Utilisateur:Kaalif

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Kaalif






COMPÉTENCES

Trappeur

Kaalif a reçu une formation de pêcheuret a aussi pratiqué la chasse.


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Kaalif a depuis très longtemps cotoyé le milieu maritime et a appris le fonctionnement d'un navire et sa manipulation grâce aux conseils de son mentor Baki.


Combat tiers 1

Maîtrise lance, niveau: inexistant

Kaalif a, durant les moments où il chassait, utilisé la lance afin de chasser du petit gibier. En plus de cela, il a aussi manipulé le harpon pour pêcher.

DESCRIPTION PHYSIQUE

• 1 mètre 75

• 75 kilogrammes

• Silhouette assez athlétique

• Teint mat

• Cheveux bruns, mi-longs

• Yeux marrons, légèrement ambrés

• Balafre sur la joue gauche (coup de dague en 508)

• Barbe brune assez épaisse

• Bras partiellement tatoués car fait esclave avant de finir son adolescence


PERSONNALITÉ

• Kaalif est, à l'image de son père, fasciné par l'histoire des différentes civilisations et tout particulièrement celle de l'Empire Qadjaride dans laquelle la civilisation manarade puise ses sources. Il a également un profond respect envers ses ancêtres, et les anciens d'une manière générale, qui se fait ressentir dans son quotidien. Il n'est pas rare de voir Kaalif se taire dès qu'une personne plus âgée s'adresse à lui ou à un public, ou encore de témoigner son respect dès qu'il croise le chemin d'un ancien.

• Kaalif est de nature très ouverte vis à vis des autres cultures et cherche généralement à rassembler les individus plutôt qu'à les diviser. Il est d'ailleurs convaincu au fond de lui que les Qadjarides (la diaspora) et les Manarades, issus de la même culture, ne devraient former qu'un seul peuple et vivre ensemble pour restaurer leur grandeur passée. Seule exception à son ouverture culturelle: les Lig Ocolidiens.

• Kaalif cultive une réelle haine à l'égard des Ocolidiens, et ce pour deux raisons principales. Tout d'abord, il attribue la faillite de son peuple à la domination ocolidienne, qui aurait pillé et asservi les terres manarades depuis des siècles. Ensuite, il attribue la disparition de son père et de son plus grand frère (lors d'une expédition vers Fiera) aux écumeurs ocolidiens et a lui même été fait esclave par ces derniers. De plus, le violent massacre de son mentor par un ocolidien ne cesse de quitter ses pensées et d'animer un désir de vengeance.


HISTOIRE

Kaalif est né en 486 à Nehevand, lors de la fête de Manara qui correspond au solstice de Nivôse et à la commemoration de la chute de l'Empire Qadjaride. Pour sa mère, ses yeux de couleur légèrement ambré symbolisaient la pleine lune au moment de sa naissance. Pour son père, ils n'étaient sans rappeler les yeux du loup, symbole de la grandeur puis de la débâcle qadjaride.

Sa famille, les Aaravides, tiennent leur nom d'une prétendue descendance noble, celle d'Aarav de Melihab, qui aurait été l'un des proches conseillers du dernier empereur qadjaride, jusqu'en 63, date à laquelle l'empire s'effondre. De nos jours, les Aaravides n'ont bien sûr aucun titre de noblesses et habitent l'île de Melihab depuis plusieurs générations. La famille Aaravide vit très largement du commerce de poisson, à travers les différentes îles manarades.

Kaalif nait donc dans une famille de commerçants resté tout de même très lettrés de par leurs revenus satisfaisants. Ses deux frères et lui sont d'ailleurs, dès leur plus jeune âge, bercés par les récits de leur père, Rahiss, sur les différents empires et royaumes s'étant succédé dans l'Ancien monde. Et, bien évidemment, ce grand passionné d'histoire ne manquait pas de rappeler à ses enfants leurs prétendues origines nobles tout en insistant sur la nécessité de s'accomplir personnellement comme tout Manarade qui se respecte.

La littérature manarade classique, influencée par la culture carrogiane et enseignée à l'école, joue également un grand rôle dans l'éducation du jeune garçon. Néanmoins, tiraillé entre la nostalgie de l'Empire Qadjaride que lui transmet son père et l'effacement total de l'identité qadjaride prônée parmi les populations manarades, Kaalif se pose alors de nombreuses questions "D'où venons nous réellement? Et qui sont vraiment ces "qadjarides" que l'on nous présente comme des déserteurs? Ne serait-on pas tous... de la même famille?". Un jour, il surprend notamment l'un de ses professeurs lorsqu'il lui annonce qu'il n'a rien contre les Bajihare et qu'il aimerait beaucoup en rencontrer. Cette phrase lui valut une sévère punition...

En 498, alors que Kaalif n'a que 13 ans, Rahiss et son fils aîné disparaissent en mer lors d'une expédition marchande vers Fiera. Cette situation le pousse à devenir très rapidement débrouillard et autonome, bien que vivant avec sa mère et son frère Baarik, de peur de devenir un poids pour ses aînés.

En 501, Kaalif quitte Nehevand pour vivre son mentorat auprès de Baki, un ami très proche de son défunt père. Baki était un grand pêcheur installé à Marata et enseigne donc toutes ses techniques à son jeune élève. Kaalif accompagne son mentor pour pêcher en haute-mer mais aussi lors de quelques expéditions commerciales vers les îles voisines. En plus de la pêche au filet, il utilisa aussi le harpon. Une relation amicale se crée très vite entre les deux hommes : le mentor voit dans son élève le reflet de sa jeunesse passée et de son ami Rahiss, tandis que l'élève voit dans son mentor un second père. En plus de pêcher, le navire de Baki fit aussi de nombreuses haltes dans des îles afin de chasser. Cela permit au jeune Kaalif de s'entraîner à la chasse à la lance, qui était l'arme la plus évidente, utilisant déjà de temps en temps le harpon pour pêcher. Il chasse donc du petit gibier accompagné des quelques membres d'équipage du navire de Baki.

En 505, la fin du mentorat approche à grands pas et Baki promet à Kaalif, désormais âgé de 19 ans, qu'il pourra bientôt terminer les tatouages qu'il a sur les bras, signe du passage à l'âge adulte chez les Manarades. La condition: l'accompagner pour une dernière expédition vers Fiera, port ocolidien notamment réputé pour la contrebande. Cependant, comme un coup du destin rappelant la disparition de son père lors d'un voyage vers le même port, tout ne se passe pas comme prévu. Alors qu'ils sont en pleine mer, le navire de Baki est pris d'assaut par des écumeurs ocolidiens en quête d'or. L'équipage tente alors de résister mais les armes légères ne font pas le poids face aux écumeurs. Kaalif est blessé d'un petit coup de dague au visage lors des affrontements et perd connaissance. Lorsqu'il se réveille, il est attaché et bailloné avec le peu de survivants. Ne voyant que du poisson parmi la cargaison, les pirates décident de trancher la gorge de Baki devant le visage impuissant de Kaalif, cultivant une haine profonde envers les ocolidiens. Les survivants, dont Kaalif, sont quant à eux fait prisonniers puis réduits à l'esclavage en tant que pêcheurs au profit des écumeurs. Les conditions de vie deviennent particulièrement mauvaises.

Tout au long de l'année, les écumeurs et franc-marins ocolidiens accentuent leur présence et leurs pillages dans le sud-ouest du continent, on parle alors de la "Guerre des mers ocolidiennes". Les combats s'intensifiant à partir de 512, et bon nombres d'esclaves sont alors utilisés par les écumeurs en tant que rameurs. Parmi eux Kaalif, alors jeune et vigoureux, qui est mis au service de la flotte d'Evanthia la Baleine. En 513, il assiste notamment en première loge aux deux batailles de Rokodryos, ou encore aux raids d'Ilona et de Galdyr. Kaalif, plus habile à la plume qu'à la rame, en sortira avec quelques égratinures mais surtout avec quelques récits de batailles à écrire... S'il redevenait un jour libre.

En 515, il fut envoyé vers Lig Ocolide pour servir en tant qu'esclave pêcheur avant d'être racheté trois ans plus tard par un riche marchand ayant pour but principal de s'enrichir en revendant ses esclaves à Fort Lointain. Kaalif arriva donc à Fort-Lointain, malheureux, craignant de ne plus jamais redevenir libre.