Utilisateur:Qabyl

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Tanou25Mine
Pseudo
Tanou
Prénom IRL
Ethan
Âge IRL
17












Description

Apparence : Qabyl est grand et bien bâti. Un esprit sain dans un corps sain. Son mètre 90 et ses 85 kilos son bien charpentés par la vie rude des nomades Qadjarides, avec du muscle long et ferme. Il a la peau basanée comme le reste de sa famille. Il a les yeux qlauques, vissés sur une tête pointue et un crâne chauve. Il a beau avoir un corps de dur à cuire, on remarque immédiatement à son maintient et son dos légèrement courbé qu'il ne souhaite ni se battre ni s'imposer. C'est principalement le travail et l'entrainement qui l'a forgé ainsi. Il possède également un piercing en bronze au téton droit.

Mental : Au fond, c'est un homme qui peut paraître stupide et naïf, alors qu'en fait il a simplement du mal à faire suivre ses pensées des mots appropriés. Quand on le connait il est plutôt droit et ouvert d'esprit et se contente de suivre les autres dans leurs entreprises avec enthousiasme. Il peut sembler parfois souvent trop renfermé lorsqu'il est sobre ou au contraire trop exhubérent ou bruyant lorsqu'il est saoul, qu'il chante ou qu'il s'amuse. Mais c'est parce qu'il a beaucoup d'amour à offrir. Il n'hésitera pas à mettre en jeu tout ce qu'il a pour défendre qui aura su devenir un ami à ses yeux, dans la limite du raisonable.

Aptitudes

Grille Épée en Fer.png - Combat

De solides bases, sans grand plus. Connait quelques enchaînements complexes peu utiles en combat réel. De part le style d'arme qu'il manie, Qabyl est un combattant d'espace capable de tenir en respect deux ou trois hommes mais qui se retrouve impuissant face à un adversaire isolé et agile.

Cimeterre lourd à deux mains : Normal.

Cimeterre basique : Amateur.

Encrier001.png - Alphabétisation

Sait plus lire qu'écrire dans les deux langues qu’il connait car Qabyl n'utilise pas trop la plume, hormis pour signer quelque chose ou confier sur un papier sale de belles choses qui lui viennent à l'esprit.

Note.png - Art

C'est dans son sang. La musique, particulièrement le chant, lui permet de se détendre. Aussi, Qabyl écrit et récite, seule, de petites choses qu'il écrit...


Talents

Grille Livre Écrit.png - Bon orateur

Le jeune homme maîtrise un vocabulaire varié en commun, ce qui lui permet de pouvoir parler comme il le convient en toute situation.

Faiblesses

Grille Bourse en Cuir.png - Calcul

Qabyl ne sait pas très bien compter. Il sait compter haut, mais absolument pas calculer autrement que par addition ou soustraction élémentaire.

Grille Dague en Fer.png - Droiture

Le grand Qadjaride est quelqu'un de droit, honnête qui se refuse souvent à attaquer en traître sans raison plus que valable. C'est dommage, une occasion est une occasion.

Qualités

- Généreux : Une qualité bien quelconque, mais que Qabyl cultive tout particulièrement. Avec ses amis comme avec des inconnus.

- Bon joueur : Le Qadjaride a la défaite facile et s'amusera de ses petits échecs.

Défauts

- Confus : Qabyl éprouve souvent quelques difficultés à se faire bien comprendre de ses semblables lorsqu'il relate des faits.

- Naïf : Le jeune homme a confiance en lui et prend pour fait acquis que la grande majorité de la race humaine est raisonnable.


Goûts et relations

Goûts

Grille Laine Vert Clair.png - Les courbes : Qabyl aime les courbes ! Sous toutes ses formes, les douces lignes incurvées tiennent toujours une place dans son coeur.

Grille Laine Vert Clair.png - Les plats de sa soeur, Treisha : Le mouton, qu'importe sa préparation, devient un ingrédient légendaire entre les mains expertes de la grande brune. C'est ce qu'il préfère manger.

Grille Laine Vert Clair.png - Les jeux de harsard : C'est toujours avec grande joie que le Qadjaride sort ses dés ou n'importe quel jeu pour l'occasion.

Grille Laine Rouge.png - Les Carrogians : Qabyl ne les apprécient tout particulièrement pas. Il voue une haine toute particulière à ce peuple.

Grille Laine Rouge.png - Les chiens : Il n'apprécie pas la proximité avec les chiens. Non pas qu'il ai peur, mais plus qu'il déteste leurs aboiements et leur odeur.

Relations

Famille

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Treisha

La soeur de Qabyl, elle est venue dans le même bateau que lui sur Espéria.

Histoire

Un campement paisible

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- « Qabyl ! ? Hurla mon vieux père à l'autre bout du camp.

Le clan avait décidé de se reposer ici le temps d'une nuit, dans cette grande clairière verdoyante des alentours de Carrogia. La nuit était sur le point de tomber et déjà l'œil attentif pouvait observer nos ancêtres briller timidement dans le ciel embrasé. Les chevaux avaient été attachés à un gros chêne aux abords du camp, les caravanes non loin. Plusieurs feux brillaient un peu partout, une demi-douzaine, les tentes réparties de façon éparse autour, nous étions une cinquantaine. Un grand feu pour tout le clan aurait été bien trop risqué dans cette forêt dense. Nos paquetages déjà bien sécurisés seraient comme d'habitude surveillés par un des jeunes, j'avais déjà veillé mon quart la nuit dernière, quelle corvé n'ai-je pas encore faite ? Je me dirige vers mon père, celui-ci, trapu et grisonnant avait un air d'ours des montagnes lorsqu'il posait ainsi ses mains sur ses hanches, le pied tapotant frénétiquement au sol. Aïe, mauvais signe.

« Tu sais que tu me fais honte ? Ah, cette fameuse phrase, je le connais par cœur, à coup sur j'ai dû oublier de monter sa tente. - Tu sais ce qu'on vient de me dire ? Je vais te le dire ! Tu as laissé un cheval de trait sans attache ! Tu te rends compte que tu aurais pu nous l'égarer !? »

Oh... Ma faute, c'est le genre d'étourderies que je répète sans cesse depuis quelque temps... Je suis amoureux qu'ils disent... Pourquoi pas ? Amoureux de moi-même ? Quelle idée... Ce que je fais, ce n'est pas grand-chose à vrai dire. Seulement quelques textes mal formulés, qui ne riment même pas pour la plupart, mais que j'accumule depuis que je sais relativement bien écrire, j'en passe, mais ce sont mes créations. Parallèlement je m'occupe des relations écrites avec nos clans proches et aussi avec les villes dans lequelles nous nous rendons. Mais surtout, je marche aux côtés du Chabbad lors de nos mouvements à travers les pays, je me sens utile à la communauté. Je reste importe peu. Je pose mes doléances auprès de mon père, bas ma coulpe et me retire dans ma tente, un peu à l'écart des feux comme d'habitude. C'est un vieux triangle de tissus hétéroclytes et multicolores qu'on avait fabriqué ma sœur et moi durant des mois étant enfants. Aujourd'hui trop petite pour deux jeunes adultes, nous n'avons ni le temps ni les moyens de la changer, et puis ça ne nous dérange pas. Je dors donc avec ma sœur, Treisha, une grande brune pleine de vie. On est très proche. Demain elle est sensée rencontrer un vieil érudit Carroggian pendant que nous installerons notre stand pour un de leur festival minable... Oui, je n'aime pas ces sales prétentieux de marchands. Je parie que son vieux savant ne la remarquera même pas, Treisha est beaucoup trop... Heum... « Qadjaride » ?Je prie discrètement pour elle, sort pour réduire le feu, échange une accolade avec les membres du clan que je croise, souhaite bonne nuit aux enfants, passe à la grande tente des doyens pour m'enquérir de leur besoin. Rien ? Ah ! Une nuit complète ! Je marche rapidement vers notre petit nid, embrasse rapidement ma sœur et ferme les yeux...


Ahba

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Mon 22ème Nivôse était décroissant. Le minuscule soleil à son apogée dans le ciel nuageux ne produisait qu'une lumière faible pleine de bonnes volontés, fort heureusement le vent ne soufflait pas. Je vois en ce lieux des choses qui n'existent pas vraiment. Les faisceaux célestes éclaboussent la terre, l'abreuvent après une froide nuit sous nos ancêtres. L'atmosphère est épique ! Pourtant je ne suis qu'un homme en position de combat, un adversaire en face de moi. Banal !

Dans ces moments, là, je perds un peu la notion de l'espace. Un champ abandonné je crois. Le sol est terreux, friable, le son qu'il produit à chaque pas est cireux.

Il est là, devant moi, Ahba, un frère de clan. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un règlement de compte, mais d'un combat amical. On se ressemble beaucoup physiquement, c'est pour cette raison que nous combattons l'un contre l'autre. Entre ses mains, j'aperçois la douce courbe de son sabre... Une courbe...

De belles courbes ! C'est ce qui me plait, dans tous les domaines. Une lune pleine, un fruit mur, un pont bien batti, et évidemment une femme aux traits dessinés. Ici, c'est la courbe d'un cimeterre dont on parle. Pour le mien c'est plus d'un mètre de fer rouillé, lourd, le tout couronné par un tranchant émoussé et dentelé par les mauvais usages. Mais en main, le manche sec et rêche convenait parfaitement à mes mains. L'équilibre, malgré l'aspect grossier du grand sabre courbé, semblait avoir été conçu pour moi. J'exagère... Il faut bien, après tout c'est la première lame dont je suis le propriétaire exclusif. La mienne ! Le genre de cimeterre qu'on ne veut pas voir fondre sur soit tant il est lourd et imposant, impossible à parer de front. On coupe. Tranchons !

« Alors ? Je t'attends tu sais ? «  La voix est calme, assurée, je le sens, il compte sur une victoire facile... Ca reste à voir.

Le soucis de mon arme c'est qu'elle n'est pas faite pour les duels. Parfaite pour tenir en respect ou écraser un groupe réduit, elle me parait désormais bien trop lourde et maladroite pour pouvoir affronter un dard comme celui devant moi. Je souris comme un imbécile. Ce n'est pas notre premier combat pourtant ! Bien le cinquantième ! Je sais parfaitement ce que je dois faire. Hiffir, notre Chabbod nous observe un peu plus loin. Mes défaites sont fréquentes... Une de plus serait intolérable ! J'ai faim, j'ai froid, j'ai soif. Qu'importe, mon adversaire n'est pas mieux que moi. Tranchons !

Je me tiens en garde... Il arrive ! Frappant avec le plus de précision, de vitesse et de fluidité possible, Ahba tente de me toucher. Je prends beaucoup de plaisir à bouger, frapper. Ici, pas de parade, pas d'estoc. C'est de cimeterre dont on parle. Tranchons !


Vers Espéria

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Quelle belle journée... Le campement avait été posé dans une nouvelle clairière qu'on avait trouvé mes frères et moi. Si on s'aventurai un peu plus en dehors de la foret, on pouvait voir en contre-bas une ville que je ne connaissais pas, toute en bois, les toits en tuile rouge brillantes sous le soleil de midi. Quelle belle journée ! Tout se passait bien, on envoyait et recevait nombre de marchandises de toutes sortes, culinaires, de forge, même des livres dont on ne savait pas trop quoi faire. Puis est venu le mandian... Dès qu'on l'a apperçut aux abords du campement, avancant avec aisance entre les arbres et les buissons malgré son air dépenaillé, nous avons averti le Chabbod Hiffir, un grand guerrier imposant, à ce moment occupé à ranger les armes nouvellement acquises. Hiffir semblait n'y accorder qu'un oreille distraite et nous renvoya sans poser aucun question... A environ quelques mètres du camp, le mendian s'imposa alors une marche plus hésistante, mimant à la perfection la faiblesse. Quel étrange personnage que voilà. Souhaitait-il suciter notre pitié pour récolter un maximum d'argent ? Un camp Qadjaride n'était pas le meilleur endroit pour ça à vrais dire. Il était donc entré dans le camp et circulait entre les tentes. Avec les gars, on a voulu le chasser mais d'autres nous ont retenu, plus curieux que méfiants. Je ne sais pas combien de temps il a vagabondé ainsi, mais il avait fini par devenir un élément du décors pour moi. Puis il s'approcha de ma sœur, Treisha... Je ne pu entendre ce qu'il dit, mais il reparti vite dans sa ronde aléatoire. Enfin, il parti comme il était venu. Mais désormais plus aucun son ne résonait dans la clairière, sans que je m'en sois aperçu, tous regardaient l'homme partir d'un air méfiant désormais. On aurait dû agir avec les gars... Pourquoi ne l'avons nous pas fait ?

Quelques jours plus tard, dans le crépuscule, catastrophe ! Cinq gardes en marche vers le camp ! Le Chabbod écoute cette fois nos avertissements et nous poste aux environs de la clairière, de façon à les encercler... On est jamais trop prudent. Mais c'était à vrais dire inutile. Ils n'avaient pas l'air de vouloir se battre. On les laisse rentrer dans le campement, Dans le calme. Mais les enfants s'enfuirent en hâte à la vue des casques. Ils se présentèrent devant la tente du Rais et un petit soldat rondelet plus richement vétu que les quattre autres ordonna, sans préavis, qu'on fouille les tentes. Hiffir s'interposa entre le nabot et une tente, rouge de colère pendant la petite opération. Le Chabbod, au milieu de son dialogue houleux avec ce qui semblait être le chef, nous fit discrettement signe d'approcher... Puis Treisha fut plaquée au sol... J'aurai perdu le contrôle si Hiffir ne s'était pas précipité près de la scène. De là ou on attendait, on ne pouvait entendre ce qui se disait, mais on devinait facilement à la façon dont un garde agitait un bijoux qu'on l'acusait acusait de vol. Ma propre sœur ! C'est plus que je ne peux en supporter. Je cours près de ma sœur et avant même de pouvoir l'approcher, deux autres gardes me maîtrisent par surprise... Ils m'emmènent aussi sans que le clan se défendent. Un regard avec Hiffir me fit comprendre que cette nuit, ils iraient à la caserne pour régler ce différent... Soit, je n'opposerai pas de resistance donc.

Les lumières du campement s'éloignent puis, tout à coup, tout devient noir...

J'ouvre les yeux, réveillé par le rouli du plancher sous mon corps endormi. Assis dans la calle d'un bateau, mes chevilles et mes poignaits me faisaient souffrir, tout couvert de sang sèché. Plus loin, Treisha me fixait sombrement, ainsi que d'autres inconnus...