Conceptrice
Nom : Sibler Sta-Varg Prénoms : Utilisateur:Kirstën Naissance : 491
Compétences :
Forgeronne Éducation Gravure

Armes

La cousine

La Cousine est une lame née d'un partenariat entre deux Maîtres : Maître forgeronne Kirstën et Maître joaillier Silnoë. Elle mesure 87 centimètres et pèse 1,7kg. Elle a été forgée et enjolivée à l'occasion du concours Esperien « C.A.S.E » en novembre 515. Elle fait parti de la collection « Que serait la lumière sans l'ombre » incarnant Ser Luka Linden Loysto.
L'épée est se distingue de ses semblables comme une pièce d'exception.

Le manche de la noble arme est assez long pour deux mains. Agréablement doux au toucher et confortable dans la poigne le manche est taillé dans du bois pétrifié. Cette matière rare allie la beauté d'un bois d'ambre marbré et la solidité de la roche. Des motifs bruns, noirs et blancs s'épousent sensuellement sur la surface donnant une impression véritable de profondeur. Le bois pétrifié à été longuement poli et lissé en oval très allongé pour une meilleure prise en main. Si vous avez la chance de la saisir, c'est d'abord un contact glacial et dur qui s'empare de vous. Mais si vous prennez le temps de la manier, de vous y habituer, le bois se réchauffe rapidement, tout en évitant la sueur et offre un sentiment de solidité et de douceur.

Epousant parfaitement le manche, se dresse la garde de La Cousine. Elle est en acier forgé d'un damas explosé. Le travail effectué respire le temps et la précision déployés pour parvenir à ce résultat exceptionnel. Deux arabesques symétriques d'acier encadrent une pierre noire trônant au centre de la garde taillée en croissant de lune. Cette dernière est une obsidienne d'un noir lumineux qui hypnotise. On ne saurait pas où poser ses yeux sur ce noir parfait s'il n'y avait sertie en son parfait centre une fluorite. La fluorite aux tons verts, jaunes, violets et bleus est présentée en radiant, paroxysme de la surbrillance et de la lutte des couleurs. Enfin, au bout de chaque arabesque de la garde a été figé une griffe d'ours pointée vers le haut. La couleur laiteuse rappelle le blanc du bois pétrifié du manche.

L'harmonie de l'épée se reflète également sur la lame de l'épée. Du même acier d'un damas explosé, elle possède un double tranchant raisonnable et d'une pointe bien marquée. Les deux cotés de la lame ne sont pas symétrique. Le premier côté présente de longue nervure sur la lame, qui la fragilisent légèrement. Elles ont ensuite été comblées par des filigranes d'or blanc, rehaussant le damas. Les beaux motifs reflètent une violence déchirée et émouvante. Le tout est côtoyé par une inscription parfaitement réalisée « A Ser Luka Linden Loysto, homme de l'ombre ». L'autre côté de la lame est une logorrhée de gravures représentant une frise chronologique. Elle se lit de la garde à la pointe. Les gravures sont généreuses et de bonne facture. Lorsqu'on passe sa main sur la lame, on sent qu'elle a été lissée et polie. L'histoire commence avec la représentation d'un bateau à deux mâts sur les flots, puis une île. Les puristes reconnaîtront l'ancien port d'Esperia. Des mailles sillonnent ensuite la lame sur quelques centimètres étouffant de fines gravures d'esclaves de la mine. La longue chaîne se brise et s'ouvre sur deux personnages identiques qui s'étreignent. En se rapprochant, on reconnaît Ser Louis Linden et Ser Luka Linden. Les gravures deviennent plus douces et harmonieuses. On reconnaît le symbole de la Grande Chaîne, Rivelame ainsi que la Plume des Loystos. On retrouve les deux hommes identiques, l'un est avancé et semble avoir une aura autour de lui. Le second, en retrait est agenouillé et armé, comme prêt à défendre. Il porte les armatures de la pointe d'or. On avance au milieu de la lame et c'est soudain un grand déchirement : une immense balafre couvre l'acier de part en part. Le brouillard de gravures s'éclaircit avec l'arrivée d'une femme avec de grands cheveux bouclés, bien en chair parée d'un noble manteau agrémenté d'une rose. Les gravures deviennent plus respectables, moins brouillons et ce n'est que beauté abstraites qui est représentée. Quelques oiseaux et fleurs s'en détachent tout de même. On reconnaît des fleurs de Thuya, et de crocus. Juste au dessus, un trône avec la couronne de Bill Moscaw posée dessus est représentée. Une silhouette est à coté du trône, comme patientant sagement. La dernière scène représente une plume qui prend son envole au milieu d'une effroyable action : Une femme est lamentablement allongée à terre, semblant en grande difficulté. Elle a le ventre rond et semble blessée. Une silhouette d'homme se tient debout, devant elle, son épée dégainée tout en essayant de rattraper la plume. Des pics les assaillant de toutes parts. A la toute pointe de l'épée est représenté le même bateau qu'au départ, voguant loin de l'ile.