Utilisateur:Arkaris

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RolePlay :



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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Toinane
Pseudo
Toinane
Prénom IRL
Antoine
Âge IRL
19 ans





Description

Nom : Tagefi

Prénom : Arkaris

Âge : 22 ans

Métier avant Esperia : Agriculteur

Métier à Esperia : Esclave


Arkaris est un jeune paysan de la Grande Huratelon. Il croit en l’Arbitrio et prie pour son dieu à chaque fois qu’il se trouve en situation d’imposture. Âgé de vingt-deux ans, il ne sait pratiquement pas lire, mais est capable d’écrire le strict minimum pour vendre ses récoltes. C’est son père qui lui a apprit à écrire l’essentiel pour le futur métier d’agriculteur d’Arkaris. D’un esprit créatif et juste, Arkaris tente de faire le plus juste pour les autres et arrive à inventer ou trouver une solution à la plupart des problèmes. Il aime partager avec ses amis et surtout avec son frère, le seul et dernier membre de sa famille. À force d’avoir regardé son père travailler dans les champs à son plus jeune âge, Arkaris sait reconnaître une bonne récolte d’une mauvaise.


Portrait physique :

Arkaris est un jeune homme d’un mètre quatre-vingt huit, peu musclé des bras et des jambes, pesant cinquante-quatre kilos. Aillant les cheveux d’un marron foncé long jusqu’aux yeux, on ne peux voir son front, ce qui laisse facilement distinguer ses yeux profonds d’un bleu clair comme l’océan. Ses joues rose montre le degré de travail que fourni Arkaris dans son métier. La peau clair taché de sueur et de boue. Il a une voix grave, mais timide.


Portrait Psychologique :

Arkaris est une personne ne s’imposant pas, mais qui est souvent de mauvaise humeur, il ne faut surtout pas le déranger durant son travail. Il reste toutefois très généreux avec son entourage, il partage ses biens, et n’hésite pas à aider si besoin, tant que l'on ne parle pas de combat, rien ne pouvait lui faire aussi peur que ça car c’est étant enfant qu’Arkaris se faisait battre par d’autres enfants. Il est quelqu’un de calme, qui garde son sang-froid, parfois trop calme, ce qui a tendance à lui faire perdre la notion du temps, il ne voit pas souvent le temps passer. Et comme son frère pourrait en témoigner, Arkaris est très bavard, il aime bien discuter de ce qui l’entoure, des nouvelles de la ville et des jours à venir.

Compétences

32px-Grille_Marteau_en_Pierre.png - Outillage : Arkaris sait manier ses outils de travail presque à la perfection, il faut dire que l’apprentissage venant d’un maître agriculteur a été indispensable pour cela.

32px-Grille_Th%C3%A9ier.png - Connaissance de la flore : Arkaris reconnait facilement ses graines et ses pousses.

32px-Grille_Boule_de_Neige.png - Connaissance météorologiques : Arkaris connait ses saisons, mais il lui arrive parfois d’être surpris de voir la neige tomber du jour au lendemain.

Comp_Endurance.png - Endurance : Arkaris est endurant, il peut travailler pendant plusieurs journées sans répit. Il reste pourtant très frileux à l’arrivée de la Nivôse et ne travaille quand si besoin dans les champs.

32px-Grille_B%C5%93uf_Cuit.png - Sens du goût : Arkaris sait choisir le bon emplacement pour cultiver dans les meilleurs conditions ses pousses.

32px-Grille_Tableau.png - Créativité : Arkaris a souvent de bonnes idées et se montre très inventif en cas de besoin.

Histoire

Un jour de récolte en Nivôse.

Aujourd'hui encore, bien que de nombreuses années aient passées, je me rappelle sans cesse de cette terrible nuit. Mon père nous avait réveillé mon frère et moi au beau milieu de la nuit. Nous étions alors tout jeunes, nous ne comprenions pas. Il nous a amené dans la chambre de notre mère, et nous a dit qu'elle allait bientôt s'en aller pour un endroit où elle vivrait heureuse pour toujours. Mais... nous... nous ne voulions pas. Pourquoi devait elle partir ? C'était notre maman, elle n'avait pas à nous laisser seuls. À l'époque nous n'avions pas compris, et il nous a fallu plusieurs années avant de ne serait-ce que vouloir comprendre. On repoussait l'évidence. On ne voulait pas admettre qu'elle était effectivement partie pour toujours. Ce que l'on a aussi compris plus tard, c'est qu'elle était très malade. Elle nous l'avait caché, et faisait semblant de rien, voulant alors nous épargner. Et elle avait réussi, on ne s'était aperçu de rien jusqu’à ce que mon père nous l'apprenne. Cinq années passèrent, et pourtant le monde était toujours aussi déprimant, aussi vide d’intérêt. Nous n’avions que neuf ans moi et mon frère Tadeusz, nous ne pouvions pas aider notre père dans les champs, cela était trop épuisant pour nous. Notre père nous apprenait le métier d’agriculteur, on percevait facilement son enthousiasme à nous apprendre sa passion, sa vie. Bien que nous étions à son écoute, pour notre jeune âge, il était difficile de tout mémoriser et de ressentir cette passion qu’est l’agriculture. C’est seulement deux années plus tard que la vie reprend son rythme calme et paisible. Nous avons de bonnes récoltes, le marché nous est propice pour vivre de notre métier. Tadeusz apprenait plus vite que moi, il est très attentif et assez minutieux. En fait, on se complète assez bien, nous ne somme pas frère pour rien.

- Tadeusz ! Père nous attend, dépêche-toi, nous devons nous rendre au champ pour l’aider, criais-je. - Oui oui ! J’arrive, ne soit pas aussi pressé, me réponda-t-il. Je savais qu’aujourd’hui allais être une journée difficile, on pouvait voir les premiers flocons de neige virevolter tout autour de nous dans la soirée d’hier. On arrivait en Nivôse, la période de l’année la plus rude. Nous devions nous préparer du mieux possible car passer toute la journée dans le froid glacial n’est pas de tout repos. C’est alors que j'entendis une voix grave venant de l’extérieur, cette voix qui impose le respect, qui indique que son propriétaires était un homme qui a vécu de rudes épreuves dans sa vie, celle d’un homme qui sait ce qu’il fait. On reconnaissait facilement la voix de notre père. - Aller Tadeusz, père commence à s’impatienter ! Il n’en fallait pas plus pour le convaincre de sortir, il arriva tellement vite qu’on aurait dit qu’il était poursuivi par un fantôme ! Cela donnait une scène plutôt amusante au final. Malheureusement, le plus dur nous attendait, la porte s’ouvrit telles les portes de l’enfer s’ouvraient pour nous accueillir, nous étions prêt à subir et travailler dans ce froid glacial.


Vente au marché.

Après avoir fini les préparatifs, je suis partis prendre des vêtements chauds pour ne pas avoir froid durant le voyage et pendant le festival pourpre. Cette fête typique d’Hohenwald s’organise généralement en fin de la Nivôse, sous les derniers flocons de neige, la couverture neigeuse recouvrant l’herbe, rendant le spectacle incontournable. Mon père et moi, nous nous rendons à ce festival pour vendre nos pains et pâtisseries pendant que mon frère Tadeusz s’occupe de semer les dernières graines d’orges. Le voyage n’est pas très long vu que nous habitons pas très loin de la ville, mais risque d’être épuisant car nous tirons une charrette contenant tous nos produits. Ce festival est une opportunité pour notre père de prouver chaque année son talent pour la cuisine et l’agriculture. C’est en arrivant à l’entrée de la ville que l’on pouvait voir le tapis de neige accueillir les tentes installées pour le festival sous d’immenses hêtres pourpres enveloppés par la neige. Après avoir installé notre stand, il fallait attendre les clients, ce qui n’a pas été long car notre premier client arriva juste après avoir fini l’installation du stand. - Bonjour mon brave, que souhaitez-vous ? Demanda mon père avec une voix posant la confiance entre le client et le vendeur. - hum… J’aimerais une brioche bien doré, c’est combien ? C’est à ce moment que Père sortit son carnet, tous les prix y étaient notés dessus. - Une brioche.. Voyons voir… Cela vous fera trois pièces d’or s’il vous plaît. Le client sortit alors trois pièces d’or de sa besace, puis prit sa brioche pour finalement partir avec un air de satisfaction. - Tu vois, fils. Il faut toujours mettre le client en confiance, montrer que tu es à son écoute et que tu es prêt à te montrer le plus aimable possible. Le festival a été très animé, de nombreux clients sont venu à notre stand, j’ai pu profiter d’un temps de pause pour me promener dans le festival à la recherche de stands “tire-l'oeil”. J’ai pu m’acheter une nouvelle houe en hêtre pourpre ainsi que des graines de raisins pour Tadeusz, il adore particulièrement le raisin, surement pour son goût juteux.


Une nouvelle vie de pauvre.

Les années passaient, et notre père ne se remettait pas du décès de notre mère. Bien que cette peine nous affectât profondément, je crois que pour lui ce fut le début de la fin. Au début, tout comme nous il niait l'évidence, et travaillait sans relâche dans les champs. Il occupait son esprit comme il le pouvait pour ne pas penser à elle. Mais lorsqu'il rentrait le soir à la maison, et qu'il posait ses yeux sur nous, alors son regard s'emplissait de larmes. Il nous prenait dans ses bras et nous disait qu'il nous aimait... Sa tristesse finit par avoir des conséquences sur sa santé. Lui qui avait toujours été fort et joyeux, il était désormais devenu un homme ravagé par le chagrin. Il mangeait peu, et continuait de passer tout son temps dans ses champs. Un soir, alors que la pluie s'abattait sur Gyllendal, il n'est pas revenu du travail. Les heures passaient, et nous nous inquiétions de plus en plus. Alors nous avons finis par sortir, et avons courus jusqu'aux champs où il travaillait. Mais il était trop tard, lorsque nous sommes arrivés, son corps gisait étendu dans la boue. La tristesse avait fini par avoir raison de lui. Nous nous sommes effondrés sur place, nous venions de perdre le dernier être cher qu'il nous restait. Notre père, que nous avions toujours crus inébranlable, était mort. Et lui non plus ne reviendrai pas. Avec sa mort, notre vie n'était plus que l'ombre d'elle même. Tadeusz et moi ne savions plus quoi faire, notre famille ne se réduisait plus qu’entre lui et moi, nous étions comme seul au monde. Cet évènement provoqua la perte considérable des récoltes, car oui, sans notre défunt père, nous ne savions pas cultiver correctement, on enchaîna les mauvaises récoltes jusqu’à en perdre l’espoir. Nous devions prendre notre courage à deux mains, on se devaient d'être digne de notre père, qu’il soit fier de nous, cependant ce n’était plus qu’une utopie, les récoltes étaient invendable sur le marché, de trop mauvaise qualité pour être vendu… C’est par hasard que nous avons rencontrés de vieux marchands lors d’un marché à Hohenwald, ils ont bien voulu écouter notre misérable histoire et prirent pitiés de nous. Ils décidèrent alors de nous aider, c’était un marché honnête pour moi : Ils nous donnaient des besaces pleines de pièces d’or en échange de bonnes récoltes pour les années à venir. Après avoir discuté avec Tadeusz, on n’avait finalement pas le choix, c’était La chance à saisir pour repartir sur un bon pied ! C’est seulement trois années après que nos dettes devenaient trop importantes, les récoltes étaient toujours aussi mauvaise, il était impossible de bien s’organiser, jusqu’au point de semer les graines à la mauvaise saison, du jamais vu dans notre famille. Et puis vient un beau matin, un petit vent frais frôlait notre peau, c’était une sensation agréable en plus des rayons de soleils qui nous réchauffait. Aucun nuage ne traversait le ciel bleu, c’était une journée agréable et très calme jusqu’à ce que de brefs coups frappés à la porte interrompit ce silence. Sous le coup de la curiosité, j'ouvris la porte en quête de savoir qui pourrait déranger notre journée. Que fut ma surprise en me retrouvant devant quatre personnes, les deux premières personnes étaient vêtues de fourrures, signe d’une grande noblesse, elles portaient des bagues aux doigts, ainsi que beaucoup de papier en main. Les deux autres personnes se trouvaient en arrière, mais fut encore plus imposant, l’un avec un gigantesque tatouage sur le bras droit et l’autre avec le torse si poilu qu’on aurait pu le confondre avec un wojack ! La situation était devenue très tendue, il fallait être vraiment idiot pour ne pas comprendre ce qui allait se passer. Ces personnes étaient là pour nous prendre tout nos biens, on était arrivés en point de non-retour, nous avions trop de dettes. Notre vie était fini, la moindre richesse suspecte d’être revendue au marché nous a été pris contre notre gré. Les hommes rentrèrent de force alors que je restais immobile en dévisageant ceux-ci, les deux hommes musclé nous attachèrent avec des cordes, l’un des nobles nous regarda, voyant notre incompréhension de la situation, il expliqua ce qui allait se passer : - Vous n’êtes plus capables de rembourser vos dettes, on récupère tous vos biens, ainsi que vos champs. Vous allez payer vos dettes en tant qu'esclaves sur l’île d’Esperia.