Utilisateur:Brume

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Brume





Description

Du haut de ses dix-neuf ans, on ne peut pas dire qu’Alric Brume dépasse de loin ses congénères ! Avec son mètre soixante-quinze de hauteur il n’est pas le géant qu’il aurait souhaité être, surtout avec son corps davantage usé par une vie difficile que musclé par les intempéries. Son abondante chevelure noire encadre un visage dur et prématurément vieilli, on donnerait facilement cinq voire dix ans de plus à ce jeune homme. Blanc de peau et bleu d’yeux, on ne s’étonnera pas si différentes cavales lui ont donnés un teint légèrement bronzé.

Compétences

Survie: la vie dans la pauvreté est difficile et apprendre à survivre est un strict minimum, aussi Alric n'a-t-il pas fait exception. Son corps a appris à se contenter et à survivre avec peu de choses.

Alphabétisation et calcul : éduqué par son noble de père, Alric a appris à lire, écrire et compter

Connaissances scientifiques, chimie: le père d’Alric était un original, qui se faisait un devoir de découvrir de nouvelles choses dans le domaine de la chimie. C’est tout naturellement qu’il a enseigné cette science à son fils.

Alchimie: on ne peut pas dire qu’Alric soit enthousiasmé par cette science, cependant son père qui en était grand pratiquant lui en a appris les bases.


Qualités

Loyal dans la défaite: Sachant recourir à l'honneur quand il échoue, malgré sa rage de vaincre Alric saura se montrer courtois envers le vainqueur. En apparence du moins.

Volonté de fer: D'un naturel obtus, il est difficile de faire changer d'avis Alric quand il a décidé de quelque chose. Cela a ses bons comme ses mauvais côtés.

Vous me rejoindrez et...: Convaincu que tisser des liens est primordial pour vaincre, Alric tentera de vous mettre de son côté. Il ne faut pas voir ça comme du copinage et il ne vous accordera pas son amitié si vous cédez simplement à cause de ses largesses. Il vous achètera peut-être, mais sa confiance se gagne.

...Ensemble nous triompherons: La confiance d'Alric est difficile à obtenir, néanmoins être considéré comme un allié par lui permettra de profiter de ses talents.


Défauts

L'esprit sombre: Plutôt méfiant au départ si il ne vous a pas "choisis", aborder Alric sans qu'il ait envie de vous de voir risque de mener à des problèmes douloureux.


Refus de la défaite: Si Alric a une attitude honorable une fois qu'il est vaincu on ne peut pas en dire autant de ses actions durant la bataille! Plutôt fourbe il utilisera tout les moyens pour ne pas échouer.


Fureur facile: Pire qu'énervé, il n'est pas rare de voir Alric partir dans des colères noires si il voit ses plans contrariés. Dans ces cas là il vaut mieux ne pas être dans les parages.


Arrogance innée: Noble de sang mais pas d'âme, le déchu n'aura aucune honte à remettre à sa place une personne d'une caste qu'il estime inférieure. Non mais vraiment aucune!


Intérêts culturels et goûts

-Tout ce qui attrait à la nourriture

-L'architecture

-la botanique

-Commence à prendre goût à la chimie

Objectif du moment

Le temps des alliances: Sachant que les relations sont importantes pour survivre, Brume tente de se faire des alliés. Ils seront utiles quand viendra le temps d'enlever ses chaînes...

Amis déclarés

Alliés déclarés

avatar.php?u=Ickaboth&size=24&ext=.png Ickaboth: un esclave arrivé par le même bateau que Brume, un ancien noble, une particularité que notre chimiste apprécie.. Ils se sont associés pour sortir de leur condition d'esclaves et reprendre leur statut.

avatar.php?u=Piokatra&size=24&ext=.png Piokatra: un esclave arrivé par le même bateau que Brume, un ingénieur avec lequel notre héros a pas mal bavassé. Ils se sont associés pour sortir de leur condition d'esclaves.


Connaissances

avatar.php?u=Hiiagara&size=24&ext=.png Hiiagara: l'homme étrange qui a acheté Brume. Il a l'air plutôt sympathique dans le fond, mieux vaudrait s'en faire un allié.


avatar.php?u=Vale&size=24&ext=.png Vale: une jeune fille rencontrée par hasard, pendant qu'elle faisait une crise de folie, son cas intéresse Brume et peut-être qu'il pourrait s'entendre avec ce qui paraît être sa "seconde" personnalité.

Ennemis déclarés

Histoire

Roleplay libre : une soirée ordinaire.


La nuit était sombre dehors dans le Cad de la Capitale. Dans cet assemblage des branches et de ponts suspendus on s’attendait à trouver de tout, des jeunes en quête d’avenir, des marchands véreux venus escroquer les plus pauvres, des brutes sans foi ni loi faisant leur marché sur le dos des idiots, en cherchant bien on devait même pouvoir trouver un ou deux justiciers au rabais venus défendre la veuve et l’orphelin, avant de mourir dans un fossé, tué par une lame traîtresse des « frappes à barres ». Dans cet ensemble hétérogène on pouvait trouver une bicoque plus grande et sans doute un peu moins ruinée que les autres, l’observateur habile aurait d’ailleurs vite remarqué que la porte possédait une solide serrure, contrairement aux habitudes dans ce genre d’endroits. Mais pénétrons à l’intérieur et découvrons ce que cherche à protéger celui qui y vit.

Un jeune homme était affairé dans ce qui semblait être une cave –un luxe dans ce quartier !-, il semblait sélectionner l’un après l’autre des livres de qualités variables. Rapidement il les ouvrait, vérifiait l’état des pages, la reliure, la lisibilité, puis les plaçait à sa droite où à sa gauche selon leur état ; vous l’aurez sans doute déjà compris : il cherche lesquels il pourrait vendre ! C’est qu’Alric Brume a un certain sens du devoir, même sans le sou il ne faut vendre que le nécessaire, les livres étant source de savoir et le savoir source de pouvoir, qui pouvait savoir si l’un d’eux ne contenait pas une solution pour le sortir de son pétrin ? Pour comprendre sa situation il est nécessaire de se replonger dans son passé afin de comprendre comment un jeune homme d’une bonne famille en est arrivé là. Mais justement, voici le futur adulte qui s’assied, l’air attristé et qui croque dans un morceau de pain sec tout en buvant une coupe de la pire piquette de tout les temps, peut-être songe-t-il à son histoire ? Quel bel hasard cela serait-il!

Le presqu’enfant se tourne maintenant vers un alambic, pot à cendres et autres verreries, tout cela lui a été légué par son père, Félix Brume, maudit sois son nom ! Autrefois, il y a quatre générations le nom des Brumes était très connu dans la Capitale, récemment anoblis ces Provinciaux s’installaient avec faste dans le quartier de Belle-roseraie, où l’arrière grand-père d’Alric voulait vivre la vie de châteaux. Malheureusement à sa mort son fils ne fût pas à la hauteur, d’un naturel excentrique le grand-père paternel de notre héros se livra corps et âme à la science, à l’alchimie, autant dire que dans les hautes sphères ont appréciaient que peu cela ! A son honneur il avait l’intelligence de ne pratiquer qu’en cachette, ce qui réduisait ses dépenses et lui permettait de ne pas se faire humilier à chaque échec. Bien vite il transmit à son propre fils, Félix, son goût de la science. Et de l’excentricité la famille bascula dans la folie pure et simple. Devant probablement être dérangé, l’homme se dévoua corps et âme à son nouveau métier, devant se marier à une caroggienne riche pour subvenir à ses besoins en matières premières et ne lui faisant un enfant que par pur devoir ! C’est dans cette ambiance qu’Alric grandit, son père ne partageant des moments avec lui que pour l’instruire avant de retourner à ses potions. L’enfant ne dit rien quand Félix vendit la demeure familiale pour s’installer dans le Cad, quartier le plus mal famé de la ville, il ne dit rien non plus quand son père s’acoquina avec les pires bandits de la cité pour financer ses expériences inutiles, il se tût encore quand ses parents moururent des émanations toxiques d’un mélange raté alors que lui était dehors.

Il venait d’avoir quinze ans, cela faisait dix ans qu’il se débrouillait pour vivre dans cet endroit horrible, cinq qu’il devait vivre avec une mère rendue handicapée à la suite d’une explosion malheureuse, un qu’il commençait à souffrir véritablement de sa situation, prenant conscience de son état. Dans sa maison de bois pourri, Alric se leva pour retourner vers son lit de paille, seul endroit où il se sentait à peu près bien. La journée de demain serait difficile, il devrait vendre ses livres, aller au marché s’approvisionner en vivres, échapper aux créanciers de son père qui ne l’avaient pas oublié en quatre ans… C’était son lot quotidien et chaque soir il souffrait des mêmes angoisses. Bientôt il n’aurait plus de livres à vendre, cela l’inquiétait plus que tout… Alric se coucha, puis souffla son dernier bout de bougie. Il recouvrit ses vêtements de notables, derniers vestiges d’un statut passé, avec une toile puis sombra dans un sommeil agité…


Roleplay imposé : au marché.


La vente de ses livres avait rapportée un peu plus que prévu à notre héros. Quel chance lui avait souris tout de même! Fallait-il qu’un amateur de science passe chez le libraire à ce moment là et lui achète à un bon prix son ouvrage sur les mathématiques géométrique! Avec cet argent il allait pouvoir enfin s’acheter du pain frais et quelques bougies, peut-être même rendre un peu d’argent à un de ses prêteurs pour l’apaiser. Une perspective alléchante! Le marché du Cad n’était pas vraiment un « marché », ça ressemblait davantage à un amas de gens un peu moins pauvres que la populace environnante qui se rassemblaient autour de la grande fontaine pour tenter de commercer leurs maigres biens. Usant de son pécule durement gagné et affichant sa morgue toute noble, Alric acheta un pain pas trop mal fait, deux pommes, trois bougies coulante et il lui restait juste assez pour graisser un peu la patte du prochain malabar qui frapperait à sa porte. La journée promettait d’être belle! Seulement voilà, son corps de nobliau avait envie de quelque chose d’autre qu’une pomme, et voilà que du coin de l’œil il apercevait un hère vendant des prunes… Ni une ni deux, Alric s’approcha discrètement, profitant que le vendeur soit occupé avec un autre client, prenant mille précautions, il se baissa, tendit la main et s’empara du fruit défendu avant de repartir l’air de rien. Personne n’avait rien vu, sa bonne fortune était encore là! Au fond il riait bien de ces gens qui trimaient pour leur pitance, lui ne faisait que vendre et réquisitionnait ce dont il avait envie. Evidemment ces pauvres ingrats ne laissaient pas son noble sang s’emparer de leur nourriture, pourtant sa place était théoriquement bien plus élevée que la leur!

Voir cette pauvreté le mettait hors de lui, aussi décida-t-il de changer de quartier pour s’aventurer dans celui de la petite république. Ce serait un euphémisme de dire que les gens le dévisageaient, ils le vomissaient, le regard impérieux des vendeurs les plus aisés lui donnait l’impression d’être un tas d’ordure ambulante, à lui, un Brume! Il fallait bien toute l’arrogance de la jeunesse et toute la crétinerie d’un enfant à qui on a répété « tu es un noble au dessus du peuple » pour que même dans sa situation Alric continue à se croire supérieur, mais c’était ainsi. Sa balade à travers les beaux endroits dura au moins deux bonnes heures. Encore et toujours ses pensées furent fixées sur « ces imbéciles de mauvais sang » qui le traitaient comme un moins que rien. Ce qu’il était devenu, cela était sans dire. S’en retournant chez lui, l’âme lourde de rancœur, Alric s’aperçut que les manants du Cad riaient à son passage. Il ne comprit d’abord pas pourquoi, il n’était pas habillé différemment de d’habitude! C’est en arrivant devant sa porte que la raison le frappa : elle avait été fracturée ! Entrant en urgence il découvrit qu’il ne restait plus rien à l’intérieur à part son lit de paille et un arrêt lui signifiant qu’il devait se rendre au poste de garde dans les plus brefs délais.

« Pourquoi ne pas l’avoir attendu devant ou chez moi » se demanda t –il. La réponse lui vint, laide et douloureuse, avec toute la force de la vérité qu’il s’était caché toute sa vie: parce qu’il n’en valait pas la peine.


Roleplay d’esclavage.


Après avoir sommairement réparé sa porte, Alric s’assit au milieu de la pièce désespérément vide, ne sachant que faire. Demain matin il devrait se rendre à la justice, de gré ou de force. Une fois qu’il y serait, que se passerait-il ? Son nom serait publiquement traîné dans la boue, les créanciers se dépêcheraient de venir se plaindre pour le faire condamné, sa baraque serait vendue mais après ? Clairement, il n’avait rien qu’on puisse encore lui prendre à part cela, devant ce fait comment réagiraient les juges? La réponse, il la connaissait déjà, on le ferait esclave, il serait vendu comme un animal puis traité comme une bête jusqu’à la fin de ses jours. Quelle perspective navrante.

Longtemps, très longtemps, il rumina des idées noires, s’imaginant le pire. Quand on pensait que certains lui diraient qu’il avait été chanceux de ne pas avoir été purement et simplement assassiné! Les braves imbéciles, l’esclavage ne serait-il pas pire encore? Ce serait une défaite, un échec total, une déchéance sans nom, le pire étant qu’il n’avait aucun moyen de s’échapper. Quitter la ville était inutile, il n’avait ni argent, ni destination, il mourrait bien vite de faim, se cacher ne durerait pas éternellement et ses conditions de vies seraient encore plus horribles. Devant ce dilemme il n’y avait aucune bonne réponse.

C’est quand l’aube commença à percer les nuages que sa décision était prise. L’esclavage ou la mort, la servitude ou le néant, le commencement et la fin. La défaite, l’humiliation d’un procès dont il connaissait déjà le verdict, il ne le supportait pas, par Arbitrio il ne laisserait pas ces enflures l’avoir! Amère et honteux, il dévora les maigres provisions qu’il avait acheté la veille, laissa en plan les bougies restantes et s’en alla vers les docks, sachant parfaitement quelle était la seule issue honorable pour lui.

Trouver une taverne mal famée dans le quartier nordique n’était pas bien difficile, il suffisait de suivre les relents de mauvais alcool et de chercher dans les ruelles. La taverne du « marin borgne » avait tout pour satisfaire ses attentes : étroites, comme collée entre deux maisons, elle abritait une vingtaine de malandrins de tout poil, la pire racaille des mers. Sur le pas de la porte, habillé de ses presque loques. Alric proclama d’une voix forte:

-« Je viens me vendre comme esclave!»

Autant dire que le silence se créa dans la pièce. Déjà quelques pirates riaient nerveusement, ce n’était pas tout les jours qu’on voyait ça, surtout dans le coin! Puis un type qui devait être le capitaine porta son regard fourbe sur lui.

-« T’sais pas ce que t’dis gamin. M’t’nant casse toi pendant qu’on profite de l’alcool. »

Evidemment Alric n’était pas décidé à se laisser mettre dehors comme ça, pour la première fois de sa vie, il allait se battre… Pour se faire enfermer! Avec la même fermeté dans la voix il envoya:

-« Je suis ruiné, je n’ai plus rien à perdre. Pensez à l’or que vous pourriez obtenir de moi!»

Le capitaine hurla de rire et pendant un bon moment les quolibets et les injures furent nombreuses envers le noble, tout l'équipage s'en donnait à coeur joie. Dans un geste de fausse bonté, le chef ordonna que l'on passe les menottes à Alric, lequel se retrouva bien vite emmené à travers la ville, fers au poignets, jusqu'à atteindre le bateau qui devait être celui des brigands marins.

N’importe qui d’autre aurait pu être désespéré, mais le nobliau ruiné ressentait une pointe de joie: ses créanciers ne l’avaient pas eu, il les avait tous floués, tous sans exception! Il ne lui restait désormais plus qu’à être un bon esclave et à prier Arbitrio pour que les rumeurs sur des affranchissements soient vraies. Dans son âme dérangée par le chagrin et la honte, l’esclavage n’était peut-être que la fin d’une vie et le début d’une autre, plus prometteuse.