Työ

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La työ (travail, oeuvre ou tâche en adaarion), est un concept monachiste courant lié aux efforts des fidèles et des moines pour se comporter de manière bien-arbitrée et participer à l’harmonie du monde.

Sens large

En un sens large, la työ renvoie aux oeuvres et accomplissements (généralement entendus comme bonnes oeuvres, c’est-à-dire qui concourent à l’Adaar) du fidèle tout au long de sa vie. Cela recouvre un domaine très large et va de la charité aux actions directement liées au culte en passant par les objets d’artisanat.

Sens restreint

Dans le contexte monastique, la työ désigne une tâche confiée à un groupe de novices et qu’ils doivent accomplir par eux-mêmes. Il s’agit de les faire contribuer à la communauté et acquérir des savoirs ou des capacités en s’entraidant. Les possibilités sont extrêmement nombreuses et sont le fruit d’un choix du muovaava responsable des novices. Il peut s’agir de réalisations matérielles ou non, comme la construction d’un enclos ou l’organisation d’une distribution de nourriture.

Isotyö

L’isotyö, grande oeuvre ou oeuvre majeure, constitue un cas particulier de la työ : elle est une työ à laquelle tous les moines d’un monastère ou d’un ermitage contribuent, une fois parvenus au terme de leur noviciat. Elle symbolise alors l’inclusion véritable du moine à la communauté, celui-ci prenant part à sa vie, à ses travaux et à son oeuvre.
Si la plupart des monastères et des ermitages se content d’isotyös modestes, les plus importants et les plus riches en produisent qui peuvent être considérées comme de véritables accomplissements de l’homme, d’un point de vue généralement architectural, artistique ou artisanal pour nommer les domaines les plus fréquemment concernés. Un monastère ou, plus souvent, un ermitage réputés dans un domaine auront souvent une isotÿo en rapport avec celui-ci, qu’il s’agisse de piliers arbitrés, de mosaïques ou d’un vin. Il est très rare que les maisons de charité recourent à cette pratique puisqu’on y forme tout aussi rarement de novices, de même pour les monastères kiertava.
Lorsqu’une isotyö est achevée, on en débute simplement une autre avec la génération suivante de novices au cours d’une cérémonie où l’apothi ou le doyen et le novice (qui devient alors moine) le plus jeune ou récent entament ensemble l’ouvrage, par exemple en posant les premières pierres.

Sens et place dans le culte

La työ prise dans son sens large est un concept important dans le paysage religieux (pour les moines comme pour les laïcs) qui permet de faire rentrer toute action bien-arbitrée ou toute réalisation des individus dans la trame du culte. Il y a deux aspects à considérer. D’une part la työ est un mimétisme de l’action ordonnatrice d’Arbitrio, à l’humble échelle de l’homme qui ordonne le monde à sa suite et d’après son exemple. D’autre part, et en lien avec ce premier aspect, c’est en agissant ainsi que l’on suit les enseignements et la volonté d’Arbitrio et que l’on progresse vers l’Adaar.
La työ est donc liée de près à l’adaarytheito, le cheminement vers l’Adaar. On considère couramment que chaque työ est comme un pas sur ce chemin, de sorte qu’une työ en appelle une autre, pour les fidèles comme pour les novices et les moines, mais aussi que la vie du fidèle bien-arbitré est une työ à part entière, à laquelle on travaille constamment, de sorte que l’Adaar est comme l’isotyö du monde, l’oeuvre majeure à laquelle tous doivent participer.