Utilisateur:Alina Mrauznok

Informations RP

Nom

Alina Liwia Mrauznok

Genre

Année de naissance

497

Rang

Habitante

Guilde

Ordre Phalangiste Esperien

Quartier

Verdoyant

Bâtiments

• Commanderie Tancred-Esperiae
• Dispensaire de l'Écarlate

Métier

Métier

Médicastre

Compléments

Botanique

Cuisine

Papetière

Fonctions

Pro-abbus

Responsable du Dispensaire

Origines

Ville d'origine

Huratelon

Région d'origine

Greistal

Nation d'origine

Grande Huratelon

Informations HRP

Login Minecraft

HalloweenSamhain

Rôle

Support

Thème actuel

Historique Sur cette liste ne sont mentionnés que les évènements ayant été affichés en jeu ou vieux de plus de 6 mois.

Mai 525	- [13] Débarquement sur les quais de la cité d'Esperia. - [23] Devient la nouvelle responsable du Dispensaire de la cité. Je n’étais pas prête. Pas pour ça. Je croyais venir porter la lumière dans l’obscurité, l’Ordre dans le chaos. Mais en posant le pied sur Esperia, c’est moi qui ai vacillé. Tout ici semble vivant à l’excès, bruyant, confus, multiple. Des accents que je ne comprends pas, des gestes que je ne reconnais pas, des visages si différents des miens. Un bourg qui respire avec trop de poumons à la fois. Rien ne suit les règles que j’ai apprises. Personne n’attend mes prières comme une délivrance... Je parle, et ma voix se perd dans le vacarme. Et au milieu de tout ceci... la peur. Cette peur-là ne m’a pas quittée depuis mon arrivée. Elle rampe sous ma peau, douce comme un souffle, tenace comme un poison. Chaque nuit, je la combats comme je le peux, chaque jour, je la cache derrière un sourire. Parce que j’ai une mission. Parce que je n’ai pas le droit de faillir. Heureusement que dans tout ceci, je ne suis pas seule. - Mai 525, à Esperia
Juin 525	- [16] Participation comme conseillère à un procès. [Lien] - [25] Participation à la fête de l'Aftonie organisée par Andras de Folos. [Lien] Le quotidien s’installe. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Je me surprends à reconnaître les visages dans la rue, à avoir mes bancs préférés, mes détours pour éviter certains regards. J’ai commencé à laisser mes marques, des habitudes, de petits gestes, comme si je gravais doucement mon nom dans la pierre de ce bourg. Certains jours, tout semble plus simple. Je parle, on m’écoute. On me salue. On me demande mon avis, des conseils pour certaines situations parfois compliquées. Je m’accroche à ces instants comme à des preuves que je ne suis pas inutile ici. Et puis il y a les autres jours. Les regards pesants, les mots murmurés trop fort pour être des secrets. Des rires qui ne m’invitent pas. Des rencontres qui m’égratignent. Ce marchand au sourire trop large pour être aimable. Cette femme aux yeux qui jugent. Je tente de ne pas m’y attarder. Je commence à comprendre que vivre ici, ce n’est pas dominer le chaos à tout prix... C’est apprendre à marcher avec lui et l'apaiser en douceur. Le soir, je rentre fatiguée. Mais il m’arrive de sourire sans m’en rendre compte. Peut-être que l’Ordre ne vient pas en imposant, mais en s’infusant, doucement. - Juin 525, à Esperia
Juillet 525	- [7] Jugement religieux au sein de la commanderie. [Lien] - [8] Nomination officielle en tant que nouvelle Pro-abbus de la Commanderie Tandred-Esperiae. [Lien] - [20] Aura constaté le décès de Borr dans les geôles de la garde. [Lien] - [25] Aura aidé à la préparation du corps de Florian Rolland pour son dernier voyage... [Lien] Je ne trouve pas de mots assez lourds pour dire ce que je ressens. Tout semble gris. Non… plus que ça. Épais. Comme si chaque pensée était prise dans la boue. Il y a eu du sang. Trop. Une violence crue, nue, sans raison apparente. Un homme mort, l’autre enchaîné. Et puis… le silence d’une cellule. Le soupir d’un corps retrouvé sans vie. Même la vérité semble avoir fui ce bourg. Je me croyais capable. Capable d’éclairer les âmes, de tenir la balance droite… mais je me suis retrouvée, impuissante, à regarder le chaos ricaner. Je prie. Je prie jusqu’à en avoir mal aux doigts. Mais rien ne répond. J’ai porté les responsabilités qu’on m’a confiées comme une armure. Aujourd’hui, elles me pèsent comme des chaînes. Et puis il y a lui. Petit. Fragile. Presque silencieux, comme s’il avait compris qu’ici, le bruit fait peur. Il n’a rien demandé, sinon une main. Un regard. Une chaleur. Je ne sais pas si je suis faite pour être un repère pour quelqu’un. Mais il m’a regardée comme si je l’étais déjà. Je ne sais pas comment on élève un enfant. Je sais à peine comment tenir debout moi-même certains jours. Mais quand il m’attrape la manche sans rien dire, j’ai l’impression que quelque chose en moi se remet à respirer. Je suis fatiguée. Brisée par endroits. Mais vivante. Et tant qu’il me regardera avec confiance, je continuerai d’essayer. - Juillet 525, à Esperia
Aout 525	- [15] Le dispensaire est plein... Pleins d'âmes ayant défiées la nature féroce... [Lien] Le silence a changé. Il n’est plus lourd. Il est paisible, parfois même accueillant. Je crois que je respire mieux. L’enfant vit avec moi désormais. Je n’aurais jamais imaginé dire une chose pareille, et pourtant... c’est devenu une évidence. Il n’a pas eu besoin de demander. Il s’est glissé dans mon quotidien comme une goutte de lumière, discrètement, sans bruit, et j’ai laissé la porte ouverte. On sort. On va pêcher en bord de plage, on rit de tout et de rien. Il est maladroit, curieux, toujours un peu trop sérieux pour son âge. Je le laisse poser ses questions sans lui donner toutes les réponses — il mérite de les découvrir lui-même. Grâce à lui, j’ai retrouvé l’élan de faire. Nous avons ouvert une échoppe ensemble. Une boutique pour la communauté, pour l’Ordre, pour les passants, pour ceux qui cherchent un baume, un conseil ou un sourire. Il m’aide, avec sa manière à lui. Par sa simple présence. Et le soir, quand il s’endort dans la chambre voisine, le monde me semble moins vaste, moins hostile. Il ne guérit pas mes blessures. Mais il me rappelle pourquoi je tiens debout. Et que parfois, faire le bien ne passe pas par les grands discours, mais par un repas partagé, une couverture tendue, un moment volé au temps. Août m’a offert un havre. Fragile, bancal… mais réel. Et pour la première fois depuis des mois, je n’ai pas peur du lendemain. - Aout 525, à Esperia
Septembre 525	- [2] Départ de la "goutte de lumière". - [14] Fin des travaux de la nouvelle Commanderie. - [??] ... ... - Septembre 525, à Esperia

Crédit - ???

Physique

Alina est une jeune femme d’environ un mètre soixante, à la silhouette fine et droite. Elle a quelque chose de retenu dans sa posture, une manière de se tenir qui laisse deviner une certaine discipline, voire une forme d’austérité. Elle ne gesticule pas, ne cherche jamais à occuper l’espace. Son dos reste droit, ses gestes sont mesurés, elle n’a pas la prestance de ceux qui cherchent à impressionner. Elle adopte sans y penser une gestuelle discrète mais soignée, empreinte de bonnes manières apprises ou naturellement acquises au fil du temps. Elle salue avec justesse, ne coupe pas la parole, et prend toujours un instant de silence avant de répondre, comme par respect.

En public, Alina veille à rester irréprochable. Elle adopte naturellement une tenue droite, un ton mesuré, et une gestuelle précise, marquée par de bonnes manières. Pourtant, dans un cadre plus intime, elle se permet de relâcher un peu cette vigilance. Elle se laisse parfois aller à des sourires plus francs, des soupirs qu’elle réprimerait en public, ou des gestes plus simples, presque tendres, loin de l’image discrètement austère qu’elle donne à voir. Ce contraste ne semble pas forcé, cela révèle simplement une femme qui choisit avec soin ce qu’elle offre au regard des autres.

Elle s’habille souvent de rouge profond, une couleur qu’elle affectionne pour ce qu’elle représente à ses yeux : la foi, la loyauté, la passion maîtrisée. On retrouve parfois sur ses vêtements des broderies ou accessoires floraux, sans être trop voyants.

Ses cheveux noirs, épais et légèrement ondulés, lui tombent librement dans le dos. Elle les attache rarement au quotidien, mais il lui arrive de glisser quelques fleurs rouges dans sa chevelure, comme un geste spontané, sans ostentation. Son visage est fin, et elle a souvent les paupières un peu basses, comme si elle était absorbée dans ses pensées ou dans une prière muette. Ses yeux, d’un vert profond, surprennent par leur contraste avec sa chevelure sombre. Ils semblent observer avec calme, sans jugement, mais leur éclat trahit une vivacité discrète, comme une braise sous la cendre.

Ses mains sont habiles mais marquées par l’usage : celles de quelqu’un qui a appris à soigner autant qu’à devoir manier les armes par nécessité et non par réelle maitrise. Quand elle tient une lame, c’est sans arrogance, juste avec la fermeté de quelqu’un qui sait pourquoi elle agit.

Arbre de compétences

Capitalin		Hura

Apothicaire / Médicastre		Botanique		Cuisine		Musique - Lyre		Dessin

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Merci à Lucien pour la mise en page <3