Utilisateur:Silvianne

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
canibalissimo
Prénom IRL
Benjamin
Âge IRL
17





Silvianne Sagnira

Description

Description physique

Silvianne est une femme d'un teint de peau beige très clair. Elle possède de longs cheveux bruns qui lui arrivent au niveau des épaules. Ses yeux sont d'un vert assez vif. Elle mesure 1m65 et pèse un poids qu'elle ne partage avec personne. Ses vêtements son souvent ample mais elle aime aussi se balader dans des vêtements de cuir confectionnés par ses propres soins. C'est une femme de 30 ans et se considère elle même comme une vieille femme.

Description morale

Silvianne est une personne qui déteste le danger et la violence. Elle aime régler ses problèmes par la parole et si cela doit aboutir à de la violence, elle n’ira jamais en personne et demandera à quelqu'un d'autre de régler son problème. Silvianne est quelqu'un qui adore les bijoux ainsi que l'odeur de la menthe. Silvianne a une habitude très mauvaise et qui peut être mal prise des autres: elle ne regarde jamais personne directement dans les yeux.

Compétences

Depuis son plus jeune âge, depuis son mariage forcé, on à appris à Silvianne l'art du tannage. Cela a été long pour elle à apprendre à bien maitriser mais elle aura finit par bien connaître tout le nécessaire au travail au bout de quelques années.

Grille Boussole.pngMinutie: Silvianne est une personne d'une étrange précision. Elle aime respecter les choses au grain de sable prêt et peu même être de mauvaise humeur si quelque chose n'est pas parfait.

Grille Livre et Plume.pngAlphabétisation et Calcul: C'est grâce à son mariage forcé que Silvianne a pu apprendra à lire, écrire et surtout compter. Cela lui est très utile pour prendre des mesures ainsi que des commandes.

Grille Saumon Cru.pngConnaissance de la Faune: Silvianne a du apprendre à différencier le bon cuir du mauvais cuir comme elle le pouvait. Cependant, elle n'a pas un coup d’œil parfait et a souvent recours à un œil de personnes plus expérimentés pour pouvoir lui certifier la qualité de ce cuir.

Grille Marteau en Pierre.pngOutillage: Les outils, c'est le plus important dans le métier. Silvianne arrive aisément à maîtriser ses divers outils pour traiter ou découper le cuir.

Grille Tableau.pngCréativité: Silvianne est quelqu'un de très imaginatif. Elle trouve régulièrement des idées plus ou moins étrange de nouvelle créations ou style de travail. Elle ne peut d'ailleurs s'empêcher de graver ses initiales sur ses créations pour prouver que le travail est le siens.

Qualités

Généreuse: Silvianne donne de l'argent à ceux qui on du mérite. Pour elle, on peut donner un peu d'argent à un ami sans que cela ne cause tant de problèmes que ça.
Sait garder le sourire: Il est vrai que Silvianne est quelqu'un de très pessimiste, mais heureusement, une fois que celle-ci trouve le sourire, elle le gardera pendant un bon moment.
Gentille: Silvianne aime presque tout le monde. Pour elle, le plus grand des imbéciles mérite une chance de posséder son amitié, même un esclave mérite un minimum de respect.

Défauts

Trop confiante: Silvianne a tendance à accorder sa confiance trop rapidement aux gens, et c'est entre autre pour cela qu'elle demande souvent l'avis d'une deuxième personne avant de prendre une décision plutôt importante. Elle aime avoir de l'autorité mais ne fera pas toujours les bons choix. Ne tient pas l'alcool: Silvianne a une sainte horreur de l'alcool mis à part de vin. Si par malheur il lui arrivait de boire autre chose que de l'eau, de la bière ou du vin, celle-ci ne serait plus responsable de ses actes. Aime l'argent: Malgré qu'elle soit très généreuse avec les gens, Silvianne aime beaucoup l'argent. Elle aime aussi beaucoup montrer qu'elle possède de l'argent et il lui arrive parfois de prendre un peu trop la grosse tête.

Les personnes qu'elle connait

Les amis

Azer Merilio: Azer est une personne qui à rencontré Silvianne peut après son arrivée. Il l'a aidée à retrouver un peu le moral ainsi que la foi qu'elle avait perdue.

Les connaissances appréciés

Meauvent: Celestan, un homme gentil et agréable. Il fut libéré peut après l'arrivée de Silvianne mais celui-ci resta tout aussi agréable avec celle-ci, lui rendant des services quand celle-ci en avait besoin.


Illina Signaro: Dame Illina, intendante adjointe d'adobe est une des patronne de Silvianne. C'est une femme agréable même si Silvianne la trouve un peu immature selon les moments.


Kenesha Silmäpyhä: Deuxième patronne de Silvianne, une femme tout à fait agréable et bien plus mature que son amie Illina. Silvianne la voit comme une femme très autoritaire. 

Les connaissances neutres

Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw: Son ancienne maîtresse, celle-ci semblait indifférente aux profits de Silvianne, et n'a pas hésité une seconde à la revendre pour gagner quelques pièces.


Alagor: Un homme étrange et silencieux. C'est un bon ami de  Azer mais Silvianne ne sait rien de plus sur lui.


Baratume: Un membre de la famille à Azer, il semble être d'un tempérament agressif. 

Les méfiances

Les ennemis

Son histoire

Car il faut un début à tout

Du haut de mes 15 ans, je fus confrontée à un problème. Un problème qui ne pouvait être résolu car il ne dépendait en aucun cas de ma volonté. Du haut de mes 15 ans, mes parents firent un choix, un choix que je n'ai jamais approuvée. Du haut de mes 15 ans, je fus mariée contre mon gré. Mes parents et moi même vivions jusque-là dans la misère, comme nous le pouvions, ils mendiaient pour pouvoir ramener l'argent nécessaire à notre survie. Cependant, arriva un moment critique où cela n'était plus suffisant. C'est à ce moment qu'ils eurent l'idée d'un mariage. J'étais contre cette idée, mais je n'eus pas le choix, j'étais trop jeune pour pouvoir décider. L'homme avec qui je dus me marier fût un homme d'une vingtaine d'années, il était grand et brun. Il semblait être quelqu'un de fort mais je le trouvais un peu superficiel, il ne semblait jurer que par son argent, et sûrement qu'il ne s'intéresserait pas tant que ça à moi. Le mariage eu lieu quelques temps après, et je devenu donc une femme mariée, mais aussi riche par la même occasion. Mes parents aussi eurent ce privilège, et c'est exactement pour cette raison que depuis je ne leurs parlent plus, dégoûtée de leur acte. Plus le temps passait, plus je faisais de nouvelles rencontres, notamment avec Ingrid, une vieille femme qui était une tanneuse. C'était la personne que j'appréciais le plus, elle était très bonne et gentille avec moi, ne cessant de me complimenter et de me réconforter. C'est aussi elle qui m'a apprit toutes les bases du métier. Au début, j'avais du mal, et cela m'inspirais un peu de dégoût; il faut dire que l'on devait utiliser de la cervelle animale pour l'assouplissement. Cependant, je me suis très vite habitué à cela et j'ai commencé à apprendre les bases; comment rendre le cuir souple, comment le débarrasser de ses poils pour pouvoir en faire du bon produit. Je ne compte même plus les stocks que j'ai gâchée cause de mon manque de pratique. Il m'arrivait souvent, de tant à autres, de tester des fabrications seule, mais cela ne donnait malheureusement jamais du très bon résultat. Bien sûr, j'eus aussi le droit d'apprendre à lire, écrire ainsi que compter, car mon travail ne consistait pas qu'à la fabrication; à mes débuts, ne sachant faire autre chose, je devais m'occuper de prendre les commandes des gens, ainsi que de prendre leurs mesures. J'étais au début étonnée du nombre de choses que l'ont pouvait fabriquer, allant de l'armure jusqu'aux petits accessoires de vestes ou même des petites manches pour pouvoir donner un peu plus d'allure sur les vêtements. Je me souviens encore du premier objet que j'ai réussis à fabriquer sans le rater ; c'était un sac à dos, un petit sac qui ne pouvait pas contenir un grand nombre d'objets, mais j'étais tellement contente de l'avoir réussi que je l'offris à Ingrid, comme un cadeau de remerciement. Elle était très contente de mon travail, elle me soutenait et elle découvrit rapidement mon esprit assez créatif. Je me souviens d'une phrase qu'elle m'a dite un jour, quand je lui ai proposé de fabriquer un support de cuir pour un vase qui nous avait été offert par un client satisfait : elle m'a dit « Et bien, tu n'auras jamais terminé de m’impressionner, ton esprit fera de toi la meilleure ». Ce jour-là, j'avais chaud au cœur, j'étais contente de plaire à quelqu'un, autre que mon mari. Malheureusement, les périodes de bien être ne durent pas éternellement et il finit un jour où Ingrid mourra, dû à son âge. Ce jour-là, au contraire des autres, j'étais effondrée, la personne que j'adorais le plus en ce monde venait de nous quitter. Je pleurais sans cesse sur sa tombe, demandant sans cesse à Arbitrio pourquoi il me l'avait prise si tôt. J'ai passée toute une journée à pleurer, ce n'est qu'en fin de soirée que mon mari arriva, d'un air compatissant, me disant : « Écoute Silvianne, Ingrid était une femme âgé, Arbitrio a décidé de la prendre auprès de lui car il a estimé que cela était bien mieux pour elle et pour nous, et on ne peut rien faire contre ce choix. Maintenant, tu devrais rentrer avec moi, je ne voudrais pas qu'il t’arrive quelque chose. ». Ses paroles étaient certes dures, mais dans le fond il avait raison. Je me suis relevée, rentrant avec lui, et commençant par la même occasion à me rendre compte qu'il n'était pas un homme si misérable, et qu'il avait un cœur. Je commençais à l’apprécier un peu plus, et cela continua de jours en jours. Cependant, cette date, le 15 juin restera dans ma mémoire, comme étant le jour où ma meilleur amie et morte, et le jour où j'ai enfin compris que la mort n'était pas quelque chose d'aussi horrible quand on y pense avec du recul. Depuis ce jour, je me recueil chaque année en sa mémoire, lui fabriquant un petit sac à dos et le déposant sur sa tombe, laissant aussi un petit mot : « Ingrid, je ne t'oublierais jamais. »

Le fouet ornée

Cela fait aujourd'hui déjà une dizaine d'années que je m'occupe de fabriquer tous ces objets que les gens désirent, ceux dont ils raffolent. Que ce soit des bourses, des sacs ou des armures, je fais de tout. La qualité de je procurais aux gens dépendait énormément de la matière que j'utilisais. D'ailleurs, pour le cuir d'une qualité que je qualifierais de moyenne, je n'avais pas besoin de débourser le moindre sous. En effet, c'était le frère de mon mari, un chasseur, qui me le procurait. Il faisait de son mieux pour ne pas trop l’abîmer mais ce n'était pas parfait. Le fait de l'avoir de façon gratuite m'a énormément aidé pour la gestion de mon argent. D'ailleurs, tant qu'à parler de cuir, j'ai tout de même trouvé un fournisseur, possédant de la qualité indéniable à mon goût. C'était un éleveur fort sympathique, il s'occupait de ses bêtes avec énormément d'attention et ce qu'il me fournissait était pour moi parfait. Certes, cela était plutôt cher à la vente mais vue la qualité, cela en valait largement la peine et le bénéfice était plus que présent. Parfois il lui arrivait de me demander de lui fabriquer des petits objets ce qui me permettait d'avoir des réductions sur les prix. J'avais tout mon marché et mon commerce qui était mis en place et ce n'était pas, à mon avis, prêt de s'arrêter. La vie était plutôt tranquille. Le travail que j'avais me devais d'être acharné, il m'arrivait très régulièrement de passer un temps considérable sur un objet pour pouvoir réussir à le finir dans les temps, voir en avance. Si il y a bien quelque chose que je déteste c'est de commencer quelque chose sans le finir, c'est pour ça que je vérifie absolument toujours d'avoir bien tout ce qui est nécessaire avant de commencer une tâche. Le plus grand acharnement que j'eus fût pour cet homme, qui passa une commande plutôt spéciale... C'était un beau matin de Thermidor. Un homme s'approcha de la boutique tandis que j'ouvrais tranquillement les portes. A peine j'eus le temps de m'installer derrière mon comptoir qu'il m'aborda. C'était un bel homme, il portait de beaux vêtements, de beaux bijoux, et il sentait bon la menthe, une odeur que j'aime plus que tout. Il semblait posséder de l'argent vue sa tenue élégante, cela m'intéressais. Il commença à me parler d'une voix plutôt grave : « -Bonjour Dame, je suis ici pour pouvoir passer une commande... -Bien entendu, que désirez-vous ? -Il me faudrait dans un premier temps un fourreau, pour une petite dague, et aussi, quelque chose de spécial... -Oui ? Je vous écoute -Il me faudrait un fouet, un fouet de cuir, quelque chose qui soit résistant mais...j'aimerais avoir ceci sur le fouet, l'homme sortie un morceau de lapis ainsi qu'une pierre verte, brillante, ainsi qu'une gravure avec écrit A.S au lieu de votre signature que vous mettez habituellement sur vos création. -Désolé monsieur, je peux me débrouiller pour y mettre ces pierres, mais pour la signature cela ne sera pas possible. A ces mot, l'homme sortie une bourse contenant certainement un grand nombre de chose, vue sa forme et le bruit qu'elle faisait. -Je suis prêt à vous payer autant que vous le désirez, je veux juste que ces lettres soit gravés et qu'il soit orné de ces deux pierres, c'est pour ma femme qui est morte que je fais cela, faites la meilleur qualité possible, je vous en prie. » A ces mots, l'homme partit, semblant légèrement triste. Après quelques temps de réflexions, je regardais finalement les pierres, et je constatais aussi que l'homme avait laissé sa bourse. Je l’attrapai d'un mouvement rapide et je l'ouvris sans attendre. Ce que je vis m’impressionna, cette grande bourse contenait un grand nombre de pièces d'or ainsi que d'autres de ces pierres. Je remarquai aussi un petit mot. Je le pris et je le lu. Il était écrit : « Je vous en prie, faites le pour elle ». Je ne pus résister, c'était trop d'émotions pour moi, de part ce que cette homme faisait mais aussi par l'atroce fortune à mes yeux qu'il avait laissé. Je n'attendis pas plus longtemps pour aller vérifier mes stocks. Heureusement pour moi, il me restait un nombre suffisant de cuir de bonne qualité. Je pris le plus beau que j'avais en stock et j'ai immédiatement commencé à travailler dessus. Les peaux avaient déjà été ultérieurement nettoyées de ma main, cela allait me faire gagner du temps. Le travail de ceci fut acharné. J'ai d'abord commencé par le fourreau qui n'était pas très compliqué à préparer. J'en avais déjà quelques-uns de prêt mais je voulais faire de mon possible pour cet homme. Le fouet, lui, prit un peu plus de temps. Je n'avais pas vraiment fabriqué de fouet avant et cela me fit rater mes premiers essais. J'étais un peu sur les nerfs, j'avais peur de ne pas les finir à temps, bien que je n'avais pas la moindre idée de quand cette homme allait revenir. Au bout du troisième essai, je réussis enfin le fouet. J'étais plutôt satisfait de mon résultat, il ne manquait plus que l'ornement avec ces belles roches. Pour cela, je dus faire appel à mon mari. C'est un joaillier, cela ne devait pas être trop dur pour lui. Au début, à ma première demande, il fût réticent à me rendre ce service, estiment que j'avais fait un mauvais choix en acceptant de graver autre chose que mes initiales et se refusa donc à orner le fouet. Cependant, quand je lui ai amené la bourse remplis de toute cette fortune, il changea de façon brute d'avis, il devint très amical et se lança sur le travail en un rien de temps. Au bout de plusieurs heure d'attente, il revint avec le fouet, orné de ces deux magnifiques bijoux, le rendant vraiment très beau. Mon mari semblait essoufflé, m'expliquant dans une nuée de mots plus incompréhensible les uns que les autres qu'il avait eu des problèmes avec la forge. N’ayant pas envie de déchiffrer ses paroles ni même d'écouter son histoire, je partis donc dans mon atelier, pour poser ce fouet et ce fourreau dans un lieu sûr, où ils ne s’abîmeraient pas et où je ne risquerais pas de les perdre. J'aurais au final mis plus de trois jours pour fabriquer tout ceci. Voilà une semaine que le travail est terminé, je commence à me demander si il va un jour revenir, même si dans le pire des cas, il m'aurait laissé énormément d'argent, et je garderais aussi cette arme d'un rare qualité. Ce n'est que dans l'après-midi que l'homme arriva enfin, habillé exactement comme la dernière fois, toujours avec cette même odeur de menthe. Il semblait étrange, l'air fatigué. Il vint vers moi, me demandant : « Vous l'avez fait ? Avez-vous le fouet ? » J'affichais un grand sourire en lui annonçant, tout en sortant les deux objets d'un placard : « -Oui, en effet, je l'ai préparé tout comme vous l'avez désiré, j'ai aussi finit le fourreau » L'homme semblait vraiment plus qu'heureux, il semblait ne pas pouvoir s'empêcher de me remercier, encore et encore pour ce que j'avais fait et pour ce service rendu. Il se saisit donc des deux objets, et partie de ma boutique, un grand sourire aux lèvres, ne cessant de me remercier. Ce jour la fût pour moi le jour le plus heureux de ma vie, j'ai réussi à rendre le sourire à quelqu'un, et j'ai accomplie une bonne action. Jamais je ne pourrais me sentir plus heureuse dans la vie. Quoi que, qui sait ce que l'avenir me réserve.

Je ne l'ai pas mérité, mais c'est la vie

30 ans. C'est l'âge que j'ai, je commence à me faire vieille. La vie est habituelle, quoi que j'ai reçu un grand nombre de commande ces derniers temps. On me demande un grand nombre de bourse ainsi que de sac. J'ai aussi reçu des commandes de la Capitale, pour la fabrication de fourreaux essentiellement, mais aussi d'autres produits pour la vente libre. Les gens semblaient apprécier mon travail et cela me permettait par la même occasion de bien remplir ma bourse. Pour mes 30 ans, le jour de mon anniversaire, le 18 août, mon mari m'avait fabriquée une bague ornée d'un lapis, un des lapis que cet homme nous avait laissé. Je raffolais de cette bague, je la portais absolument tout le temps, je n'aimais pas en être séparée. Aussi, j'ai réussi à passer des commandes de parfums à la menthe de la Capitale. Je m'en mettais tous les jours, cela me demandait tout de même de régulièrement refaire mes stocks en parfum, ce qui me coûtait tout de même pas mal d'argent. J'arrivais tout de même aisément à gérer mon argent même si mon mari devait souvent m'aider à rester raisonnable. Aujourd'hui, malgré la beauté du soleil levant, la journée était loin de s'annoncer si belle... La journée était calme, je n'ai pas encore eu un seul client ni aucune commandes. J'ai donc décidé de fermer exceptionnellement boutique pour pouvoir passer un peu de temps avec mon mari. En entrant dans sa boutique, j'ai dit de vive voix : « Bonjour chér... » Vision d'horreur, mon mari était affalé au sol, ensanglanté, un poignard dans l'épaule. Je me suis rapprochée de lui, les yeux pleins de larmes, je l'entendis gémir de douleur. Je me suis approchée de lui, tentant de l'aider à aller mieux même si je ne savais absolument pas comment m'y prendre. Étant près de lui, il me murmura quelques phrases : « Silvianne...j'ai tout perdu...toute notre fortune...j'ai joué à des jeux de hasard...je m'étais promis d'arrêter, mais la tentation était trop grande...puis j'ai perdu, tout ce que nous avions a été pris par eux...et maintenant, ils te veulent toi...va-t-en avant qu'ils te retrouvent...et cache comme tu peux la bague...garde là, et cache là, ce sera un de tes souvenirs de moi... » A ces mots, je partis en courant et en pleurant, prenant avant le temps d'embrasser mon mari. Sur ma course, j'ai vivement enlevée ma bague et je l'ai mise entre ma poitrine, l'espérant bien cachée. Moi-même je ne la voyait plus, je ne faisais que la sentir. Je suis enfin arrivée chez moi, après quelques minutes de courses, et ce que je craignais arriva. Deux hommes attendaient devant ma porte, c'est sûrement moi qu'ils attendent. Je voulu repartir mais un des deux hommes se rendit compte de ma présence. Ils s'approchèrent tous deux de moi, semblant légèrement agacés. Je n'osais plus bouger, de peur de me faire massacrer par ces deux hommes qui m’avaient l'air très fort. J'ai vue ce qu'ils avaient fait à mon mari et je ne voulais pas du même destin. Ils s'approchèrent doucement de moi, me fouillant du regard. Après quelques temps d'observation, l'un des deux me demanda d’une voix grave : « As-tu quelque chose de valeur sur toi ? » Je secouais doucement la tête, apeuré par la situation. On en distinguait les gouttes de sueurs qui coulaient sur mon front. « Hm, tu sais, ton mari a tout perdu au jeu, et comme il n'a plus rien, nous devrons nous servir sur toi, sa femme, héritière légale de ses dettes. Comme il semblerait que tu ne possèdes rien non plus, tu vas devoir compenser les dettes en devenant une esclave et nous pourrons alors te revendre. J'étais effrayée, je n'osais répondre à ça, je savais que je n'avais aucune chance contre ces deux hommes. Je me laissais faire. Tous deux, ils me transportèrent dans un endroit qui m'était inconnue, jusqu'à un bateau apparemment. Ils m'amenèrent devant un homme affreusement laid et celui-ci le demanda : « -Quel est ton nom ? -Silvianne, répondis-je doucement -Très bien, qu'on lui passe les chaînes » Dès ce moment, on m'amena dans un endroit où l'on me passa des chaînes aux bras et aux jambes, puis on me jeta dans une cale en compagnie d'autres esclaves. L'odeur était horriblement mauvaise, j'avais l'habitude d'avoir plus de luxe. Je n'osais pas parler aux autres esclaves, les trouvant un peu effrayant. Je m'étais mis dans un coin, regardant mes chaînes aux pieds et aux mains, sentant toujours ma bague cachée entre ma poitrine. Je sentais que le bateau s'en allait, je n'avais aucune idée d'où j'allais. Je repensais énormément à ce qu'il s'était passé, je me suis rendu sans réagir, sans penser que j'allais manquer à mon mari qui est aux portes de la mort, ainsi qu'à mes parents, même si ma disparition ne risquait pas de tant les déranger que ça vue l'importance qu'ils m'accordaient. Je continue à réfléchir à tout cela, ainsi qu’au futur qui m'attend, priant Arbitrio de me protéger, tandis que le navire vogue tranquillement.