaient son plan de travail.
Gamla faisait toujours ceci, pour brûler les petits bouts de tissus qui, selon elle, restaient accrochés à l'aiguille et abîmaient les coutures.
Myyrh prit son encrier et trempa l'aiguille dedans, puis la tînt au-dessus, pour que l'encre ne tache pas la table. Elle regarda ensuite ses mains, puis ses bras, et se demanda ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Elle tourna son bras gauche, et regarda son avant-bras brûlé par la foudre. Elle se dit que ce n'était peut-être pas une bonne idée de piquer sa peau cicatrisante, mais se rendit compte que son poignet, lui, n'était pas sensible comme l'était la peau de ses bras.
Elle posa l'aiguille sur une feuille qui trainait et sortit une plûme. Elle trempa la plûme dans l'encre et prit la même feuille, puis écrit plusieurs fois la lettre "W", de façon belle, comme elle avait apprit à faire de jolies lettres. Quitte à ne pas bien savoir écrire, autant avoir une belle écriture, avait dit Gamla. Après plusieurs essais, elle choisit la plus belle lettre, puis trempa à nouveau l'aiguille dans l'encre.
Elle se piqua doucement la peau, se mordant un peu la lèvre à cause du petit picottement désagréable de l'aiguille, puis s'appliqua à recopier la lettre sur son poignet. La lettre était suffisament petite pour que les gens la confondent avec une drôle de tache d'encre. Aussi, Myyrh ne mit que peu de temps à la terminer. La douleur était assez vive, en fin de compte, mais Myyrh avait, malheureusement, connu pire.
Elle posa l'aiguille, referma l'encrier, puis épongea un peu l'encre avec une chute de tissu qui traînait là.
Elle se noua un bracelet qu'elle avait fait, en cuir décoré de tissu assorti à sa robe, pour cacher le tatouage. Elle gratta machinalement sa chevelure nouvellement sombre, puis se releva, et regarda par la fenêtre. Ne voyant et n'entendant personne, elle sorti son coffre de l'endoit où elle l'avait caché et en sortit trois des lingots d'or que Marcus lui avait donné, pour en faire du fil d'or pour les brodures des habits de noble, puis les glissa dans son sac et descendit, puis sortit de la boutique, la fermant soigneusement à clé derrière elle.
Elle ébouriffa ses cheveux, ajusta son bracelet, puis s'avança en drection de la sortie de Rive-Lame.

  • Agression de Darion. Élection de Kelmazad comme Maire de Rive-Lame.
  • Réaménagement de la maison qu'elle a hérité de Will à Rive-Lame. Se fait casser le nez par Garth au Sans-Fond, passe la nuit au dispensaire, entourée de Kelmazad, Kemelvor et Tenzo. Baiser de Tenzo.
  • Continue d'aménager la maison. Balboz lui demande de faire les costumes pour la pièce de théâtre, Myyrh lui demande de lui envoyer les comédiens pour prendre leurs mesures. Parmi ceux-ci, Sky, accompagnée de Will. Myyrh regarde, crispée, Will embrasser la joue de Sky. Elle fait sortir tout le monde du magasin, inventant une excuse bison, et part chez elle en courant et en pleurant. Songe sérieusement au suicide, seule, couchée dans son lit, sa dague appuyée sur le coeur. Kemelvor arrive juste à temps pour l'en empêcher. Tenzo reste à ses côtés pour la consoler.
  • Kemelvor lui conseille de profiter de pouvoir recevoir de la tendresse pour se changer les idées. Lui et Myyrh pense que Tenzo est amoureux d'elle. Myyrh lui parle et c'est effectivement le cas. Bien que réticente au départ, elle essaie de faire ce que Kemelvor lui a conseillé, et en est plutôt contente...
  • Début de ses sentiments pour Tenzo. Ceux-ci sont encore faibles comparé à ce qu'elle aimerait. Elle espère ne plus penser tout le temps à Will rapidement.
  • Kelmazad et Tenzo lui apprennent à nager.
  • Kemelvor va mal. Kelmazad lui explique enfin ce que veulent dire les mots "pute" et "catin". Kelmazad va mal, lui aussi. Baiser de Kelmazad.
  • Sent que Rose est étrange, froide, fâchée contre elle, dit à Kemelvor que Kelmazad l'a embrassée. Kemelvor pense que Rose va se suicider, il ordonne à Myyrh de ne pas s'en mêler. Myyrh court chercher Kelmazad, puis le laisse avec Rose. Rentre vers chez elle, croise Sidd, ils boivent ensemble et se parlent un peu. Myyrh erre sur la place centrale et se comporte comme une gamine, saoule, avec Mors, qui l'embrasse pour l'embêter. Elle s'accroche au drapeau devant la maison de Kemelvor et le fait tomber. Elle rentre chez elle et reste des heures à crier "cul d'chèvre" à Mors et Mata.
  • Va voir Kelmazad au dispensaire. Se montre en public avec Tenzo, lui apprend à lire. Apprend qu'Enewia a été enlevée et qu'elle a perdu son enfant, est choquée et compatissante malgré le fait qu'elle ne l'aime pas vraiment... Tenzo lui dit qu'il aimerait un enfant avec elle. Discute avec Rose qui en veut énormément à Kelmazad. Rose ne souhaite plus lui reparler pour le moment. Myyrh promet de veiller sur lui en attendant.
  • Parle de Kelmazad à Kemelvor, qui dit qu'il va parler à ce dernier pour qu'il aille mieux. Lien très fort entre Myyrh et Tenzo. Tenzo s'installe avec elle.
  • Myyrh apprend toujours à Lynni à coudre. Découverte de la relation Lynni-Thémis. Myyrh le prend de haut. Retour de Darion. Kelmazad propose à Myyrh de le remplacer au poste de maire de Rive-Lame pendant son absence.

Le collier

Suite à la demande de Tenzo, Myyrh se créa une nouvelle robe moins compliquée à enlever. Elle créa aussi des bracelets en cuir brodés de fils de couleur, de nouvelles fleurs en tissu pour décorer sa chevelure, et de nouvelles boucles d'oreille, toujours en tissu, qu'elle accrocha aux pièces de métal qu'elle réutilisait à cahque fois, accrochant et enlevant les pièces de tissu à chaque fois.
Elle se demanda s'il ne lui restait pas quelques bijoux que Gamla lui avait offert et ouvrir un de ses coffres. Dans un sac en tissu se trouvaient quelques colliers et quelques autres bijoux, puis aussi quelque chose qui était emballé soigneusement dans une pièce de tissu épaisse.
Myyrh ouvrit l'emballage et découvrit un collier en diamant.
Elle se souvînt du collier. Gamla le lui avait donné quand elle était petite, lui faisant promettre de ne jamais le perdre. Myyrh ne le savait pas, mais il était en diamant, avec des reflets magnifiques, d'une couleur plutôt bleue, qui était si importante chez les Nordiques.
Elle le prit dans sa main, et il se mit à scintiller étrangement. Elle se souvenait qu'il faisait souvent ça, scintiller.
Elle se demanda comment elle avait pu oublier l'existence de ce collier, et l'attacha autour de son cou en souriant.
Elle se sentit immédiatement l'esprit plus léger, plus vide, vidé de tous les soucis qu'elle se faisait, des sentiments qu'elle avait pour tout le monde... elle était juste heureuse de vivre et s'émerveillait de tout ce qu'elle voyait.

  • Tenzo remarque que Myyrh est bizarre. Il touche le collier et se sent aussitôt heureux et l'esprit léger. Il s'en rend compte et fait part de ses pensées avec Kemelvor, qui vient pour prendre le collier de Myyrh et "partir le nettoyer, car il est poussièreux". Myyrh le regarde faire en souriant, puis Tenzo commence à prendre peur. Soudain, Myyrh semble ne plus réagir, puis elle s'arrête de respirer. Elle commence à haleter, et à trembler, puis prend finalement une grande inspiration et reprend ses esprits, et se met à pleurer, ne comprenant pas ce qu'il se passe.
  • Tenzo, ayant tellement peur de la perdre après l'avoir vu dans cet état, la demande en mariage. Myyrh accepte. Tenzo ne peut pas lui offrir de bague, par manque d'argent, et ils décident de ne pas en parler.
  • La maison de Scholwitz brûlent. Myyrh et Tenzo retrouve Kemelvor allongé sur un toit d'Adobe, évanoui. Discussion avec Kemelvor. Myyrh et lui parlent longuement le soir.
  • Kemelvor descend se battre au Sans-Fond, Myyrh se fait un sang d'encre.