Utilisateur:Sergueitov

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
sergueitov
Pseudo
Sergueitov
Prénom IRL
Gaétan
Âge IRL
22ans













Description

Sergueitov à 77 ans, il sait lire et écrire. Physiquement c'est un vieillard dégarni avec une barbe hirsute, sa barbe n'est pas particulièrement longue mais fournie. Il mesure 1cube69 et fait 61 kilos. Il n'est pas particulièrement portant. Il est habillé de la même façon qu'il s'est fait capturé, d'une robe simple, autrefois blanche et pourpre, maintenant marron de crasse et de boue et grise d'usure.
Sage de par son grand âge, il est n'est pas particulièrement patient avec les incapables. Il n'a jamais été particulièrement attaché à l'argent, si ce n'est pour vivre simplement mais sans entraves budgétaires. Il a aussi un faible pour la boisson.
De part son appartenance à l’Ordre phalangiste, Sergueitov est très religieux, malgré son amour incompris par ses confères pour la science, il confère une très grande place au culte d'Arbitrio dans ses ouvrages.

Compétences

  • Créativité : Des murs en briques, c'est un plus trop à la mode si ?
  • Alphabétisation et calcul : Une forteresse est plus jolie quand elle est symétrique. Pratique de savoir compter et lire les plans
  • Connaissances Scientifiques : Particulièrement dans les domaines de la Physique technique et des Mathématiques
  • Dessin : C'est toujours pratique de savoir faire un plan !
  • Œnologie : Le vin sera toujours le premier amour des hommes de foi, et le seul à jamais.

Talents

  • Passionné par les fortifications
  • Vie simplement, loin de la cupidité
  • Croit profondément en l'Arbitrio
  • En bonne forme physique malgré son âge
  • Relativise beaucoup (trop)
  • Serviable (due à son existence au sein de la Phalange)

Défauts

  • Faible très prononcé pour la boisson (et pas l'eau)
  • Déteste les incapables
  • Trouve la politique inutile
  • Déprimé par son âge
  • Naïf envers son entourage proche
  • Adore résoudre les problèmes, qui à en créer pour le faire.

Intérêts culturels et goûts

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

Chapitre 1 : La fin d'une belle vie.

"AS TU AU MOINS VU LES PLANS ? HEIN ? ESPÈCE D'ABRUTI ! ET JE LA MET OU LA PORTE DE LA POTERNE MAINTENANT ? DANS LE JARDIN DE LA BOULANGÈRE ?"
Il faut croire que même dans l'ordre il y avait des incapables, c'était pas donné à tout le monde de lire un plan, mais quand même, ce mioche en avait vu des plans dans sa vie, et à l'aube de ses 63 ans, il arrivait quand même à forcer le respect chez ses ouvriers, hausser la voix n'était certes pas très pédagogique, mais il avait apprit avec le temps que c'était sans doute le seul moyen pour eux de retenir de leurs erreurs. Et puis bon, sa méthode était la même que celle utilisée dans l'Ordre depuis le début : la peur des Abbus des organes disciplinaires, et c'est pour ça que ses ouvriers baissaient la tête quand il parlait. Au fond il les aimait bien, mais il détestait les voir idiots parce qu’ils ne se donnaient pas la peine de réfléchir.
"Il va falloir réparer vos conneries, pas question de démonter ce mur, on est en retard sur les horaires, je vais y réfléchir dans mon bureau."
Au fond il aimait ça, réparer les conneries, mais il ne fallait pas l'avouer. Résoudre les problèmes étaient la conclusion directe de ses études mathématiques. Les problèmes le fascinait, plus difficile était la résolution, plus il en tirait un plaisir malsain. Tout ne peut être parfait dans un chantier, les imprévus sont un quotidien indélébile de toute journée de travail, si tout se passait comme prévu, c'est que quelque chose clochait, c'est que ces ouvriers lui cachaient la faute. Il détestait ça, mais il ne pouvait pas leur en vouloir, c'est pour ça qu'il s’efforçait d'être le moins tyrannique possible. Un climat de confiance est la clef du respect, et quand ça marche pas, une bonne gueulante, comme ces dinosaures du Conseil des sage, ils faisaient pas grand chose à part radoter et critiquer le travail des autres. L'inutilité de la politique...
"Et si je déplaçais les poutres de soutien au mur ouest de 3 blocs vers le sud ? Voyons voir, mmmmmh, ah !"
Il gribouillait frénétiquement des calculs, un œil averti aurait remarqué les quelques torseurs statiques permettant de calculer les efforts soutenus par la structure.
"Et si on déplace le moment ici, on obtient .... Ah ben non... Ça se casse la gueule"
Il trouverait la solution, il le savait, il la trouvait toujours. Fallait pas s'en faire, enfin pas pour ça en tout cas.
Un messager arriva, un parchemin à la main, il le tendit au maître d'ouvrage,
"Ils me veulent quoi encore les croutons ?"
Il faut dire que Sergueitov n'a pas toujours eu un grand respect pour le Conseil des Sages, ils les répugnaient, il lui arrivait de le montrer, mais c'était quand même eux qui faisaient tourner la boutique, il n'était pas condescendant, quoique, sur le projet du triple donjon renforcé de douves à dragons d'huiles, il les avait un peu titillé, mais intelligemment. Enfin l’espérait-il.
"Merci mon garçon"
Inutile d’être méchant avec les disciples du gang des rabougris.
Sergueitov leva la tête vers le mur, les yeux écarquillés :
"C'est une blague c'est ça ? Par l'Arbitrio !"
Le sens de l'humour du Conseil des Sages avait toujours été légendaire.... ou pas.
A l'aube de ses 62 ans, Sergueitov bascula, il était à présent vieux, et ça n'allait pas s'arranger.


Chapitre 2 : C'était mieux avant.

C'était long, il essayait de rester éveillé, comme pratiquement tout le monde autour de cette table, en même temps quelle idée de faire des conseils aussi long...
On nominait les membres du Conseil des sages principalement grâce à leur âge, et si il aimait sentir autant de responsabilités sur ses épaules, elles n'en demeuraient pas moins lourdes, affreusement lourdes. Peu de personnes pouvaient se vanter de vivre aussi longtemps, sauf les gens autour de cette table. Sergueitov avait été nommé à l'age de 62 ans, plus de temps qu'il n'en faut pour nommer plusieurs Prime-Abbus.
Si tout l'Ordre jubilait à l'idée de se retrouver un jour au Conseil des sages, la réalité était qu'au moment où vous étiez dans cette assemblée, vous étiez vieux, rabougri, inutile à toute tâches physique et de qui plus est, aux portes de la mort.
Les quelques avantages que ça apporte, des meilleurs appartements, quelques serviteurs et du fromage en plus le soir. Pas de quoi jubiler.
Sergueitov se souvenait encore quand on l'avait nominé pour remplacer le défunt doyens précédent, il était sur ses plans, imaginant avec un de ses camarade ingénieur une porte dérobée aux yeux de tous, il l'avait vu quelque part, oui, mais où ?
"J'me rappelle plus, foutue mémoire."
Qu'est-ce que je disais, ah oui ! Il est vraiment trop vieux. Enfin bref, ils étaient comme ça les doyens du conseil des sages, ils nominaient d'autres doyens sans leur demander leurs avis, et pas question de refuser. L'Arbitrio exigeait un dévouement sans faille.
"Trop vieux, même pour ces chamailleries de vieux séniles."
Il était bien à l'époque dans l'aile érudite, il pouvait s'adonner aux sciences militaires, mais plutôt défensives. Protéger son Ordre, ça, c'était sa vocation.
Non pas qu'il n'ai pas participé à la construction de quelques autres édifices, il le faisait avec plaisir à cette époque, on ne pouvait pas construire des fortifications partout.
"Oh, c'est déjà fini ?"
Il sortait de la salle de l'assemblée, il s'obligeait, malgré son quart de siècle passé, à faire de l'exercice régulièrement, renforcer son cœur, le secret de sa longévité et si beaucoup de doyens se faisaient aider par leurs disciples, il pouvait se vanter de rentrer jusqu'à ses appartements seul.
Malgré son changement de métier, il n'en demeurait pas fidèle à son premier amour et se tenait informé de toutes les nouvelles avancées en matière de construction, grâce à des contacts dans différentes citées, d'autres maîtres d'ouvrages, qui eux, étaient autorisés à innover.
La politique était si fatigante, si morne, si vide à ses yeux, l'impression de ne pouvoir construire que des idées cassaient son amour du palpable, de la magnificence d'un mur de 60 cubes de haut, avec ses créneaux disposés de façon optimale, son épaisseur de 9 cubes, ses meurtrières et une longueur de plus de 600 cubes. Il pouvait rester la, au pied de celui ci, pendant des heures, à imaginer qui du roc brut ou de la pierre taillée serait le plus adapté.
La nuit approchait, il fallait à présent dormir, demain il y avait une autre réunion sur si oui ou non, il fallait... euh, quoi déjà ?
"Je m'en rappelle plus non plus, on verra ça demain."
Oui c'est ça, on verra demain, bonne nuit !


Chapitre 3 : Les vieilles rancunes ont la vie dure.

La réunion interminable de cette semaine était terminée depuis quelques heures. Élire un nouveau Sage, c'était le 3e cette année qui mourrait dans des circonstances accidentelles, il glissait dans les escaliers, un autre empoisonné par du fromage mal vieilli, c'était de pire en pire, mais si il se persuadait du contraire, son caractère l’empêchait de le reconnaître. 77 ans, et il marchait encore et toujours tout seul, il n'aurait pas d'accidents aussi débiles lui, il avait pratiquement doublés ses exercices physiques pour se maintenir en forme. Il en souffrait, mais il tiendrait.
Sergueitov s'était donné pour but de tous les enterrer, un par un, ceux qui l'avait envoyé dans cette assemblée du Conseil des Sages. Il savait que c'était puérile et futile, au fond de lui, il ne le voulait pas vraiment, mais les défis et les objectifs l'ont toujours gardé en alerte et en forme. Il avait appris que c'était son ancien disciple-ouvrier qui avait reprit les rênes de maître d’œuvre.
"Je l'aime bien ce petit, il fera du bon boulot, pour sûr !"
Le vieux sage lui avait d’ailleurs transmit ces deux secret de longévité, il lui avait même parlé de ce petit défi qu'il s'était fixé !
Il savait que ça ne coutait rien et il espérait que ça l'aiderait pour la suite. Sergueitov n'avait guère eu de descendants, la vie pieuse, ça demande des sacrés sacrifices. Ce petit était ce qui se rapprochait le plus de son fils, mais il ne regrettait rien, c'était la volonté de l'Arbitrio. Être un Abbus.
Ce petit ira loin, enfin il le pourrait si il ne se consacrait pas autant à l’œnologie avec tant d'ardeur. Après tout on avait tous nos petits défauts, d'ailleurs il tenait ça de lui.
Il paraitrait que l'alcool permet de conserver le corps.
"C'pour ça que je suis pas encore mort, ahah."
Il pourrait peut être faire un tour à la taverne ce soir, ce sentir moins seul, cette dernière réunion sur la légalisation de la vente d'esclave l'avait un peu énervé, mais c'était passé, tant pis, de toute façon il était trop vieux pour pouvoir voir les conséquences de cette loi.
Les hommes des phalanges pourpres de Laggenau ne rôdaient pas souvent du côté de l'aile politique, et pourtant ils se tenaient là, devant Sergueitov. Le chef du groupement de 5 hommes se détacha du groupe, regardant le vieux sage droit dans les yeux :
"Sage Sergueitov, veuillez nous suivre je vous prie."
La surprise se lut dans les yeux du vieil Abbus, jamais il ne s'était fait aborder par les hommes de la phalange pourpre, ces types travaillaient pour lui en quelque sorte, et pourtant il n'avait jamais eu envie de les voir. Il suivi, sans broncher, deux gardes dans le dos, deux sur les cotés et le chef du groupement devant lui, jamais il n'avait eu pareille escorte dans sa carrière.
"Une affaire urgente capitaine ?"
Le chef ne daigna pas lâcher la route du regard, ils se dirigeaient vers l'assemblée, aucun doute possible.
"Oui, c'est exactement ça."
Les portes s'ouvrirent, tous étaient là, à le regarder, c'était la deuxième fois que Sergueitov rentrait par la porte principale, la première fois c'était pour sa nomination au Conseil des sages.
Le chef de l'escorte lui indiqua où s'assoir, ce n'était pas la place des juges.
Le sage présidant l'assemblée se leva :
"Abbus Sergueitov, Sage du Conseil des Sages de l'ordre des phalangistes, vous êtes ici car vous avez été déclaré coupables de trahison envers votre Ordre"
C'est à ce moment précis que Sergueitov senti son âge appuyer sur ses genoux, il se senti tressaillir, mais sans bredouiller il répondit :
"Calomnies ? D'où sortez-vous pareilles âneries ? Qu'est-ce que cette mascarade ?"
La voix du doyen suprême se faisait rauque :
"Votre ancien disciple a confié dans un bar que vous souhaitiez notre mort à tous, et que vous ne viviez que dans ce but ! Nous avons de nombreux témoins, et il a avoué sous serment, nous sommes à présents certains que la mort de nos confrères ne sont pas accidentelles."
L'ancien maître d’œuvre regarda son bourreau la bouche bée, abasourdi.
"Nous ne pouvons vous abattre, mais vous finirez vos jours comme esclave dans les contrées avoisinantes. Hommes de la phalange pourpre ! Emmenez ce traître à ses nouveaux quartiers, en attendant que son bateau arrive !"
Un vieil homme dans la cale d'un bateau en direction d'un nouveau monde...
Survivra-t-il dans le bateau en direction d'Esperia ?