Utilisateur:Akiro
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Sommaire
Description
-Physique - Akiro est d'une taille légèrement plus grande que la moyenne et se tient droit. Une posture fière et un regard froid l'empêchant de montrer une quelconque émotion, cela pouvant le faire passer pour quelqu'un sans empathie. Il ne semble pas lourd, son travail à la forge et l'irrégularité de ses repas lui on permit d'avoir un corps aux muscles noueux et aux mains caleuses... Cependant, il n'a que 17 ans et avoir un corps ayant autant travaillé sans réel repos lui laisse certaines conséquences. Tout d'abord, son visage est légèrement bronzé du au travail sous le feu ardent. Ensuite ses épaules et ses biceps sont endurants mais ne semble pas extrêmement musclés, n'ayant pas du soulever de très lourdes charges continuellement, ses bras son entraînés à un effort régulier (taper avec un marteau, récolter des champs par exemple) .Ses mains sont caleuses et la peau est de cuir, il n'a plus un sens aussi précis du touché avec ses mains (outre les coups de marteau reçu dessus). Il a 3 cicatrices sur le torse, résultat d'un malentendu avec un client écumeur. Ensuite sa jambe gauche, du à l'explosion de son bateau, a reçu un éclat de bois et fut transpercée de part en part, la cicatrice est toujours là et la douleur le fait encore un peu boiter.
-Moral - Bien qu'il ne semble n'éprouver que de faible émotion, il a un coeur tendre. Il ne peut enlever la vie à quoi que ce soit, s'il y est forcé il en sera troublé et s'en voudra pendant un moment. Il a une notion de justice assez relative, sa vie chez les écumeurs lui a laissé un goût amer mais sans plus. Il sait que tuer est mal, mais se pose des questions sur les raisons et les conséquences d'un tel acte. Il n'est jamais tombé amoureux mais la perte de sa mère lui a tout de même appris la notion de "manque". Si il tient à quelqu'un, il tentera de la défendre dans la mesure du possible.
Aptitudes
Alphabétisation : Son père lui a apprit à lire très jeune. Il lisait souvent les mêmes livres que certains clients laissaient en gage (et ne reprenaient jamais).
Mathématique : Tenir la forge, les registres et autres l'on forcé à comprendre cette science et à l'employer le plus souvent possible.
Art : Son père lui demandait des croquis et autres peintures pour la façade de la forge, à force il y a prit goût.
Talents
Sang froid : Son mental d’acier peut résister à presque tout les assauts.
Imagination : Forger de nouvel œuvres, faire les pancartes de la forge, ça fait travailler tout ça
Investit : Tout ce que vous lui demanderez, il le fera avec le coeur (et la tête).
Polis : Bien élever pour quelqu'un venant de Lig Ocolid. Son père insistait tout particulièrement la dessus.
Marchand : Il a beau être naïf, quand ça parle affaire, il est totalement lucide et arbore un sourire carnassier.
Instruit : Après nombre de lecture et discutions, il sait parler correctement et sait beaucoup plus de chose qu'à son arrivé.
Défauts
Curieux : Parfois un peu trop, au risque d'être grossier.
Rancunier : Il n'oublie plus.
Intérêts culturels et goûts
Son coeur fond pour la musique et la poésie. S'il entend une note ou un gracieux chant, il ira voir (s'il en a l'occasion). Sa défunte mère lui chantait souvent de douce berceuse sur les légendes marines ou sur l'Arbitrio.
Relations de Confiance (pensée d'Akiro)
"Ils mentent tous ou presque... je ne peux plus en laisser rentrer un dans ma vie sans être certain de lui.."
Relations amicale
Yenova "T'es un type bien, bien qu'un peu trop emporté, on se l'est promis on ira loin , et ensemble, alors ne change pas.
Solypso "Vous m'avez beaucoup aidé, même si parfois vous êtes bizarre, j'espère que vous êtes sans arrières pensées
Kenesha "Vous êtes la dame que j'admire le plus, qui m'a aidé à m'instruire et à survire dans cette ville, je vous dois tout et serai toujours là, coûte que coûte"
Tarrog "Ah mon gars, t'es un d'mes gardes préféré !"
Tristrianne "Vous avez toujours été gentille avec moi, même si parfois je vous sens ... différente"
Rebecca " Même si nos premières rencontres ont été houleuse, au final tout va bien ! "
Fendem "Si au moins tu pouvais être plus présent à la forge... mon estime commence à baisser"
Flavio "Mon cher voisin de commerce !"
Quarante "Si seulement tu savais.."
Seth "Un gars de Lig? Et sympa en plus"
Les personne là haut sont les plus marquantes pour Akiro , toutes les autres n'étant pas dans les autres relations sont ici, mais sans plus. (ça évoluera avec le temps)
Relation trouble/mauvaise
Illina "Arrêtez de m'insulter, de me crier dessus et tant d'autres choses.. j'en peux plus."
Sybelle "Je n'aime vraiment pas qu'on m'insulte, sans raison, et qu'en plus quand on se sait en tort, qu'on s'enfonce dans son mensonge et sa bêtise, je garde tout de même espoir que vous voyez un jour la vérité."
Histoire
Elle chute lourdement, suivit de ces semblables. Ensemble elles foncent vers le sol, inexorablement. L'une d'entre elles, plus lourdes que les autres , les dépassent sans sommation et vient s'écraser dans l’œil de l'adolescent, les autres vont distiller le liquide vermeille qui s'échappe de la plaie. Akiro regarde le sang s'enfuir du corps de sa mère, la pluie, la nuit et les rires gras des écumeurs rendent la scène vraiment noire. Son père regarde impuissant les écumeurs, il ne pleure pas, ne parle pas. Les badauds s'éloignent prestement de la scène . Le temps semble s'être arrêté dans cette sombre ruelle, sur cette scène précisément. Après que les pirates eurent bien rit, ils repartent dans le bar continuer leur beuverie. Akiro et son père repartent vers la forge familial sans parler. Son père pleure en silence et marche devant son fils. Il pousse cette bien lourde porte du domicile familial, ils passent devant la cuisine, devant la table mise et devant ce piteux gâteau d'anniversaire. Ils vont se coucher, sans parler. L'orage tonne dehors, Akiro se réveille en sursaut, en sueur. Il se lève et court vers les escaliers. La maison, plongée dans le noir, l'empêche de distinguer les marches. Il rate la première et dévale les escaliers ventre à terre. Il heurte violemment le sol. Un bruit de pas résonne dans sa tête, c'est son père qui accoure, réveillé par le vacarme. -"J'ai oublié papa, j'ai oublié" Son père ne dit rien et le sert dans ses bras. -"J'ai oublié de lui dire bon anniversaire..." lâcha t'il entre deux sanglots Depuis le meurtre, il prie chaque jours le soir, en secret pour la paix de l'âme de sa défunte mère.
Le marteau se lève et s'abat violemment sur le métal chauffé, une goutte de sueur tombe sur la lame et disparaît instantanément. Aujourd'hui c'est au tour d'Akiro de tenir la forge pendant que son père se repose. Cette technique leur permet d'avoir un minimum de repos, mais cela demande aussi beaucoup d'énergie car entre les clients, la création d'arme et autre pièce d'armure... Le coq se réveille en sursaut sous les coups de marteau du jeune homme. Du haut de ses 15 ans, Akiro réussi a fait des épées d'une qualité raisonnable, pas aussi belle que son père mais cela fait souvent l'affaire. Il ne rechigne pas à la tâche mais il connaît ses limites. Après l'épée il devra réparer le heaume d'un écumeur qui..
-"Hey l 'molaston, t'fait trop d'bruit " crie la vieille voisine réveillée par le forgeron.
Akiro ne répond pas et montre un petit plastron en fer .
-"Ah tl'as fait? Je viendrai l'chercher" et elle referme sa fenêtre.
Akiro continue de frotter le heaume ensanglanté et fendu, il connaît bien la mécanique. Il passe facilement la matinée dessus. Une fois cela fait il va ouvrir le commerce et voit sa vieille voisine s'approchant prestement avec une petite bourse, comprenant la raison il va chercher le plastron sauf que lorsqu'il se retourne ce n'est plus la petite dame mais une montagne de muscle qui se dresse devant lui. La masse qui lui bloque la vue est juste derrière le comptoir et l'empêche de voir le reste de la rue. Il entend de légères plaintes, c'est sa voisine qui c'est faites pousser par le colosse. Le titan sort une énorme épée fendue à divers endroits. -"Répare-la." Sa voix est sans émotion mais semble ne laisser aucun choix. Akiro ne répond pas et montre une fiche accrochée au mur où une liste de nom est écrite, son titre : "File d'attente 10/25". -"Je vais nin attendre 10 personnes alors t'las répare ou jte saborde." Une main se pose sur l'épaule de l'écumeur et l’envoie voler loin derrière, un second titan apparaît au bout de cette main. -"J'attends depuis 2 jours pour mon heaume alors tu'vas virer de bord et n'in embêter le mousse." -"S'cuse moi Arnald, j'savais po." Le dénommé Arnald se tourne vers Akiro ignorant sa victime toujours au sol. -"T'las réparé?" Akiro va chercher le heaume fraîchement réparé, brillant et comme neuf. En tendant son oeuvre, il précise cela. -"J'ai dû renforcer la frontale, il semblerait que vous aimez utiliser votre tête." Arnald rigole bruyamment et lui donne une tape sur l'épaule. Il lui donne la somme due, surement résultat de quelques pillages ou autres actes ignobles. Il repart en portant le premier titan assommé. La vieille dame réapparaît légèrement sale à cause de sa chute. Elle prend son plastron et paye le jeune homme. Elle rentre chez elle en se demandant comment fait son forgeron pour arriver à garder son sang-froid devant l'assassin de sa mère.
Le froid mordant de nivose rencontre un mur de chaleur invincible. La chaleur de la forge est tel que les sans foyers viennent non loin pour se réchauffer un minimum. Un groupe de pirate arrive mené par Arnold. Le père panique, il sait pourquoi ils sont là et il sait qu'il ne pourra rien faire... comme pour sa femme. Arnald saute par-dessus le comptoir et passe à coté du forgeron. Il enfonce la porte d'un puissant coup de pied et pénètre dans le domicile familial, il défonce toutes portes s'opposant à lui, il ne reste qu'une porte et le pirate sait qu'il est derrière. Il l'enfonce aussi et est surpris de ce qu'il découvre. Akiro, un baluchon et des vêtements chaud sur lui, prêt à partir.
-"Alors l 'mousse, 18 ans hein, t'vin avec nous en mer, comme ça t'pourra réparer sur place!"Dit-il d'un ton rustre. "T'men veut pas pour ta mère hein." Assène-t-il d'un rire gras.
Akiro se lève et suit le pirate. Ils réapparaissent dehors, Akiro regarde son paternelle et voit dans ses yeux ce même manque de courage que lors du dernier drame... Pas un adieu, pas un mot, juste un regard qui en dit assez long. Akiro ajuste son baluchon et monte sur la puissante embarcation.
Les jours passent, Akiro n'est pas le meilleur des mousses mais il fait ce qu'il peut en s'appliquant à la tâche, couper les patates, servir les boissons et surtout, réparer avec les moyens du bord les piteuses armes des marins, il n'aime pas bâcler ses travaux mais faute de feu, il ne peut réparer correctement. L'agitation grandit sur l'embarcation, en même temps quand on sait ce qu'ils ont bu... Mais un cri unique fait dessoûler tout l'équipage.
-"Bateau à bâbord !"
Certes à bâbord, mais surtout à moins de 40 pieds. Le bateau en question est réputé pour avoir à son bords les plus violents des écumeurs... L'abordage se fait sans aucune forme de pitié, un vrai carnage. L'équipage d'Arnald ne tiendra pas plus d'un demi-cycle face à l'ennemi. Akiro caché dans un tonneau, regarde l'assassin de sa mère se faire découper. Les quelques survivants sautent par-dessus la rambarde, une odeur de poudre se fait sentir et des flammes jaillissent non loin du tonneau où il se trouve. Akiro sort du tonneau comme il peut et court vers la proue, de tout son désespoir il s'y accroche. L'explosion retentit, violente et sourde, la proue rompt sous la violence et est projetée avec son passagé.
Assommé par la violente explosion, il se retrouve plongé quelques mètres sous la surface, effrayant les quelques poissons passant par là. Ses compagnons de route coulent avec lui, la vie les a quittés. Une violente douleur à la jambe le réveille, un bout de bois s'est logé dans la cuisse. Blessure superficiel, bien impressionnante. Une seule pensée le traverse : vivre. Il remonte à la surface en se battant avec l'eau, il s'accroche à se qui reste d'un tonneau et se laisse dériver. La quantité de sang dans l'eau a attiré nombre de carnivore marin, il les sens frôler ses pieds, certains s’enhardissant à aller mordiller ses chevilles mais il les repousse comme il peut. Cela fait bientôt un cycle qu'il dérive, il perd espoir, il prie l'Arbitrio de toute son âme, de toute façon il ne peut plus faire que ça... Il ferme les yeux, il sombre dans un demi sommeil.
Il se sent soulever, ses pieds quittent la mer salée , puis son torse et enfin sa tête. La tête à l'envers il est remonté à bord du bateau d'esclave. Les marins le soigne alors qu'il est inconscient. Une phrase le réveil : Terre en vue !
