Utilisateur:Amorce
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Sommaire
Amorce
Description Physique
Amorce est une jeune fille de dix-neuf ans, et mesure un mètre soixante-dix. Sa peau est un peu mat, après avoir passé des années sous le soleil caroggian. Ses cheveux blonds sont très épais, un peu bouclés et plutôt secs, et elle préfère les laisser dans une sorte de tresse approximative qu'elle défait rarement, plutôt que de s'en occuper. Ses yeux sont très verts, assez grands, et on peut dire qu'elle a un plutôt joli visage. Son corps est très fin, certains diront qu'elle est même maigre. Elle manque d'atouts féminins, avec sa poitrine plate et ses maigres hanches, mais a tout de même une taille svelte et des mouvements gracieux. Elle a des petites mains de couturière, et ses pouces et index sont tout durs à force de tenir aiguille et tissu.
Compétences
Dessin : Dessiner est une réelle passion pour Amorce, qui passe la majeure partie de son temps libre à noircir des carnets. Elle maîtrise bien les bases pour ce qui est de l'anatomie, des perspectives, des ombres et des matières, mais prend rarement la peine de donner des visages à ses esquisses. Peu importe, elle ne s'intéresse réellement qu'aux tenues.
Créativité : Amorce est pour le moins créative... Il suffit de voir ses habits pour s'en rendre compte. Adepte des tissus colorés, rayés ou à carreaux, on se moque souvent d'elle pour son originalité. Mais bon, pas grave, cela ne lui fait que de la publicité supplémentaire et elle s'en contente grandement.
Outillage : Durant son apprentissage, Amorce a découvert tous les outils dont un couturier pourrait rêver. Des métiers à tisser pour tous les types de fils existants, des aiguilles de toutes les tailles... Arrivée à Espéria, munie juste de quelques aiguilles, elle a tout de même réussi à s'en sortir, faisant preuve d'une grande débrouillardise.
Alchimie : Peu importent à Amorce les règles de chimie et autres apprentissages barbants et compliqués de ce genre. La seule science qu'elle maîtrise, c'est celle des colorants. Connaissant par cœur les dosages pour chaque nuance de l'arc en ciel, on peut dire qu'elle a une vraie passion pour les couleurs. Les teintures n'ont donc aucun secret pour elle... Si seulement elle pouvait en trouver autrement qu'en achetant, Amorce serait comblée.
Minutie : Avant de commencer la couture, la jeune fille était puérile, arrogante et impatiente. Après plusieurs années de travail, elle était toujours aussi puérile, mais son maître avait su lui faire ravaler son attitude. Elle avait vite compris que coudre était un art précis, et qu'un simple fil pouvait retenir la plus lourde étoffe tant que l'artisan savait ce qu'il faisait.
Qualités
Bon vivant, elle aime rire et adore l'humour. C'est une vraie petite boule d'espièglerie, toujours un sourire aux lèvres. Sa répartie n'est pas des meilleures mais elle saisis très bien les blagues des autres, auxquelles elle rira de bon cœur.
Elle est également très gentille et amicale, avec la plupart des personnes. Elle ne se liera pas d'amitié avec une personne en particulier, par contre, et traite tout le monde de la même manière.
Et n'oublions pas qu'Amorce est une couturière de talent ! Enfin, disons que ses ouvrages sont de bonne qualité. S'ils sont beaux ou pas, c'est une question... Subjective.
Défauts
Amorce est curieuse. Complètement accroc aux ragots, il lui arrive souvent, lorsqu'elle aperçoit des gens qui discutent, de se cacher derrière un mur pour les écouter. Elle se fait cependant souvent remarquer, sans doute à cause de ses tenues roses, bleues, rouges, qui ne peuvent qu'attirer l'attention.
De plus, elle a beaucoup de mal à faire preuve de politesse. Élevée dans une famille riche, l'arrivée à Espéria et le statut d'esclave qui lui a été infligé ont fait un dur retour à la réalité pour cette enfant impolie. Maintenant qu'elle est habitante, elle se laisse un peu aller... Son langage n'a rien d'exemplaire, pour sûr m'sieur !
Elle fait preuve d'une grande paresse à certains moments. Plus elle a de travail, moins elle en fait. Mieux vaut se méfier lorsqu'elle dit qu'elle se dépêchera de répondre à une commande...
Mais elle fait également preuve d'un grand amour pour l'argent. Elle adore tout ce qui brille, scintille et fait des jolis bruits métalliques. Elle déteste dépenser, préférant largement se faire payer... Lorsqu'elle travaille, son but principal est de gagner tout plein de sousous. Bien sûr, faire de beaux vêtements est une passion ! Mais les pièces d'or aussi.
On peut aussi dire qu'elle est plutôt... Fière. Elle prend très bien les compliments, et son égo gonfle facilement.
Et malgré le fait qu'elle soit très amicale, Amorce porte rarement de l'affection aux gens. Les personnes affectueuse la mettent mal à l'aise plus qu'autre chose.
Avant Esperia
Son histoire
Amorce a grandit à Caroggia, dans le confort et le luxe. Bien qu'elle aie eu un précepteur pour l'éduquer, elle n'a jamais vraiment suivi les cours. C'était une petite fille rebelle, qui n'écoutait personne et à qui tout le monde finissait par céder. Tout sauf une personne. Son père était un vendeur d'étoffe qui traitait avec les meilleurs ateliers de couture de la ville, et lorsqu'elle était petite, Amorce le voyait peu. Mais lorsqu'elle a atteint les dix ans, et que sa mère ne supportait plus de la voir ne rien faire à la maison toute la journée, elle commença à suivre son père pour son travail. Bien qu'elle devait apprendre le commerce et la négociation pour un jour aider ses grands frères à s'occuper du magasin, elle se prit d'une toute autre passion : la couture. Elle délaissait son père à ses étoffes colorées et ses pièces d'or, pour aller voir les petites mains dans les arrières boutiques des magasins où ils passaient. Discuter avec des jeunes couturiers et les maîtres grisonnants, regarder les artistes qui concevaient les tenues et les couturiers qui les réalisaient, assister aux premiers essayages... Pendant quatre ans, Amorce observa le métier, et tenta de reproduire tout ce qu'elle voyait : dessiner, mesurer, créer. Son père ne la laissant pas toucher à ses marchandises, elle s'achetait des fournitures bon marché avec son argent de poche, et s'essayait à faire des robes pour la nourrice de ses petites sœurs...
À quatorze ans, elle avait appris à esquisser correctement, et savait par quel bout tenir une aiguille. Son père décida de d'exploiter cette passion, y voyant un moyen de faire de nouvelles affaires. Il fit d'elle l'apprentie d'un célèbre couturier Caroggien, un homme sympathique et bon vivant, qui laissait l'éducation d'Amorce aux mains de ses nombreux artisans. Ceux-ci ont fait un plutôt bon travail, car au bout de deux ans elle maîtrisait parfaitement toutes les techniques de base de couture pratiquées à Caroggia, avait appris à teindre et traiter différents types de tissu, et même fabriqué quelques tenues. Son maître décida donc qu'elle pourrait rejoindre les autres couturiers à l'atelier, et elle travailla dur pendant un an sans jamais décevoir. Lorsqu'elle eu dix-huit ans, elle voulu obtenir une promotion, c'est à dire obtenir le droit de travailler avec les meilleurs artisans, pour répondre avec eux aux grandes commandes et créer des chef-d'œuvres vendus à des prix exorbitants dans des enchères mondaines. Son maître lui laissa donc une condition : elle devrait créer une robe pour le mariage de la fille d'une très riche famille Caroggienne. Les autres couturiers, eux aussi, travaillaient sur ce projet. Et si la mariée choisissait la robe d'Amorce plutôt que celle des artisans, alors le maître lui aurait autorisé à les rejoindre. Elle devait également travailler seule, car on ne pourrait pas se permettre de la promouvoir si elle se reposait sur les talents de quelqu'un d'autre. Amorce travailla d'arrache-pied pendant plusieurs mois. Des nuits blanches, des blessures, des fièvres, ne l'arrêtèrent pas. Et le résultat était des plus exquis, ha oui ! Une robe magnifique, avec des rubans, des dentelles, des nœuds. Du velours, du lin, de la fourre, du tulle, des cascades de tissus venant d'un bout à l'autre du continent formaient exactement le résultat qu'Amorce escomptait. La future mariée appréciait toutes les robes qui lui furent présentées, mais fut particulièrement ravie lors de l'essayage de celle d'Amorce. La bataille était gagnée.
Dommage que la robe n'était pas bien montée. Dommage. Dommage qu'elle se soit complètement déchirée et soit tombée en lambeaux alors que la moitié de la ville était fixée sur la cérémonie, sur l'épouse qui se mit à pleurer et son père qui commençait à hurler de rage. Amorce avait couru, à ce moment là. Retournée chez elle, pour faire son baluchon et s'enfuir, vite. Elle fut tout aussi vite rattrapée, et tout aussi vite balancée à un marchand d'esclaves. Sa famille avait beau être assez riche, ils ne pouvaient pas aller contre la famille qu'Amorce avait humiliée, et le bateau partit sans que personne ne puisse rien y faire, menant la couturière vers une nouvelle vie, à Esperia.
Vie à Espéria
Objets en sa possession
- Un mètre mesureur : Elle l'a acheté à Hiiagara. C'est un long morceau de parchemin avec des graduations, et elle le garde toujours dans sa manche gauche.
- Une paire de ciseaux : Achetés à Uth, les ciseaux d'Amorce restent toujours accrochés à sa ceinture. On ne sait jamais, ça peut toujours servir d'arme...
- Son carnet de commandes : C'est un cahier complètement banal. Amorce le garde toujours avec elle, sous son épaules, à sa ceinture ou dans sa tunique. Elle y note les commandes qu'on lui fait, en datant à chaque fois.
- Son registre : Un gros grimoire sur lequel Amorce et Quirby notent les mesures de leurs clients. Il a coûté très cher à Amorce, mais elle est contente de son investissement. Elle sait qu'il ne la lâchera pas, et qu'elle pourra s'en servir encore longtemps. Elle a cousu une couverture par dessus, avec de la feutrine verte.
- L'ancienne robe de Leoplodine : Cette robe aurait coûté une fortune à Léoplodine. Celle-ci l'a offerte à Amorce après qu'elle lui en ai cousu une nouvelle, afin de pouvoir en comprendre la création et peut-être l'imiter. Elle est toute en lambeaux, mais Amorce la garde précieusement, espérant qu'elle aussi pourrait vendre des vêtements à plusieurs espers de diamants.
- Une plume étrange : Achetée à Hiiagara, cette plume est magnifique. Dorée, avec des arabesques bleues argentées d'un côté... Amorce la conserve chez elle, dans un écrin, et s'en sert pour concevoir de nouvelles tenues, plus belles les unes que les autres, qu'elle n'ose espérer réaliser un jour... Elle est très à l'aise pour écrire avec.
- Une plume de mouette : Une plume toute simple. Amorce la glisse dans sa botte ou sa natte lorsqu'elle ne s'en sert pas.
- Les clefs de sa maison : Les clefs du petit appartement d'Amorce à Rive-Lame, faites avec la serrure par Wairn. Elles sont très jolies. Amorce en garde toujours une sur elle, et laisse l'autre à la Bobine Pimpante.
- Une clef de la Bobine Pimpante : C'est Gary qui a donné cette clef à Amorce, qu'elle garde toujours avec elle.
Tenues portées
Arrivée à Espéria en guenilles, Amorce n'a pas supporté bien longtemps de ne plus pouvoir s'habiller comme il lui plaisait. Ses habits sont LE signe distinctif de la couturière, qui se pavane en ville pendant des jours à chaque fois qu'elle s'en fait de nouveaux.
Une chemise, avec une tunique violette rayée et des manches prune cousues par dessus. Aux bouts de celles-ci pendouillent allègrement des clochettes, comme sur les petites bottines, permettant à la couturière de se faire remarquer comme elle aime, où qu'elle aille. La tunique est nouée avec un ruban noir. Le pantalon, lavande, est d'une matière très douce et Amorce flotte un peu dedans.
Amorce a réalisé cette tenue pour son premier Thermidor à Espéria. Par dessus une chemise très légère, un gilet aux manches brodées d'arabesques lie-de-vin. Le gilet en lui même est décoré de fleurs, et bordé de ruban lavande. Le pantalon est assez serré mais très doux. Les bottines, vertes pour ajouter un peu de fantaisie à la tenue, sont un peu trop chaudes mais bien solides. Derrière son oreille, Amorce glisse une plume teintée pour compléter l'habit.
Amis proches
Aucun. Amorce s'attache rarement aux gens au point de les considérer amis proches, et apprécierait que les gens en fasse de même avec elle.
Amis
Quirby Rock ~ Amorce a remarqué Quirby dans le bateau, alors qu'elles étaient en route vers Espéria. Les deux jeunes filles ont vite sympathisé, et les semaines suivantes elles s'arrêtaient pour discuter dès qu'elles se croisaient. Lorsque Amorce apprit que Quirby souhaitait devenir couturière, elle sauta sur l'occasion : un peu d'aide pour s'occuper de toutes ces commandes ne ferait pas de mal. Elle a donc décidé de lui apprendre tout ce qu'elle pouvait, dans l'espoir qu'un jour elles pourraient devenir riches et célèbres ensemble.
Hiiagara S'Jet ~ La première chose qu'Amorce vit chez Hiiagara, c'est son étrange bandeau rouge sang et ses tatouages sous les yeux. Se disant qu'elle avait rencontré quelqu'un qui partageait le goût des choses colorées et originales, elle l'approcha tout de suite... Mais se fit rejeter par l'homme qui n'appréciait pas qu'on traite son bandeau comme un accessoire élégant, apparemment. Le temps est passé et les relations d'Amorce s'améliorèrent avec l'homme, sûrement un peu grâce à leur rang commun d'esclaves. Elle ne put cependant pas s'empêcher de ressentir un peu de jalousie lorsque Hiiagara a été affranchi.
Dinatie ~ C'est Quirby et Hiiagara qui ont présenté Dinatie à Amorce. La jeune fille était terrifiée par tout et n'importe quoi et passait son temps à bégayer, ce qui avait le don d'amuser Amorce tout en l'attendrissant un peu. Elle lui a fourni un bon stock de colorants, ce qui l'a vite fait monter dans l'estime de la couturière.
Leoplodine ~ Comme Amorce, c'était l'esclave de Gary Wes. Elle la trouve très gentille et aime discuter avec elle, bien qu'elle soit un peu intimidée par le fait qu'elle soit issue de très bonne famille... Elle semble l'avoir vexée en refusant un câlin, et regrette un peu.
Personnes qu'elle apprécie
Gary Wes ~ L'ancien maître d'Amorce. Il lui a montré la cité, expliqué les bases pour s'en sortir et lui a prêté un magasin.
La libération d'Amorce s'étant faite dans d'étranges circonstances, elle est un peu mal à l'aise par rapport à lui.
Uth Franchebrise ~ L'amant de Quirby. C'est un bon forgeron, Amorce a confiance en ses travaux.
Aurèn ~ Une nouvelle couturière en Espéria. C'est un peu l'apprentie de Quirby et Amorce, et elle travaille bien. Amorce l'apprécie et espère qu'elle réussira à Espéria !
Lliira ~ L'esclave de Quirby. Amorce voulait absolument que les deux associées l'achètent, et a donc payé elle-même. Elle lui appartient donc un peu. Amorce aime bien avoir quelqu'un qui lui appartient. En plus elle est jolie et gentille, manque plus qu'à faire d'elle une excellente couturière !
Heimdal ~ Amorce trouve ce forgeron très sympathique. Il est vraiment amical avec elle, et il lui arrive de passer à la Bobine Pimpante juste pour discuter. Elle lui a acheté des fournitures, il lui a acheté des tenues... Mais ils s'entendent mieux que comme juste des clients.
Personnes n'aime pas
Myyrh Frae ~ Gary avait conseillé à Amorce d'aller la voir pour se renseigner sur les prix, mais elle s'est toujours avérée trop occupée pour lui répondre. Elle ne lui avait donc jamais parlé, jusqu'au banquet de la main d'Arbitrio organisé par Lynni. Elle a été choquée par l'arrogance de la femme, et n'a pu retenir quelques sarcasmes lorsqu'elle vantait ses créations... Ce qui lui a valu une belle gifle. Amorce compte bien lui faire une belle concurrence, et lui faire ravaler sa fierté.
Thorgan ~ Alors qu'elle essayait de lui refourguer une esclave trop insolente, Thorgan a appris que celle-ci devait être châtiée pour insolence. Il l'a, étrangement, très mal pris. Amorce a mal vécu de se faire traiter de voleuse devant une bande de nobles, et a trouvé ridicule les menaces de l'homme. Tant pis pour lui, elle ne lui coudra pas de beaux habits !
Personnes qu'elle connaissait
Lily ~ Elle a offert à manger à Amorce alors qu'elle était complètement affamée, et lui a donc semblé une personne très généreuse. Elle lui a créé une petite robe blanche, et a offert ses services à la jeune femmes plusieurs autre fois. Sa mort l'a pour le moins choquée, mais le plus triste dans cette histoire, pour Amorce, c'est qu'elle a perdu une cliente... (Décédée)
