Utilisateur:Halvar

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Bwapa
Pseudo
Halvar
Prénom IRL
Victor
Âge IRL
15





Halvar De Tullyen

Halvar De Tullyen.

Présentation

  • Prénom : Halvar
  • Nom : De Tullyen
  • Âge : 39 ans
  • Né le : 27 février 475 à Caroggia
  • Taille : 1m84
  • Poids : 78 kilos.
  • Religion : Monachisme
  • Langues parlées : Langue courante (Capitalin)
  • Affiliation : /

Compétences

Grille Vieille Botte.png Agilité : Loin d'être très physique, Halvar dispose d'une silhouette svelte et agile


Grille Livre et Plume.pngAlphabétisation et calcul : Halvar est un jeune homme issu de la noblesse Caroggianne, il a donc eu la chance de recevoir de longues études sur les lettres et les mathématiques.


Grille Cuir.pngConnaissance de la faune : Contrairement à son père, Halvar est loin d'avoir le niveau pour devenir maître tanneur, cependant, il sait tout ce qu'il faut savoir sur ce métier, dont la connaissance de la faune.


Grille Pioche en Fer.pngOutillage : Le métier d'Halvar nécessite la connaissance d'énormément d'outils.


Grille Épée Sertie.pngCombat : Le fleuret est une arme noble, Halvar a donc apprit à s'en servir, il est très loin d'être un bon combattant, il dispose de bonnes connaissances techniques, mais manque cruellement d'entraînement. Fleuret : Amateur Le reste : Aucunes connaissances.

Description Physique

Du haut de ses 39 ans, Halvar est un homme assez svelte et droit, le visage généralement propre, un léger sourire en coin les cheveux bruns grisâtres et un début de barbe bien tailler, il porte généralement des habits riches et ornés, pour montrer son appartenance à la noblesse et surtout pour cacher son petit bedon, si Halvar n'est pas désagréable à regarder, il n'est pas réellement bel homme, selon lui : la richesse fait la beauté.

Description Psychologique

Halvar est un homme de 39 ans, c'est un individu d'assez grande, il est assez svelte et élancé. Il dispose d'un teint de peau Caroggien, bruni par le soleil. Sa chevelure brune est légèrement grisée. Il porte généralement de riches habits, c'est un individu très propre et soigné.

Qualités

  • Intelligent
  • Rusé
  • Serviable
  • Persévérant
  • Courtois
  • Aimable

Défauts

  • Vénale
  • Vantard
  • Égoïste
  • Égocentrique
  • Lunatique
  • Malhonnête

Relations

Connaissances amicales

Personne pour le moment

Histoire

.

Chapitre I

Sous le soleil de Caroggia, il y avait un homme nommé Halvar. Né d'une famille de marchands riche et influente, le jeune avait grandi autour de l'argent et du pouvoir, mais malgré tout, le jeune homme savait modérer ses passions, il avait reçu selon son précepteur et de l'école, la meilleure éducation qu'un homme pouvait avoir, de plus il croyait fermement en Arbitrio.

Il termina finalement ses études à l'âge de seize ans, c'était devenu un homme sage et cultivé, le jeune homme avait su garder sa modestie et faisait la fierté de sa famille. Mais aussitôt son éducation terminée, son père le confia à son oncle, Reymon De Tullyen, qui devait lui apprendre la tradition familiale : Le métier de tanneur. Halvar savait déjà compter, lire, il connaissait de la philosophie et de la métaphysique le peu qu'on en savait, et savait avoir ses propres opinions sur le monde qui l'entourait.

Halvar commença péniblement sa formation, il avait beau s'investir du mieux qu'il pouvait comme on lui avait appris, il avait appris à utiliser sa tête, mais pas des outils. Malgré tout, il lui fallut deux longues années pour répondre au nom d'apprenti tanneur. Son père, fier, lui offrit une magnifique échoppe dans la quartier marchand, et l'avait entourer d'esclaves et de contremaîtres. Halvar, lui était heureux. Il était finalement indépendant. Il voyait de moins en moins son père et sa mère, et ainsi, le temps s'écoula, Halvar ne voyait plus vraiment sa famille, mais l'argent qu'elle lui offrait. Très vite, les valeurs si appréciées par ses proches telle que sa modestie et sa sagesse furent dévorées par son envie croissante de richesse et de liberté. Halvar dépensait de plus en plus l'argent de sa famille, lorsque ses concurrents agrandissaient leurs échoppes, il prenait soin que la sienne dépasse de loin celles de ses concurrents en taille et en ornements. Il s'achetait les habits les plus chers et organisait de grands banquets dans le seul but de surprendre ses invités.

Cependant, son père, Marius De Tullyen, remarqua très rapidement que la fortune que lui et ses ancêtres s'étaient battu pour avoir se vidait petit à petit. Il voyait que le fils qu'il adorait était devenu un monstre, pire, un gouffre financier, il voulait rendre son fils responsable pour qu'il prenne la relève, et récupérer son argent. Marius décida de ne plus lui donner de l'argent, il fallut moins d'une semaine pour qu'Halvar s'en rende compte et se rende chez son père.

L'explication calme de son père devint rapidement une longue dispute. Mais finalement, Marius exigea son argent et l'endetta, il savait que le commerce d'Halvar était rentable, et qu'il restait malgré tout un homme intelligent. Cependant, l'idée de devoir plus travailler et mettre fin à sa vie de débauche et de richesse était insupportable pour Halvar.

Le soir même, il récupéra le reste de l'argent qu'il avait prit à son père, et il s'éloigna de Caroggia, vers La Capitale.

Chapitre II

Il fallut plus de deux semaines à Halvar pour rejoindre la Capitale. Le jeune homme gardait précieusement l'argent de son père avec lui, et n'hésita pas une seconde à s'offrir un des meilleurs chevaux qu'un homme puisse posséder pour la traversée du continent. Il ne s'était rendu qu'une fois à la Capitale avec sa famille, lorsqu'il était enfant il gardait simplement le souvenir d'une immense ville peu accueillante mais regorgeant de petits commerces et de surprises.

Lorsqu'il commença à apercevoir les premières bâtisses de la cité, il ne redécouvrit que la misère et la tristesse de cette immense cité. Halvar laissa son cheval à la première auberge, et s'aventura dans la cité, son coffre à la main. Il n'avait que pour seule défense : son fleuret de fer, son manche était finement orné de pierres et de somptueuses gravures, la lame était avant tout décorative, il se fichait bien de la qualité de la lame. Halvar marchait rapidement dans les ruelles étroites de la ville dès qu'un homme s'approchait, il serrait d'autant plus fort le coffre contre lui, empoignant de son autre main son fleuret. Cela devait bien faire une dizaine de minute que le jeune homme marchait quand il s'heurta à deux coupe-jarrets qui se tenaient droit devant lui. Paniqué, Halvar dégaina le joyaux qui lui servait d'arme et la présenta devant les hommes. Les deux bandits rigolèrent tour à tour, et dégainèrent chacun leurs épées. Le combat fût de très courte durée, Halvar avait réussi à entailler un des bandits au niveau du bras mais après s'être pris un il fût rapidement désarmé. Un des bandits passa derrière le jeune homme et abattit son pommeau sur le crâne d'Halvar, il s'écroula et perdit connaissance.

Halvar se réveilla au milieu de la rue, il avait perdu son coffret et son fleuret. Il reprit sa marche dans la cité, désorienté : il savait que la Capitale était sans-pitié pour les vagabonds sans-sous il n'avait qu'une chance : trouver un emploi. Pendant le reste de la journée, Halvar déambula dans l'immense cité, il s'arrêtait aux tanneurs de la cité, mais tous le refusait : ils ne voulaient pas d'un jeune Caroggien hautain avec assez peu d'expérience. La nuit tombait, et avec elle l'espoir d'Halvar, il avait perdu espoir et marchait seul dans les ruelles de la cité, le jeune homme était extenué, il prit la décision de rejoindre les plus grandes rues : il savait que les petites ruelles de la plus grande ville du monde devenaient dangereuse le soir. Il leva les yeux, une faible lumière s'échappait d'une échoppe, et étrangement, les hommes y accouraient avec plus ou moins de discrétion, curieux, le jeune homme s'approcha il inspecta la grande pancarte : "La Maison de Théobald"

Halvar inspecta la boutique : les vitres étaient noirs, et il était très difficile de voir l'intérieur de la bâtisse. Une auberge peut-être ? Une petite affiche tenait faiblement à droite de l'échoppe : "La Maison recherche un Argentier qualifié. Bon travail : GROSSE PAYE. Sinon casse-toi." Le jeune Caroggien ne réfléchit plus un instant, il remercia Arbitrio et passa les portes de la mystérieuse échoppe. Quelle fût la surprise d'Halvar lorsqu'il prit conscience que l'échoppe en question était un bordel, il se figea un moment avant de prendre l'initiative d'avancer au milieu de la maison de plaisir. Très vite, une jeune femme s'approcha de l'homme et lui demanda quel type de "services" il désirait. Halvar fixa un moment la poitrine de la jeune demoiselle, silencieux avant de simplement lui montrer l'affiche. Elle pointa une grande porte en bois au fond du bordel. Halvar s'approcha doucement de la porte, il était tendu et ne savait pas à quoi s'attendre, enfin, il s'arrêta un moment devant la porte, et toqua deux fois.

Il y eut un profond silence, en ignorant les bruits venant du bordel derrière Halvar le jeune prit la peine d'attendre deux bonnes minutes avant de toquer à nouveau, il y eut un nouveau silence, plus court, avant qu'une voix rauque s'échappe du bureau :

-Entrez !

Halvar s'exécuta et passa rapidement le seuil de la porte, il prit soin de soigneusement la fermer avant de se retourner pour inspecter son interlocuteur : C'était un vieil homme d'une soixantaine d'années, il était bien en chaire et pourtant il dégageait dès la première impression une aura des plus intimidantes, le vieux gaillard mesurait bien plus d'un mètre quatre-vingt dix et regardait Halvar de son unique œil valide. Il tenait fièrement dans son bureau qui était par ailleurs, richement décoré et regorgeait de petites camelotes, le vieux géant se gratta un moment le nez, avant de meugler au jeune Caroggien :

- Qu'est ce que tu veux ?!

- Hem...Hem... J...Je viens pour votre affiche... Pour devenir Argentier... Sire. Balbutia le pauvre Halvar, intimider par le géant qui se tenait devant lui.


-Beh, assied toi d'jà !

Le jeune homme s'approcha lentement du bureau, avant de s'asseoir sur le petit tabouret en bois qui tenait devant le grand bureau. Halvar eut à peine le temps de poser des fesses sur le dossier, que le vieil homme attrapa une dague posée sur son bureau pour l'enfoncer dans la planche du bureau du côtés d'Halvar.

-C'sont mes jaunets que tu veux ? Hein ? P'tit bâtard ! Le cœur du jeune homme se mit aussitôt à battre très rapidement : il savait qu'il devait sympathiser avec cet étrange individu pour pouvoir dormir sous un toit cette nuit.

-Sire, je ne suis qu'un honnête homme lettré cherchant du travail. Jamais, ô jamais je n'oserais faire une telle chose à votre égard.

-Laisse moi d'viner... Vu t'peau, tu dois être deee... Caroggia. Ouai. Ils t'ont virés d'la p'tite république ou t'as perdu tes couilles dans ce quartier ? -Et bien pour être honn-...


-Ouai, ouai, j'm'en fout. J'veux un argentier honnête qui fait du bon travail, compris ? S'tu m'arnaques, j'te coupe la tête.

-J'ai quelques facilités avec les chiffres, Sire...

D'un coup, un sourire des plus dérangeant traversa le visage du vieil homme, et sans dire un mot, glissa un énorme grimoire du côtés du jeune homme, il l'ouvrit d'un geste sec et désigna une colonne entière de son gros doigt fripé, avant de lui tendre une plume.

-Bah mont' moi ça, tête de cul. Lui déclara t-il, un sourire presque sadique au visage.

Halvar attrapa la plume, et analysa le livre en question : comme il s'en doutait, il s'agissait du livre des comptes de la maison, il y a avait deux colonnes, avec plusieurs nombres maladroitement inscrit dans de petites cases, en bas de chaque colonnes deux cases vides. Il fallut peu de temps à Halvar pour deviner qu'il y avait, à droite la colonne "recettes" et à gauche la colonne "dépenses". Le vieil homme, lui, déposait toujours son œil terrifiant sur le Caroggien. Halvar calcula d'abord les dépenses il additionnait petit à petit les montants d'une vitesse des plus impressionnantes. Puis vint le tour des recettes et après parvint finalement à remplir les trois dernières colonnes du tableaux en un temps plus qu'honorable.

Halvar glissa donc le grimoire et la plume vers l'étrange vieil homme. Celui-ci regardait successivement Halvar et le grimoire légèrement surpris.

-C'pas mal. T'es moins con que t'en a l'air. C'quoi ton nom du con ?

-Halvar. Sire.

-Bienvenue à La Maison Théobald ! Halvar !

Chapitre III

Halvar fût finalement engager par Théobald, et les années s'écoulèrent lentement. Halvar se faisait à sa nouvelle vie. Il s'était bien entendu avec les employées de la maison et les gardiens, il aimait enquêter sur l'étrange personnage de Théobald mais même pour les employées les plus anciennes, cet homme restait un mystère. Malgré tout les deux hommes s'entendirent bien. Halvar fournissait un travail plus que correct en tant qu'Argentier et le bordel marchait mieux que jamais. Pour remercier Halvar, le vieux Théobald avait même "louer" un petit atelier de tannage pour son argentier, enfin, c'est ce qu'il disait.

Dix années s'écoulèrent, et le jeune bourgeois Caroggien était devenu un homme. Il avait malgré tout garder une grande partie des vices de sa jeunesse, mais savait tout de même faire preuve de maturité. Mais un soir, le vieux Théobald mourut toute la maison était attristée, il avait cependant exprimer dans ton testament, le souhait qu'Halvar devienne le nouveau propriétaire de la maison du plaisir. Halvar accepta à cœur joie le poste et reprit la direction du bordel. Halvar dirigeait avec un grand professionnalisme la maison, il avait sympathisé avec tous les employés. Les catins lui racontaient les ragots pouvant nuire à la réputation de clients avec plus ou moins de notoriété. Les hommes de mains et les gardiens l'aidèrent à approfondir ces techniques au fleuret et ses associés le conseillait avec sagesse. Lorsqu'il était tendu, il s'absentait pendant un ou deux jours dans l'atelier que lui avait offert Théobald pour travailler le cuir.

Finalement, Halvar avait 32 ans : il était indépendant comme il l'avait toujours voulu et disposait d'une belle quantité d'argent. Il était heureux comme tout avait eut largement le temps de s'adapter à La Capitale. Quelques années s'écoulèrent. Halvar vieillissait mais gardait une poigne de fer sur l'héritage de Théobald : il y avait de plus en plus de clients, et tous les soirs le bordel était rempli. Un soir de Thermidor, la maison de plaisir tournait à plein régime. Halvar inspectait d'un œil maître son commerce du haut d'une estrade qui menait aux chambres de la maison. Mais son il porta son regard vers l'entrée lorsqu'un groupe d'hommes armés passa le seuil du bordel. Ils s'arrêtèrent au milieu de la grande salle, Halvar fit rapidement signe aux gardiens de la maison de suivre les hommes. Enfin l'un d'entre eux gueula de façon à ce que la totalité de la grande pièce l'entende :

- Est-ce que Halvar De Tullyen est ici ?! Les gardiens d'Halvar se regroupèrent devant les hommes et l'un d'entre eux demanda calmement :

-Qui le demande ?

L'homme en question afficha un bref sourire, avant de répondre au gardien, avec le même ton :

-La Racine Noire !

Les hommes en questions dégainèrent alors leurs armes tout comme les gardiens. Et un combat éclata au cœur du bordel. Halvar ne comprenait plus rien, et restait sans voix en assistant au terrible spectacle qui se dressait devant lui. Les assaillants étaient bien moins nombreux que les gardiens, mais ils massacrèrent tout de même les employés d'Halvar. Voyant que le combat tournait en faveur de ses étranges ennemis, Halvar accourra vers son bureau. Et s'y barricada avec tout ce qu'il avait sous la main. Mais hélas, il fallut peu de temps pour que les hommes pénètrent dans le bureau les bottes ensanglantées par le massacre qu'il venait de provoquer.

-Que voulez vous ? Balbutia Halvar, cachant du mieux qu'il pouvait sa terreur.

-On va te ramener à ton papa. Bouseux.

Halvar se leva rapidement, dégaina son fleuret, et chargea les assaillants. Il essayait de résister contre les assaillants, mais c'était futile. Sa lame à terre, il s'écroula contre son bureau, épuisé. Les hommes se ruèrent sur lui et écrasèrent leurs pieds et leurs poings sur la figure de l'homme qui avait acquis richesse et pouvoir. Et enfin, alors qu'il pensait que c'était la fin, une voix s'éleva derrière les hommes :

- Il suffit ! Je vous ai demander de l'attraper pas de le tuer.

Halvar leva son visage ensanglanté vers l'homme en question : C'était un vieil homme richement vêtu, il tenait fébrilement à l'aide de sa canne, et regardait l'homme à terre avec un regard méprisant. Halvar avait reconnu son père : Marius.

- Je ne voulais pas en arriver là, mais tu as préféré essayer de m'arnaquer au lieu de payer honnêtement ta dette. Halvar.

Halvar restait silencieux, contre son bureau, le visage ensanglanté, retournant un regard méprisant à son père. Il ne prêtait plus attentions aux assaillants, qui dévalisait les coffres d'Halvar.

-Tout ce que tu as, est à moi désormais.

-Vous voulez qu'on le bute, maintenant ? Interrogea un des mercenaires de la Racine Noire.

-Non, cet idiot reste mon fils. Et les dettes sont les dettes. Emmenez-le au port, un tanneur lettré rapportera assez, si vous trouvez le bon esclavagiste. Le vieil homme marqua un bref silence, avant de s'adresser à Halvar : Je te reprend ta liberté. Mais je te laisse la vie.

Alors, les hommes saisirent Halvar, et le trainèrent or de son bordel. Il ne parlait plus et regardait à nouveau tout ce qu'il avait s'écrouler devant ses yeux. Il avait perdu la notion du temps et tout ce qu'il ressentait était la douleur froide des chaînes sur ses poignets.