Utilisateur:Balthazar velutti
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"Certains hommes ne rêvent que de s'amuser, et refusent de se plier à toute logique, celle de l'argent comprise. On ne peut ni les acheter, ni les persécuter, ni les raisonner, ni négocier avec. Certains ne rêvent que de voir le monde brûler. "
Sommaire
Description
Age: 28 ans.
Taille: 1.80-1.85cubes
Poids: 80kg environ
Croyance: Libre-Arbitrage
Compétences
Alchimie: (META)
Alphabétisation et Calcul : (META)
Connaissance de la Flore : (META)
Connaissances Scientifiques : (META)
Minutie: (META)
Agilité: Balthazar, de nature gaie et dynamique, a du apprendre à se déplacer de manière fluide et agile, pour le besoin de ses représentations.
Talents
Balthazar est un Magicien de renom, cet Illusionniste est très doué dans ce qu'il fait. Il peut vous faire apparaître divers objets dans vos poches, et les faire réapparaître dans ses mains. Ses tours sont connus dans tout Caroggia, et dans une bonne partie de la Capitale. Il est, de ce fait, un excellent voleur. Incapable de crocheter une serrure, il saura vider vos poches sans même que vous n'y ayez fais attention.
Défauts
Balthazar est un homme à la parole douteuse. Il accorde très rarement sa confiance, et se fiche que l'on fasse de même avec lui. Il est également un grand séducteur, pas entêté par les questions de principes et d'éthiques.
Intérêts culturels et goûts
Balthazar est très attiré par le monde artistique, il en fait d'ailleurs un peu parti. Bien qu'il ne soit pas un as pour reconnaître des mets fins et délicats, ou des sons harmonieux, il saura reconnaître un bon artiste d'un mauvais.
Relations
Märim Nevio: Valet de Balthazar, celui-ci lui est très dévoué. Balthazar ne le considère pas avec beaucoup d'égards, mais apprécie son dévouement et sa fidélité.
Makthor: HiHi.
Zirg: HiHi.
La pluspart des gens: Balthazar vous aime, si vous êtes...... "Bizarre".
Histoire
Une enfance Riche
L’enfant était accoudé à la grande fenêtre du premier étage, celle qui donnait sur la rue. Il observait les passants, dans la Grand Rue de Caroggia. Les silhouettes défilaient sous ses yeux, toutes colorées, vêtues des plus belles parures que l’on peut apercevoir dans le Vellabria. Une charrette arrivait au loin, transportant sans doute un riche marchand. Les sabots retentissaient sur les pavés dans un bruit sec. L’enfant suivit son trajet du regard, puis, une fois celle-ci hors de vue, il décolla sa tête de la vitre, et se retourna. En bas, sa mère l’appelait à table. Il descendit, et avala un peu de filet de saumon au jus de raisin, il n’était pas gourmand, son père lui donna un coup de bâton pour être arrivé trop tard. Le repas était silencieux, le paternel parlait, racontant sa journée, tandis que sa mère écoutait et riait. A la fin du repas, alors que les domestiques débarrassaient la table, il sortit faire un tour dans la rue. Il était encore petit, mais ses parents le laissaient sortir tout seul, tant qu’il n’allait pas trop loin. Au bout de la rue, il aperçut un homme, sur le trottoir. Celui-ci semblait proposer une quelconque attraction aux passants. Il se dirigea alors vers l’homme, qui était habillé avec des vêtements assez extravagants, tout en restants élégants. Celui-ci offrait un petit bâton à un bambin. Le dit bambin essaya de prendre la sucette dans la main de l’homme, et celui-ci disparût aussitôt, réapparaissant dans son autre main. Convenu, il redonna le bâton au petiot, qui repartit, effrayé, mais satisfait.
Un Magicien
C’est ainsi que Balthazar Velutti fit la rencontre d’Honorio Carondor, magicien de rue, parcourant les villes du Sud. L’enfant se lia rapidement à l’homme, qui lui apprit tout ses tours, et l’engagea comme assistant, dans le plus grand secret. En effet, ce n’était pas une relation digne pour le petit Balthazar, ses parents ne devaient pas savoir. Un jour, il demanda à Honorio de lui expliquer son plus grand tour: Le cochon sans pattes. Honorio refusa, lui expliquant que c’était son plus grand tour, et qu’un Magicien ne doit jamais révéler son plus grand tour, car il se mettrait totalement à nu. Alors, Balthazar dénonça Honorio à ses parents, et le pauvre bougre fut enfermé quelques temps pour avoir essayé d’enlever un petit garçon, il fut relâché en piteux état à des esclavagistes, et finit sa vie à Lig Ocolide. De son côté, Balthazar continua d’apprendre les secrets de la magie, inventant de nouveaux tours. Ses parents vieillirent, et son père mourut à un âge mûr. Ayant choisi le culte du Libre-Arbitre durant la plus grande partie de sa vie, il mourra, toujours en fervent croyant de ce courant. Désespérée, sa mère se convertit elle au monachisme, sous le choc, et devint une pratiquante invétérée. Elle décida de partir dans les monts adaarions, où elle devint moniale, pour le restant de ses jours. De son côté, Balthazar grandit, ses parents l’avaient enfantés tard, et il était encore jeune. Désormais, il avait hérité de la moitié de la fortune de son père, l’autre moitié tombant entre les mains de sa mère. Il vécut ainsi aisément, sans avoir à travailler. Il s’occupait du petit empire commercial de son père, quoique ce fut plutôt sa mère, qui prit les rênes. Seulement, Balthazar ne pouvait pas renoncer à la Magie, qu’il affectionnait tant, et c’est ainsi qu’il entra dans une taverne, un peu désoeuvré, un soir de Nivôse, à Caroggia. L'atmosphère était lugubre. C’était l’une de ces tavernes tristes et misérables, où se retrouvent les parias et les déchets humains, pour célébrer leur condition, en se noyant dans des alcools forts et mauvais. Balthazar ne savait pas vraiment ce qu’il fichait ici, et il jaugea la pièce. A droite, un comptoir. Le tavernier l’observait, chiffon en main. A gauche, une rangée de tables.
Assis à l’une d’elles, un homme contrastait avec le reste de la population de l’établissement. Seul, il portait une redingote noire, et avait une allure d’homme de loi. Une sorte de comptable, d’homme à tout faire. Balthazar décida de s’asseoir face à lui. Il déposa sa canne en bois sculptée sur le banc, ainsi que sa veste rouge, s’assit, et fixa l’homme d’un regard un peu vide.
Alors, la discussion commença. Balthazar écoutait d’une oreille, il n’avait jamais vraiment été intéressé par le sort des autres, mais la conversation de l’homme en face était tout de même plaisante. Alors seulement, il lui demanda son nom.
C’est ainsi que Märim Nevio lui expliqua sa situation, plutôt critique, à plat. Le Magicien s’expliqua à son tour, et alors qu’il dissertait, il se rendit compte de l’opportunité. L’homme face à lui pourrait lui être utile, pour surveiller son argent, et le conseiller. Vu sa situation, il ne demanderait certainement pas grand chose comme salaire. Un logis, tout du moins. C’était une occasion qui ne se représenterait pas, et il ne fallait surtout pas lâcher l'hameçon. Alors, prenant des airs de sauveur, Balthazar fit son offre à Märim, avec une assurance et une hypocrisie bien à lui. Le lendemain, Märim Nevio devenait le Valet de Balthazar Velutti. Celui-ci ne portait pas vraiment attention à Märim, mais il avait tout de même un peu d’affection pour lui, celle que l’on porte à son chien.
Une représentation extraordinaire
La salle était comble. Il n’en avait jamais vu de plus grande. Des torches, ainsi qu’un bûcher, étaient allumés, pour que ceux du fond puissent l’apercevoir. Il marqua un temps, et contempla son public. Alors, la représentation commença. Il fit disparaître quelques poulets, ainsi qu’une chauve souris. Ceux-ci réapparaissaient dans des endroits insolites, la salle s’esclaffait. Puis, il marcha à travers les flammes, et la salle l’acclama. Il tenta d’écraser un poussin sur une table avec son poing, mais le poussin disparut au moment d’être écrasé. Il le relâcha dans son dos, le poussin retomba par terre, sans que le public ne puisse l’apercevoir. Il était en bois.
Alors, quand le public était à cran, et qu’il demandait à être éberlué, Balthazar commença son tour. Il annonça ce qui allait se passer, et les spectateurs formèrent une belle unanimité de rires. Et alors, propulsant ses mains devant lui, il créa un nuages de fumée et d’étincelles, et disparut.
Il était désormais dans les combles, sous la scène. Il entendait les voix éberluées des spectateurs, qui criaient au miracle. Le Magicien avait reparu à l’autre bout de la salle. Balthazar s’habilla, et intégra discrètement le public.
Alors que tout les regards étaient tournés vers le Magicien, il dépouilla les poches des spectateurs, ce qui n’était pas bien compliqué, avec le tumulte. Soudain, alors qu’avec l’imprudence de l’habitude, il détroussait l’un d’eux, celui-ci se retourna, et s’exclama “Au voleur!”. Balthazar n’en demanda pas plus, et se précipita vers la sortie, disparaissant à travers la foule, et bousculant ceux qui se trouvaient sur son chemin. De même qu’il fuyait, des explosions et des artifices étouffaient la salle, couvrant sa fuite, et déclenchant un immense feu, très rapidement, trop rapidement. Balthazar eu juste le temps de sortir dans la rue, il était encore sous le choc, et mit un peu de temps à s’habituer à la lumière du crépuscule.
Départ Précipité
Derrière lui, le théâtre brûlait, et des bruits de poutres s’effondrant se faisaient entendre. Il courut vers une ruelle accolée au théâtre. Märim l’attendait là. Quelques paroles furent échangés, rapides et courtes. Ils se mirent alors en marche vers le port. Ils marchaient rapidement, mais surveillaient leur allure de manière à ne pas être détecté. Les bruits couraient déjà dans la ville que le théâtre venait de brûler, et qu’il y avait plusieurs morts. Balthazar possédait encore de l’argent sur lui, celui qu’il avait volé quelques minutes plus tôt, mais, c’était déjà beaucoup. Ils évaluèrent les destinations différentes, une seule semblait rationnelle, au vu de leur situation. Ainsi, ils embarquèrent sur un navire, en direction d’Esperia. La Capitale, et l’Ancien Monde, étaient derrière eux.
