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(Page créée avec « {{Fiche Personnage |Image= |Nom= Ulf Hagbart |Surnom= Rock |Sexe= Homme |Ville_Origine= Uuroggia |Région_Origine= Vahnamaa |Nation_Origine= |Métier= Tailleur de Pierres... »)
 
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{{Fiche Personnage
 
{{Fiche Personnage
 
|Image=
 
|Image=
|Nom= Ulf Hagbart
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|Nom= Ulf Hagbart  
|Surnom= Rock
 
 
|Sexe= Homme
 
|Sexe= Homme
 
|Ville_Origine= Uuroggia
 
|Ville_Origine= Uuroggia
 
|Région_Origine= Vahnamaa
 
|Région_Origine= Vahnamaa
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+
|Nation_Origine= Le Nord
 
|Métier= Tailleur de Pierres  
 
|Métier= Tailleur de Pierres  
 
|Famille=  
 
|Famille=  
 
|Fonction1=
 
|Fonction1=
|Quartier= Quartier Ouest
+
|Quartier= Ouest
 
|Rang_Politique=  
 
|Rang_Politique=  
 
|Rang= Esclave
 
|Rang= Esclave
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Ulf Hagabart a 24 ans, c'est un homme laid d'une carrure sans égal, il mesure un cube 97 et pèse 110 kilo-cubes, il a les cheveux bruns et les yeux marrons avec une immense cicatrice le long du torse. Ulf est un Nordique d'Uuroggia il prie donc le culte des déesses des sept mers cependant il est très peu pratiquant. Ulf est un analphabète de la tête au pied, il ne sait ni lire ni écrire ni compter
 
Ulf Hagabart a 24 ans, c'est un homme laid d'une carrure sans égal, il mesure un cube 97 et pèse 110 kilo-cubes, il a les cheveux bruns et les yeux marrons avec une immense cicatrice le long du torse. Ulf est un Nordique d'Uuroggia il prie donc le culte des déesses des sept mers cependant il est très peu pratiquant. Ulf est un analphabète de la tête au pied, il ne sait ni lire ni écrire ni compter
 
==Compétences==  
 
==Compétences==  
Force,
+
*Force
Outillage,
+
*Outillage
Minéralogie,
+
*Minéralogie
Créativité,
+
*Créativité
Minutie,
+
*Minutie
Survie.
+
*Survie
 
==Qualités==
 
==Qualités==
 
Ulf est un homme digne de confiance, débrouillard et adroit
 
Ulf est un homme digne de confiance, débrouillard et adroit
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-Allez gamin, réveille-toi, il est l'heure !  
+
-Allez gamin, réveille-toi, il est l'heure !<br>
-Deux minutes ‘Pa ...  
+
-Deux minutes ‘Pa ... <br>
-Non, gamin, t’as pas deux minutes, c’est tout de suite !
+
-Non, gamin, t’as pas deux minutes, c’est tout de suite !<br>
-Une minute… et trente secondes…
+
-Une minute... et trente secondes... <br>
-Non ! TOUT-DE-SUITE j’ai dit ! Sinon tu ne viens pas !
+
-Non ! TOUT-DE-SUITE j’ai dit ! Sinon tu ne viens pas !<br>
-Hmm… venir où… ?
+
-Hmm... venir où... ?<br>
Aaahh, j’étais si naïf à l’époque ! Vraiment, je m’en rappelle comme si c’était hier ! Le jour où mon père était venu me chercher, le jour où il m’avait enfin montré le vrai travail d’un tailleur de pierres ! Du haut de mes huit ans, j’étais déjà certain d’avoir un avenir tout tracé
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Aaahh, j’étais si naïf à l’époque ! Vraiment, je m’en rappelle comme si c’était hier ! Le jour où mon père était venu me chercher, le jour où il m’avait enfin montré le vrai travail d’un tailleur de pierres ! Du haut de mes huit ans, j’étais déjà certain d’avoir un avenir tout tracé ...<br>
« Je serai tailleur de pierres, comme mon papa ! Et comme ça, on passera du temps ensemble lui et moi, et je pourrai aider à amener de l’argent à la maison ! Et comme ça, maman, tu n’auras plus besoin de t’inquiéter pour l’argent, alors ne pleure plus, hein maman ? Ne pleure plus s’il te plait… »
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« Je serai tailleur de pierres, comme mon papa ! Et comme ça, on passera du temps ensemble lui et moi, et je pourrai aider à amener de l’argent à la maison ! Et comme ça, maman, tu n’auras plus besoin de t’inquiéter pour l’argent, alors ne pleure plus, hein maman ? Ne pleure plus s’il te plait... »<br>
Si naïf… Je ne comprenais même pas pourquoi elle pleurait… Si j’avais su, je n’aurais pas quitté la maison ce jour-là pour accompagner mon père…
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Si naïf... Je ne comprenais même pas pourquoi elle pleurait... Si j’avais su, je n’aurais pas quitté la maison ce jour-là pour accompagner mon père... <br>
« A tout à l’heure maman ! Tu vas voir, je vais ramener pleins de jolies choses pour toi ! »
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« A tout à l’heure maman ! Tu vas voir, je vais ramener pleins de jolies choses pour toi ! »<br>
Tout à l’heure… Il était déjà trop tard… J’étais tellement excité de passer cette journée, ma première journée en tant que tailleur de pierres apprenti, ma première journée où j’allais échanger plus de mots avec mon père que nos « Debout » et « Bonne nuit » quotidiens… Tellement excité, que je suis rentré plus tard que prévu… Trop tard…
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Tout à l’heure... Il était déjà trop tard... J’étais tellement excité de passer cette journée, ma première journée en tant que tailleur de pierres apprenti, ma première journée où j’allais échanger plus de mots avec mon père que nos « Debout » et « Bonne nuit » quotidiens... Tellement excité, que je suis rentré plus tard que prévu... Trop tard...<br>
J’ouvris la porte, et je vis ma sœur Hermine, assise, là, le regard vide… Je l’appelai, pour lui demander la raison de l’obscurité de la maison, mais elle resta de marbre, immobile et muette. Je traversai alors la salle pour montrer mes ‘’trésors ‘’ à ma mère, quand je la découvris, étalée au sol, les yeux écarquillés, la bouche ouverte laissant couler une faible chute d’une eau rouge vif. Je partis alors près d’Hermine pour lui demander ce qu’il s’était passé.  
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J’ouvris la porte, et je vis ma sœur Hermine, assise, là, le regard vide... Je l’appelai, pour lui demander la raison de l’obscurité de la maison, mais elle resta de marbre, immobile et muette. Je traversai alors la salle pour montrer mes ‘’trésors ‘’ à ma mère, quand je la découvris, étalée au sol, les yeux écarquillés, la bouche ouverte laissant couler une faible chute d’une eau rouge vif. Je partis alors près d’Hermine pour lui demander ce qu’il s’était passé. <br>
« Rien » me répondit-elle, le regard toujours aussi vide.
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« Rien » me répondit-elle, le regard toujours aussi vide.<br>
‘’Rien’’… Ce n’était pas rien à mes yeux… A l’arrivée de mon père, je courus vers lui, en espérant qu’il me réconforte. Mais rien… Il se contenta de se baisser près du corps gisant, de lui poser le doigt sur les lèvres, puis il ferma les yeux. Ces yeux noirs ne laissant d’habitude paraître aucune émotion avaient alors laissé couler une larme que je n’aurais jamais cru voir… La seule larme de mon père…
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‘’Rien’’... Ce n’était pas rien à mes yeux... A l’arrivée de mon père, je courus vers lui, en espérant qu’il me réconforte. Mais rien... Il se contenta de se baisser près du corps gisant, de lui poser le doigt sur les lèvres, puis il ferma les yeux. Ces yeux noirs ne laissant d’habitude paraître aucune émotion avaient alors laissé couler une larme que je n’aurais jamais cru voir... La seule larme de mon père...<br>
Cependant, je n’ai jamais connu la cause du décès de ma propre mère.
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Cependant, je n’ai jamais connu la cause du décès de ma propre mère.<br>
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La taverne<br><br>
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Il faisait anormalement chaud en ce Brumaire... Je m’en souviens encore, c’était il y a 7 ans exactement. C’était dans cette taverne, juste en face de l’atelier de Papa. J’étais assis, en compagnie de mon bon ami Honoré. Ah... ! Ce sacré Honoré, on en a vécu des choses tous deux ! Jamais je n’aurais pensé qu’on se séparerait ainsi, en un si beau jour, en une semaine qui s’annonçait pourtant si belle... <br>
La taverne
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Peu importe, j’étais donc assis en train de siroter mon hydromel quotidienne en parlant des dernières rumeurs et nouvelles de l’ancien Monde, tandis que ma sœur quant a elle, faisait son service derrière le comptoir, serviette en main, tablier blanc noué parfaitement, bref une vraie professionnelle. Elle était si gentille Hermine, elle m’avait appris tant de choses depuis si longtemps. Si j’avais pu, je l’aurais enlevé de cette taverne pourrie des vieux bidonvilles crasseux et lugubres d’Uuroggia, pour la placer dans un endroit plus adapté à son élégance, sa finesse et surtout sa beauté. En effet c’était elle, elle, la fille la plus convoitée du quartier. A mon plus grand malheur j’aurais du lui faire quitter ses lieux bien avant...<br>
 
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Elle faisait ses allées et venues au comptoir, puis aux tables, apportant aux clients leurs commandes, toujours avec un si charmant sourire et un déhanché de fée. Son plateau qu’elle maniait avec grâce était parfaitement équilibré a son corps, il y avait là une harmonie magique. Mais en arrivant à la table de Harka, un chasseur, mais surtout l’ivrogne incontesté d’Uuroggia, qu’elle avait pourtant l’habitude de côtoyer chaque jour, quelque chose arriva. Ce dernier pris d’une soudaine crise de spasmes, tendit ses membres, les bougeant dans tous les sens, l’alcool lui montait trop à la tête ?? Hermine, surprise par cet élan de folie, perdit l’équilibre. Malheureusement le plateau tomba, et la Lugnaroa de l’ivrogne se renversa sur lui. Son beau costume était saccagé. La colère le prit alors telle une bête enragée. Il s’était vu ridiculiser devant tous, certains même se moquaient de lui. Le chasseur devait chasser:<br>
 
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-Hééé oh là poulette ! Qu’est-ce t’a fais la !!! T’sais qui chui, j’suis un chasseur moi ! Ouais un chasseur alors tu m’obéis !! Aller, ramène ton p’tit fessier que j’te montre c’ que tu vas prendre ! cria Harka avec beaucoup de grammes d’alcool dans le sang.<br>
Il faisait anormalement chaud en ce Brumaire… Je m’en souviens encore, c’était il y a 7 ans exactement. C’était dans cette taverne, juste en face de l’atelier de Papa. J’étais assis, en compagnie de mon bon ami Honoré. Ah… ! Ce sacré Honoré, on en a vécu des choses tous deux ! Jamais je n’aurais pensé qu’on se séparerait ainsi, en un si beau jour, en une semaine qui s’annonçait pourtant si belle…
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-A... Arrêtez monsieur... bafouilla-t-elle.<br>
Peu importe, j’étais donc assis en train de siroter mon hydromel quotidienne en parlant des dernières rumeurs et nouvelles de l’ancien Monde, tandis que ma sœur quant a elle, faisait son service derrière le comptoir, serviette en main, tablier blanc noué parfaitement, bref une vraie professionnelle. Elle était si gentille Hermine, elle m’avait appris tant de choses depuis si longtemps. Si j’avais pu, je l’aurais enlevé de cette taverne pourrie des vieux bidonvilles crasseux et lugubres d’Uuroggia, pour la placer dans un endroit plus adapté à son élégance, sa finesse et surtout sa beauté. En effet c’était elle, elle, la fille la plus convoitée du quartier. A mon plus grand malheur j’aurais du lui faire quitter ses lieux bien avant…
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-Aller Harka ! Laisse-là donc tranquille veux-tu ? La miss n’avait pas fait exprès ! lança Honoré pour essayer de calmer le bougre.<br>
Elle faisait ses allées et venues au comptoir, puis aux tables, apportant aux clients leurs commandes, toujours avec un si charmant sourire et un déhanché de fée. Son plateau qu’elle maniait avec grâce était parfaitement équilibré a son corps, il y avait là une harmonie magique. Mais en arrivant à la table de Harka, un chasseur, mais surtout l’ivrogne incontesté d’Uuroggia, qu’elle avait pourtant l’habitude de côtoyer chaque jour, quelque chose arriva. Ce dernier pris d’une soudaine crise de spasmes, tendit ses membres, les bougeant dans tous les sens, l’alcool lui montait trop à la tête ?? Hermine, surprise par cet élan de folie, perdit l’équilibre. Malheureusement le plateau tomba, et la Lugnaroa de l’ivrogne se renversa sur lui. Son beau costume était saccagé. La colère le prit alors telle une bête enragée. Il s’était vu ridiculiser devant tous, certains même se moquaient de lui. Le chasseur devait chasser:
 
-Hééé oh là poulette ! Qu’est-ce t’a fais la !!! T’sais qui chui, j’suis un chasseur moi ! Ouais un chasseur alors tu m’obéis !! Aller, ramène ton p’tit fessier que j’te montre c’ que tu vas prendre ! cria Harka avec beaucoup de grammes d’alcool dans le sang.
 
-A… Arrêtez monsieur… bafouilla-t-elle.
 
-Aller Harka ! Laisse-là donc tranquille veux-tu ? La miss n’avait pas fait exprès ! lança Honoré pour essayer de calmer le bougre.
 
 
-Ta gueule le gosse ! J’ai dit qu’elle allait ramener son cul alors elle va les ramener et sans broncher!  
 
-Ta gueule le gosse ! J’ai dit qu’elle allait ramener son cul alors elle va les ramener et sans broncher!  
Hermine s’excusa de sa maladresse, et se mit à genoux pour nettoyer la flaque de bière. Je n’osais pas bouger, j’étais paralysé. Trop inquiet de bouger. Je me disais que peut-être que le moindre geste brusque pourrait énerver la bête, et mettre ma sœur en danger. Soudain, il se leva brusquement, la poussa violemment du pied, elle se retrouva allongée sur le dos, face contre terre devant elle, un mur, derrière, un monstre, elle était piégée.  
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Hermine s’excusa de sa maladresse, et se mit à genoux pour nettoyer la flaque de bière. Je n’osais pas bouger, j’étais paralysé. Trop inquiet de bouger. Je me disais que peut-être que le moindre geste brusque pourrait énerver la bête, et mettre ma sœur en danger. Soudain, il se leva brusquement, la poussa violemment du pied, elle se retrouva allongée sur le dos, face contre terre devant elle, un mur, derrière, un monstre, elle était piégée.<br>
-Allez ma poule y’a plus qu’à t’égorger maintenant! T’es pour moi! Le sang va couler j’supporte pas d’m’être fait ridiculiser par une FEMME!!  
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-Allez ma poule y’a plus qu’à t’égorger maintenant! T’es pour moi! Le sang va couler j’supporte pas d’m’être fait ridiculiser par une FEMME!! <br>
Harka le chasseur Carrogian sortit alors sa hache de son étui et levant les bras aux cieux se préparait à trancher en deux la pauvre Hermine. Prise de panique, elle se blottit contre le mur afin de s’éloigner du chasseur. Ni une, ni deux, je m’interposai entre eux. Vainement. Hermine s’enfuit, il se mit alors à marcher après elle d’un pas déterminé, la fuite continuait, il accélérerait sa marche. De nouveau face elle, il la bouscula fortement et la pauvre s’écroula contre le mur. Une trace de sang y était incrustée, le mur de pierre était devenu rouge sang. Effrayé à la vue du corps de ma sœur étendu au sol, je me jetai sur la bête enragée les deux mains accrochées à son cou, tel un monstre marin, je l’étranglais, en vains… Il se retourna, me vis, tenta de m’abattre en enfonçant son arme dans ma poitrine mais il titubait bien trop pour viser parfaitement. Malgré son manque de précision il réussit tout de même son coup, une coupure profonde longée mon torse, la douleur me prit instantanément mais elle n’était rien face à celle d’Hermine. Je m’apprêtais à contre-attaquer, quand le gérant de la taverne accompagné de trois gardes nous mit tous les deux dehors. Honoré partit en courant chercher des secours il y a de cela dix minutes n’était toujours pas revenu
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Harka le chasseur Carrogian sortit alors sa hache de son étui et levant les bras aux cieux se préparait à trancher en deux la pauvre Hermine. Prise de panique, elle se blottit contre le mur afin de s’éloigner du chasseur. Ni une, ni deux, je m’interposai entre eux. Vainement. Hermine s’enfuit, il se mit alors à marcher après elle d’un pas déterminé, la fuite continuait, il accélérerait sa marche. De nouveau face elle, il la bouscula fortement et la pauvre s’écroula contre le mur. Une trace de sang y était incrustée, le mur de pierre était devenu rouge sang. Effrayé à la vue du corps de ma sœur étendu au sol, je me jetai sur la bête enragée les deux mains accrochées à son cou, tel un monstre marin, je l’étranglais, en vains... Il se retourna, me vis, tenta de m’abattre en enfonçant son arme dans ma poitrine mais il titubait bien trop pour viser parfaitement. Malgré son manque de précision il réussit tout de même son coup, une coupure profonde longée mon torse, la douleur me prit instantanément mais elle n’était rien face à celle d’Hermine. Je m’apprêtais à contre-attaquer, quand le gérant de la taverne accompagné de trois gardes nous mit tous les deux dehors. Honoré partit en courant chercher des secours il y a de cela dix minutes n’était toujours pas revenu ... <br>
 
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Une semaine est passée depuis ce sombre événement, une cicatrice le long de mon torse me marque désormais a vie, la hache du chasseur Harka est restée en moi, une sorte de souvenir, j’en suis certain je me vengerai… D’ailleurs je n’avais plus revu Honoré depuis. Où était il passé ? Qu’était il devenu ? Pourquoi pas n’être pas venu me voir ?? Tant de questions sans réponses.
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Une semaine est passée depuis ce sombre événement, une cicatrice le long de mon torse me marque désormais a vie, la hache du chasseur Harka est restée en moi, une sorte de souvenir, j’en suis certain je me vengerai... D’ailleurs je n’avais plus revu Honoré depuis. Où était il passé ? Qu’était il devenu ? Pourquoi pas n’être pas venu me voir ?? Tant de questions sans réponses.<br>
Cela faisait tout juste une semaine que je n’avais pas quitté la maison du soigneur dans laquelle était logée ma sœur, inconsciente, inerte. A son réveil, elle ne se souvenait plus du jour de son agression, ni de moi… Ni de rien.
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Cela faisait tout juste une semaine que je n’avais pas quitté la maison du soigneur dans laquelle était logée ma sœur, inconsciente, inerte. A son réveil, elle ne se souvenait plus du jour de son agression, ni de moi... Ni de rien.<br>
 
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L'esclave
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L'esclave<br>
 
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Tiens, il pleut… encore… c’est la sixième fois cette semaine… il fait gris… toujours gris… Cela fait un an que je vois gris. Un an qu’elle a tout oublié. Un an que je n’ai plus revu mon meilleur ami. Je me demande toujours où il est passé…
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Tiens, il pleut... encore... c’est la sixième fois cette semaine... il fait gris... toujours gris... Cela fait un an que je vois gris. Un an qu’elle a tout oublié. Un an que je n’ai plus revu mon meilleur ami. Je me demande toujours où il est passé...<br>
Cela fait un an qu’Hermine a tout oublié. Cela fait pourtant un an que je prends soin d’elle, un an que je lui reforme une mémoire. Un an qu’elle m‘a rejeté. Pourtant, je continue d’aller la voir, je continue de l’aimer, mais elle continue de me repousser. C’en est trop. Je ne peux plus supporter de me faire repousser par la seule personne que je n’aie jamais aimé. Je m’en vais dès aujourd’hui, je ne sais où mais je trouverais bien un but.
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Cela fait un an qu’Hermine a tout oublié. Cela fait pourtant un an que je prends soin d’elle, un an que je lui reforme une mémoire. Un an qu’elle m‘a rejeté. Pourtant, je continue d’aller la voir, je continue de l’aimer, mais elle continue de me repousser. C’en est trop. Je ne peux plus supporter de me faire repousser par la seule personne que je n’aie jamais aimé. Je m’en vais dès aujourd’hui, je ne sais où mais je trouverais bien un but.<br>
 
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Cela fait donc un mois que je me balade dans le Nord de l’Ancien Monde, et aujourd’hui est un grand jour j’ai décidé de retourner a Uuroggia à la recherche d’Honoré. Mon meilleur ami. Il a beau avoir deux ans de moins que moi, je le respecte. Je le considère comme mon petit frère. Ou peut-être… Peut-être est-ce moi qui ai besoin de me sentir comme son grand frère, j’ai envie d’être pour lui ce que Hermine a été pour moi, mais il est peut être trop tard.  
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Cela fait donc un mois que je me balade dans le Nord de l’Ancien Monde, et aujourd’hui est un grand jour j’ai décidé de retourner a Uuroggia à la recherche d’Honoré. Mon meilleur ami. Il a beau avoir deux ans de moins que moi, je le respecte. Je le considère comme mon petit frère. Ou peut-être... Peut-être est-ce moi qui ai besoin de me sentir comme son grand frère, j’ai envie d’être pour lui ce que Hermine a été pour moi, mais il est peut être trop tard. <br>
 
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Voilà, je suis en chemin. Depuis 5 semaines je me trouve dans cette calle de navire je pars, je vais le retrouver, je vais chez lui, chez ses parent dans sa ville natal, Caroggia, au sud de notre pays, là ou il fait chaud ou d’après de nombreux dires il fait bon vivre et ou la population sait lire, écrire et compter. Je ne sais pas trop à quoi ces symboles ressembles... mais peux importe.
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Voilà, je suis en chemin. Depuis 5 semaines je me trouve dans cette calle de navire ... je pars, je vais le retrouver, je vais chez lui, chez ses parent dans sa ville natal, Caroggia, au sud de notre pays, là ou il fait chaud ou d’après de nombreux dires il fait bon vivre et ou la population sait lire, écrire et compter. Je ne sais pas trop à quoi ces symboles ressembles... mais peux importe.<br>
 
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Une fois arrivé devant chez ses parents, j’entre personne. Je demande alors à la maison voisine.  
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Une fois arrivé devant chez ses parents, j’entre personne. Je demande alors à la maison voisine. <br>
Hein ? Comment ça ? Parti ? Mais… parti où ? Oh, je vois… Bien… Dans ce cas, moi aussi je pars… Esclave… Honoré… Celui qui avait dit qu’il deviendrait riche, celui qui avait dit qu’il libérerait tous les esclaves du pays est lui-même devenu esclave… Je vais alors partir à sa recherche.
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Hein ? Comment ça ? Parti ? Mais... parti où ? Oh, je vois... Bien... Dans ce cas, moi aussi je pars... Esclave... Honoré... Celui qui avait dit qu’il deviendrait riche, celui qui avait dit qu’il libérerait tous les esclaves du pays est lui-même devenu esclave... Je vais alors partir à sa recherche.<br>
Une semaine.
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Une semaine.<br>
Deux semaines.
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Deux semaines.<br>
Quatre semaines plus tard j’arrive enfin à La Capitale. Je parcours le pays depuis près de 3 mois, je suis fatigué, amaigris ma seule envie manger du Dobitchou avec une énorme cotes de marrons. Et pourtant ce n’est pas le cas, je suis toujours sur les traces de mon très chère ami je veux le retrouver, il doit être ici !! Dans un camp de détenu esclaves… Étrangement je ressens sa présence, il est la à mes côtés et pourtant je ne le vois pas.  
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Quatre semaines plus tard j’arrive enfin à La Capitale. Je parcours le pays depuis près de 3 mois, je suis fatigué, amaigris ma seule envie manger du Dobitchou avec une énorme cotes de marrons. Et pourtant ce n’est pas le cas, je suis toujours sur les traces de mon très chère ami je veux le retrouver, il doit être ici !! Dans un camp de détenu esclaves... Étrangement je ressens sa présence, il est la à mes côtés et pourtant je ne le vois pas.  
Peut-être devrais-je juste abandonner et rentrer chez moi il est peut être mort après tout, qui sait… Non c’est impossible !! Il est là je sais je le sens ! Je n’aurais jamais fait tout ce chemin pour rien ! Je dois continuer sans relâche, être combatif ne pas abandonner…
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Peut-être devrais-je juste abandonner et rentrer chez moi il est peut être mort après tout, qui sait... Non c’est impossible !! Il est là je sais je le sens ! Je n’aurais jamais fait tout ce chemin pour rien ! Je dois continuer sans relâche, être combatif ne pas abandonner... <br>
Soudain j’entendis son prénom « Honoré !», il retentit de nouveau à travers ce vaste port, je marchais dans ça direction, il y avait a ma droit une centaine d’esclaves tous dans un piteux état, certains étaient sur le point de mourir, d’autres hurlaient de souffrance, ici la liberté s’achetait a des prix hallucinants.  
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Soudain j’entendis son prénom « Honoré !», il retentit de nouveau à travers ce vaste port, je marchais dans ça direction, il y avait a ma droit une centaine d’esclaves tous dans un piteux état, certains étaient sur le point de mourir, d’autres hurlaient de souffrance, ici la liberté s’achetait a des prix hallucinants. <br>
Il était la dans un bien sale état !! Immédiatement je le reconnu, c’était lui, son visage m’était commun, il m’était familier. Honoré !!! criais-je il se tourna et me dévisagea pendant deux longues minutes. Je vis alors une goute traverser le long de sa joue, il pleurait quand soudain un marchand me tapota l’épaule.
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Il était la dans un bien sale état !! Immédiatement je le reconnu, c’était lui, son visage m’était commun, il m’était familier. Honoré !!! criais-je il se tourna et me dévisagea pendant deux longues minutes. Je vis alors une goute traverser le long de sa joue, il pleurait quand soudain un marchand me tapota l’épaule.<br>
-Alors ?? Lequel prenez-vous mon brave !!
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-Alors ?? Lequel prenez-vous mon brave !!<br>
-Lui ! En désignant du doigt Honoré dis-je  
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-Lui ! En désignant du doigt Honoré dis-je <br>
- Haaa… je pense que cela va t’être impossible… rétorqua le marchand en souriant. Il est déjà en route pour Esperia celui-ci, un joli spécimen n’est ce pas ?? Mais j’en ai d’autre si vous souhaitez et des mieux !! Venez y jeter un œil ça ne vous coûte rien.  
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- Haaa... je pense que cela va t’être impossible... rétorqua le marchand en souriant. Il est déjà en route pour Esperia celui-ci, un joli spécimen n’est ce pas ?? Mais j’en ai d’autre si vous souhaitez et des mieux !! Venez y jeter un œil ça ne vous coûte rien. <br>
-Non non ça va aller. Apres avoir insisté pendant plus d’une heure pour le racheter, le marchand ne cédait toujours pas. Il n’y avait plus de solution... Il fallait que je lui parle, notre rupture s’approchait peu à peu, nos derniers échanges ce firent finalement sur ce port nous conversâmes durant plus de quatre heures, nous fîmes alors nos adieu lorsqu’il du partir pour Esperia. La caravelle aux bannières blanche et marron était arrivée. Soudain une idée me traversa l’esprit !!  
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-Non non ça va aller. Apres avoir insisté pendant plus d’une heure pour le racheter, le marchand ne cédait toujours pas. Il n’y avait plus de solution... Il fallait que je lui parle, notre rupture s’approchait peu à peu, nos derniers échanges ce firent finalement sur ce port nous conversâmes durant plus de quatre heures, nous fîmes alors nos adieu lorsqu’il du partir pour Esperia. La caravelle aux bannières blanche et marron était arrivée. Soudain une idée me traversa l’esprit !! <br>
 
-Marchand marchand !! Libère le, je prendrais sa place.
 
-Marchand marchand !! Libère le, je prendrais sa place.

Version du 11 mai 2013 à 18:41


     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
HubDu6o
Pseudo
Hubdu6O













Description

Ulf Hagabart a 24 ans, c'est un homme laid d'une carrure sans égal, il mesure un cube 97 et pèse 110 kilo-cubes, il a les cheveux bruns et les yeux marrons avec une immense cicatrice le long du torse. Ulf est un Nordique d'Uuroggia il prie donc le culte des déesses des sept mers cependant il est très peu pratiquant. Ulf est un analphabète de la tête au pied, il ne sait ni lire ni écrire ni compter

Compétences

  • Force
  • Outillage
  • Minéralogie
  • Créativité
  • Minutie
  • Survie

Qualités

Ulf est un homme digne de confiance, débrouillard et adroit

Défauts

Ulf a de nombreux défauts, il est mal élevé, jaloux, têtu, avare et même menteur. Parfois sont habilité le pousse à voler

Intérêts culturels et goûts

Ulf aime manger et c'est tout. Ses spécialités préférées : le Dobitchou et la cote de marron. Il aime aussi l'alcool, en particulier la Lugnaròa.

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

Histoire Libre


-Allez gamin, réveille-toi, il est l'heure !
-Deux minutes ‘Pa ...
-Non, gamin, t’as pas deux minutes, c’est tout de suite !
-Une minute... et trente secondes...
-Non ! TOUT-DE-SUITE j’ai dit ! Sinon tu ne viens pas !
-Hmm... venir où... ?
Aaahh, j’étais si naïf à l’époque ! Vraiment, je m’en rappelle comme si c’était hier ! Le jour où mon père était venu me chercher, le jour où il m’avait enfin montré le vrai travail d’un tailleur de pierres ! Du haut de mes huit ans, j’étais déjà certain d’avoir un avenir tout tracé ...
« Je serai tailleur de pierres, comme mon papa ! Et comme ça, on passera du temps ensemble lui et moi, et je pourrai aider à amener de l’argent à la maison ! Et comme ça, maman, tu n’auras plus besoin de t’inquiéter pour l’argent, alors ne pleure plus, hein maman ? Ne pleure plus s’il te plait... »
Si naïf... Je ne comprenais même pas pourquoi elle pleurait... Si j’avais su, je n’aurais pas quitté la maison ce jour-là pour accompagner mon père...
« A tout à l’heure maman ! Tu vas voir, je vais ramener pleins de jolies choses pour toi ! »
Tout à l’heure... Il était déjà trop tard... J’étais tellement excité de passer cette journée, ma première journée en tant que tailleur de pierres apprenti, ma première journée où j’allais échanger plus de mots avec mon père que nos « Debout » et « Bonne nuit » quotidiens... Tellement excité, que je suis rentré plus tard que prévu... Trop tard...
J’ouvris la porte, et je vis ma sœur Hermine, assise, là, le regard vide... Je l’appelai, pour lui demander la raison de l’obscurité de la maison, mais elle resta de marbre, immobile et muette. Je traversai alors la salle pour montrer mes ‘’trésors ‘’ à ma mère, quand je la découvris, étalée au sol, les yeux écarquillés, la bouche ouverte laissant couler une faible chute d’une eau rouge vif. Je partis alors près d’Hermine pour lui demander ce qu’il s’était passé.
« Rien » me répondit-elle, le regard toujours aussi vide.
‘’Rien’’... Ce n’était pas rien à mes yeux... A l’arrivée de mon père, je courus vers lui, en espérant qu’il me réconforte. Mais rien... Il se contenta de se baisser près du corps gisant, de lui poser le doigt sur les lèvres, puis il ferma les yeux. Ces yeux noirs ne laissant d’habitude paraître aucune émotion avaient alors laissé couler une larme que je n’aurais jamais cru voir... La seule larme de mon père...
Cependant, je n’ai jamais connu la cause du décès de ma propre mère.


La taverne


Il faisait anormalement chaud en ce Brumaire... Je m’en souviens encore, c’était il y a 7 ans exactement. C’était dans cette taverne, juste en face de l’atelier de Papa. J’étais assis, en compagnie de mon bon ami Honoré. Ah... ! Ce sacré Honoré, on en a vécu des choses tous deux ! Jamais je n’aurais pensé qu’on se séparerait ainsi, en un si beau jour, en une semaine qui s’annonçait pourtant si belle...
Peu importe, j’étais donc assis en train de siroter mon hydromel quotidienne en parlant des dernières rumeurs et nouvelles de l’ancien Monde, tandis que ma sœur quant a elle, faisait son service derrière le comptoir, serviette en main, tablier blanc noué parfaitement, bref une vraie professionnelle. Elle était si gentille Hermine, elle m’avait appris tant de choses depuis si longtemps. Si j’avais pu, je l’aurais enlevé de cette taverne pourrie des vieux bidonvilles crasseux et lugubres d’Uuroggia, pour la placer dans un endroit plus adapté à son élégance, sa finesse et surtout sa beauté. En effet c’était elle, elle, la fille la plus convoitée du quartier. A mon plus grand malheur j’aurais du lui faire quitter ses lieux bien avant...
Elle faisait ses allées et venues au comptoir, puis aux tables, apportant aux clients leurs commandes, toujours avec un si charmant sourire et un déhanché de fée. Son plateau qu’elle maniait avec grâce était parfaitement équilibré a son corps, il y avait là une harmonie magique. Mais en arrivant à la table de Harka, un chasseur, mais surtout l’ivrogne incontesté d’Uuroggia, qu’elle avait pourtant l’habitude de côtoyer chaque jour, quelque chose arriva. Ce dernier pris d’une soudaine crise de spasmes, tendit ses membres, les bougeant dans tous les sens, l’alcool lui montait trop à la tête ?? Hermine, surprise par cet élan de folie, perdit l’équilibre. Malheureusement le plateau tomba, et la Lugnaroa de l’ivrogne se renversa sur lui. Son beau costume était saccagé. La colère le prit alors telle une bête enragée. Il s’était vu ridiculiser devant tous, certains même se moquaient de lui. Le chasseur devait chasser:
-Hééé oh là poulette ! Qu’est-ce t’a fais la !!! T’sais qui chui, j’suis un chasseur moi ! Ouais un chasseur alors tu m’obéis !! Aller, ramène ton p’tit fessier que j’te montre c’ que tu vas prendre ! cria Harka avec beaucoup de grammes d’alcool dans le sang.
-A... Arrêtez monsieur... bafouilla-t-elle.
-Aller Harka ! Laisse-là donc tranquille veux-tu ? La miss n’avait pas fait exprès ! lança Honoré pour essayer de calmer le bougre.
-Ta gueule le gosse ! J’ai dit qu’elle allait ramener son cul alors elle va les ramener et sans broncher! Hermine s’excusa de sa maladresse, et se mit à genoux pour nettoyer la flaque de bière. Je n’osais pas bouger, j’étais paralysé. Trop inquiet de bouger. Je me disais que peut-être que le moindre geste brusque pourrait énerver la bête, et mettre ma sœur en danger. Soudain, il se leva brusquement, la poussa violemment du pied, elle se retrouva allongée sur le dos, face contre terre devant elle, un mur, derrière, un monstre, elle était piégée.
-Allez ma poule y’a plus qu’à t’égorger maintenant! T’es pour moi! Le sang va couler j’supporte pas d’m’être fait ridiculiser par une FEMME!!
Harka le chasseur Carrogian sortit alors sa hache de son étui et levant les bras aux cieux se préparait à trancher en deux la pauvre Hermine. Prise de panique, elle se blottit contre le mur afin de s’éloigner du chasseur. Ni une, ni deux, je m’interposai entre eux. Vainement. Hermine s’enfuit, il se mit alors à marcher après elle d’un pas déterminé, la fuite continuait, il accélérerait sa marche. De nouveau face elle, il la bouscula fortement et la pauvre s’écroula contre le mur. Une trace de sang y était incrustée, le mur de pierre était devenu rouge sang. Effrayé à la vue du corps de ma sœur étendu au sol, je me jetai sur la bête enragée les deux mains accrochées à son cou, tel un monstre marin, je l’étranglais, en vains... Il se retourna, me vis, tenta de m’abattre en enfonçant son arme dans ma poitrine mais il titubait bien trop pour viser parfaitement. Malgré son manque de précision il réussit tout de même son coup, une coupure profonde longée mon torse, la douleur me prit instantanément mais elle n’était rien face à celle d’Hermine. Je m’apprêtais à contre-attaquer, quand le gérant de la taverne accompagné de trois gardes nous mit tous les deux dehors. Honoré partit en courant chercher des secours il y a de cela dix minutes n’était toujours pas revenu ...

Une semaine est passée depuis ce sombre événement, une cicatrice le long de mon torse me marque désormais a vie, la hache du chasseur Harka est restée en moi, une sorte de souvenir, j’en suis certain je me vengerai... D’ailleurs je n’avais plus revu Honoré depuis. Où était il passé ? Qu’était il devenu ? Pourquoi pas n’être pas venu me voir ?? Tant de questions sans réponses.
Cela faisait tout juste une semaine que je n’avais pas quitté la maison du soigneur dans laquelle était logée ma sœur, inconsciente, inerte. A son réveil, elle ne se souvenait plus du jour de son agression, ni de moi... Ni de rien.


L'esclave


Tiens, il pleut... encore... c’est la sixième fois cette semaine... il fait gris... toujours gris... Cela fait un an que je vois gris. Un an qu’elle a tout oublié. Un an que je n’ai plus revu mon meilleur ami. Je me demande toujours où il est passé...
Cela fait un an qu’Hermine a tout oublié. Cela fait pourtant un an que je prends soin d’elle, un an que je lui reforme une mémoire. Un an qu’elle m‘a rejeté. Pourtant, je continue d’aller la voir, je continue de l’aimer, mais elle continue de me repousser. C’en est trop. Je ne peux plus supporter de me faire repousser par la seule personne que je n’aie jamais aimé. Je m’en vais dès aujourd’hui, je ne sais où mais je trouverais bien un but.

Cela fait donc un mois que je me balade dans le Nord de l’Ancien Monde, et aujourd’hui est un grand jour j’ai décidé de retourner a Uuroggia à la recherche d’Honoré. Mon meilleur ami. Il a beau avoir deux ans de moins que moi, je le respecte. Je le considère comme mon petit frère. Ou peut-être... Peut-être est-ce moi qui ai besoin de me sentir comme son grand frère, j’ai envie d’être pour lui ce que Hermine a été pour moi, mais il est peut être trop tard.

Voilà, je suis en chemin. Depuis 5 semaines je me trouve dans cette calle de navire ... je pars, je vais le retrouver, je vais chez lui, chez ses parent dans sa ville natal, Caroggia, au sud de notre pays, là ou il fait chaud ou d’après de nombreux dires il fait bon vivre et ou la population sait lire, écrire et compter. Je ne sais pas trop à quoi ces symboles ressembles... mais peux importe.

Une fois arrivé devant chez ses parents, j’entre personne. Je demande alors à la maison voisine.
Hein ? Comment ça ? Parti ? Mais... parti où ? Oh, je vois... Bien... Dans ce cas, moi aussi je pars... Esclave... Honoré... Celui qui avait dit qu’il deviendrait riche, celui qui avait dit qu’il libérerait tous les esclaves du pays est lui-même devenu esclave... Je vais alors partir à sa recherche.
Une semaine.
Deux semaines.
Quatre semaines plus tard j’arrive enfin à La Capitale. Je parcours le pays depuis près de 3 mois, je suis fatigué, amaigris ma seule envie manger du Dobitchou avec une énorme cotes de marrons. Et pourtant ce n’est pas le cas, je suis toujours sur les traces de mon très chère ami je veux le retrouver, il doit être ici !! Dans un camp de détenu esclaves... Étrangement je ressens sa présence, il est la à mes côtés et pourtant je ne le vois pas. Peut-être devrais-je juste abandonner et rentrer chez moi il est peut être mort après tout, qui sait... Non c’est impossible !! Il est là je sais je le sens ! Je n’aurais jamais fait tout ce chemin pour rien ! Je dois continuer sans relâche, être combatif ne pas abandonner...
Soudain j’entendis son prénom « Honoré !», il retentit de nouveau à travers ce vaste port, je marchais dans ça direction, il y avait a ma droit une centaine d’esclaves tous dans un piteux état, certains étaient sur le point de mourir, d’autres hurlaient de souffrance, ici la liberté s’achetait a des prix hallucinants.
Il était la dans un bien sale état !! Immédiatement je le reconnu, c’était lui, son visage m’était commun, il m’était familier. Honoré !!! criais-je il se tourna et me dévisagea pendant deux longues minutes. Je vis alors une goute traverser le long de sa joue, il pleurait quand soudain un marchand me tapota l’épaule.
-Alors ?? Lequel prenez-vous mon brave !!
-Lui ! En désignant du doigt Honoré dis-je
- Haaa... je pense que cela va t’être impossible... rétorqua le marchand en souriant. Il est déjà en route pour Esperia celui-ci, un joli spécimen n’est ce pas ?? Mais j’en ai d’autre si vous souhaitez et des mieux !! Venez y jeter un œil ça ne vous coûte rien.
-Non non ça va aller. Apres avoir insisté pendant plus d’une heure pour le racheter, le marchand ne cédait toujours pas. Il n’y avait plus de solution... Il fallait que je lui parle, notre rupture s’approchait peu à peu, nos derniers échanges ce firent finalement sur ce port nous conversâmes durant plus de quatre heures, nous fîmes alors nos adieu lorsqu’il du partir pour Esperia. La caravelle aux bannières blanche et marron était arrivée. Soudain une idée me traversa l’esprit !!
-Marchand marchand !! Libère le, je prendrais sa place.