Utilisateur:Dagmar

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Crapulle
Pseudo
Dagmar
Prénom IRL
Pierre
Âge IRL
16 ans





Description

Âgé de 25 ans, il sait lire mais n’a pas la connaissance de l’art de l’écrit. Son oncle religieux s’était pourtant efforcé de lui apprendre les bases, mais son instinct un peu animal lui fait baisser très rapidement les bras quand il s’agit de faire travailler sa tête plutôt que les muscles de ses bras. Pourtant il n'a pas eu de mal à apprendre le Capitalain. Ses parents ont toujours parlé en langue Hurone, mais ils avaient demandé à leur oncle de lui apprendre cette langue qu'ils disaient indispensable lorsque l'on s’aventurait en dehors du territoire de la Grande Huratelon. Pour parler de son physique, enfant, il avait une petit corpulence; il n'était pas très grand et relativement mince. Maintenant, c’est un homme plutôt imposant avec ses 1 mètre 95 pour 98 kilos, comme son père

Compétences

  • Connaissance de la flore
  • Force
  • Endurance
  • Agilité
  • Outillage
  • Survie


Talents

  • Indulgent
  • Non rancunier
  • Altruiste

Défauts

  • Mauvais caractère
  • Impatient
  • Fourbe

Intérêts culturels et goûts

Il aime les choses simples, il préfère se nourrir de se que lui offre la nature plutôt que les agriculteurs. Il aime la marche et s'atèle régulièrement à des excursions dans la montagne. Il est très admiratif de la nature sauvage et autonome des animaux de la forêt tel que l'ours wojack

Amis déclarés

  • Will
  • Pavlik

Histoire (Candidature)

RolePlay :


Libre :

En Gyllendal du nord, c'est la nivôse, la misère a pris place dans les foyers. Le froid s'engouffre dans les cheminées, les ours sont endormis depuis bien longtemps en attendant que cette sombre saison file. La famille de Dagmar, elle aussi, aimerait pouvoir hiberner, oublier la misère et le dur labeur qui les attendent dehors. Mais pour survivre, il n'y a pas d'autre moyen que de travailler pour gagner son pain. Son père était bûcheron, il vivait de ce que lui donnait la fôret pour le revendre à la scierie non loin d'ici. Son père était très touché moralement par la misère dans laquelle ils se trouvaient, et la nivôse était particulièrement agressive cette année. Dagmar, lui, d'un naturel très joyeux, n'avait que faire du froid. Même à l'adolescence, il se révélait altruiste avec son père; il partait l'aider à couper leur bois de chauffe et à récolter leurs maigres revenus, juste assez pour les nourrir. De plus, cela lui permettait d'apprendre. Son père ne l'avait jamais forcé à venir travailler avec lui, c'était pour lui comme un devoir d'aider sa famille à subsister. Il se levait tous les matins et partait avec lui.

« Dagma… Dagma ! Dagma !! »

« Hum , hin , quoi ? »

« Il est temps mon grand, le soleil va bientôt se lever »

« Humm, ne m’appelle pas Dagma j’ai l’impression que c’est mère qui me parle lorsque j’avais 5ans. »

Dagmar au soleil levant s'attelait à aider son père et à apprendre son métier comme tous les jours depuis bientôt cinq hivers. Cette cérémonie des plus désagréables pour lui, le réveil, était une des étapes les plus dures de ses longues et froides journées. En effet, les tâches physiques ne lui faisaient guère peur malgré son jeune âge, il en redemandait, même! Son père lui disait toujours qu'il avait de la sève à la place du sang, comme lui. Dagmar savait que ce n'était qu'une façon pour son père de se faire des éloges, mais il était tout de même fier. Il a toujours espéré qu' une fois adulte, il serait comme lui. Sorti de la maison, Dagmar avait pour habitude de sortir lui-même le bœuf et la charrette de la propriété. Son père, lui, se chargeait de préparer les outils froids comme de la glace; d'affiner les lames des haches qui avec le froid devenaient fragiles et cassantes comme le bois; et surtout d'entreprendre son petit rite religieux comme il avait pris l' habitude avant de partir s'enfoncer dans la forêt et la couche de neige qui la recouvrait. Le climat était plutôt d'un naturel doux et sec, très agréable, mais ces dernières semaines, le temps n'était pas au beau fixe. Il rendait le transport des grumes beaucoup plus difficile. Les hêtres avaient leurs feuillages recouverts d'une fois leur poids en neige, ce qui rendait leur abattage plus facile, en une dizaine de coup de hache l'arbre se brisait en deux. Mais faire avancer l'archaïque charrette et le bœuf, n'était pas un travail de tout repos. La neige rendait l’avancée de cette dernière très difficile; Dagmar peinait à diriger le bœuf à simple coup de bâton; les roues de la charrette s’enfonçaient dans l'épaisse couche de neige. Le bœuf avait énormément de mal à tirer la charge, qui d'habitude ne lui posait aucun problème. Il nous fallait donc pousser nous aussi la charrette gelée. Nos mains commençaient à se refroidir au contact du bois congelé.

« Père, ne veux-tu pas que l’on s’arrête cinq minutes? Tes mains sont rouges et engourdies, elles commencent à enfler, colle-les aux miennes encore chaudes.

« Oh Dagmar! J’en ai vus des pires tu sais, et toi à ton tour tu en verras des pires aussi, et bien assez vite mon garçon, bien assez vite… »

Il savait que son père était d'un naturel très fier; il refusait tout le temps l'aide de qui que ce soit: son fils, un voisin, ou même sa femme. Il se débrouillait toujours pour subvenir à ses besoins. Après une courte pause, le bœuf commençait à piétiner le sol. Son père lui apprit que cela signifiait qu'il commençait à souffrir du froid et qu'il fallait l’amener sur un sol qui n'est pas recouvert par la neige. Il nous fallait donc rentrer pour mettre le bœuf en sécurité. La perte du bœuf n'est pas possible, c'est leur moyen de survivre. Sans lui, il sera impossible de livrer une seule grume à la scierie, ce qui n’arrangerait pas la situation déjà précaire. Une fois arrivés, son père lui dit de rentrer, car ils ne partiraient pas livrer à la scierie aujourd'hui. Son père ne voulait pas le dire mais son dos le faisait souffrir; la vieillesse et les nombreuses charges qu'il a dûes porter toute sa vie l'ont abimé.


RolePlay :


Imposée :


Une soirée comme toutes les autres :

Après mes journées de dur labeur, j’avais pris une habitude, fâcheuse selon mes compagnons, de venir m’enfiler quelques godets de bonne bière pour me ressourcer et oublier mes problèmes. Je souhaitais les oublier un peu vite certes… mais ce petit moment de détente à la taverne m’était devenu indispensable. Ce soir là, après avoir vidé ma charrette d’hêtre fraîchement coupé à la scierie et mis dans son enclos mon bœuf, je pris tout naturellement le chemin de la taverne du petit village d'à côté. Il se situait non loin de là, à 30 minutes de marche en contrebat d'une valée, là ou se trouvait le petit village le plus proche de chez moi. J'y allais tout le temps joyeusement car je savais que j'allais passer une bonne soirée qui me permettrait d'oublier un peu le quotidien, comme tous les jours.

Quand j'arrivais dans le village, tout le monde me connaissait. Des bonsoirs jaillissaient de droite et de gauche comme si j'étais célèbre. Mais je savais que c'était juste parce qu'on racontait que j'étais susceptible une fois bourré et que je m’énervais rapidement pour la moindre chose. Il est vrai qu'il m'est arrivé quelques mésaventures après des soirées comme celle-là. Mais ça ne me dérangeait pas que les gens en rient, je préférais ça que de les voir fuyant ma présence. Une fois arrivé à la taverne, je m’attelais aux salutations. Une dizaine de mes compagnons de boisson étaient déjà installés. Je pris place à mon tour sur un tabouret, toujours le même; c’est comme si ce dernier m’avait été attitré avec le temps ou bien que personne n’osait mettre ses fesses à la place des miennes. Dans tout les cas, j’étais devenu avec quelques compagnons qui, comme moi venaient soigner leurs douleurs, la source principale de revenu du tavernier. Malgré la misère dans laquelle nous étions dans les temps où nous vivions, je me débrouillais toujours pour faire un chargement de bois supplémentaire pour pouvoir passer la soirée.

Quelques godets plus tard, je m’exerçais avec le tavernier et quelques autres bons samaritains au jeu du plus « saoul », comme ils l’appelaient. Il consistait tout simplement à battre au bras de fer le tavernier, et autant vous dire qu’il vallait mieux deux bras contre un seul des siens si vous ne souhaitiez pas revenir avec le coude retourné en angle droit. Un homme bien musclé, portant des fûts de bière toute la journée. On finissait par ne plus faire la différence entre ses cuisses et ses bras. Comme d’habitude, chacun notre tour, nous venions nous mesurer au tavernier sur le tonneau retourné qui servait d’appui. La récompense était un fût de bière offert par la maison. Autant vous dire que ce dernier avait une grande valeur, vu les temps qui courent. Mais cela ne reste qu’un beau rêve car quand mon tour fut venu, dans les dix secondes qui ont suivi l’installation de mon coude sur le tonneau, j’étais déjà par terre à le maudire.

"Sombre brute, tu m'as déboité le membre ! Rhggg"

"Ahah, tu ne pensais vraiment pas que j'allais te laisser gagner?"

J'ai gémi encore quelques minutes avant de me relever. Je me promettais tout le temps de ne jamais recommencer ce stupide jeu, mauvais perdant que j’étais. Mais j’avais aussi laissé de côté le fait qu' après cinq à six godets, j’avais aussi tendance à oublier mes promesses… La soirée continua avec des lancers de couteau et de hache; c'était les seuls jeux ou j'étais bon. Mais malheureusement pour moi, mon agilité semblait disparaître quand je dépassais un certain quota de boisson dans mon estomac. Je lançais les haches et les couteaux un par un à coté de la bûche qui nous servait de cible.

Chaque soir, après avoir terminé mes godets, je rentrais le bras en écharpe, titubant et pataugeant dans la boue chez moi. J’étais juste assez lucide pour reconnaître les arbres qui me menaient jusqu'à ma maison. C’était pour moi comme des panneaux de signalisation, c'était la seule chose que j'étais capable de bien faire quand j'étais ivre.


RolePlay :


Comment suis-je devenu esclave? :


En Gyllendal du Nord, on ne trouve pas beaucoup d’éleveurs de bœufs, ni d'artisans étant en capacité de créer des pièces sur mesure, en bois ou en fer. Si cela était le cas, leurs prix étaient très élevés, trop en ces temps de famine.

Lorsque j’ai entrepris de faire ma propre production de bois, il m’a fallut acheter de nombreux outils, un bœuf, et une charrette. Mais cela ne m’est pas tombé du ciel, au contraire: pour les obtenir, j’ai dû me rendre près de Lauderfelt auparavant. Certes il n’était pas bon de s’aventurer trop près de l’ancienne prison de l’Empire, surtout en étant un homme libre. Mais je n’avais pas le choix. Un compagnon de mon père m'avait dit qu’une personne pouvait répondre à mes besoins en faisant une offre sous forme de prêt. J’étais donc parti à la recherche de cette homme avec, pour unique information, le fait que je pouvais le trouver dans le contre bas de la plaine, près de l’ancienne prison. Je partis donc pour Lauderfelt à pieds. Cela m'a pris une journée de marche avec un arrêt à la taverne. Quand je fus arrivé devant l'ancienne prison, j'ai été surpris par son état. Je ne la voyais pas si abimée ni par le temps, ni par l’occupation des marchands d'esclave. Je pouvais voir des personnes enchainées au cou et aux mains, des hommes, des femmes et même des enfants. Je n'osais pas demander mon chemin ou des information aux gens que je croisais; ils me paraîssaient méfiants et très discrets sous leur capuche. J'eus même cru reconnaître un prêtre phalangiste par ses habits et sa capuche, qui ressemblaient à si méprendre au habits que portent les prêtres. Puis enfin, je crus l’avoir trouvé.

"Excusez moi . Est-ce vous à qui il faut s'adresser quand on a besoin de matériel? "

"Cela dépend du matériel que tu cherches, jeune homme."

Sur ce, je lui exposais mes besoins et il me répondit qu'il pouvait me fournir ce dont j'avais besoin. Il ne me demanda en échange, uniquement, de revenir un jour payer ma dette en amenant avec moi des pièces d’or. Il ne m’avait pas donné de somme particulière, c’était à moi de juger de la valeur des biens qu’il m’avait confiés. Je rentrais donc avec mon matériel et je pus commencer ma propre production. Les années passèrent, plus ou moins riches, en fonction de ce que je produisais.

Puis vint le jour où j’avais, selon moi, récolté assez de pièces d’or après la crise et la famine que nous avions subies. Je décidais donc de repartir pour Lauderfelt afin de payer ma dette. J’avais entendu beaucoup de « on dit » sur cette personne. On ne pouvait mettre de nom sur son visage. J’eus entendu dire par un de mes compagnons, il n’y a pas si longtemps que ça, qu’il avait un pied dans le marché de l’esclavage. Je me rendais donc à Lauderfelt avec, je l’avoue, une petite boule au ventre car il y avait environ une dizaine de façons différentes de me faire éventrer, capturer, kidnapper pour je ne sais qu'elle raison, ou même pire me faire prendre ma liberté. Le chemin me paraîssait très long, surtout à l‘approche de Lauderfelt.

Ce dernier s’est finalement bien passé. Je me suis rendu à l’endroit même d’où j’étais parti, il y a quelques années en arrière. Puis je reconnus, assis sur un tonneau près d’un mur défoncé, l’homme avec qui j’avais marchandé jadis. Je m’avançais et je déclinais mon identité en lui donnant ce que je lui devais. Il était déjà occupé à parler à quelqu’un dans une sorte de tente qui servait selon moi, surtout à l' abriter des regards. En effet, il faisait beau dehors et il n'avait certainement aucune autre raison de s'y trouver . Quand il se retourna et qu'il me demanda ce que j’avais amené pour payer ma dette, je lui répondis que j’avais économisé à la sueur de mon front, une trentaine de pièces d'or. Il avait l’air très vexé et très mécontent. Il se mit à me parler avec un ton un peu sec et rabaissant :

« Vois-tu, ce que je t’ai prêté t’as servi à devenir ce que tu es aujourd’hui, c'est-à-dire un bûcheron dans la fleur de l’âge qui connaît son métier. De plus, tu travailles convenablement puisque tu as réussi à économiser 30 pièces d’or. Il paraît donc normal que le paiement de ta dette soit équivalent à ta vie, puisque c’est grâce à moi que tu peux exister. »

Je commençais à avoir chaud. Ses propos ne me rassuraient pas du tout. Puis je compris ce que ce dernier voulait. J’avais simplement acheté en échange de ma liberté ce qui m’était nécessaire jusqu’à ce que je perde cette dernière. L’homme tapa sur le muret avec un bâton. Deux hommes en sortirent et me maîtrisèrent. Ils me jetaient dans la tente ou je restais quelques heures ligoté, bâillonné, impuissant. Quand après un certain temps, les deux hommes revinrent et me mirent de force dans un tonneau à peine assez grand pour y rentrer un homme de ma corpulence. Je sentis que l’on voyageait dans une charrette, sur des chemins peu fréquentés, et cela pendant, selon mon estimation, deux jours. Ensuite, on m'a secoué dans tous les sens; le tonneau était couché puis il a roulé. Et plus rien, jusqu'à ce qu’enfin on m’ouvre après presque 3 jours sans avoir vu le soleil et avoir mangé. Je pris quelques instants pour reprendre mes esprits. Le soleil m’aveuglait, mes yeux pleuraient de douleur. Quand j’eus retrouvé la vue, j’étais sur un bateau, en pleine mer. Il n'y avait plus aucune terre en vue.