Utilisateur:Haïlys

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Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     Haïlys Sharideth
Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
LynniHappy
Pseudo
Haïlys



Informations Diverses
"Mhrr."



Haïlys Sharideth

Description

Nom : Sharideth

Prénom : Haïlys

Surnoms :

Âge : 27 ans, 8 octobre 489

Lieu de naissance : Jable, à Lig Ocolide.

Genre : Femme

Croyance : Culte des Images (Magenetas préférées : Agada et Talatos)

Langue : Capitalin, mais mal.

Physique

Corpulence : Moyennement épaisse, carrure en V, épaules et bras plutôt développées, formes moyennes.

Peau : Mate, prend rarement des coups de soleil, bronzage irrégulier si cela arrive.

Résistance aux maladies : Variable selon les saisons.

Taille : 1m72

Poids : 66 kg

Cheveux : Noir ébène, épais, plutôt longs.

Yeux : Marrons, légèrement en amandes.

Nez : un peu épaté, déformation un peu marqué de l’arrête du nez au niveau du milieu.

Visage : Sec, mâchoire marquée, expression peu amicale, regard sévère.

Voix : Légèrement grave.

Attitude : Garçon manqué, l’air méfiante, sur ses gardes.

Démarche : Lourde et masculine.

Portrait Physique et Moral

Haïlys est une jeune femme de 28 ans, née dans l’ambiance festive et dangereuse de la ville de Jable. Son enfance a été rythmé autour des récoltes de sa mère, des départs incessants de son père, le tout dans une pauvreté et une irrégularité quasi constante. Enfant elle était à la fois colérique et insupportable, bien trop dynamique et chamboulée par le moindre petit rien, avant que le temps puisse la calmer et lui apprendre la prudence pour sa survie. Grande amatrice de rhum et de la Rouleuse, très pratiquée dans sa ville, elle se cassa pas mal de fois l'arête du nez en la pratiquant, mais rétorquera que cette déformation n’est dû qu’à une confrontation avec un dangereux écumeur. Sa fierté prime quand le besoin de survie n’est pas présent, et la volonté de répondre à ses besoins fait parfois d’elle une personne sournoise et intéressée tant bien même qu’elle reste franche et grossière. Dû au contexte sociale où la demoiselle a vécue, elle développa un rythme de vie assez particulier, en suivant le chemin de son père en devenant Caboteuse sur le petit bateau où il travaillait. Sa musculature se développa suffisamment pour pouvoir porter quelques charges et pour aider à la navigation, mais ne lui permettait pas de pouvoir réellement se défendre contre un homme du métier, et ses quelques formes féminines lui forcèrent à être beaucoup plus prudente que les autres, pour se protéger des ligs mal intentionnés. De son mètre 72, elle n’est pas petite mais fait clairement minuscule à côté des autres marins, qui passèrent leur temps à lui rappeler, chope à la main. Sa peau mate est marquée par quelques cicatrices et éraflures irrégulières, dû au travail de caboteuse, que ce soit pour la pêche ou la navigation, le tout surplombé d’une crinière épaisse et désordonnée noir ébène, souvent attachée à l’aide d’un bandeau au sommet de son crâne. Quand à son visage, sa mâchoire marquée lui octroie un air presque masculin, accompagnée d’une bouche un peu charnue et d’un nez légèrement épaté et cabossé par les nombreuses chutes et chocs, le tout surplombé par son regard déterminé et méfiant, ne laissant transparaître que peu d’émotion à travers ses iris sombres. Rare sont ceux qui trouveront un petit charme à ce visage à la “beauté” quelque peu banale et fade, Haïlys n’étant pas dans les canons basiques de la beauté féminine, ce qui ne la rend pas particulièrement séduisante ou agréable à regarder.


Qualités

  • Observatrice
  • Débrouillarde
  • Prudente
  • Franche
  • Sociale
  • Persévérante
  • Plus ou moins forte (au niveau des bras surtout)
  • Sûre de soi
  • Curieuse
  • Patriote

Défauts

  • Intéressée
  • Casse-cou
  • Commère
  • Bornée
  • Râleuse
  • Excessive
  • Impulsive
  • Grossière
  • Désinvolte
  • Sournoise
  • Envieuse
  • Pas très démonstrative
  • Fière

Arbre des métiers

Chasseur/Pêcheur - Pêcheur - Marin

Relation

Amis/Personnes Appréciées

Connaissances

Méfiances

Ennemis


Histoire

Avant Esperia

Voyages

Le bruit des vagues. Ce doux chant de la mer qui berce l’esprit, calmant les inquiétudes et les angoisses. Ballottant à son gré tout élément se trouvant en son antre. Nombre de bateaux s’étaient échoués et avaient péri dans les eaux dangereuses de Lig Ocolide, mais cette nuit là, la mer se trouvait être plutôt calme, et un bateau d’un état assez déplorable, avec ses toiles rafistolées de nombreux carrés de divers tissus et de sa coque en bois incrustée par de la mousse et des algues, naviguait sereinement sur celle-ci. À son bord se trouvaient divers matelots, dont la majorité dormait sur une oreille, le reste surveillant l’horizon ou le cap grâce aux astres. Sur la proue se trouvait une silhouette féminine, ses cheveux sombres au vent, observant face à elle la mer, d’un air préoccupé. Ses iris sombres observaient le mouvement lent des vagues, et la Lig lâcha un bruit guttural avant de marmonner “F’tu poiscailles”. Il est vrai que la pêche des dernières semaines n’avait pas été bonne, et le commerce entre les différentes îles encore plus mauvais, par la rude concurrence qui ramenait des créatures marines beaucoup plus importantes et lourdes qu’eux, laissant un stock massif de non-vendus qui avait finit par pourrir sur le marché, devenant juste bon à balancer à la mer. Haïlys grinça des dents. Comment allait elle faire pour ramener quelques royes chez elle ? Les cultures de sa mère ne permettaient pas à elles seules de survivre, et depuis la mort de son père deux ans auparavant, les deux femmes avaient dû s’endetter auprès du caïd et aucun Mageneta ne pourrait lui venir en aide face à la situation, surtout qu’à peine la moitié avait réussi à être remboursé avec le taux d’intérêt. Elle se souvint de la dernière personne qui n’avait pas réussi à rembourser son prêt et fût parcourue d’un très léger frisson de peur. Elle se reprit bien assez vite, ne se laissant pas décourager pour autant. Elle ferait mieux une fois rentrée chez elle. Elle se dirigea vers le pont pour rejoindre sa branle et frappa l’arrière du crâne d’un des marins, qui fustigea un coup. “C’ton tour, lèv’ to’.” lâcha la femme, avant de s’écrouler à sa place, espérant pouvoir dormir ne serait-ce qu’une heure.

Le soleil s’était visiblement levé depuis quelques heures, le jacassement des mouettes se faisant bien présent. Un grand gaillard brun à la peau basanée s’approcha de la piaule de la Lig et donna un grand coup de pied à l’arrière du hamac, renversant ainsi Haïlys sur le sol, la jeune femme se réveillant ainsi brutalement. “D’bout l’mousse lo’ ! Lança-t-il de manière vive, -Ça fait l’temps qu’j’le suis plus mhrr.” grogna-t-elle avant de se lever. L’homme était visiblement bien plus vieux qu’elle et lui donna une tape amicale dans le dos. -Roh ‘rrête de r’ler et r’gole un peu, c’m’rrant ! Ricana-t-il. -Oé Oé s’t’il dit.. dit-elle en lâchant un très léger sourire. C’fait l’temps qu’l’jour est lo’ ? -Po’ mal, d’peche to’ !” clôtura-t-il la conversation. Haïlys regarda l’homme partir avant de soupirer. Il lui rappelait sa période de mousse sur ce même bateau, alors que son père était encore vivant. C’était d’ailleurs un bon ami à lui, et lors de sa mort il avait prit soin d’elle comme si elle était sa fille, sans pour autant lui accorder de la pitié et elle en lui en était reconnaissante. La jeune femme se dirigea sur le pont en essayant de ne pas trop se faire remarquer, alors qu’un des ligs criait “Terres à bâbord Cap’tain’ !”. Elle se dirigea alors à son poste, et commença les différentes manœuvres nécessaires, ses pensées prises par ce qui pourrait arriver une fois chez elle.

Le grincement de la coque retentissait pendant que des marins à l’extérieur attachaient le bateau à l’aide de cordes d’une qualité douteuse. La jeune femme descendit à son tour, déchargeant quelques tonneaux contenant le peu de marchandises à revendre sur place. Elle les lâcha lourdement sur le pont avant de réajuster le bandeau qui serrait son pantalon large. N’ayant pas un poste lui demandant de monter aux cordages pour manipuler les voiles, la brune avait choisi de porter une vieille chemise crème rafistolée avec divers tissus blanchâtres au niveau des manches qui avaient tendance à s’abîmer rapidement. Par dessus elle exhibait lors des nivôses un manteau taupe bien trop large pour elle qu’elle avait récupéré du placard de son père et dont la valeur sentimentale n’avait aucun égal. Ses bottes noires étaient aussi usées que les autres habits qu’elle arborait mais avait comme particularité d’être le seul élément réellement à sa taille, Haïlys considérant que des chaussures adaptées la rendraient plus rapide et efficace quelque soit la tâche. Une fois le bateau amarré et l’équipage descendu, le capitaine congédia les marins, pour une semaine. Haïlys récupéra les quelques pièces qui lui étaient dûes et se balada au sein du port. On pouvait entendre depuis la rue la vie qui animait les tavernes et autres échoppes, qui étaient bien moins dangereuses et imprévisibles que le soir. La brune traversa différentes ruelles dont la crasse s’accumulait sous ses semelles, avant de se diriger vers une petite habitation qui se trouvait être dans un état assez lugubre, et d’ouvrir la porte de celle-ci. Une femme brune d’un âge mûr se tourna en direction de la porte, avant de courir vers la jeune femme et de la serrer dans ses bras. Haïlys sourit grandement, regardant d’un air doux sa génitrice. “Chui’ Lo’ !” dit-elle d’un air enjoué avant de reculer de quelques pas. Si la jeune femme laissait apparaître ses faiblesses et ses émotions devant quelqu’un, c’était bien face à sa mère. La vieille femme avait toujours bien pris soin d’elle et lui avait apporté autant d’affection qu’elle pouvait, et peut-être parfois trop, mais elle se trouvait être de bons conseils et d’un réconfort fort utile lors de ses moments de doute. A contrario son père avait toujours eu le rôle de l’homme dur et sans émotions sur lequel Haïlys avait pris modèle, mais qui lors de son passage au rang de caboteuse avait fait preuve d’une fierté sans limite pour son seul enfant. La jeune femme posa son pauvre revenu sur la table avant de s'asseoir et de commencer à raconter ses diverses péripéties pendant son voyage.


Le bruit des vagues. Ce doux chant de la mer qui berce l’esprit, ballottant à son gré tout élément se trouvant en son antre. Mais cette fois, les vagues étaient bien plus violentes, bien plus impitoyables, comme marquant l’effroi et la terreur qui s’étaient emparés du lieu. L’endroit était sale, puait bien plus que de coutume, rempli de tonneaux dont la moisissure s’était emparée avec facilité et la Lig qui était autrefois fièrement debout sur le pont de bateaux se trouvait maintenant tapie dans l’ombre d’une cale, enchaînée comme les compères se trouvant à côté, visiblement de toutes origines. Elle savait. Elle savait qu’elle allait finir par subir le courroux du Caïd. Elle n’avait plus rien. Elle avait vu sa maison se faire saccager, sa mère lui être arrachée à peine quelques heures leurs retrouvailles et sa liberté lui être retirée. Elle pesta. Où allait-elle se retrouver ? Elle ferma les yeux, un instant, un long instant. Il faudrait être plus forte et prudente que d’habitude. Pour sa survie dans un endroit dont elle ne connaissait même pas le nom.

A Esperia

  • Arrive le 23 août 516 à Esperia.
  • Morte le 14 Janvier 517 à Esperia, pour ses convictions.