Utilisateur:Sibylle : Différence entre versions
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Version actuelle datée du 9 juin 2016 à 17:13
Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.
Aptitudes
Mon personnage après la réforme
Choix I : Education
Choix II : Libraire
Choix III : Connaissance : Histoire
Choix IV : Art (loisir) : Littérature
Connaissance des 6 mois : /
Description Morale
Sibylle est une femme mûre. Si la pâleur de son visage lui conserve une certaine forme de jeunesse, les rides commencent à s’inscrire fermement sur ses joues. Frêle, sa faible poitrine subit elle aussi l’épreuve du temps et tend désormais plus vers le sol que vers les cieux. Sibylle garde cependant une stature droite et les épaules redressées, conférant à son corps maigre une dignité protectrice, relevée par sa longue chevelure brune. Ses yeux sont d’un marron très foncé et ses lèvres plutôt fines. On peut presque deviner la carnation de ses joues lorsque celles-ci sont tendues.
Description Physique
Avare de sa parole, Sibylle s’efface à de nombreuses occasions derrière son mari. Sa conscience des nécessités sociales la force cependant à certains efforts de discussions. Sa nature plutôt ennuyée s’estompe parfois devant sa curiosité pour les individus qu’elle juge intéressants, avec lesquels elle se laisse aller aux sourires, aux rires, et autres expressions d’amitié. Si son caractère dévoile une femme hautaine et suffisante, les entrailles de sa personnalité peuvent révéler un esprit enfantin, joueur et amusé par des futilités. Son enseignement et sa ferveur religieuse en font également un véritable dévot, capable d’effacer totalement sa personne et son jugement face à son Créateur et à ceux qui le servent, afin de permettre l’unité homogène de la société des croyants phalangistes. Le caractère de Sibylle semble donc réduit à des oppositions et des contradictions, sa froideur empêchant toute introspection approfondie, autant d’un autre individu que d’elle même. Sibylle n’est cependant pas un rocher, et peut agir plus gaiement lorsque elle est d’humeur propice, une fois par mois. Aussi, son stoïcisme apparent qui peut laisser croire qu’elle ne ressent ni pitié, ni crainte, ni humeurs, est balayé à de nombreuses reprises par sa hantise de la pauvreté et de la misère, et sa volonté obsessive d’élévation. Désormais âgée de 43 ans, sa peur de la vieillesse physique et psychologique est devenu un élément conducteur de son caractère et un nouvel objet de fuite. Son goût pour le travail n’est pas très prononcé, et Sibylle se refuse dès qu’elle le peut aux tâches laborieuses, ne se consacrant rarement de manière excessive à une occupation précise. Seule la littérature l’intéresse et l’occupe réellement, pouvant passer des journées avec la plume et l’encre, ou avec toutes sortes d’oeuvres, dont elle se fait la juge acerbe à chaque lecture.
