Utilisateur:Lazarchio

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     Lazarchio
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
MrKatonic
Pseudo
Valdteri/Athaniel/Lazarchio
Prénom IRL
Mathieu
Âge IRL
23





RolePlay :


Lazarchio Lectore




Descriptif

Les Grandes Lignes


Une vie de combat

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Lazarchio Lectore est un carrogian d’origine... Il n’a jamais rêvé de devenir un oligarque. Il vient du peuple qui s’épuise au travail pour faire fonctionner la république marchande. Son père et sa mère travailler pour des misères et le peu qu’ils arrivaient à mettre de coté, ils se faisaient raquetter par la petite pègre du quartier. Lazarchio vit assez tôt la misère et ne voit comme seul échappatoire le corps militaire. Ainsi il quitta le foyer avec des illusions de justice et la promesse de revenir avec de l’argent pour ses parents. Se fut une rapide désillusion quand il voulut devenir garde. Le temps passa et il monta en grade mais il était limité de par son origine pauvre et les coups de malchance de la vie. Il n’en demeura pas moins un combattant robuste et un meneur d’homme. Quand ses parents moururent, il était loin. Il en fut terriblement marqué et le remord le ronge encore 30 ans après. Dans sa 34ème année arriva la campagne de Medeva une période terrible ou il dut faire de nombreux choix terribles et il en ressorti blessé moralement et physiquement. Cependant, il avait fait ses preuves et eu l’opportunité de devenir commandant d’une garde rapproché d’un riche marchand oligarque. Ainsi jusqu’à la mort de se=)dernier qui l’envoya en esclavage sur Esperia, il voyagea sur le continent pour finalement profiter de ses derniers jours d’homme libre à Iona.

Description
L'âge et les campagnes lui ont forgé un corps massif, au mieux de sa forme physique on le comparait à un ours. Il n’est plus le combattant qu’il était mais il a l’expérience et ceci se voit dans les traits et les creux de son visage. De lourdes cernes ne l'empêche pas d'avoir regard bleu profond. Il est dur en affaire, et sait que la moral commune n’est pas la sienne. L’art de la guerre lui a appris une forme de diplomatie qui lui donne une grande autorité, il sait parfaitement que pour servir la justice et le bien on ne peut ignorer le mal quitte à travailler avec lui pour. Des textes de lois, des règlements il en a connu beaucoup, il sait s’en passer comme s’en servir. Il a appris à ne pas tomber dans les dérives sectaires vis à vis des autres nations mais n’en demeure pas moins méfiant selon les situations. Croyant en Arbitrio, monachiste, il apporte une grande importance à respecter sa foi. Cela se ressent dans ses paroles et ses actes, il ne tolérera pas l'infidèle.

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Aptitudes

  • Grille Livre.png Alphabétisation: Le temps et sa période auprès de Fertizio Damatia lui ont appris les plaisirs des mots, il maîtrise l'art des rapports sans soucis.
  • Grille Esper d’Or.png Calcul: Fertizio Damatia lui a appris les rudiments de la gestion, y a-t-il meilleur maître qu'un marchand de Carrogia ?
  • Grille Épée Sertie.png Combat: C'est un combattant très classique et sans fantaisie qui a préféré se concentrer sur sa maîtrise de la lame et de ses poings.
    • Épée courte: Niveau Amateur. Il n'est plus jeune guerrier qu'il était mais ses techniques à l'épée restent bonnes.
    • Mains nues: Niveau Inexistant. L'avantage des poings, c'est qu'on les a toujours avec soit.
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Ronde de nuit

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Ça ne faisait que quelque mois que le jeune Lazarchio était entré dans la garde plein d’ambition et de volonté. Mais que fut sa déception quand il se retrouva à faire toutes les taches ingrates, mais au moins il n’était plus un poids pour ses parents, se disait il. Lazarchio était souvent silencieux et observait un peu ce qu’il pouvait après tout le but était de se démarquer de ses camarades. Il n’avait pas encore de réels amis, du moins il n’accordait sa confiance à personne dans cette troupe. Mais ce soir là, on le fit venir pour une tâche qui sortait de son ordinaire.

C’est étrange, pensait Lazarchio. Étrange qu’un soir ou il devait être de corvée de pomme de terre qu’on lui donne rendez vous en tenue hors de la caserne. C’était dans sa tête de jeune recrue peut être une épreuve, une première mission. Il se prépara donc avec le plus grand soin. Les ruelles aux alentours de la caserne étaient désertes mis à part quelque putains qui errent en espérant croiser un brave soldat en permission à la recherche de quelconque divertissement. S’approchant du petit groupe de trois gardes qui l’attendait, il baissa la tête et tenta de se faire discret et professionnel. Autant vous dire qui n’était ni l’un ni l’autre. Le plus grand qui semblait être le chef le fixa un instant et lui dit en claquant sa langue :

— Tu sais te servir de cette épée que tu portes, petit ?
— J’ai suivi l’entraînement, oui.
— Bien. Bien. L’entraînement. Bien. Alors, si on est attaqués par une bande de sacs de paille pendus à une poutre, je peux compter sur toi. En attendant, tu la fermes, tu gardes les oreilles à l’affût, tu ouvres l’œil et tu apprends.

Lazarchio hocha la tête en signe d’accord et prit le pas à la suite du groupe qui s'enfonça dans la partie des la ville qu’on surnommait les Ombres. Depuis gamin il n’a jamais aimé cette partie de la ville, sa mère lui avait interdit d’y aller. C’est là qu’on pouvait retrouver les pires truands de cette partie de la ville. En sommes un lieu à éviter si on veut pas choper une triste maladie.

C’est ainsi qu’on fit la tournée de diverses maisons et commerces à chaque fois, même scénario moi et le petit gros nous gardions la porte pendant que les deux autres entraient pour ne ressortir quelques minutes plus tard. Plus nous avancions dans la nuit plus notre troupe se déplaçait avec un bruit de plus en plus marqué. Vous savez ce bruit qui accompagne les marchands, ce bruit d’une bourse bien remplie d’or qui tinte. Lazarchio ne comprenait pas trop ce qu’il faisait là, la seule question qu’il osa poser à son camarade de porte ne trouva comme réponse un silence et un regard signifiant qu’il devait se taire.

La ronde continua ainsi sans trouble, à la fin le colosse sorti des pièces de la fameuse bourse qui c’était remplie tout au long de soirée puis donna à chacun une poignée de pièces. Lazarchio les prit et resta un instant à fixer les pièces d’argent. Il n’eut pas d’autre explication que cette phrase :
— Pour ton silence gamin, ton silence.
Lazarchio n’en dormi pas de la nuit et le lendemain matin il alla voir le le lieutenant de la caserne avec ses pièces dans l’idée de dénoncer ce dont il avait été témoin et complice cette nuit. En entrant dans le bureau bien décoré, il prit son courage à deux mains devant le squelettique lieutenant. Alors qu’il commençait à bégayer son récit, il se ravisa à la dernière minute en voyant sur le bureau la fameuse bourse. Lazarchio inventa ne mauvaise excuse qui ne trompa personne et il n’eut comme réponse avant qu’on l'expédie :
— Retient bien ça petit : Deux types d’individus se moquent des lois : ceux qui les enfreignent et ceux qui les promulguent. Et nous on maintien l’équilibre petit et l’équilibre a un prix, le notre.

Ainsi Lazarchio commença perdre le peu d’illusion de justice et de droiture qu’il fantasmait dans l’armée. La progression dans ce milieu se fait au dépend de sa moralité.

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Une rencontre

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Au cours de la Campagne de Medeva, Lazarchio sauva la vie d’un homme qui allait être important pour la suite sa vie. Fertizio Damatia riche oligarque qui avait été pris en otage lors de la guerre et sorti de ce mauvais pas par la troupe de Lazarchio. En effet pendant la campagne Lazarchio avait été désigné pour prendre la tête d’une troupe d’hommes qui se devait rapide, efficace et surtout discrète. Ils firent leur preuve au prix de bien des vies. C’est dans l’opération de sauvetage du marchand que Lazarchio perdit nombre de ses hommes ce qui mit fin à ses responsabilités et on le remercia pour service rendu à la fin de la campagne. Dans un premier temps il chercha à oublier et pleurer ses amis morts sur le champ de bataille alors que lui était toujours là. Fertizio Damatia n’oublia jamais l’homme qui le sorti du trou ou il pensait finir sa vie, c’est ainsi qu’il rechercha Lazarchio pour lui proposer de diriger sa garde personnelle et d’assurer sa protection. Après avoir dessoulé le vétéran et passé une longue négociation, ils se mirent d’accord sur un marché qui allait durer des années.

Les deux hommes se lièrent d’amitié et avaient souvent des discussions assez vives.

— Vous savez quelle est la plus grande tragédie du monde ? demanda Fertizio sans relever la tête de ses comptes. Ce sont les gens qui ne découvrent jamais ce qu'ils veulent vraiment faire ni pour quoi ils sont doués. Tous les fils qui deviennent forgerons parce que leurs pères l'étaient déjà. Tous les gens doués qui ne découvrent jamais leurs talents. peut-être qu'ils ne naissent jamais au bon moment pour les découvrir.
Lazarchio prit une profonde inspiration.
— Ce sont tous ces gens qui n'arrivent jamais à savoir de quoi ils sont réellement capables. Toutes des occasions gâchées.
Ils jouaient souvent aux échecs et ils avaient ce petit rituel en début de partie :
— Que feriez-vous si je vous posais une question sans détour, Lectore?
— Je vous mentirais sans détour, Monseigneur.

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Funeste départ

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En Nivose de l’an 514, Fertizio fut appelé d’urgence pour une affaire à Iona. C’est en vitesse de nuit qu’il parti avec uniquement Lazarchio pour assurer sa sécurité. Il était loin de se douter que ce voyage serait le dernier. En effet, c’était un piège d’un des fils Damatia qui n’en pouvait plus de voir son père résister au temps. L'appât du gain avait ici dépassé l’amour d’un fils pour son père. Et si en plus le fidèle ami et protecteur pouvait être accusé et éloigné de la famille, cela arrangerait bien le renouveau des affaires de la famille et éliminer toute source de vengeance. C’est dans son propre entrepôt de Iona que les deux hommes furent maîtrisés par un petit groupe de mercenaire ayant eu des consignes parfaitement claires. Alors que le vieil homme s’approchait, il reçu un coup de dague en pleine gorge par derrière, il tomba au sol où il se vida de son sang, de l’autre coté Lazarchio pris de surprise réagit tardivement et se fit plaquer au sol ou il finit assommé d’un coup de botte dans la tête. Quelques heures plus tard, il se réveilla avec des gardes comme il en a connu tout au long de sa vie, des gardes qui servent la justice de celui qui paie le plus. C’est ainsi que Lazarchio assista impuissant à l’assassinat et qu’une garde corrompue le désigna comme un meurtrier violent et sanguinaire. Tout avait été calculé et payé pour qu’aucune chance ne soit laissée à ce vieux marchand et pour envoyer Lazarchio à l’autre bout du continent sans plus aucun bien. Ayant perdu son seul véritable ami et n’ayant que des suspicions sur le commanditaire du meurtre, il n’eut pas la force de se défendre et accepta son sort pensant qu’il allait y perdre sa tête.
Or le sort en voulu autrement par un hasard il se retrouva mis en esclavage dans un bateau. Il demeura silencieux longtemps, se faisant malmener d'esclavagiste en esclavagiste jusqu'à arriver à Fort Lointain. Jugé trop vieux la plus part du temps il y resta un temps qui lui parut interminable, il n’avait plus aucun espoir pour son avenir mais se refusait à songer à autre chose que vivre. De ses vêtements, ils ne restaient pas grand chose, il avait trouvé un pan de tissu et s'en fit des bandages sur les bras et avait également troqué des sortes de gants, les nivôses dans le cachot sont glaciales. Il n'était plus que l'ombre du guerrier qu'il était, Fertizio lui manquait, quand il était seul, il se surprit à pleurer, nostalgique. Un jour la porte de sa cellule s’ouvrit et il entendit au loin la voix d'une femme gueularde et tonitruante qui venait chaque semaine pour aller faire sa vente à Esperia. Mais ce jour si ce n'était pas pour lui, ils enlevèrent ses camarades de cachot mais lui resta seul, encore. Au fond de lui, il gardait ce secret désir de partir comme eux vers Esperia, après tout ce nom donne de l’espoir...

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