Utilisateur:Urksus
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Description
Nommé Urksus (attention de prononcer « u » prononcé « ou » car il peut s’énerver rapidement). Peu de gens connaissent véritablement son nom, il est dit que son père était un noble hura, il possédait de grandes terres et était un homme bon.
Urksus vécu jusqu'à ses 17 ans dans la région Greistal dans la Grande Huratelon. Il sait très bien lire et écrire, ses parents l’ayant plongé de force dans la religion d’Arbitrio. Peu pratiquant, il y consacre malgré tout une partie de son temps
Ce jeune homme a depuis peu 24 ans, Il aime être jugé par sa petite taille (167), un bon argument pour trancher la gorge de son ennemi. C’est un bon combattant il ne faut pas le nier. Ukrsus est une personne réservée la plupart du temps. Son passé reste très flou, mais ce qui est certain, c’est que cela lui a radicalement changé.
Compétences
- Le combat – En voyageant à travers l’ancien monde, il s’est fait des ennemis et a appris à plutôt bien se défendre.
- L’agilité – Petit par la taille, son centre de gravité est plutôt bas, cela fait de lui un homme très agile.
- La survie – Il est né avec tout à portée de main et a fini avec deux sous dans la poches. Il lui a fallu apprendre à survivre et connaitre le beaba de la survie.
Talents
Urksus est un homme déterminé. Ses parents l’a bien éduqué, cela fait de lui un homme très poli et généreux.
Défauts
Ses défauts ressortent lorsqu’il est sous pression, ou encore en présence d’une âme qu’il ne lui plait guère. Il devient alors colérique et imprévisible. Un vrai petit hargneux. C’est également un bon manipulateur, qui est prêt à tout pour réussir.
Intérêts culturels et goûts
A venir [...]
Histoire
Chaque Homme connait dans sa vie, un tournant qui le change du tout au tout. Nous connaissons beaucoup d’histoires qui se sont partagées dans les quatre coins du continent. Laissez-moi vous raconter l’une d’entre elles. Vous ne connaîtrez de moi que mon prénom. Urksus, c’est ainsi que mes parents m’ont appelé il y a 24 ans de cela. Mon père était un noble hura. Il possédait de belles terres, avait une vie confortable et est mort paisiblement dans son lit. Ma tendre mère le suivit quelques mois plus tard, trop triste pour continuer à vivre. Je n’avais que 17 ans quand je me suis retrouvé orphelin. Cette vie-là ne me plaisait pas du tout. Converti presque de force à la religion Arbitrio, j’y contrains aujourd’hui une partie de ma vie. J’avais une irrésistible envie de suivre ma propre vocation et non vivre la continuité de ce que mes parents ont pu vouloir m’offrir. Et cette jeune femme, âgée d’à peine un an de moins que moi, transformant mes sentiments en un amour passionnel en un regard. C’est elle qui m’embarqua dans une folle aventure dans l’Ancien monde et qui changea ma vie. Elle réalisa mon rêve de jeunesse et je l’ai suivi sans broncher. Ce fut ma plus grande erreur.
« Si seulement cela ne c’était jamais produit… si seulement. J’avais tout pour moi et me voilà aujourd’hui réduit à néant. Suis-je devenu fou ? Qu’est-ce que je dis… je suis simplement bourré, dans une taverne miteuse à parler… à parler à un poivrot qui ne vaut guère mieux que moi. Je ne te connais pas toi, mais laisses-moi t’offrir une pinte de bière noire, ça vient de chez moi. Tu sais… les femmes ne sont pas la clé du bonheur. Elle t’ouvre simplement le cœur et joue avec comme un chat avec une pelote de laine. Dis… tu t’es déjà mis à la place d’une pelote de laine ? »
Le vieille homme en face de lui ne comprenait pas un traite mot sortant de la bouche d’Urksus, mais il avait ce tic, de toujours faire un signe de la tête à ce que l'on lui disait. Ce qui encouragea le Hura de continuer à parler.
« Oui ? Tiens moi aussi d’ailleurs et cela n’est pas fort agréable. Cette femme m’a emmené loin de chez moi, alors que j’aurais pu vivre une vie paisible dans mes terres. Je ne suis plus le même homme aujourd’hui. J’avais encore une belle âme il y a 8 ans, je suis à présent prêt à tuer pour un rien. Nous ne pouvons faire confiance qu’à soi, et uniquement à soi. Il ne faut penser qu’à son butin et si jamais quelqu’un veut se mettre au travers de mon chemin, il croisera d’abord ma lame. J’ai vécu de bons moments c’est vrai. J’ai visité les plus grandes villes de ce monde, peu de gens ont eu cette chance. Mais elle m’a détruit… Anéanti. »
Urksus se leva alors, titubant de gauche à droite et essaya de trouver la sortie de la taverne. Après quelques échecs non concluants, il réussit héroïquement à tirer sur la chevillette. Une fois dehors, il avait en face de lui une splendide vue du lac Tiefersee. A sa gauche se trouvait quelques chevaux, attendant que leurs maitres finissent leurs beuveries. A sa droite se trouvait un homme allongé, essayant tant bien que mal à se relever. Après quelques minutes à s’amuser à le regarder, Urksus vola ce qu’il croyait être un cheval, Il essaya tant bien que mal de rendre à Huratelon, pour retrouver un peu de son passé perdu.
En chemin il vit une vieille baraque délabrée, qu’il n’avait jamais pourtant aperçue au part avant. Urksus décida d’y jeter un œil. Peut-être trouvera-t-il un butin perdue dans cette maison ? Une planche de bois faisait office de porte d’entrer, il suffisait de la tirer pour y entrer. A l’intérieur, le temps semblait s’être arrêté. Le jeune homme était bien saoul, il croyait voir en face de lui, une silhouette.
« Bonjour, il y a quelqu’un ? Dit-il titubant quelque peu.
- Je t’attendais Urksus, te voilà enfin.
- Pardon ? Comment savez…
Il n’eut pas le temps de terminer que la vielle dame le coupa.
- Ce n’est pas important. Viens, assis toi. On a beaucoup de choses à se dire. Le jeune homme s’assit sans broncher, et la femme continua. Je connais ton passé, il est lourd et terrible. Il te suivra jusqu’à ta mort, tu ne pourras jamais t’en séparer, tu es maudit et tu le sais. Mais aujourd’hui je t’offre la chance de recommencer ta vie à zéro. Qu’importe ton passé… tu ne seras rien là où je te propose d’aller. Juste un esclave parmi tant d’autres. Mais ne t’inquiète pas, tu seras te faire une place dans ce monde.
- Vous allez trop vite pour moi… J’ai un mal de tête pas possible, je ne vous suis pas. Vous voulez m’emmener où ?
- Fort Lointain, la frontière entre le monde que tu connais et Esperia. Je t’offre ta seule chance d’y aller. C’est maintenant ou jamais mon enfant.
- Je… Bien… je vous suis. Je n’ai plus rien à perdre à présent.
La vieille dame lui donna un crayon, un parchemin, un bout de ficelle et un casque avec une visière fermée et soudée.
- Signes en bas de cette feuille, enfiles ce casque et lies toi les mains avec ces ficelles. La route est longue, alors dépêches toi. »
Urksus fit ce qu’il lui a été demandé, sans un mot. Il disparut pendant des jours, se déplaçant de carriole en carriole, avant d’être transporté dans un navire pour Fort Lointain. L’homme put enfin enlever son casque une fois dans le navire. La lumière traversant les planches l’éblouit tellement qu’il en tomba. Quelqu’un le releva en lui demandant comment il allait. Urksus ne répondit pas, sonné par cette chute. Après quelques minutes, il prit conscience qu’il était bel et bien en route vers cette île, qu’il devint qu’un simple esclave, prêt à être vendu à une âme peu charitable. Cela ne pouvait pas être pire que sa vie à vouloir fuir cette femme qui ne lui voulait que du mal.
