Utilisateur:Delima

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
I_Walsung
Pseudo
Walsung
Prénom IRL
Laura
Âge IRL
19 ans





Description

Delima est une grand mère adaarionne d'âge respectable, mais quand on l'interroge là dessus, elle dit volontiers qu'elle a arrêté de compter, à partir d'un certain âge, ça ne sert plus à rien. C'est une robuste fermière, avec des mains calleuses de vraie travailleuse, pas comme ces gens de la ville qui prétendent travailler alors que leur petit museau n'a pas connu les frimas du rude hiver. Un peu bourrue, elle aime volontiers se plaindre de ses rhumatismes et de son dos, vieille comme elle est, pensez donc ! Mais méfiez vous tout de même, elle est un peu plus agile qu'elle aime à le faire croire, et elle est encore bon pied bon oeil. Elle a bon coeur, et sait consoler les jeunes écervelés de leurs chagrins d'amour, mais ne la poussez pas trop tout de même, c'est une redoutable bavarde qui peut égrener nombre de souvenirs plus ennuyeux les uns que les autres. Elle aime à se rappeler sa lointaine jeunesse, son enfance au village, son travail de domestique chez les nobles sires de Roskilde dont elle en tire une grande fierté un peu naive, son retour au pays pour des raisons un peu troubles, son mariage, la naissance de sa ses enfants et surtout, ah surtout, comment son vieux mari l'a abandonnée pour une jeunette de 20ans de moins que lui. Une rancoeur dont elle ne se débarrassera sans doute jamais. Très pieuse, naturellement, ayant fréquenté un monastère phalangiste dans sa jeunesse pour apprendre à lire et à écrire. Cependant, sa vue n'est plus aussi bonne qu'elle l'était avant, aussi ne vous étonnez pas si elle vous demande parfois de lui lire son courrier. Elle connait de vieilles recettes de grand mère, acquises avec l'expérience, de ces recettes qui se transmettent de génération en génération et qu'elle compte bien léguer à ses filles. Enfin, elle est attachée au jeune monsieur Sheolh, qu'elle a pratiquement élevé seule : elle n'hésitera pas à dire deux mots à quiconque voudra faire du mal au jeune monsieur Sheolh, ah ça oui !

Métier

Delima est une grand mère qui a un peu tout vu tout connu, elle sait donc faire bien des choses. Cependant, l'abbaye à laquelle elle a été vendue ayant besoin d'agricultrice, elle a donc repris le métier de son père et cultive les champs de ladite abbaye avec patience et pondération.

Compétences

Minutie

Connaissance de la flore

Connaissance météorologique

Sens du goût

Alphabétisation et calcul

Histoire dans l'Ancien Monde (textes de la candidature whitelist)

Paragraphe rp 1 : Chez les Roskilde

Prendre un enfant par la main

Pour l'emmener vers demain

En regardant tout au bout du chemin


Delima entra dans la pièce. C'était une grande pièce d'aspect sobre et sévère. Une haute cheminée jetait quelques éclats flamboyants dont la chaleur était bienvenue, les tapis sur le sol de pierres grises ne suffisant pas à isoler complètement la pièce du froid.

La pièce ne semblait pas vivante. Grise, terne, inhospitalière. Et pourtant. Assis devant la cheminée, un petit garçon aux cheveux noirs de jais regardait intensément les flammes, immobile. A cet instant, Delima sut que c'était lui. Il ressemblait à son père, c'est vrai. Mêmes cheveux, même attitude inexpressive. Et pourtant, il y avait quelque chose d'autre chez ce garçon. Delima ne le voyait pas de face, mais elle sentait comme un halo autour de lui. Un halo qui lui provoqua un malaise indéfinissable.

...

Quelques heures à peine s'étaient écoulées depuis que Delima avait rencontré le seigneur de Roskilde. Elle n'avait pas chômé depuis. Le seigneur s'était montré particulièrement exigeant. Outre son occupation principale d'élever le petit garçon, la jeune femme devait aussi faire de nombreux travaux ménagers, en particulier recoudre les vêtements des habitants de la demeure. Et le seigneur avait également insinué, en jetant un coup d'oeil intéressé sur ses formes, qu'elle pourrait également lui tenir compagnie la nuit venue...

Delima avait compris l'allusion. Elle n'était pas naive. Elle avait travaillé à la taverne du village et avait souvent vu, les soirs de débauche, des hommes bien enivrés observer d'un oeil libidineux les attraits des servantes, et elle avait aussi vu ce qui en résultait. Mais puisqu'il le fallait, elle était prête à payer ce prix.

Delima était la fille de Gragas le fermier au sud du lac. Mince, les yeux bleus et les cheveux noirs, la peau mate, elle attirait l'attention, et à 20 ans, avait reçu quelques propositions qu'elle avait déclinées au grand désespoir de son père. Quand comprendras- tu donc, ma fille, qu'il faudra un jour que tu quittes la maison pour épouser un homme de bien et lui donner des enfants ? Delima avait souri, et cajolé son père comme elle en avait l'habitude. Elle ne pouvait pas quitter la maison tant que ses frères et soeurs n'étaient pas débrouillés.

Puis un malheureux jour d'octobre, un fétu de paille voleta trop près de la bougie, et l'incendie s'embrasa. Delima et son père eurent juste le temps de réveiller ses frères et soeurs et de les faire sortir avant que la fumée ne rende l'intérieur de la chaumière irrespirable. Pourtant, si les humains furent sauvés, il n'en fut pas de même pour les bêtes. Solidement attachées dans l'étable attenante, malgré leur frayeur elles ne purent se sortir du piège flamboyant. Elles périrent toutes. Par chance, la chaumière était bien isolée des champs, et le lac pas trop loin. L'incendie ne fit donc pas d'autres ravages, mais c'était assez pour détruire le vieux Gragas. En une soirée, il avait perdu son toit et son travail. Delima, aidée de l'aîné de ses frères et de voisins charitables, réussit à reconstruire une petite maison. Ce n'était certes pas une maison aussi confortable que celle qui venait de brûler, mais c'était assez pour affronter sans crainte les frimas de l'hiver. Cependant, l'alcool aidant, le vieux Gragas ne se remit jamais de cette perte. Que faire ? L'aîné de ses frères pouvait aisément remplacer leur père dans le travail des champs. Il avait 18 ans et était robuste et bien portant. Mais il fallait payer le dû au seigneur de Roskilde, propriétaire de la terre. Pourrait il comprendre le malheur qui venait d'arriver, et accepterait il de repousser l'échéance ?

Voilà pourquoi Delima s'était retrouvée à demander audience au seigneur de Roskilde. Le seigneur l'avait écoutée sans rien dire, l'air fâché. La jeune femme n'était pas timide. Elle s'était enhardie. Finalement, le seigneur lui avait proposé ce marché : si elle restait au domaine à s'occuper de son fils de 5ans, à repriser les vieux vêtements des habitants et à le satisfaire dans n'importe lequel de ses désirs pour la durée qu'il jugerait suffisante, il daignerait retarder les échéances et pourrait même accorder certains privilèges à sa famille. Delima avait accepté. Finalement, même si ce n'était pas tout à fait ce qu'elle avait prévu, elle avait quand même atteint son objectif.

Delima s'approcha de l'enfant. Il ne bougeait toujours pas. Immobile, il contemplait les flammes dansantes. La jeune femme s'assit à ses côtés, sans rien dire. Ils restèrent ainsi pendant... combien de temps ? La jeune femme n'aurait pas su le dire. Peu importait, en fait. Le temps passait, lentement. Ils contemplaient les flammes dansantes, immobiles, silencieux. Le craquement des bûches. Le souffle du vent dans la cheminée. Les minutes passèrent. Les heures passèrent. Puis le garçon se tourna vers la jeune femme, le visage dénué d'expression.

Tu t'appelles comment ?


RolePlay : Paragraphe RP2 : Comme d'habitude

Je me lève jour après jour

C'est un jour ordinaire

J'en connais déjà le cours


Delima était vieille. Elle le savait. Elle le sentait dans toutes ses articulations. Pourtant, elle savait aussi qu'il lui restait encore de nombreux printemps à vivre. Elle n'était pas prête à se rendre comme ça, pensez donc ! Elle avait vu tant de choses dans sa vie, ce serait bête qu'elle ne puisse pas partager son expérience aux autres. Et puis, elle aimerait bien voir son 5ème petit enfant, quand même ! Irelia, sa fille ainée, allait accoucher au printemps. Elle voulait être là pour l'événement. Irelia avait toujours eu la tête sur les épaules, contrairement à Diana qui ne cessait de parcourir le monde à la recherche d'on ne savait quoi. Pfff... Quelle perte de temps. Elle ferait mieux de se marier convenablement et d'avoir des enfants, tiens ! Qui sait, ça lui remettrait peut être un peu de plomb dans la cervelle. Quant à Orianna, n'en parlons pas ! Toujours plongée dans ces trucs de méditation et d'alchimie. Mais qu'ai je donc fait à Arbitrio pour avoir des enfants pareils !

Heureusement, il y avait sa petite Janna. Ah, Janna... Le visage de la vieille dame s'éclaircit. Janna était son petit rayon de soleil. Mince, très fragile, on aurait dit une poupée. Elle tombait tout le temps malade, et la plus grande peur de Delima était qu'elle ne s'en aille pour toujours, victime du froid et du mauvais temps. Elle faisait un vrai malheur auprès des garçons, comme sa mère à son âge. Mais elle refusait tous ses prétendants. A sa mère qui s'inquiétait, elle lui avait répondu qu'elle attendait son prince charmant. Son prince charmant... Quelle idée saugrenue. A force d'attendre, elle finirait par passer l'âge de se marier. Enfin, elle avait encore le temps, et puis bon, après tout, c'était de son âge... Restait les jumeaux, Taric et Kennen. Enfin, pas vraiment des jumeaux. Ils avaient un an de différence. Mais ils étaient toujours ensemble, allez savoir pourquoi. Bon, rien à dire pour ceux là, c'est vrai. Ils ont fait un bon mariage, avec de jolies filles bien portantes, ils étaient heureux et tout se passait à merveille.

Delima se secoua. Allons, arrête de flemmarder comme ça, se gourmanda t elle. Il y a des choses à faire.

La vieille femme se releva en faisant une grimace, et saisit sa canne. Elle n'en n'avait pas vraiment besoin, en fait, mais elle aimait bien. Ça lui donnait une contenance. Elle ouvrit la porte de sa maison et regarda rêveusement au dehors. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu le petit Sheolh... Que devenait il, à présent ? Il avait 16 ans quand elle avait dû partir... Bon, c'est vrai, il n'avait plus besoin d'elle. A 16 ans, on est adulte, après tout. Mais une étrange complicité s'était liée entre les deux êtres, et quitter Sheolh lui faisait plus de peine qu'il n'en n'aurait dû. C'est qu'elle y était attachée, à ce petit garçon ! Enfin, ce n'était plus vraiment un petit garçon, à présent. Un grand garçon. Je me demande bien ce qu'il est devenu... Il faudrait peut être que j'aille lui rendre visite un jour... Mais sera t il encore là bas ? Et puis, je ne suis plus une jeunette comme avant... Mes jambes faiblissent... Bast ! On verra bien.

Delima sortit de la maison, son panier au bras. Aller nourrir les poules, ramasser leurs oeufs qui serviront de déjeûner, c'est vrai, quoi, rien de tel qu'une bonne omelette pour réchauffer le corps. Et tiens, à propos d'omelette... Morgana, la jeune fille des voisins, s'avançait vers elle, pour lui donner des champignons cueillis du matin même. Omelette... champignons... Je vous laisse imaginer la recette qui fit jour dans l'esprit de la vieille dame. Et justement, tiens, Morgana, puisque tu as été si gentille, tu ne voudrais pas rester un peu avec moi pour déjeûner ? La jeune fille acquiesça après une brève hésitation. Elle s'assit sur la chaise, pendant que Delima préparait le repas. La famille qui va bien, les enfants mal élevés (ah, de mon temps, les enfants respectaient leurs parents, pas comme aujourd'hui, penses tu), le temps un peu trop beau pour les cultures, les champignons dangereux (d'ailleurs, ça me rappelle une histoire, comme ça, imagine toi que mes voisins, tu sais, ceux qui habitaient la maison avant tes parents, eh bien, ils ont mangé un champignon un peu bizarre, et alors crois moi si tu veux, ils sont tous tombés malades ! Oui, tous, c'est incroyable je le sais bien, et pourtant, je le sais, puisque je suis venue m'occuper d'eux un peu, entre voisins, faut bien s'entraider, pas vrai?), les prix exorbitants que pratiquent certains au marché (ils essayent de t'entourlouper avec leurs belles combines pour te faire payer le maximum de deniers, mais j'ai l'oeil, moi, ce n'est pas à un vieux mouton comme moi qu'on apprend à faire des grimaces!). Mais bien vite, Delima sentit que sa jeune invitée n'était pas dans son assiette. En soupirant, elle s'assit à son tour à la table, lui servit une large part d'omelette, et lui demanda.

Bon, vas y, raconte tout ce qui ne va pas à la vieille Delima.

Quelques heures plus tard, Morgana repartit avec le reste d'omelette dans un plat et une pomme douce, rassérénée. Un chagrin d'amour, comme souvent les jeunettes de cet âge. Elle s'était amourachée d'un jeune fils de mineur qui ne valait pas plus que le fond de son pantalon : le temps de l'embrasser, et il était déjà reparti à d'autres conquêtes. Ah ces hommes ! Delima se sentait rajeunir, à consoler toutes ces minettes apeurées, ça lui rappelait sa jeunesse...


RolePlay : Paragraphe RP3 : Les retrouvailles

Et on prend un nouveau départ

Et on démarre une autre histoire

En laissant faire le hasard


Sheolh était revenu la voir. Ce qu'elle n'avait jamais pu se résoudre à faire, il l'avait fait. Il avait bien changé, son petit Sheolh. Il était plus grand que dans ses souvenirs, son visage était plus mûr, les traits plus résolus. Toujours aussi peu bavard, mais il avait appris, à la garde sans doute, un semblant de politesse. Sheolh était le seul qui était capable de faire taire la bavarde Delima. Comme lorsqu'ils avaient fait connaissance, ils restaient le plus souvent silencieux entre eux. Parfois ils parlaient, des phrases courtes et brèves. Mais ils n'en avaient pas vraiment besoin. Le silence qui régnait entre eux était tout aussi expressif.

Delima emmena Sheolh à la taverne de Roskilde. Ou peut être que ce fut lui qui le lui proposa. Allez savoir. Les gâteaux étaient divinement bons, par là. Elle en demanderait peut être la recette au cuisinier, si elle y pensait. Comme quand il était enfant, Delima lui coupa une part de gâteau, puis se servit elle même. Certains gestes étaient immuables.

Ils avaient un peu parlé de ce qui s'était passé pendant tout ce temps. Sheolh était devenu garde, puis avait été renvoyé. Pas étonnant. Il avait toujours eu cette capacité pour rendre les gens mal à l'aise. Delima, pour sa part, lui raconta sa vie modeste, ses enfants, son mari qui l'a abandonnée comme une vieille chaussette, avec une brièveté qui aurait fait l'admiration d'un taiseux. Sheolh la regardait, pensif et... gêné ? Delima le remarqua.

Quelque chose ne va pas ? "Si, ne t'inquiète pas, je pensais à des broutilles. Qu'est ce ça fait d'avoir des enfants ?"

Delima le regarda, surprise. Jamais Sheolh ne lui avait posé pareille question. Alors qu'elle réfléchissait au meilleur moyen de lui répondre, un grand faraud s'approcha d'eux, visiblement éméché. "Eh beeeh, il a l'air bon le gâteau, c'est la maman qui l'offre au petit fiston ?" Delima soupira. Elle les connaissait, ces imbéciles là, des mercenaires qui écumaient toutes les tavernes à la recherche d'une pinte de bière voire plus, de réconfort féminin, et parfois, quand la chance (pouvait on parler d'Arbitrio?) leur souriait, un petit contrat à exécuter avec le plus d'effusion de sang possible.

Sheolh s'était levé. Il faisait preuve d'une politesse qui étonna Delima. Mais en même temps, elle ne l'avait jamais vu en colère non plus.

Mais les choses se gâtèrent. Le faraud était sans doute moins imbibé qu'il n'y paraissait, ou alors peut être tenait il mieux l'alcool qu'à première vue. Quand Delima le vit frapper son protégé, puis le mettre à terre, elle ne put se contenir davantage. Profitant que le mercenaire lui tournait le dos, occupé à martyriser son petit Sheolh, la vieille femme brandit sa canne et lui asséna un grand coup sur la tête, en grommelant, furieuse :

"On ne le touche pas ! Relâche le maintenant !"

Mais que pouvait faire une petite vieille face à un mercenaire entraîné ? La suite, Delima ne s'en souvint plus. Quand elle se réveilla, elle était dans la cale putride d'un bateau, avec un fort mal de tête, et du sang séché constellait sa chevelure argentée. Sheolh la regardait, à son habitude. Il devait le faire depuis déjà bien longtemps. Delima tenta de se redresser. Elle était encore trop faible. Elle sourit à son protégé pour le rassurer. Arbitrio la connaissait bien, depuis le temps. Il savait qu'elle avait encore des choses à faire. Et elle n'avait pas encore dit son dernier mot.

Histoire dans le Nouveau Monde (chronologie)

03/01/513: Delima est vendue à l'abbaye pour 22EO

07/01/513: Guidrion, l'abbus, propose à Delima de rester à l'abbaye en tant que moniale. Delima, assez tentée par la proposition, s'est laissé néanmoins quelques temps pour y réfléchir