Utilisateur:Ehlrain

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Ehlyne
Pseudo
Lars
Prénom IRL
Paul
Âge IRL
Quinzaine





Ehlrain avant son départ



Description :

Ehlrain est un jeune Caroggien d'environ 20 ans (il sait plus trop à vrai dire). Du fait que son père l'ait envoyé dans une maison de charité, il sait tout juste lire et à peine écrire. Pas nécessairement bien baraqué du fait de sa taille moyenne et sa maigre musculature, il possède tout de même une silhouette assez masculine (1m73 pour 70 kg environ). Il est généralement habillé avec une vielle chemise grise, un pantalon noir, des chaussures de randonnées jaunâtres et une veste bleu vielle et sale. Ehlrain possède aussi des yeux bleus roi, des cheveux légèrement long et très souvent en batailles avec le visage marqué de quelques cicatrices de-ci et là. Il rêve même d'être musicien. De plus, c'est un grand gamin qui prendra plaisir à vous ennuyer de "x" ou "y" façon. Il est aussi un peu pratiquant du culte d'Arbitrios, plus précisément du monachisme.


Aptitude :

- Escalade : Il s'est déjà surpris lui-même en train d'escalader la paroi de son ancienne baraque avec ses petites quenottes et quelques cordages.

- Art: Petit joueur de luth (moyen) à ses heures perdues. L'instrument lui a été offert par sa mère avant de disparaître dans la nature.

Talents :

- Nageur : Il faut savoir que notre cher ami à appris ,suite à les balades dans l'eau du port du Havre, à un peu près nager. Il est toutefois incapable de faire des kilocubes de natation.

- Travailleur: Il se tuerait au travail si il le pouvait ! En plus il n'est pas du genre à lâcher une affaires.

- Agile : Certe pas aussi agile qu'un singe, il saura toutefois sauter au dessus de tel truc ou marcher en équilibre sur tel machin...

- Patient : Il aura souvent tendance à écouter les autres même si ceux-ci disent des âneries, on ne sait jamais ce que l'on peut apprendre.

Défauts :

- Démagogue: Qui aurait cru qu'à force d'argumenté pour sauver sa peau de marin un peu trop alcoolisés, Ehlrian à réussi à développer une démagogie. Même lui se surprend à réussir à faire faire sa besogne à d'autre rien qu'avec des mots.

- ultra-possessif voir Radin.

- Rancunier: A cause de son éducation assez rude, il ne pardonne que rarement aussi bien les actes moraux que physiques.

- Mythomanie: Pour survivre dans les bas étages de Caroggia Ehlrain a trouvé une bonne méthode : Le mensonge.

- Avare: Bien que pauvre, il ne pense qu'à l'argent et au pouvoir. Cela l'amène même à de grande rêverie.

- Perturbateur : Serte patient, il aime tout de même bien ennuyer les gens via des bêtises plus grosses que lui parfois. Un petite farce dans la rue peu toujours rapporter quelque pièces.

Intérêts culturels et gouts :

Histoire :

1- Petite beuverie :

C'était la nuit, enfin le crépuscule, un homme marche seul dans la rue, il avance doucement allant vers le port du Havre, un luth dans le dos. Certains le regardent, d'autres l'aperçoivent, mais personne ne fait vraiment attention à lui excepté un espèce vieux clochard qui vient à sa rencontre pour lui demander une pièce. Après avoir écarté le bougre, Ehlrain continua sa route et finit par sentir les odeurs du port: le sel, le poisson pas toujours frais, les bruits des bateaux amarrés et les quelques râles d'esclaves qu'on charge sur tel et tel navires. Le jeune homme se dirigea vers une petite taverne du coin afin d'y retrouver quelques amis. À peine était-il entré, qu'une petite brune au visage simple mais entretenu l'accosta. C'était Blanca. Après lui avoir passé le "bonsoir", il alla vers un petit groupe de jeunot qui les regardaient. Après avoir serré la pince à toute la bande, nos chers amis commandèrent une bonne dizaine de bières pour toute la petite troupe. Après le service des boissons, le brun, comme l'appelait ses copains, sortit son luth et suite à quelques demandes d'ivrognes, commença à jouer un petit air joyeux, rythmé et qui réussissait à vous faire oublier les problèmes du quotidien. Suite à la fin de la musique, et après avoir fini de ramasser les quelques pièces envoyées par les consommateurs satisfaits de l'ambiance ainsi mise, Ehlrain prit un petit moment pour observer la taverne. Elle n'était pas très grande, mais pas minuscule non plus. C'était le genre d'endroit où les marins allaient et venaient, où l'on pouvait entendre des histoires de monstres légendaires, de trésors perdus ou de capitaines fantômes et tant d'autres comptes à dormir debout! Les tables n'étaient pas très belles, mais au moins elles étaient solides, suffisamment pour supporter des bagarres en tout cas. Celle-ci ne semblait pas si fréquente dans ce lieu. La seule chose qui pouvait faire penser que de telles choses aient pues s'être déroulées ici, c'était les tessons de bouteilles éparpillées dans le bar.... Quand il eut fini d'observer son environnement et de boire sa bière en voyant que des tensions entre équipages n'allait pas tarder à éclater, Ehlrain se dirigea vers la sortie en remarquant que tout son groupe l'avait laissé dormir là, sous la table. Tandis qu'il remontait, en tentant de marcher droit, vers son modeste baraquement. Une simple chaumière, parmi tant d'autres, délabrée et vielle surtout depuis que sa mère ait disparue dans la nature comme par magie. Ehlrain s'arrêta devant un petit épicier. Bien qu'il ait été dans les alentours de deux heures du matin, le jeune homme, qui ne semblait en avoir rien à faire de l'heure, ne se gêna pas pour toquer à la porte du plus fort qu'il le pouvait. Rien, si ce n'est le gémissement d'un clochard vivant là. Il réessaya plus fort. Toujours rien. En remarquant qu'il a juste réussi à réveiller un pauvre bougre vivant dans le caniveau à trois mètres, Ehlrain choisi de ne pas plus s'attarder ici et de remonter vers sa paillasse. Dans sa tête, il était en pleine méditation intérieure. Il se questionnait à la fois sur l'heure, sur pourquoi son dos lui semblait plus léger, sur ce qu'il pourrait inventer comme mensonge pour se donner un alibi des deux heures passées à dormir sous une table que peu confortable et pleins d'autres interrogations à la noix. Après une minute d'arrêt, il se remit en route se disant qu'il verrait bien cela demain et que, pour l'heure, il ferait mieux de retrouver son lit...

2- La grange :

"Oh ! Ehlrain ! 'Mène ton cul par'ci !" Brailla un vieux fermier. Ehlrain arriva, il était sali, les cheveux en batailles avec quelques échardes dans les doigts. "T'as f'ni d'couper le bois." Demanda le vieux bossu. "Oué" Répondit le jeunot sur le bout de son souffle en essayant d'imiter l'accent du papi. "Bah t'attend qoua p'ur aller ranger la grange. Mmh ?" Lui gueula la vielle bourrique dont le visage n'a pas été épargné par le temps. "Rien...rien, je y vais." Rétorqua le larbin avant de s'éloigner doucement vers la vieille grange qui semblait manquer de s'écrouler. En entrant dans celle-ci, notre ami se demanda pourquoi il était là et se souvint de sa dernière nuit dans la taverne. Il était censé être de retour avant minuit, mais était en réalité rentré vers trois heures du matin, saoul et pour couronner le tout, il avait oublié son luth dans le bar. Tout cela lui a valu le droit d'aller marchander dans une taverne du port pour récupérer un instrument, de se prendre un bel "allé retour" de la part de son père et d'être envoyé chez un paysan à qui on devait de l'argent pour faire quelques travaux chez ce certain Brulen. Il était déjà 16 heures passées, depuis trois heures il travaillait sans aucune pause. Il avait déjà réparé, bricolé, taillé à peu près tout ce qu'il y avait à réparer, bricoler ou tailler. Et voilà qu'on lui impose maintenant de ranger une bâtisse qui manque de s'écrouler. En effet, l'édifice n'est soutenu que par quelques planches de soutiens. Après quelques secondes d'observation, notre lascar constata que "Si l'une de ces planches tombe, c'est toute la grange qui tombe!" Cela a donné une idée à notre cher ami qui se dit alors "Mais si l'édifice tombe, c'est tout ce qu'il y a à ranger qui tombes, qui se cassent et qui n'est plus à ranger !". A la suite de cette pensée pour le moins farfelue, il regarda autour de lui. Le "brun" découvrit une corde, une hache et quelques bestioles indéfinissables ressemblant à du bétail. Il s'approcha, pris la hache, s'arrangea pour faire en sorte qu'elle soit accrochée au bout de la corde, sûrement via le trou présent dans le manche de l'outil, puis la fit tournoyer au-dessus de sa tête avant de l'envoyer vers le "pilier" le plus proche. Le pseudo grappin s'enroula autour du poteau jusqu'à s'y être bien accroché. Après quoi, Ehlrain alla chercher un boeuf traînant dans le coin. Il lui accrocha grossièrement la corde autour du corps puis s'arrangea pour le faire partir, par une audacieuse démarche consistant à foutre une baffe sur le fessier de l'animal. Après coup, le ruminant détala rapidement arrachant le maigre poteau dans sa course. La petite grange rouge, qui n'était pas vraiment une grange mais plus un garage sans étage dont le bois était envahi par quelques insectes, commença à trembler. Puis, dans un bruit assourdissant, s'écroula au sol envoyant un nuage de poussière apocalyptique sur le jeune homme... Brulem accourra, enfin vu son âge avancé, il marchait rapidement, attiré par le bruit et hurla en voyant le désastre quelque chose comme "Hé ! Mé t'es qu'un con toi ! Tu'voyais bien que'tu d'vais poa toucher aux poutres!". Ehlrain essaya de lui raconter un bobard comme quoi il n'y avait même pas touché et que c'était un bœuf qui s'était pris dans une espèce de cordage avec une hache au bout qui avait envoyé valser le pilier dans une course effrénée derrière une femelle et qu'il avait à peine eu le temps de sortir avant d'être écrabouillé. Le mensonge passa plutôt bien et Ehlrain, profitant du fait que l'homme ait été anéanti par le désastre, s'éclipsa revenant doucement à pied vers la ville.


3- La déchéance :

Je me souviendrai de ce jour éternellement, trois mois après les événements de la grange, je marchais seul dans la rue comme à mon habitude. J'avais entendu dire que quelque chose était arrivé à Blanca. Je me dirigeai donc vers sa baraque dans l'espoir d'en savoir plus, mais ce ne fut pas la peine. J'avais trouvé un morceau de papier, une annonce plus précisément, tout y était, la description physique, morale, familiale et je ne sais là quelle encore. Ce qui me frappa sur le coup, c'était ce qu'il y avait marqué en bas de la page, le dernier mot de la note : "esclave". Ce mot...il raisonnait dans ma tête comme si j'étais dans une cloche. J'étais désespéré ,écrasé ,mort sous le poids de l'information. Blanca, esclave, c'était impossible, serte, elle avait des dettes ,mais à ce point ?! Je restai là sans bouger, immobile, me demandant si cela n'allait pas m'arriver à moi aussi. C'était tout à fait probable, mon père était encore endetté jusqu'au cou à ce moment-là. Après cette réflexion, je décidai qu'il fallait tirer cette histoire au clair. Je repris donc ma route vers sa baraque. Une fois là-bas, je frappai à la porte. Après quelques minutes d'attente, on vint enfin m'ouvrir. C'était la mère de Blanca, une femme simple vivant comme elle pouvait. On se regarda longtemps puis j'entamai la conversation en baragouinant sur le ton le plus fort que je pouvais quelque chose comme "P...... Pourquoi z'avez fait ça ?! C'était votre fille !" tout en lui tendant le papier. Elle regarda l'annonce et suite à une seconde d'hésitation elle finit par me répondre " Je suis désolée..., je ne voulais pas, mais je n'avais pas le choix. Si je ne le faisais pas aujourd'hui, ils seraient venus la prendre demain !" des petites larmes commencèrent alors à couler sur ces joues. On resta immobile tous les deux, nos regards plongés l'un dans l'autre à réfléchir. Finalement, en ravalant mon envie de hurler à l'injustice, je me retournai et sans un mot de plus me dirigeai vers la suite de ma promenade, plus précisément vers une taverne où je vais de temps à autre pour jouer au barde. Une heure était déjà passée, l'ambiance dans la taverne était devenue un peu chaude. Une petite bagarre avait éclatée, mais quelques mecs bien foutus avaient virés les perturbateurs. Deux hommes entrèrent alors, des nobles. On les regardait, du moins ceux qui n'étaient pas encore sous les tables en train de dormir. Je pense qu'ils devaient sûrement venir pour parler de choses peu convenables. Sur le coup, je n'y fis pas attention, mais ensuite, environ trente minutes après leur arrivés si mes souvenirs sont bons, j'entendis quelque chose qui changea ma vie. Ces deux nobles étaient en train de parler de Blanca ! Enfin, ils se moquaient des gens qui devaient vendre leurs proches pour subsister. Je m'arrêtai de jouer sur le coup. Et je vaincs m'asseoir à côté d'eux. Les deux hommes habillés en tenue de velours ornées de fils d'or relevèrent leur tête pour me regarder. Puis l'un d'entre eux finit par lâcher une "Uhm ?". J'essayai de rester calme essayant de leur expliquer que leur discussion me désobligeait. Je n'eus comme réponse que quelques rires et un "Qu'est-ce que cela peut me faire à moi , hein ? Ta petite amie a subi ça ?", ils rirent de nouveau. Suite à ça, je n'ai pas réussi à me retenir et ,en me levant, je mis le plus gros pin que je pouvais au noble ayant osé dire ça. Celui-ci se le pris tomba de sa chaise dans un gros fracas laissant un silence de cathédrale dans la taverne. On observait la scène et suite à quoi, je lâchai un cracha sur l'homme au sol avant de repartir doucement vers la porte ne laissant derrière moi qu'un regard noir sur l'autre bourgeois encore assis... Après cette agitation, je rentrai chez moi. Deux jours passèrent. Et dans la nuit du troisième, ma vie changea  ! En pleine nuit, je sentis une main se poser sur ma bouche. Je me demandais sur le coup qui ça pouvait être, des tueurs ? Des mercenaires ? Je n'en savais rien. Mais la question était "Envoyée par qui  ?" Peu importait. On m'attacha les mains, les pieds, on me mit un bâillon et on me fourra dans un sac. Je sentis que l'on me faisait passer par la fenêtre. Je ne pense pas que mon père n'ait jamais su ce qu'il m'est arrivé, j'espère qu'il ne pensait juste pas que j'avais fugué ou un truc du genre. Après m'avoir fait descendre la façade et m'avoir transporté vers ce qui me semble être le Havre, on me sortit du sac pour que je vois enfin la tête de leur employeur. Je dois dire que ce n'était pas très surprenant. Un noble, plus précisément le noble que j'avais frappé dans la taverne, je le reconnaissais avec sa petite taille, ses vêtements démodés depuis longtemps et aussi grâce à un bleu se trouvant à l'endroit où j'avais porté le coup. Celui-ci me regarda rapidement avant de prendre un bâton se trouvant là et dans un élan de rage me frappa violemment avec en disant "Tu sais se qu'on dit, hein, oeil pour oeil, dent pour dent Haha !". Après s'être défoulé, il balança le bâton dans un coin et s'approcha de moi avant de me murmurer à l'oreille sur un ton calme et très énervant " J'ai remarqué que ta copine te manquait et bien vu que je suis gentil comme gars, je vais t'envoyer la rejoindre  t'en dis quoi hein !". Le petit groupe ayant entendu ce qu'il disait, ria avant de me remettre un sac sur la tête. Pendant que les mercenaires me transportaient, ce qui ne dura pas très longtemps, je pris un petit temps pour me demander d'où je venais de sortir. Après réflexion, j'avais distingué quelques planches sur le mur ainsi que des filets. Je me dis alors que je devais sûrement être dans une petite bicoque de pêcheur. J'eus à peine le temps de finir ma réflexion, que je me sentis tomber. Je n'avais même pas remarqué que j'avais embarqué dans un de ces navire dont on ne revient jamais et maintenant je ... on me balançait dans sa cale ! Je ressentis l'arrivée. Elle fut douloureuse, j'étais tombé sur un tas de chaînes. J'entendis un des mercenaires dire quelque chose comme "Il est à vous les gars !". À peine j'eus eu le temps de comprendre la dernière réplique du sellera que je me fis assommer par une barre en fer ou autre chose d'aussi horrible... À mon réveil, je sentis quelque chose de froid sur mes pieds, de l'eau ... de l'eau de mer. J'étais enchaîné, les pieds trempés, les autres prisonniers ne me regardaient pas. Après avoir fait la "girouette", je constatai que certains semblaient fous à parler tout seuls, d'autres dormaient ou étaient morts j'en savais rien et d'autres encore priaient. En les observant, eux, je me dis que c'était bien la dernière chose à faire ... Prier. Prier pour que je puisse retrouver ma liberté, prier pour que je ne sois pas en route vers un marché aux esclaves... Mais cela est si probable que je compris alors comment certains sont devenus fous. Il étaient fou pour espérer mourir avant d'être esclave ! A ce moment là, j'eus peur. Je sentis une boule au ventre, une boule de peur. J'avais envi de vomir et la mer agitée n'arrangeait rien. C'est pourquoi je décidai alors de fermer les yeux et de voir ce que l'avenir me réserve...


Connaissance :

Vivante en Esperia :


Aamos Nkönen : Une personne plutot amicale avec qui il aime discuter.


Solypso Alducci : Monseigneur.



Alvaro : Cruche mauve ou L'garde. Un bel idiot d'apres Ehlrain.

Mort ou reparti :


Blanca Derosa : Une vieille amie.



--Ehlrain 9 janvier 2015 à 18:36 (GMT)