Utilisateur:Kelmazad

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Homme
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Métier
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Kelmazad
Prénom IRL
Alex
Âge IRL
22 ans




  • Nom : Kelmazad
  • Âge : 24 ans
  • Né à : Caroggia
  • Le : 02/09/488
  • Taille : 1m84
  • Poids : 73 kg
  • Description physique en bref: Kelmazad a un air enfantin qui en réalité est extrêmement sévère, forgé par la dureté de la vie. Les cernes omniprésentes sous ses yeux, son teint blanc et son air blasé donne l'impression de voir un cadavre vivant, un fantôme avec un corps physique.



Kelmazad

Description

Physique

Portrait de Kelmazad enfant, peint à Caroggia (art by Zippora, modified by DDL).

Lorsqu'il était enfant, Kelmazad était le caroggian aisé typique. Insouciant, souriant, le teint mate et un visage presque angélique. Mais en grandissant, c'est l'amertume et le pessimisme qui a pris place sur son visage a mesure que celui blanchissait.

Quand il a foulé pour la première fois le sol d'Esperia, Kelmazad était un jeune caroggian de 21 ans, le visage toujours caché sous sa capuche noir et son foulard gris, habitude conservé de son ancienne vie de voleur d'avoir le visage camouflé à tout instant, ne laissant entrevoir que ses yeux violets.

En devenant maire de Rivelame, il a quitté son habit de voleur pour quelque chose de plus décontracté même s'il reste toujours habillé de noir et gris, couleurs dont il ne se séparera surement jamais.

En enlevant sa capuche, il a laissé entrevoir un visage très fin au teint blanc causé par l'obscurité des mines ainsi que des cheveux bruns dans un désordre indéfinissable.

Kelmazad a un air enfantin qui en réalité est extrêmement sévère, forgé par la dureté de la vie. Les cernes omniprésentes sous ses yeux, son teint blanc et son air blasé donne l'impression de voir un cadavre vivant, un fantôme avec un corps physique.

Son corps, aussi blanc que son visage, semble frêle en apparence. Kelmazad est sec et a la carrure suffisante pour casser de la pierre à longueur de journée mais ça s'arrête là.

A force de prendre le soleil d'Esperia, il avait retrouvé un semblant de teint naturel de caroggian qu'il ne gardera pas longtemps, retrouvant sa peau blanche en très peu de temps.

Il garde toujours sur lui son pendentif, dont la valeur sentimentale n'a pas de prix mais se garde bien de le laisser à la vue de tous. Les débris de ce pendentif, brisé dans des circonstances connus de lui seul et Rose, repose dans un endroit tenu secret.

Sous ses vêtements noir, une brulure remonte tout le long de son bras droit mais ça, personne ne l'a jamais vu. Avec les nombreuses expéditions qu'il a fait, la majeure partie de son corps est brulé, camouflant ces blessures sous ses vêtements.

Il arborait fièrement les couleurs azelianes, le blanc et le bleu avant que celle ci n'implose. Désormais, il affiche ses propres couleurs, gris et violet.

Kelmazad s'est beaucoup affaibli physiquement. Une douleur perpétuelle lui lacère le corps de l'intérieur continuellement. Même si il a promis à Kemelvor de se guérir, il continue de souffrir en silence.

Toujours sur Kelmazad

Kelmazad a sur lui un certain nombre d'objets dont il ne se sépare jamais.

  • Grille Verre.png Du verre façonné par Sicarius et du travail d'orfèvre de Louis a été fabriqué sa loupe joaillier. Toujours dans sa poche intérieur, il l'utilise pour examiner les différentes pierres précieuses et jauger leur valeur. Il l'utilise également pour examiner certains documents. Elle porte l'insigne de Kelmazad, un œil traversé d'une pioche.
  • Grille Livre.pngDes livres:
    • L'exil: Son petit carnet noir offert par Kemelvor. Débuter lors de son exil, il continue de le mettre à jour régulièrement. Il y note ses pensées, ses sentiments, ce qui lui arrive. Bref, tout ce qui lui passe par la tête. Quand il n'est pas dans sa poche intérieur avec sa loupe, il est entreposé chez lui, bien au chaud.
    • Mémoires d’ici et d’ailleurs. Chronique d’une vie en l’an 500.: Beau livre noir de belle facture, il a été acheté a Kemelvor juste avant de fuir la ville. Cependant, il a réellement entreprit d'écrire ses mémoires seulement après son retour en ville. Il aime s'installer sur la place centrale pour rédiger ses mémoires et fait souvent le tour de la ville quand il veut mobiliser sa mémoire. Personne en Esperia n'a eu l'occasion de le lire et seul Myyrh a pu en entendre un petit extrait.
  • Grille Papier.png: Des papiers, des papiers et encore des papiers. Plans, missives, demandes écrites, lettres, documents officiels, Kelmazad croule sous la paperasse et son bureau et son domicile en sont remplis. (Merci la 1.3!)
  • Grille Poche d'Encre.png Avoir une plume et de l'encre sur soit, c'est toujours mieux pour écrire.
  • Grille Fiole d'Eau.png: Une fiole toujours remplit d'eau. Elle lui sert à diluer son anti-douleur et la garde toujours avec lui par précaution, ne voulant pas se retrouver dans une situation embarrassante sans elle.
  • Grille Poudre Noire.png: Résultat des travaux de recherches de Dranna à partir d'une vieille potion concoctée par Rose, cette poudre diluée dans l'eau calme la douleur. Elle apaise Kelmazad et lui permet de rester lucide. Il en garde toujours un petit peu sur lui au cas ou...
  • Grille Baguette de Feu.png: Ce bâton étrange a été acheté au marchand de l'Ancien Monde Markus pour une bouchée de pain sur un coût de tête. Bien que ce bâton naturel ne soit pas fait pour cela, Kelmazad l'utilise comme canne. Il trouve étrange la façon dont Louis lorgne dessus.
Fantôme et son manche en ébène, forgé par Uth
  • Grille Dague Sertie.png: Kelmazad a ressorti son vieux porte dague pour y installer Fantôme, lame rigide et affutée forgée par Uth. Il la garde toujours sur lui même si il n'a pas encore eu l'occasion de s'en servir... à part sur lui même. Lyor lui avait pris mais il a réussi à récupérer Fantôme, la lame qui n'existe pas, n'apparaissant dans aucun registre.
  • Grille Esper d’Or.png: Parce qu'avoir un peu d'argent sur soit est toujours utile.
  • Grille Clef en Fer.png: Clé de chez lui, de son coffre à la banque, du dispensaire et du gouvernement, Kelmazad garde constamment son trousseau et vérifie régulièrement l'avoir sur lui.

Mental

Kelmazad est quelqu'un de très secret et laisse filtrer très peu d'informations sur lui et son passé. Il ne se confie qu'à Rose totalement et garde toujours secret son véritable nom et prénom comme pour se protéger de ce qu'Esperia pourrait lui faire subir. En plus de ce secret permanent, il ne se laisse pas approcher facilement lorsqu'il s'agit de discuter de quelque chose de personnel.

Kelmazad lors de son exil. (art by NanFe).
Kelmazad est une personne au comportement lunatique. Il peut être chaleureux et très sociable comme il peut être froid sans pourtant aucune raison apparente. Il parvient à mettre ces interlocuteurs mal à l'aise sans le vouloir de part cette froideur qui varie chaque jour sans aucune logique.

Cela rend Kelmazad complètement imprévisible, pouvant être d'un calme à toute épreuve et d'une grande lucidité comme il peut entrer dans une colère noire et utiliser des propos choquants et cela durant un laps de temps très court.

Ses blessures physiques et sa solitude grandissante ont fait peu à peu de Kelmazad quelqu'un de relativement calme et serein dans ce qu'il entreprend. De plus, la douleur constante qui l’accable en a fait quelqu'un semblant apaisé. En tentant de contenir son envie de hurler au plus profond de lui, il ne laisse rien paraitre en extérieur. Cela renforce son coté lunatique, car si la douleur devient trop forte... Il préfère encore se réfugier chez lui plutôt que d'avoir à croiser le chemin de quelqu'un.




Compétences

  • Grille Plume.png Alphabétisation et calcul

Kelmazad a eu une éducation irréprochable dans le but de reprendre l'entreprise familiale. École privée à Caroggia et exercices concoctés par son père, il a acquis un certain phrasé et une plume de qualité en même temps qu'il apprenait la gestion de ce qui lui appartiendrait un jour...

  • Grille Diamant.png Minéralogie

Son père lui a appris dès son plus jeune âge à reconnaître les différents minéraux et gemmes ainsi que leur valeur marchande en tenant compte de la qualité et la quantité. Savoir gérer une entreprise, c'est bien. Savoir ce qu'elle vend et achète, c'est mieux.

  • Grille Boussole.png Survie

Des années à vivre dans la misère des rues de la capitale, ça exacerbe l'instinct de survie. On se bat pour manger, pour trouver un endroit ou dormir. La vie de truand est aussi un bon moyen de développer ses instincts. Tout comme son père, Kelmazad est un mineur accompli, formé dès son enfance, la survie dans les profondeurs n'a plus de secret pour lui. De plus, Kelmazad s'est souvent retrouvé en mauvaises postures lors de ses expéditions. Il se demande encore aujourd'hui comment il a réussi à se trainer jusqu'au dispensaire après avoir été mordu par une araignée bleue qui lui avait laissé une plaie béante au bras.

  • Comp Endurance.png Endurance Uniquement avec son médicament.


Kelmazad n'est pas une brute mais il est résistant. Même si ça lui prend du temps, il peut taper pendant des heures sur la pierre sans tomber de fatigue pour autant. Des années à courir pour échapper à la garde dans les rues de la capitale ont aidées à développer cette endurance qui lui permet de se déplacer dans ses mines de courir et de frapper à coup de pioches les bestioles. D'ailleurs, Kelmazad sait très peu se battre, se servir d'une épée contre des monstres sans cervelle, il en est capable. Contre un être humain c'est une autre histoire... Il garde néanmoins en mémoire sa capacité à assassiner mais se refuse catégoriquement à en faire l'usage

  • Comp Agilite.pngAgilité Uniquement avec son médicament.


Même s'il n'est pas un grimpeur né, Kelmazad a appris au fil des années à se déplacer sur les toits de la capitale pour espionner les conversations. Même s'il ne monte plus sur les toits, ses compétences lui sont très utiles pour descendre le long des ravins. Il n'a pas de réflexes fulgurants mais est capable, avec un temps de réflexion, d'anticiper les mouvements comme son maître le lui a appris.

  • Grille Livre.pngConnaissances scientifiques(Spécialité anatomie et corps humain).

Même si il est curieux des avancées scientifiques notamment en astronomie le seul domaine dans lequel il a de réel connaissances est le corps humain et l'anatomie. Avoir étudier les points faibles à viser avec son maître, ainsi que les nombreux livres qu'il a pu emprunter dans la bibliothèque d'Ilesa sur la médecine lui a permis d'acquérir une bonne connaissance du sujet; Et cela aussi bien pour des bons que pour des mauvais usages...

Talents

  • Mémoire d'éléphant: Kelmazad a une très bonne mémoire, il est capable de se souvenir de choses vieilles de plusieurs années comme si elles s'étaient passés la veille et cela à la virgule près.
  • Faux méchant: Si il peut parfois paraître dur, voir méchant,(surtout quand il est fatigué), il n'en reste pas moins quelqu'un de fondamentalement bon, qui a pour volonté d'aider l'autre, pour se racheter de sa vie passé.
  • Suspicieux par nature: Il a également une certaine réflexion qui le fait douter de tout. Cela lui a donné un caractère méfiant, y compris sur la religion, qui fait que si il est loyal en amitié et en amour, cette loyauté ne se gagne pas facilement.
  • Maitre du zen: Le besoin de réflexion et la solitude font qu'il ressent un besoin vital de s'assoir pour regarder les astres tout en gribouillant ses pensées sur une feuille de papier et cela de plus en plus régulièrement. Cela l'amène à s'interroger sur de nombreuses choses, y compris sur lui même, et fait qu'il a souvent des baisses de morale. Ses longues séances de réflexion n'aide pas à lever ses nombreuses interrogations.
  • Maitre du pas zen: Kelmazad n'aime pas les enfants, il est mal à l'aise avec eux et ne supporte pas de les entendre crier.
  • Roi du blabla: Si il s'en donne la peine, Kelmazad est capable d’éloquence et de rhétorique. Il s'adapte sans s'en rendre compte à son interlocuteur. Il se retrouve ainsi à parler avec plus ou moins de justesse avec l'accent Lig ocolidien lorsqu’il s'adresse à un écumeur ou dans un langage plus soutenu avec un noble Hura.

Défauts

  • Lunatique: Voir description mentale
  • Sarcastique à souhait: Kelmazad peut paraître méchant et son goût pour le sarcasme et l'ironie ne fait qu'empirer cette apparente méchanceté gratuite qui atteint son paroxysme quand il est fatigué, énervé ou inquiet. Mieux vaut ne pas lui adresser la parole dans ses moments là ou de risquer d'avoir la net impression de gêner voir même pire, d'être détesté.
  • Curiosité maladive: A l'époque où il se baladait sur les toits de la capitale, il captait toutes les conversations. Depuis, il ressent le besoin irrépressible de tout savoir, même ce qui ne le concerne pas. Disputes de couple, arrangement de commerçants, il veut tout savoir, le pourquoi, le comment et n'hésite pas à espionner pour apprendre ce qu'il désire savoir, aussi inutile que cela puisse avoir comme intérêt pour lui.
  • Peurs bizarre: Kelmazad a peur de la solitude, des araignées bleues et surtout... de sa cousine, dont il n'a jamais compris son attirance bizarre pour lui et qui le traumatisait à chaque réunion de famille.
  • Petite caisse: Kelmazad tient très mal l'alcool, au bout de deux ou trois verres, il entre dans un état second. Du coup, il en a même un peu peur et se méfie toujours de la boisson qu'on lui tend, se renseignant beaucoup avant de poser ses lèvres sur le verre.
  • Forever alone: Même si il s'entend bien avec ceux qu'il côtoie, au fond de lui, Kelmazad se sent seul et souvent incompris.
  • Pas très bon conseiller: Peine de cœur, frustration, Kelmazad est capable d'écouter ses proches se plaindre mais il ne se sent pas apte à leur donner de sage conseils, se sentant embarrassée par la suite.
  • Odorat inexistant:Avoir inspiré des vapeurs de souffre pendant des heures sous terre a presque annihilé l'odorat de Kelmazad. A moins qu'il colle son nez contre la source de l'odeur, il ne la sentira pas.
  • Horrible sens du goût: Voir ci dessous.


Intérêts culturels et goûts

  • Politicien: Kelmazad aime la politique, pour lui, c'est un jeu de réflexion auquel seul des personnes hors du commun peuvent jouer et les observer est un réel plaisir.
  • Rat de bibliothèque: Curieux de tout, Kelmazad apprécie des lectures diverses et variés tels que des ouvrages sur le corps humain, l'histoire, l'astrologie, les mythes et légendes occultes ainsi que les contes. Cependant il a de moins en moins le temps pour s'y adonner.
  • Papilles gustative déréglées: D'un point de vue culinaire, Kelmazad a mangé tellement de nourriture de mauvaise qualité pendant tant d'années qu'il est habitué à manger de la merde. Cependant, la vue et le fait de manger un plat digne de ce nom le met en émoi.
  • Observateur des astres: Kelmazad aime regarder le soleil et la lune ainsi que les étoiles depuis son balcon, il peut y passer des jours sans se lasser.
  • Pêcheur du dimanche: Grâce à Tenzo, il s'est découvert une passion pour la pêche, l'excitation et en même temps le calme inhérent à l'activité l'apaise. Ils ont créé ensemble L'Écaille d'Or.
  • Amateur d'art: Kelmazad aime bien la peinture. Il trouve ça classe sachant qu'il dessine aussi bien qu'un manchot et connait quelques peintres célèbres de l'ancien monde.




Relations proches

Compagne.



"Rose" : Il est fasciné par ses yeux rouges et ses pouvoirs. Loin d'en avoir peur comme elle semblait le vouloir à leur première rencontre, il a une curiosité ingénu pour la jeune femme. Son histoire, touchante, en fait une personne qu'il considère autant brisé par les aléas de la vie que lui, ce qui amène la curiosité à se transformer en une affection toute particulière, tentant de gagner sa confiance jours après jours. Il lui a promis qu'il serait toujours là pour elle et espère ne jamais faillir à cet engagement.

Depuis qu'il a rompu sa promesse, il a énormément de mal à lui ré adresser, pire encore, il l'évite quand il la voit, peur de l'affrontement qui peut en découler. Il décide néanmoins de lui rester fidèle mais ça, il aura du mal à le lui expliquer. Malgré leur réconciliation, elle s'enferme chez elle et ne parvient pas à l'aider comme il le voudrait. Son retour sonne comme une renaissance pour lui. Enfin... C'est ce qu'il croyait avant que son cœur ne soit complètement sec. Rose restera une des personnes les plus importantes de sa vie et sera toujours là pour elle.

Famille.


Sithis Arlean: Envoyée par Louis en tant qu'aide de camp et ne sachant pas trop quoi en faire, la gamine pleine d'énergie s'avère plutôt efficace et utile. Il apprécie son naturel, sa fraicheur et surtout sa spontanéité. Sans qu'il ne saches vraiment comment l'expliquer, il a envie de protéger l'enfant. Pour peu, leurs yeux violets le laisserait penser qu'ils sont du même sang. Il veut faire de Sithis une femme indépendante et intelligente et se donne un mal fou à rester ferme avec elle, se disant que c'est pour son bien.


Alvahryn Ingvald-Vonstaadt: Calme, intelligent, doué de réflexion, des qualités que Kelmazad a toujours apprécié chez les hommes d'armes et les soldats, contrastant avec les gardes sanguins et violents auxquelles Esperia l'a habitué.

Celui ci ne fait pas exception à la règle, il est intrigué par l'homme pour ses qualités et son apparente bienveillance. Il est content de pouvoir compter sur son sans-froid pour l'accompagner jusqu'au bout. Il voit en Alvahryn un frère comme ce fut le cas précédemment avec Kemelvor même si ce n'est pas le même type de fraternité. Il attend le jour où il arrêtera de le vouvoyez enfin.


Karlheinz Feldorf: Escorte dans la mine, il apprécie la caractère similaire au sien de silence dont il est capable. C'est un peu comme si Kelmazad partait en vadrouille avec lui même tant leur caractère sont semblables par moment. Il est content de voir que Karlheinz a su s'ouvrir à quelqu'un en la personne d'Estrella-de-nieve.


Estrella-de-nieve : Son caractère, sa gentillesse et son sourire lui rappelle Walsungilesa. Il est content de pouvoir la compter parmi ses proches, non seulement pour ses qualités humaines et sa bonté que pour ses compétences de soignante, qui le rassure dans ses maux.


Barboto : Un homme de confiance. Alvahryn lui a suffisamment chanté ses louanges pour qu'il saches que Barboto est typiquement le genre de garde qu'il apprécie, de ceux qui réfléchissent d'abord et frappe ensuite. Il se fie aux dires d'Alvahryn et est prêt à l'aider comme il le pourra.

Amis proches.


Myyrh Frae Kemaltar : Pour lui, Myyrh est une pleureuse, un peu trop même. Les chocs auxquelles elle a du faire face dans sa vie l'oblige à être compatissant pour elle et il essaie de la soutenir du mieux qu'il peut, même si c'est pas toujours facile. Si il l'a connu au dispensaire, c'est par l'intermédiaire de Will, trop occupé pour jouer son rôle, qu'il lui parle véritablement.
Kelmazad et Hélios à leur retour en ville. (art by Yuumei).
Il sait qu'il peut prendre conseil auprès d'elle quand il en a besoin et aimait bien l'embarquer dans ses séances d'espionnage. Il la voit comme sa petite sœur qu'il doit protéger mais son éloignement récent renforce sa solitude autant qu'il le satisfait, elle prend son indépendance et parvient à ne plus avoir besoin de lui, pour le meilleur et pour le pire. Il s'est préparé mentalement à ne plus la voir beaucoup du à l'arrivée de son enfant, Ambre.


Louis Lindén: Client mutuel de temps en temps, partenaire pour certaines affaires, il apprécie la compagnie de l'homme, toujours enclin à discuter de tout 

et n'importe quoi, surtout de n'importe quoi. Il l'aide comme il peut mais son travail prenant fait que les seuls fois où il voit Louis, c'est pour des affaires politiques et économiques, dommage... Ils ne perdent cependant pas une occasion de discuter quand ils se croisent. Depuis le rêve qu'il a fait un soir, il s'est promis à lui même de faire que Louis arrive où il l'a rêvé.


Baldeaur: Il a toujours considéré Baldeaur comme un homme compétent. Le consul de la justice et la sécurité lui a parfois proposé de se retrouver au delà du simple cercle de travail. Kelmazad ne se l'explique mais ils n'ont jamais vraiment eu l'occasion de parler d'autre chose que de la garde. Même si il ne comprendra jamais son affection pour Alvilda, il respecte son chagrin. Sa présence l'apaise, une relation de travail et un respect mutuel qui représente pour lui une bouffée d'air frais. Et pour ça, il lui en est extrêmement reconnaissant.


Hélios: Son fidèle chien. Dressé par Alep du temps où ce dernier était encore esclave, Hélios suit Kelmazad dans chacune de ses expéditions. Kelmazad est impressionné par l'intelligence du jeune chien gris qui est capable d'une violence inouïe contre ses agresseurs. Il reste cependant un chien très joueur, peut être un peu trop pour son pauvre maître qui ne peut pas toujours satisfaire les envie de jeux de son fidèle compagnon.

Relations amicales.

Consuls et autres.


Dranna Lunargent: Kelmazad aime bien discuter avec Dranna parce qu'il sait que la discussion se terminera systématiquement par elle, partant sans un mot et contenant sa colère suite à une phrase ou une façon de dire trop cru (ou trop réaliste) pour elle sur un sujet de conversation. Il voit chacune de ces discussions comme un divertissement pour savoir à quel moment il va réussir à la faire fuir.

Il a fini par lui accorder sa confiance et a arrêté son jeu. Il sait qu'elle ira loin et ne pourra jamais assez la remercier pour son aide en tant que soignante et consul des lettres et des sciences. Étant la personne avec qui il travaille depuis le plus longtemps, il parle de plus en plus de manière familière avec elle, un peu comme à une vieille amie qu'il connait depuis des lustres.


Vaea Esperanza : "La pirate illettrée" ayant une dette envers lui, il a fait son aide de camp à l'économie. Elle semble être de confiance et a hésité à lui confier plus de responsabilités pour se décharger un peu. Il l'a finalement nommé consul de l'économie et il ne le regrette absolument pas. Vaea s'avère être d'une efficacité à toute épreuve et pleine bonnes idées.


Hiiagara S'Jet: Esperien prometteur, Kelmazad a choisi de parier sur Hiiagara comme Kemelvor avait un jour parier sur lui. Jusqu'à maintenant, il ne s'est pas trompé et est satisfait de l'engagement de l'homme. Au final il ne sait pas grand chose de lui, mais qu'importe, il essaie de faire bouger la vie culturel esperienne.


Sheolh : Un homme compétent et compréhensif totalement dévoué à la Pointe d'Or. Bien qu'il trouve sa relation avec sa fille louche, il préfère ne pas y penser. Son immense stature et son calme en font quelqu'un d'impressionnant et que Kelmazad respecte, n'hésitant pas à le solliciter sur n'importe quel sujet.

Connaissances.


Luka Lindén: Il va de paire avec Louis. Il apprécie de plus en plus le cousin Lindén pour leur volonté mutuelle de s'organiser pour leur travail. Kelmazad est convaincu qu'une collaboration avec lui pourra t'être que bénéfique.

Pour le moment, la politique lui mange trop de temps pour exercer pleinement son métier mais l'accord qu'ils ont trouvé ensemble lui plait. Malgré son changement d'activité, il apprécie tout de même le cousin Lindén.


Sammael Arkhan: Même si ils ne se parlent jamais, Kelmazad aime bien Sammael pour une simple raison. Il est avec lui le seul rescapé de son arrivée d'esclave et il reste convaincu que ce lien l'oblige à une certaine sympathie envers l'homme.


Grimmile Gizmonde : Un gentil papy. Voilà comment Kelmazad voit Grimmile, un vieille architecte qui n'a plus besoin de faire ses preuves qui déborde d'énergie pour quelqu'un de son âge. Kelmazad est impressionné par son énergie qui lui rappelle LothyFrae

Personnes avec qui il n'est pas en très bon terme ou à du mal


Thémis Lunargent : Si l'homme s'était contenter de tuer Edwins, il ne lui aurait pas vouer une haine si féroce. A partir du moment ou ce dernier a choisi de trimballer la tête de son ami dans un sac partout où il allait, Kelmazad a décidé qu'il ferait tout pour lui nuire et le ridiculiser jusqu’à ce qu'il lui permette de rendre sa dignité au corps de son défunt ami.

Depuis que la dite tête à retrouver le reste du corps, la tension est retombée. Mais la mise à prix de sa tête par le capitaine lui laisse un goût amer. Se sachant innocent, il contient sa colère contre cette garde incompétente dirigé par un capitaine qui pourtant, à une époque faisait un bon travail. Même si il se demande ce qui s'est passé pour que Thémis le compétent devienne Thémis le médiocre, il se désole que personne ne tente de remédier à la situation. Thémis s'est un peu effacé, Kelmazad trouve quand même cela dommage, il a encore beaucoup a donner à Esperia. Même si la relation est cordiale, la tension est palpable et il essaie de lui parler le moins possible, pour ne pas éveiller la haine qu'il éprouve à son égard.


Guidrion : Guidrion fait un peu peur à Kelmazad. Sa stature imposante et sa manière de hurler quand il le cherche l'effraie. Il n'a pas réellement peur de celui qu'il appelle intérieurement "La Montagne" mais il se sent souvent mal à l'aise en sa présence.

Depuis que Kelmazad s'est fait architecte de la destruction du sénat il sait très bien que Guidrion le déteste mais il ne lui en tient pas rigueur pour autant et même si il lui arrive d'être malpoli envers l'adaarion, il ne le considère pas comme un ennemi. Le fait que Guidrion se permette de se prendre pour un grand moralisateur qui a toutes les réponses de l'univers tape sur le système de Kelmazad. Moins il voit le colérique et haitain adaarion, mieux il se porte. Il ne comprend pas l'acharnement de l'homme qui se plait à dire qu'il ne lui accorde pas de l'importance mais qui se précipite à chaque fois qu'il le voit pour lui faire la morale ou lui hurler dessus. Kelmazad essaie de faire ce qu'il peut pour améliorer sa relation avec l'adaarion mais il fait tout rater à chaque fois. Il se demande si ils sont vraiment fait pour s'entendre après tout.


Marcus Loinvoyant : Ancien frère azelian. Il n'a jamais été particulièrement proche de lui et l'a toujours trouvé un peu distant. Même si on lui a expliqué que c'était sa nature, il a beaucoup de mal avec cet homme. Il a voulu tenté de le rapprocher une seconde mais c'est sans appel, il n'arrive pas à communiquer avec Marcus. De plus, ce dernier est devenu leur genre de noble que Kelmazad vomit. Un homme imbu de lui même et prétentieux, enfermée dans son immense et immonde manoir, toujours convaincu que tout tourne autour de lui et que la personne qui a le malheur de ne pas connaître son nom est un imbécile.


Katar Hideo: Kelmazad ne doute pas des compétences d'Hideo et il le sait capable d'un énorme potentiel qu'il serait dommage de ne pas mettre à contributions d'Esperia. Mais la santé fragile de ce dernier, qu'il ne peut que comprendre, le ralenti et il compatit en silence pour cela.

Mais Hideo est devenu le pire des déchets. Kelmazad ne comprend pas encore comment cela est arrivé mais Hideo a rejoint la folie mégalomaniaque de Marcus, s'enfermant dans son immense et immonde manoir en compagnie de ce dernier. Kelmazad est déçu de cet homme dont le potentiel était grand. Hideo a préféré gaspiller son talent au service de... rien puisqu'il passe désormais son temps à voir qui sera le plus hautain, reclu dans l'immense et immonde manoir.


Davos Blake : Mélange de respect et de peur envers l'homme. Respect pour avoir réussi à mettre de l'ordre dans l'anarchie qu'étais la garde. Peur pour ce qu'il pourrait faire de son pouvoir.

Même si il respecte son travail d'ordre et de bureaucratie terriblement efficace qu'il a mis en place dans la garde, il ne peut cautionner sa gestion douteuse de l'argent et ses promotions contestables dans la garde. Il n'aime pas non plus son avidité de pouvoir.


Tharaën Urk : Tharaën est un connard de la pire espèce. Même si il ne pourra jamais le prouver, il reste convaincu qu'il a faussé les calculs des plans de sa maison volontairement, quittes à mettre en danger la vie de Sithis et Alvahryn. Pour ça, il ne lui pardonnera jamais.

Anciennes connaissances

Morts


Darion StoneShield, dit le Charcutier : Il a d'abord rencontré Darion quand il se faisait engueuler pour ne pas avoir eu ses chaines et ce dernier l'avait défendu. Se vouvoyant et s'appelant mutuellement "camarade", le fait qu'il travaille tout les deux pour Will l'a amené à fréquenté plus régulièrement Darion. Il aime son franc parler et sa manière cru et vulgaire de dire les choses, qui tranche avec les discussions auxquelles il a l'habitude de participer.

Malgré les actes de violence qui font de Darion est homme détesté de tous, Kelmazad reste fidèle à son camarade. Cette affection pour cet homme qui représente à ces yeux un chaos nécessaire peut l'amener à aider son camarade si il le lui demandait, quitte à être désapprouvé par tout Esperia. Le fait qu'il soit celui qui ai tué Darion et que personne ne lui ai reproché une seule seconde ce meurtre n'a fait que renforcer le respect qu'il a pour l'homme qu'il considérait comme une pièce majeure à Esperia.


Edwins dit "Le Charcutier" : Kelmazad n'a jamais été très proche d'Edwins mais en y repensant, ils ont vécus beaucoup de chose ensemble et se connaissent bien mais si ils ne se côtoient absolument pas. Le fait qu'Edwins ai hérité du titre de Charcutier l'a amené à se rapprocher naturellement de l'homme. Sa mort l'a beaucoup touché, marquant pour lui la fin d'un grande période de sa vie espérienne, il est prêt à défendre l'honneur du défunt quoiqu'il lui en coute.


William : Will était un peu son guide à Esperia, il lui a fournit du travail, de la bouffe, un entrepôt et l'a aidé de bien des façons à s'intégrer et pour cela, il lui en est reconnaissant. Même si il n'apprécie pas toujours les méthodes du pirate, il aime bien venir le voir dans sa taverne pour le voir ricaner derrière son bar et entendre son accent de Lig. Il considère sa perte de mémoire comme la mort de ce dernier et ne lui a plus adressé longuement la parole depuis qu'il est sorti du dispensaire. Sa véritable mort ne l'a même pas touché, le voir brulé n'a éveillé en lui qu'un lointain souvenir où tout était plus simple.

Sidd Balderick : Même si il n'a pas vraiment eu le temps de s'attrister sur sa mort, il a vu son suicide comme le clou du spectacle déjanté entreprit par celui ci. Étant un de ses clients réguliers il a souvent côtoyé Sidd. D'abord un peu gêné par son excentrisme, il s'avère avec le temps être l'homme le plus drôle qui lui est été donné de rencontrer, véritable spectacle ambulant et répertoire à chansons aux paroles profondes et pleine de poésie. Il n'a pas eu de nouveaux fou rire depuis la mort de ce dernier et se souvient de cette époque comme les jours heureux d'Esperia.


LothyFrae : Obligé de supporter ce vieux excentrique à cause de l'adoption de Myyrh, il a été touché par son envie d'aider les autres. Il a voulu lui donner sa chance en tant que consul de l'urbanisme et l'agriculture et il n'a pas été déçu du résultat. Il regrettera son énergie malgré son âge.

Partis


Kemelvor Kemaltar : [PARTI] Vouant dans un premier temps un solide respect pour l'homme portant un nom similaire au sien et aux origines communes, cette relation, d'abord de mentor à élève s'est vite transformé en franche amitié. Kemelvor est toujours là pour le sortir d'un mauvais pas ou d'une baisse de morale et reste une personne de très bon conseil que Kelmazad serait prêt à suivre (presque) sans hésitations. Il voit en lui le grand frère qu'il n'a jamais eu.

Il s'inquiète tout de même beaucoup pour lui, semblant constamment fatigué, il a l'impression que Kemelvor perd peu à peu sa vitalité, enfermé seul dans son manoir, il essaie de lui rendre visite autant qu'il peut mais il en a rarement l'occasion. Son départ ne lui a pas donné tant de chagrin qu'il l'aurait cru. Kemelvor croit en lui et lui a confié une mission qu'il s'est juré de remplir. Il le sait, un jour, ils pourront de nouveau refaire leur salut personnel.


Fabhrus De Kraanvik : Pour Kelmazad, Fabhrus est un pauvre homme qui n'avait pas les nerfs assez solide pour résister aux aléas de la vie. Bien que ce dernier soit plus vieux que lui, il est convaincu que sa vie a été plus dure que la sienne et il n'est pas devenu fou ni bizarre pour autant. Le chemin qu'il prend décrédibilise quelque peu celui qu'il pensait être quelqu'un de bon et de confiance.

Si il doit frayer avec ce trouillard psychologiquement instable, il le fera mais rien ne sera plus comme avant. Le vieux barbu lui est désormais totalement indifférent mais son départ a quand même laissé un arrière goût d'inachevé dans sa bouche.


Haenn de Puylon : En tant qu'architecte de Rivelame, Kelmazad côtoie souvent Haenn et il a appris à l'apprécier. C'est quelqu'un de calme et posée, toujours serviable et efficace. Il aimerait bien qu'il arrête de lui répondre "Comme tu veux" à chaque fois qu'il lui pose une question mais cela parait impossible à Haenn. Il n'ose plus trop lui parler depuis qu'il lui a dit qu'il quittait les azelians.

Il s'est éloigné de lui depuis cela, choisissant plutôt de côtoyer Fabhrus. Il se souvient de lui comme un espérien intelligent avec qui il avait une pensée commune.


Necko : Necko est collante, il a apprécié la jeune femme au début, aimant ses discussion avec elle. Mais même si sa volonté de le protéger et de vouloir tout le temps discuter avec lui le touche beaucoup il a été content qu'elle trouve quelqu'un d'autre a coller. Kelmazad s'est toujours inquiéter des relations de Necko avec certains hommes mais il est au final très content qu'elle est trouvé le bonheur avec Mata.

Mais il est tout de même un peu triste qu'elle l'est totalement oublié et soit passer du statut de pot de colle à celui de disparue. Même si il a été fâché contre elle, il n'a aucune rancune tenace envers Necko. Au final, son départ ne l'a aucunement touché. Necko avait fini par prendre un chemin complètement différent et il ne se parlait plus. Mais il aurait aimé la voir une dernière fois avant de partir.


Mata' Esperanza : Kelmazad ne le considère pas comme un ami proche mais il sait qu'il peut faire confiance à son compatriote, toujours droit comme un I et qu'il considère comme l'un des meilleurs hommes d'armes qu'il ai jamais vu.

Son départ ne l'a pas touché plus que cela mais il en est désolé. Il se sent coupable de ne pas avoir su aider l'homme. Il était aimé d'une partie des espériens c'est indéniable mais il n'était pas fait pour le pouvoir, ça se voyait. Et même en sachant cela, Kelmazad l'a abandonné à son sort. En ayant revu son état avec son départ, il était rongé par le remords mais ne laissa rien paraitre devant l'homme brisé.


Ilesa : Il a beaucoup trop de respect pour considérer dame Ilesa comme une amie mais la gentillesse et la bonté naturelle de la jeune femme fait qu'il la considère comme une personne digne de confiance envers qui il est prêt à faire beaucoup pour lui venir en aide puisqu'il est convaincu qu'elle ferait de même pour lui.

Son départ ne fait qu’agrandir le vide dans sa vie. Elle était la première à lui avoir tendu la main et il ne l'a pas revu avant son départ.


Audrey : Même si il ne lui parle jamais, Kelmazad garde un bon souvenir de sa période d'esclave où il avait encore le temps de s'assoir sur un banc de l'ancien dipensaire pour discuter avec Audrey de tout et n'importe quoi. A chaque fois qu'il lui reparle, il repense à cette période d'insouciance. Il l'a soutenu du mieux qu'il a pu avant son départ mais l'a tout de même encouragé à fuir Esperia, ayant déjà perdue beaucoup trop dans cette ville.


Eliadorina : Il connait peu la jeune femme mais ça lui importe pas, c'est une bonne partenaire en affaire et il est content de l'avoir à ses côtés lorsque qu'il s'agit de faire du commerce. Ils ont la même manière de penser lorsqu'il s'agit de minerais et ça lui convient. Il la trouve tout de même un peu louche, surtout dans ses affaires avec le Sans-Fond mais personne n'est parfait... Avec la mort programmée du Sans-Fond et grâce à Marcus, Elia a retrouvé un chemin moins ténébreux et il est content de voir qu'elle peut gérer leur boutique, Le bon filon,  avec efficacité.

Elle a fini par partir, lui laissant seul les rennes de boutique. Il fait ce qu'il peut pour continuer à vendre.


Tenzo Kemaltar : Quand il a vu pour la première fois Tenzo aux bras de Myyrh, Kelmazad a juste ressenti de la satisfaction, il apporterait à Myyrh ce dont elle avait besoin et cela lui suffisait. Kelmazad ne mit pas longtemps à se rendre compte que Myyrh voulait le pousser à briser la glace avec lui mais une raison inexplicable faisait qu'il n'en avait simplement pas envie. Mais en voyant les efforts répétés de ce dernier et la solitude aidant, il commence à s'ouvrir un peu plus à cet homme plein d'énergie, peut être un peu trop énergique à son goût... Ils ont cependant des personnalités trop différentes pour que ça aille plus loin.

Il est parti s'installer à Caroggia et tant mieux pour lui.

Disparus


Arklantos : Dès qu'il passe à la forge lui prendre sa commande habituel, il s'arrête toujours pour parler à Arklantos. Même si leur lien social est purement commercial, il le considère comme quelqu'un de confiance. Sa disparition l'attriste un petit peu et lui fait ressentir d'avantage la solutide d'être parmi les derniers esclaves de sa période d'arrivage.




Histoire

Avant Esperia

Résumé

RolePlay :


Fils d'un prospecteur ayant fait fortune seul après que son père l'ai abandonné, il a voulu mettre son fils, Delm à l'abri du besoin ce qui l'a amené à faire vivre sa famille à Caroggia où son fils a vu le jour. Il transmit à son fils son amour du minage et de la prospection et la gemmologie même si son travail consistait désormais essentiellement aux négoces de pierres précieuses. Mais son associé, par appât du gain tua le père de Delm, incendia sa maison et obligea Delm à vivre comme un pariat. Dans la capitale, il trouva un groupe de voleurs qu'il voyait comme une deuxième famille. Il se renomma Kelmazad, anagramme de son prénom et nom. Après des années à aider les voleurs à mettre au point une comptabilité audacieuse permettant de faire fructifier les affaires autant qu'à commettre des larcins, il décida que c'était l'heure de la vengeance. Grâce à ce qu'il avait appris auprès des voleurs, il s’infiltra dans la demeure de l'ancien associé de son père et le tua de sang-froid. Alors que son procès le donnait comme coupable de mort, un vieil homme parvient à transformer cette peine en condamnation à l'esclavage. Il ne put remercier son sauveur qu'il était déjà embarqué sur le zeppelin de LedGris, direction Esperia.

Histoire complète (inscription whitelist)

RolePlay :


Chapitre 1 : L’enfance dorée.


Ils faisaient un soleil de plomb et la mer n’attendait que lui et pourtant, le jeune Delm Zaka était enfermé dans la chambre de sa luxueuse maison, enchainant les exercices de comptabilité concoctés par son père en se basant sur le réel chiffre d’affaire de son commerce. Même sa mère ne pouvait le détourner de sa mission !

Voilà quelques mois que Delm avait commencé ces épreuves et il avait déjà développé une certaine efficacité à faire la comptabilité grâce à l’enseignement de qualité qu’il avait reçu. Il aurait pu aller jouer avec ses rares amis. Delm n’est en effet pas très sociable, il est trop timide pour ça. Cependant réussir à briser l’épaisse couche de glace laisse entrevoir un très fort lien d’amitié qui change complètement sa nature, le faisant passer de la timidité à la familiarité la plus totale.

Mais l’enjeu de ces exercices étaient de taille et valaient plus qu’une baignade ! En effet, son père, Alliass « l’œil juste » Zaka, rentrait enfin de la capitale en fin de semaine prochaine après un mois d’absence à s’occuper de son commerce. Sa récompense pour avoir fini cette comptabilité serait l’un de ses rares moments où il est autorisé à accompagner son père lors de ce que ce dernier appelle son « retour au source ». Durant ces excursions, son père l’emmène avec lui pour l’initier à l’origine de sa fortune. Avec une pelle et une pioche, il transmet à son fils son amour de la prospection, la joie indescriptible de fouiller la terre à la recherche de ses trésors naturelles. Le soir venu, sous la lumière bienveillante de la lune, son père exerce Delm a reconnaitre chaque pierre, à en estimer la valeur selon sa pureté et son poids. Alliass en est convaincu, son fils a forcément hérité de son don pour la gemmologie qui lui a valu son surnom de « l’œil juste » pour sa capacité à jauger d’un regard la valeur de n’importe quel minerai. Si ce don n’est pas héréditaire, il croit en son fils pour acquérir ce don qui l’a sorti de la misère, qui a bouleversé sa vie et lui a permis d’installer son commerce et de s’étendre, subvenant à tout les besoins de sa famille.

Pour Delm, ces excursions sont un jeu plus qu’une école de la vie dont Alliass serait le professeur. Pourtant, son père ne se contente pas de lui transmettre le savoir de son premier métier. C’est aussi l’occasion de raconter sa vie à son fils, ses origines modestes, son abandon par son père, ses négociations d’affaires, la Capitale, transmettant à son fils son caractère humble.

Malgré la richesse, ne peut se laisser aller à l’extravagance ou la démesure sans pour autant ne pas profiter de ton argent. L’argent peut te sauver, respecter ce que l’on gagne et ne pas le dépenser inutilement peut te protéger autant que les dieux du besoin. Ta détermination peut t’emmener partout où tu le désir.

Beaucoup de préceptes que Delm comprend et auquel il adhère tant l’admiration qu’il porte à son père est grande.


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Chapitre 2 : Désillusion.


Alliass est en retard, Delm n’aime pas ça. La ponctualité est une qualité chez les Zaka, une minute de différence peut faire rater une affaire et le retard de son père relève tout simplement de la fiction. Et pourtant, voilà 2 heures que ses affaires sont prêtes et que ce gamin surexcité met les nerfs de sa mère à rude épreuve.

Puis tout d’un coup, on frappe à la porte. Sa mère s’y presse pour ouvrir. Ce n’est toujours pas son père mais son associé, Rimis. C’est un ami de longue date d’Alliass qui l’aide depuis le début de sa formidable expansion commerciale qui a toujours été gentil avec Delm. Ce soir là, comme à chacune de ses visites, il apporte un cadeau à Delm. Deux hommes rentre dans la pièce avec un énorme sac à patates et Rimis commande à Delm d’ouvrir le dit sac…

Dedans, Alliass, tel un puzzle humain, est disposé de manière anarchique. Les deux hommes ne laisse aucun temps de réflexion à sa mère et l’attrape avant de la ligoter. Le garçon est à genoux en larmes, toute sa jeunesse il avait été protégé de toutes formes de violence et le cadavre de son père, ainsi profané, avait entrainé chez le jeune garçon un choc instantané qui l’empêchait de bouger.

Rimis expliquait avec froideur à sa mère qu’il fallait que ce soit un accident et qu’un incendie était la meilleur des solutions. Pendant que les deux hommes maintenaient la femme et l’enfant toujours tétanisé sur place, Rimis allumait le brasier qui allait marquer la fin de la famille Zaka. L’un des hommes blessa de sa lame les jambes sa mère suffisamment pour empêcher toutes fuites et, laissant l’enfant, toujours immobile et agripper au sac, au milieu des flammes qui se propageaient à une vitesse folle tout autour d’eux.

Dans un effort surhumain, sa mère se mit sur les genoux, faisant fi de la douleur qui la lacérait et commença a parler à son fils. Delm devait prendre les économies dans le coffre du placard de la cuisine et fuir. Ces ordres ne semblant pas inclure sa mère dans le plan, Delm se redressa et aida cette dernière à se lever. Mais, si le bois de chêne qui composait la maison était d’une qualité supérieur, son embrasement n’en était que plus rapide et l’une des poutres s’effondra sur sa mère et brula Delm au bras, laissant une cicatrice qu’il gardera toute sa vie. Sa mère lui ordonna de partir et de disparaitre sinon Rimis le retrouverait. Elle avait confiance en lui pour faire perdurer le nom de Zaka et pour survivre. Sur ces mots, elle tomba d’épuisement mais pas le temps pour Delm de s’apitoyer. Il devait faire vite, il arracha le pendentif du coup de sa mère, orné d’un morceau d’un fragment de la pierre qui avait la fait la fortune de son père, un énorme diamant gros comme deux mains mise cote à cote, et la bourse avant de sortir par la fenêtre le plus discrètement possible.

Comme il s’en était douté, les deux hommes patrouillaient pour empêcher toutes tentatives de fuite. Il avait maintenant récupéré toutes ses capacités mentales et son cerveau d’enfant de 13 ans lui permis de réfléchir et de se dire qu’attendre était la meilleur des solutions. Les deux hommes ne pourraient pas rester ici indéfiniment où ils finiraient par paraitre suspect. Quand la voix fut libre, il se précipita hors de la ville et attendu le jour.

Au lendemain matin, il s’assit pour réfléchir sur la suite à donner comme l’aurait fait son père dans cette situation. Il ne pouvait pas retourner en ville, les gens le verraient et Rimis finirait par le savoir. Il devait aller à la capitale, se fondre dans la masse, devenir personne. Il réussit à trouver une personne pour l’y amener (pourquoi dépenser de l’argent pour quelque chose que l’on peut avoir gratuitement ?) et arriva dans la capitale.


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Chapitre 3 : Une deuxième famille.


Il avait tenu six mois avec son argent. Son habilité à la comptabilité et la gestion financière lui avait permis de vivre sur ces économies pendant tout ce temps. Mais voilà que depuis deux mois, il vivait tel un mendiant. Lui-même se demandait comment avait il réussi à survivre jusque là ? La faim lui tiraillait de plus en plus le ventre. Un jour alors qu’il quadrillait le marché à la recherche d’une quelconque chose comestible, il vit un convoi de pierre entrer dans la ville.

La pierre n’étant pas comestible il en détourna le regard, avant de revenir sur le tas de pierre banal avec un regard stupéfait. Là, parmi ces pierres vulgaires, il y avait une pierre noire, différente des autres. Il s’approcha discrètement du chargement, observa la pierre de plus, s’approcha encore, puis la saisi, la mis sous ses vêtements et se retourna aussi sec pour se fondre dans la foule.

Aussitôt, il bouscula un homme se trouvant juste derrière lui, Delm essaya de s’enfuir mais c’était trop tard, l’homme lui avait déjà mis un sac sur sa tête pendant qu’un autre lui assénait un coup de matraque qui allait le mettre KO plusieurs heures.

Quand il se réveilla, il était installé sur une couche, attaché par le bras gauche. Son premier reflexe fut de porter sa main à son coup pour vérifier que le pendentif était toujours là. Puis il entendit un bruit dans un coin de la pièce. Il se redressa d’un seul mouvement, effrayé, et se trouva né à né avec un homme tout de noir vêtu, en train de couper la peau d’une pomme avec son couteau. Il la coupa en deux et en donna la moitié au garçon. Delm avait appris durant son temps à la capitale à se méfier de tout le monde, il attendit donc que l’homme porta la pomme à sa bouche pour commencer à manger sa part.

L’homme s’approcha et lui demander de but en blanc : « ça te dirait de travailler pour nous ? » Torina, comme il se faisait appeler, lui expliqua qu’il se trouvait dans le quartier général d’un groupe de voleurs, « Les mains de l’air » et qu’il l’avait vu repérer au premier coup d’œil la pierre dans le convoi. Avant de lui laisser le temps de répondre, il lui exposa les avantages, un toit, un lit, de la nourriture et des personnes sur qui compter. Il referma la porte, laissant l’enfant à sa réflexion. Delm s’assit, comme à chaque fois qu’un décision majeure doit être prise. Lorsque Torina revient, il lui indiqua qu’il acceptait. L’homme le libéra et lui paru soudain moins froid.

Il lui fournit une tenue propre, le présenta aux autres voleurs, lui fit jurer sa fidélité par le sang et lui donna un nouveau nom, anagramme de son nom et prénom de naissance. Delm était dorénavant appelé Kelmazad.

Après un temps d’adaptation qui servit à briser sa timidité, il put redécouvrir au sein de cette bande le sens du mot famille. Lui qui avait été seul si longtemps, il retrouvait la complicité avec un être humain. Si il s’efforçait de conserver les préceptes que son père lui avait enseigné, il avait, avec toutes ces années de souffrances et au contact de ces gens aux manières vulgaires et n’ayant aucune croyance, développé un discours souvent cinglant, sarcastique et pessimiste qui frôlait parfois la méchanceté gratuite.

Son travail consistait surtout à accompagner les voleurs pour leur pointer du doigt les passants ayant les plus riches bijoux et à estimer la valeur du butin. Mais un jour alors qu’il allait voir Torina dans son bureau, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil sur la montagne de papier entassé dans un coin. Il s’agissait des recettes des mains de l’air. Il éclata de rire en voyant la tenue exécrable du livre de comptes et la catastrophe de rentabilité qu’était le trafic des voleurs. Il proposa aussitôt à Torina de s’occuper de la comptabilité. En quelques mois, les mains en l’air maximisait leur profit, diversifiait leur « domaine d’activité », Kelmazad était devenu un pilier central de la bande, tous voulaient le remercier pour son travail, lui faisant partager leur savoir en matière de vol à la tire, d’équilibre et diverses autres choses. Mais il n’excellait dans aucune de ces compétences, ce qui l’intéressait vraiment c’était d’apprendre à se servir d’un couteau pour se défendre. Lorsqu’il ne s’occupait pas des affaires comptables et commerciales de la bande, il s’entrainait à la dague avec Soliare, à approcher sa cible discrètement, et à s’enfuir tout aussi rapidement qu’il s’en est approché.

Au fond de lui le désir de vengeance ne l’avait jamais quitté, exacerbé par l’environnement de malfrats et truands dans lequel il vivait, les bonnes manières des personnes de hauts rangs qu’on lui avait inculqué l’avait totalement quitté et c’était désormais un jeune homme de 19 ans plus que pragmatique, désabusé et déterminé à se venger qui se tenait ici.


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Chapitre 4 : Détermination et désir.


Le jour de ses 21 ans, il passerait à l’action, il avait tout planifié depuis des mois. Cela faisait déjà un an qu’il surveillait Rimis. Il prétexterait le vol d’un objet précieux qu’il veut récupérer seul aux autres voleurs pour se rendre seul jusqu’au domicile de Rimis. Il envisageait déjà cette mission comme le dernier accomplissement de sa vie, c’était un voyage sans retour. Il prépara ses affaires, pris sa dague, son pendentif puis écrivit une lettre à Torina le remerciant de lui avoir offert un deuxième foyer et mettant fin au contrat qui l’unissait aux mains de l’air. Il versa un larme en souvenir de ces années et se leva.

Il sortit par la fenêtre, regarda la lune, aussi ronde et brillante que le soir où sa première vie brulait devant ses yeux. Il mit sa main sur sa cicatrice, releva sa capuche sur sa tête et se dirigea vers le domicile de sa cible avec toute la détermination qu’il avait réuni ces derniers mois.

C’était un été chaud dans la Capitale et heureusement pour lui, une petite fenêtre avait été laissé ouverte. Avec beaucoup de difficultés, Kelmazad parvint à se glisser à l’intérieur et commence à longer les murs, pièces par pièces. Rimis a gardé les lieux comme les avaient aménagés Alliass, il ne s’est même pas donner la peine de changer de décoration. Au fond de lui, Kelmazad bouillait de rage que l’homme qui a tué son père puisse vivre dans le même environnement que lui.

Il se dirigea vers le bureau ; la porte était entre ouverte et un filet de lumière en émanait. Il poussa la porte et entra discrètement. Il était là ! Rimis, assis dans son siège avec un vert de vin regardait par la fenêtre. Kelmazad le voyait de profil, il pris le soin de se mettre hors de son champ de vision s’approcha de lui et retourna le fauteuil tout en pointant sa dague sur Rimis. Ce dernier réagit à peine à cette apparition.

« - Je t’attendais, tu as pris ton temps. commença t-il d’une voix posée. - Vous saviez ? Depuis quand ? dit il déconcerté. - Je t’ai vu rentré à l’instant mais j’étais sur que c’était toi. J’ai fais faire des recherches quelques jours après l’incendie et tu avais laissé trop peu de traces pour être mort. Répondit il. - Et vous saviez que je viendrais vous tuer ? - Ce n’était qu’une question de temps. Pendant les premières années, je n’en avais que faire. J’étais riche et puissant, que pouvais faire un enfant comme toi contre moi ? Mais avec les années ce pouvoir a perdu de sa saveur. Les négociations n’étaient plus les mêmes sans ton père, même si les affaires ont bien marché, j’ai perdu le gout des choses. - Et alors ? Vous pensez que je vais vous pardonnez parce que finalement vous vous dites que c’était pas une si bonne idée que ça de mettre mon père dans mon sac et de me l’offrir comme un cadeau ? - Non, je me suis préparé à cet instant, ma succession pour mes enfants est faite depuis longtemps, ils feront perdurer mon entreprise. -VOTRE ENTREPRISE ?! C’était seul de mon père et vous lui avez pris de la plus horrible des manières, votre progéniture ne mérite rien de tout cela. - C’est trop tard, tue moi maintenant. -Si vous pensez que je vais faire preuve de clémence parce que vous vous repentez, vous vous foutez le doigt dans l’œil. Je vais vous vider de votre sang comme un cochon. »

Et sur ces mots, Kelmazad accomplit sa basse besogne sans une once d’hésitation ou de pitié pour l’homme ayant perdu toute combativité en face de lui. « Ta détermination peut t’emmener partout où tu le désir. » pensa t-il en faisant accomplissant sa vengeance. Il lui trancha l’artère de façon à ce que ce dernier se vide lentement de son sang.

C’était terminé. Il était libéré du démon de la vengeance. Avoir tué ne lui avait rien fait, aucun remords, c’est comme si il était une carcasse vide. C’est à ce moment là qu’il y eu un accro dans son plan. Une femme en face de la rue avait vu depuis sa fenêtre toute l’action et les gardes qu’elle avait appelés étaient déjà en train de monter les escaliers. Kelmazad cassa la fenêtre et commença à descendre le long du bâtiment comme le lui avait appris Soliare. Il fut rapidement rattrapé par des soldats et maitrisé.


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Chapitre 5 : Perpétuation.


Voilà maintenant une semaine qu’il pourrissait dans sa cellule. Ce temps, il le passa assis comme à son habitude pour réfléchir. Il n’éprouvait aucun remords et avait fait ce qui lui semblait juste. L’honneur des Zaka était restauré. A sa timidité s’était maintenant ajouté une couche de glace supplémentaire qui le faisait paraitre aux yeux de n’importe qui comme un homme froid et sans cœur. Cependant, il se jura que si il devait tuer une autre personne, il ne le referait pas. Plus jamais il ne ferait couler de sang, ni dans cette vie, ni dans l’autre, qui allait arriver bien assez tôt sous la forme d’une hache sur sa nuque.

Cet aspect n’allait pas jouer en sa faveur lors de son procès. D’autant que d’après ce qu’il avait pu entendre de la fenêtre de sa geôle, la nouvelle du meurtre avait fait le tour de la ville assez rapidement et une sentence exemplaire serait du meilleur effet sur la population pensait-il.

Tout habitant de la Capitale sait que c’est la loi est celle du plus riche qui prime. Hors, Kelmazad n’avait plus rien, même plus son pendentif. Son pragmatisme lui permis de relativiser cette perte, il n’emporterait pas son colifichet dans l’autre monde…

Lorsque son procès débuta, un nombre important d’inconnus s’étaient pressés pour voir « l’homme sans cœur » et entendre la sentence. Lorsque son véritable nom fut prononcé, une certaine stupeur se dégagea de la tribune. Kelmazad décida d’user de son sarcasme pour la dernière fois de sa vie, comme un dernier plaisir avant la mort.

« - Je préfère Kelmazad, ça me correspond mieux. - Silence ! Vous n’êtes pas autorisé à parler condamné ! répondit le juge. - Du calme monsieur le juge, je veux juste coopérer pleinement dans cette affaire, histoire qu’on en finisse vite. Dit il du ton le plus posé qu’il puisse. »

La foule, outrée commença à protester. Il fallut bien un bon quart d’heure pour ramener le calme alors que Kelmazad riait ostentatoirement de la situation. Le juge voulait en finir vite avant une autre provocation, et cela, Kelmazad l’avait compris. «- Regrettez vous votre geste, Delm Zaka ? - Pas le moins du monde monsieur le juge. Si c’était à faire je le referais. Mentit-il. »

Cette fois, la salle resta calme, elle savait que la sentence allait être prononcé d’une seconde à l’autre. Mais alors que le juge allait commencer sa phrase, un jeune garçon arriva en courant vers lui en lui portant un mot. Après sa lecture, le juge regarda Kelmazad droit dans les yeux ce à quoi ce dernier lui répondit par un grand sourire provocateur. Le juge frappa son marteau sur la table et dit :

« Pour le meurtre de Rimis Olihf, je vous déclare coupable. Votre sentence sera… la destitution de tout vos biens et vos droits de citoyen. Vous êtes désormais un esclave de la couronne royale. La séance est levé ! »

Kelmazad était aussi abasourdi que l’ensemble de la foule. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Le gamin et son papier ! Quelqu’un a payé une somme colossale pour muer sa mort en peine d’esclavage. On le ramena dans sa cellule, escorté par des gardes contre une foule en colère. Il passa deux jours supplémentaires en prison puis un garde lui annonça qu’il partait pour être vendu à Esperia.

Esperia ? pensa t-il. Effectivement, il allait dans l’autre monde, mais pas celui qu’il croyait. La vie serait elle meilleur là bas ? Pourra t-il tourner une page de sa vie et en écrire une nouvelle. Son départ ne l’enchantait pas plus que ça mais il n’avait pas vraiment le choix. Le jour de son départ, il fut escorté avec d’autres esclaves et criminels jusqu’au dirigeable de LegGris, célèbre marchands d’esclave. Sur le chemin, un vieille homme encapuchonné réussi à passer entre les gardes et s’approcha de lui et lui remis discrètement un objet dans la main. Sans le regarder, Kelmazad su instantanément ce que c’était. Il regarda pour en être sur… C’était bien ça ! Son pendentif ! On venait de le lui rendre ! C’était lui l’homme qui lui avait sauvé ! Il se retourna mais c’était trop tard, il avait déjà disparu.

Il continua son chemin jusqu’à l’aérodrome. Il vit dispersé dans la foule des membres des mains de l’air venu lui faire des adieux, Torina en tête. Il souri dans leur direction et tourna la tête vers l’entrée du dirigeable. Lorsqu’il leva son deuxième pied pour rentrer dans l’engin il pensa : « C’était le dernier de mes pas qui foulaient cette terre ».

Sur ces mots il s’installa dans un coin du dirigeable, son pendentif toujours serré dans sa main.

Dans la ville, un vieil homme marmonnait seul : « -Notre famille n’a plus d’avenir sur cette terre. Va et perpétue notre nom. N’oublie jamais ce que ton père t’as appris cher petit fils, et nos ancêtres seront assurer de voir le nom des Zaka vivre pendant encore longtemps… »

En Esperia

Depuis son retour d'exil, Kelmazad s'est attelé à la rédaction de ses mémoires. Peu d'Esperiens sont au courant et aucun n'a eu l'occasion de les lire.