Traditions militaires

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

Traditions militaires Eyjarskas

Merki um stríð

Traduction capitaline : Marques de guerre

Les guerriers Eyjarskas s'attachent à porter des vêtements sur lesquels sont brodés le nom des batailles, des adversaires vaincus ou d'autres exploits dans le domaine du combat. Chez les combattants s'adonnant à la chasse, on retrouve, bien que la pratique soit rare, des représentations d'animaux conséquents abattus par ses derniers ; une tradition qui se retrouve chez les marins des navires baleiniers Eyjarskas.

Ces merki um strid agissent en vitrine des compétences martiales d'un individu, mais est une vitrine coûteuse à réaliser et à entretenir pour les plus décorées et riches d'entre elles. Aussi, ces tenues décorées sont généralement portées lors d'événements formels en lien ou non avec le domaine martial, militaire, ou parfois simplement festif.

Seule la haute-société Eyjarska ayant donné dans le domaine du combat, ainsi que globalement tout individu combattant en ayant les moyens, en possède plusieurs.

Les grandes fortunes locales poussent la chose plus loin en faisant réaliser de grandes tapisseries mettant en scène les événements marquant d'épopées familiales transmises d'une génération à la suivante.

Dans sa forme la plus courante, la tradition n'exige pas de vêtement ou de couleur type pour réaliser un Merki um stríð. La seule tendance notable est celle d'un vêtement de torse.

Évidemment, sous forme de vêtement comme sous forme de tapisserie, les Eyjarskas n'hésitent pas à enjoliver les représentations de leurs succès.

Halaus

Traduction et étymologie : Contraction de "Halaup" pour "raid" et "Laus" pour "Lâche" - littéralement “Raid de lâche”.

Il s'agit d'un échange d'insultes déguisé en poésie, pratiqué au départ avant les duels, mais que l'on retrouve aussi bien dans les batailles que dans la vie courante, voire même en politique.

La longueur des vers est au bon vouloir de l'artiste, bien qu'une tendance au texte court se démarque.

Lors de ces joutes verbales, tout peut être dit avec pour objectif de ridiculiser l'adversaire. Quoique voulue créative et riche, il est en réalité bien rare d'entendre des moqueries allant plus loin que les suspicions d'impuissance ou de simples jurons lancés de droite à gauche.

Il s’agit d’une pratique très populaire dans les casernes de ryttares, l'halaus étant un bon moyen de se moquer des supérieurs, où entre groupes de mercenaires.

Rör Kassa

Les combattants Eyjarskas portent souvent ce qu'ils nomment des Rör Kassa. Il s'agit de petits pendentifs en forme de tube, le plus souvent réalisés en bois ou en os, se portant autour du cou. À l'intérieur du tube est placé un petit rouleau de papier contenant le prénom et le nom du combattant, accompagnés de prières, symboles religieux, vœu de protection de leurs proches. Ainsi, le contenu d'un Rör Kassa varie selon son porteur.

Chez les combattants ayant des activités criminelles, le Rör Kassa contient souvent peu d'informations, afin de ne pas compromettre le groupe auquel appartient le membre. Chez les Munkstrids, on retrouve souvent un petit dessin représentant le masque du moine guerrier et des illustrations de Ludvika.

Traditionnellement, le Rör Kassa d'un combattant mort doit être rapporté à sa famille et trouvera sa place sur l'autel familial.

Mât de guerre

Renvoyant directement à la tradition du mât arbitré, les marins combattants Eyjarskas gravent dans le mât de leur navire des représentations d'armes, des portions de chants guerriers, et ainsi de suite. Si le navire est en partance pour un conflit particulier, l'emplacement de la future bataille et le nom des soldats partant au combat y sont également inscrits.

Les bâtiments les plus anciens et fiables sont identifiés par la saturation en écrits de leur mât, les navires Kungsmanns sont conservés aussi longtemps que possible, afin de montrer la valeur au combat de la famille royale.

Musique

Comme dans la plupart des nations, la musique est utilisée en temps de guerre chez les Eyjarskas.

Chez eux, c’est à la veille d’une attaque qu’ils viennent taper sur les tambours, souffler dans la corne de brume et percer le silence de la nuit avec leurs flûtes. Il s'agit le plus souvent d'un concours de coq entre les deux camps, auquel s'ajoutent des halaus anarchiques provoquant une agaçante cacophonie. Cette pratique se veut entraînante, motivante et fédératrice pour les troupes autant qu'intimidante envers l'ennemi, puisqu'un camp avec plus de combattants pourra faire plus de bruits, et donc, afficher sa supériorité numérique avant même le combat.

Les rares fois où la musique et les chants sont organisés, les guerriers préfèrent choisir les instruments les plus bruyants et les chants les plus rabaissants devant porter aux oreilles des adversaires, chantant le plus souvent le funeste destin qui attend l'adversaire.

Habitudes au combat

Culturellement, les Eyjarskas sont plus adeptes des tactiques vicieuses, cherchant à tromper l’ennemi et à agir en petit groupe d’embuscade afin de mutiler l’adversaire de toutes parts. Les attaques de front en grands effectifs ont lieu contre des adversaires déjà affaiblis ou lorsque que les conditions sont favorables à une victoire écrasante.

Dans tous les cas, les Eyjarskas ont des tendances révisionnistes ; les vainqueurs remaniant les récits des combats pour apparaître comme des braves ayant affronté mille dangers et terrassé des ennemis terribles, laissant la place des vicieux aux perdants.

L’abandon d’un membre d’un groupe de combat est quelque chose de mal vu au sein des combattants Eyjarskas.