Utilisateur:Catilina
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RolePlay :
Sommaire
Description
Diogo Catilina tel qu'il vivait à Caroggia.
Histoire
Enfance
Diogo est né dans l'un des quartiers de l'Altiplain, les bas-fonds de Caroggia. Plus précisément dans la Sosurra, dédié aux serviteurs des quartiers riches qu'elle surplombait et aux bouchers du Nord de la ville. Sa mère était servante dans l'une des ces grande maisons, et c'est là qu'il fut conçu. Viol ou rapport consenti, il n'en sut pas plus que la silhouette furtive qu'il ne vit que par trois occasions. Pas de nom, juste des yeux verts qui tranchaient avec les origines Dionanes que sa mère lui avait transmis.
Une bourse offerte régulièrement permit au foyer de vivre bien plus confortablement, quittant le pire de l'Altiplain pour ses franges relativement plus sûres. Tâté et jaugé comme une marchandise, sa bonne santé valut sans doute à sa mère de recevoir d'autres soutiens plus ou moins réguliers.
Alors qu'il n'avait accès qu'à une éducation simple dans une Maison de Charité, ainsi que l'apprentissage plus dur des rues de l'Altiplain, il eu accès, sans se souvenir vraiment comment, à du papier et à du fusain.
Adolescence & Études
Petit à petit il exerça un talent naturel pour l'observation au dessin, qui si il n'était jamais très original ou imaginatif, était sûr. Cela n'aurait pu rester qu'un loisir chétif, voué à disparaître dans la pauvreté ambiante mais la même main qui fournissait les pièces bienvenues lui donna l'opportunité dont il avait besoin pour quitter celle-ci.
Pas assez pour suivre les études les plus prestigieuses, mais si il cessa de soupirer après les grands navires qui quittaient le Havre, il fit ses lettres honorablement, auprès de maîtres d'une grande compétence dans les grands ouvrages : Jirhe Dumas et Madao Versimali.
Sans grandes ressources, surtout après que la mort de sa mère vit les aides bienvenues se tarir, il se mit au service des maisons caroggiennes, d'abord les plus mineurs ou les plus récentes, œuvrant surtout dans les quartiers populaires ou pour des ouvrages modestes, son apprentissage n'étant pas assez brillant, bien que correct, pour rivaliser avec des noms plus connus ou reconnus..
Vie avant Esperia
L'Altiplain était loin désormais, bien que toujours trop proche à son souvenir. D'un académisme certain, associé avec un pragmatisme têtu, on reconnaissait à ses bâtiments un charme austère mais parfois désuet. Ses ambitions d’œuvres mémorables, dignes de ses maîtres restaient toujours à l'état d'études sans lendemain.
Sa renommée, limitée, auprès de plus grandes maisons fut embauché était due à des contrats dont la mémorabilité n'était pas l'une des qualités premières : établir des comptoirs miniers ou des postes de garde dans les provinces dont elles se servaient afin d'y affermir leur influence ou parfois d'y établir une présence plus ou moins dissimulée sous des prête-noms locaux.
Ces commandes n'étaient pas franchement agréables, mais permirent à Diogo de faire face a plusieurs défis dont le manque de ressource et de temps ne furent pas de trop pour affûter ses compétences. Être à court de ressources, de matériaux de construction et travailler sous la contrainte de moyens limité lui apprit autant que la construction de maisons marchandes dans les villes provinciales de la république. Ses ambitions contrariées lui valurent néanmoins une réputation d'amer et acariâtre, et sa direction était la hantise de bien d'équipes "volantes" dans les terres provinciales.
Son train augmentant légèrement après qu'il aie accepté de tels travaux, il prit plaisir à la "vie carohgienne" : goût pour le vin allant jusqu'à une connaissance toute particulière de celui-ci, compagnie de belles femmes et conversations studieuses.
Bien qu'éduqué par une mère pieuse, Diogo ne s'est jamais véritablement senti une grande spiritualité. A son grand dam une superstition venue de ses primes années fait parfois surface, mais sa foi restait assez superficielle, se limitant aux rites monachistes par discipline et par une foi superficielle plus que par dévotion.
Capture
Son dernier contrat, en Galdyr, ne différait pas profondément des autres. Ces temps-ci, il alternait certes commandes conventionnelles en ville et contrats de quelques mois à l'extérieur en faveur de ses premières, mais le rapport bien plus fructueux de ces derniers ne le laissaient jamais indifférent, si sans trop d'illusions sur les raisons de cette prodigalité.
Peut-être que ses rêves devait en rester, et que ses ambitions auraient dû se limiter dès le départ à ce qu'il faisait de mieux.
En effet, bien que cette commande ne semblait pas différer outre mesure des précédentes, malgré une proximité jamais atteinte jusque là avec des communautés locales, elle finit durement. Les gardes caroggians responsables de la sécurité du petit groupe fut finalement la cause de l'arrivée de mercenaires Galdyri qui non seulement brulèrent l'avant-poste mais réduisit les caroggians en chaînes, puis en esclavage.
Payant le prix de ses démons, Diogo croupissait dans les geôles de l'ancienne province centralienne. Par un coup du sort, ou une porte de sortie offerte d'on ne sait où, il fut mis à part de ses compatriotes et envoyé vers l'Ouest.
Compétences
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Alphabétisation et calcul
Considéré comme lettré par les standards intellectuels caroggians, ses goûts sont plutôt pragmatiques. Les spéculations métaphysiques sur les mathématiques qui avaient parfois cours parmi de jeunes condisciples ne l'ont jamais attiré, ainsi qu'une utilisation ludique de ce savoir.
Sans être un rustaud dépourvu de connaissances livresques ou théoriques, ce qui n'aura pas une application pratique ne l'attirera pas de premier abord : si les gens étaient des livres, certains des romans à l'eau de rose, d'autres des nouvelles fantastiques, il serait un traité sur la rénovation urbaine.
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Connaissances scientifiques (Géologie, Architecture)
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Minéralogie
Son métier, bien qu'appris et développé sur le tas, s'appuie tout d'abord sur une solide base scientifique. Les années passées à apprendre avec des maîtres dans cet art, ou plutôt comme on lui a martelé plusieurs fois durant ses jeunes années, l'"artisanat" en ce qui le concernait tant qu'il n'aurait pas quelque chose digne d'être appelé artistique à son actif, n'ont pas été perdues. De plus, au contraire de maîtres d'ouvrages moins concernés par la longévité de leurs constructions, il s'est attelé à une connaissance poussée de la géologie : reconnaître les sols sur lesquels l'on installe de lourds murs ou comprendre le pourquoi de la fragilité de telle roche a fait plus, et pour moins d'effort, pour sauver des bâtiments que l'étançonnage.
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Dessin
Son trait est à son image : assez peu imaginatif, mais sur. Ne lui demandez pas de peindre des paysages fabuleux, emportant l'âme vers des cimes éthérées ou des abimes indicibles, vous seriez déçus. Même si la caricature ne lui est pas inconnue, il n'a pas ce genre de talent.
Mais la coupe d'un navire ou d'un bâtiment, la copie rigide d'un réalisme plat est le soutien fidèle de ses sensations.
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Oenologie
Un vice commode à Caroggia, où un bon vivant ne saurait prétendre l'être sans goûter le vin d'une manière érudite, glissant allègrement vers le pédantisme enivré. Son palais n'est pas digne des grands champions de taverne ou de grande table, bien évidemment, mais il s'est acquis une petite réputation dans les cercles autrement anonymes des tables rondes des tavernes caroggiennes lors de ces concours intempestifs et avinés.
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Outillage
Malgré une instruction lettrée, Diogo n'a jamais rechigné à mettre la main à la pâte, en tout cas pas au point de l'empêcher de pratiquer ses talents lui-même. Plusieurs de ses ouvriers, lents à la tâche ou ayant fait une erreur autrement pardonnables, s'en sont rendus compte : à son avis, nul n'est irremplaçable sur un chantier, sauf le maître d'oeuvre.
Traits
Catégorique
Une fois qu'il a émis un jugement sur quoi que ce soit : un objet, un concept ou une personne, il est assez difficile de lui faire changer d'avis et encore plus de lui faire reconnaître son erreur d'appréciation. Faites-lui une crasse, et il s'en souviendra de vous comme d'un individu à mépriser ou à briser. D'un autre côté, une bonne action voire une bonne parole à son endroit le verra vous inscrire dans les bonnes catégories de sa classification.
Confiant
Diogo estime être apte aux tâches et objectifs qu'il s'est donné (bien qu'il reconnaisse son incompétence sur ceux qu'il a identifié comme hors de sa portée). Même si il semble échouer, il verra toujours lui une porte de sortie ad hoc et ne supporte pas qu'on essaie de lui montrer le contraire. De nombreux succès l'ont conforté dans cette opinion de lui-même, et sa récente infortune n'y change rien.
Curieux
Si il se passe quelque chose devant lui, ou à coté, et même si cela ne le concerne pas directement ou indirectement, Diogo veut savoir ce dont il retourne. Ce n'est pas forcément par malice, ou intention d'utiliser ces informations à tel ou tel escient (bien que cela puisse être le cas), mais par désir de savoir ce qui se passe.
Cynique
Sceptique envers son prochain et la société en général, son cynisme colore son humour et ses remarques d'une ironie mordante et acide, même pour lui. C'est parfois un désagrément pour ses proches, et on peut se demander si cela n'est pas au final une façade contre un monde dans lequel il a dû batailler pour s'élever un tant soit peu et qu'il l'a fait chuter très bas plus d'une fois.
Ergomane
Diogo se définit, et est probablement défini, par sa qualité de maître d'oeuvre. Parfois totalement ignorant dans certaines matières pourtant communes, il est intarissable dans ses élans enthousiastes de travail. Ses lectures le tournent vers l'architecture, et il profite de chaque instant pour mettre à disposition, fut-ce théorique, ses talents.
Esthète
En matière d'architecture, de décoration et de vin, Diogo aspire à ce qui est beau et bon. Pour lui, cela signifie une forme d'alliance entre sobriété, propreté, efficience et art. Cet amour des belles choses s'étend aussi aux belles femmes et aux beaux hommes, sans que cet intérêt soit forcément amoureux, ou sexuel d'ailleurs.
Froid
Diogo est froid d'abord, sauf avec un cercle restreint de relations qu'il s'est choisi, et avec qui il se dégèle rapidement jusqu'à une franche chaleur. Cette froideur peut prendre plusieurs formes : politesse (parfois excessive, comme pour mettre de la distance), mépris, haine. Aucuns de ces sentiments de prendrait le pas sur son retrait, et même sa haine est glacée : il préférera prendre son temps et réfléchir aux moyens de frapper plutôt que de se laisser guider par celle-là sur le champ.
Instruit
D'une culture à la fois étendue et lui venant facilement, Diogo apprécie les marques d'intelligence et aime converser avec profondeurs sur plusieurs sujets (et surtout ceux qu'il maîtrise) et ne rate guère d'occasions d'apprendre de nouvelles choses, ne serait-ce que pour les critiquer. Son instruction s'accompagne aussi d'un langage châtié, peut-être trop fleuri qu'il peut utiliser aussi bien pour plaire que pour se moquer de ses interlocuteurs sous couvert d'extrême politesse.
Observateur
Il remarque facilement ce qui cloche. Une poutre courbée sous un effort trop dur, un mensonge dans une bouche empressée, une faute sur un écriteau. Cela peut le conduire parfois à dévisager ou faire des remarques gênantes, mais c'est parce qu'il estime que tout le monde l'a vu et qu'une telle évidence n'est pas chose impromptue d'en parler.
Réfléchi
Sans mettre un temps trop long à réagir, Diogo aime prendre son temps pour réfléchir à sa situation ou aux problèmes auxquels il est confronté. Il peut tout à fait, après avoir rencontré une difficulté dans une construction, quitter son plan de travail et lire un livre tout en ressassant les solutions possibles dans sa tête et rester ainsi éveillé avant de sauter sur une conclusion adéquate.
Solitaire
Diogo n'est certes pas un ermite, mais il apprécie grandement la solitude, surtout dans une ville peuplée comme Caroggia ou Esperia. Chez lui ou dans de grands espaces, il n'apprécie pas d'être dérangé sans prévention d'aucune sorte et les visites à l'improviste l'ennuient plutôt qu'ils ne le réjouissent. Les grands rassemblements ne l'intéressent pas outre-mesure et peut parfois chercher à éviter de tels évènements où à se séparer de la foule.
Personnalité
Intérêts
Comme tout Caroggian, Diogo à un grande passion pour la campagne. Même en étant esclave, il apprécie de pouvoir s'échapper de la ville au cours de promenades plus ou moins longues et profiter du grand air. Son goût champêtre l'emmène parfois auprès des fermes et des bûcherons, et voir une mine en action, en plain soleil est toujours une activité charmante.
Nostalgique de Caroggia, il cherche à reproduire autour de lui un peu de son ambiance. Le quartier Adobe, avec ses briques et ses appareils de stuc et de bois lui rapellent un peu ce qu'il a perdu et est son quartier préféré de la ville, bien que les abords du port, la mer parlant au coeur de tout Caroggian, aie aussi ses faveurs.
Le vin est l'une des grandes passions de Diogo qui ne sont pas liés à son travail. Son palais s'est un peu déshabitué des grands crus dès bien avant ce qu'il considère comme son exil en Esperia, mais il apprécia toujours une bonne bouteille ou un bon verre. Bien qu'il ne l'appréciait pas trop auparavant, il a gouté à de très bon cidres depuis son arrivée.
Religion
Diogo a été élevé dans la foi d'Arbitrio, et reçu une première éducation dans une maison de charité. En conséquence, il est d'un monachisme assez classique mis à part des pratiques superstitieuses qu'il essaie de combattre, moins par la recherche d'une pureté dans sa foi que par rejet de son passé. Sa foi est d'ailleurs assez fragile, influencé (sans y adhéré) par le libre-arbitrisme des élites caroggianes.
Depuis sa réduction en esclavage toutefois, il oscille entre foi formelle, épurée mais sèche et mécanique et recherche personnelle, mais muette, spirituelle.
Ses premières relations avec le phalangisme l'ont laissé très réticent, réticence qui s'est transformé en véritable dégout depuis qu'il aie assisté, plus ou moins contraint, à la punition particulièrement dure d'un enfant au monastère.
Relations
Kenesha Silmäpyhä:
N'ayant eu que peu de relations avec elle, Diogo ne sait trop quoi penser. Il est certes son esclave, et elle le traite tel quel, mais n'a jamais semblé considérer dans cette relation autre chose qu'un souci de propriétaire lointain mais digne. Au final, elle ressemble bien plus à une vraie noble que bien d'autres que Diogo a pu voir dans sa vie et ne peut s'empêcher de ressentir une véritable admiration envers elle.
Lyre Ester:
Femme-Enfant. Ce qui est considéré parfois comme charmant, y compris par Diogo avant qu'il ne soit réduit en esclavage, mais il sait maintenant qu'un enfant ne cesse pas de l'être quand il arrache les ailes des mouches pour s'amuser. Sans être tombé aussi bas et sans être un monstre, Lyre lui donne l'impression d'une apathie profonde qui ne cesse que lorsqu'un égoïsme tout aussi profond se sent lésé. Elle n'est peut-être pas mauvaise à proprement parler, mais manque d'une discipline mentale lui permettant d'échapper à son sort et à empêcher l'apparition d'une facette plus sombre, plus puérilement cruelle de sa personnalité.
Meauvent
Diogo à rencontré Meauvant peu après son achat par Thorgan, et les deux esclaves se rencontrèrent plusieurs fois au cours de travaux communs. Malgré une certaine frustration de Diogo, car Celestan est mieux considéré (ou du moins le pense-il), il apprécie énormément l'artiste et lui pardonne une foie naïve en Arbito, et se propose de boire un verre avec lui à l'occasion. Il
Sergueitov Ivanovitch
Vieux déchet, à la mémoire faite comme un fromage troué ayant dépassé depuis longtemps la date limite de péremption. Il doit surement s'y connaître mais c'est miracle que ce qu'il sait n'aie pas fui avec le reste. Si son incapacité chronique à retenir quelque chose n'est pas totalement due à la sénilité, mais à une certaine malice de vieillard, alors le respect de Catilina envers lui augmentera un peu, mais sa haine d'autant.
La seule utilité que Diogo en Sergueitov, hormis une survie élémentaire due à son statut, et de grappiller suffisante des connaissances du vieillard. Et si jamais il est affranchi, il fera tout pour le briser, au moins professionnellement.
Thendras:
Arrivé dans le même navire esclavagiste que Diogo, et vendu à la même famille, le jeune tailleur de pierre uroggian a intéressé Catilina assez vite : intérêt facilité par la proximité de leurs deux professions. Le retrait de Diogo, toutefois, a empêché toute vraie compagnie jusqu'à ce quelque temps soit passé en Esperia. Bien qu'ils ne se rencontre guère, Diogo aimerait passer plus de temps avec lui.
Thorgan Ahrondor:
Thorgan est celui qui a acheté Diogo lors de son arrivée en Esperia. Bien que Diogo se sente humilié par cela, et par le faible prix que le nordique a investi dans sa personne, il ne ressent aucune rage ou haine contre lui. Le manque de subtilité de Thorgan est éclatant, mais rafraîchissant. Un homme dont les principales préoccupation, alors qu'il est mis en geôle pour avoir conseillé à la souveraine de faire le trottoir, sont sanglier et bière ne peut qu'intéresser et être apprécié par Catilina.
