L'Histoire d'Esperia, Les Personnalités, Tome II

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Cet écrit a été rédigé par Dranna, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Collection L'Histoire d'Esperia

II. Kelmazad

Kelmazad. Le véritable homme de l'ombre. Véritable emblème politique de la cité, le Grand Kelmazad aura été à la cité un apport de taille. Ce n'est évidemment pas pour rien si une place porte son nom. Bien que nous n'ayons que peu d'informations sur son passé, et même sur ses activités en Esperia, nous allons tenter de retracer son histoire au fil de cet ouvrage...

Il faut déjà savoir que cette dénomination n'était en fait qu'un pseudonyme. Adopté en Esperia ou avant, la raison de ce changement d'identité n'a jamais été connu. Il vit le jour dans une ville de la République Marchande de Caroggia. Si nous n'en savons pas plus sur sa famille, il est cependant certain qu'il était issu du peuple et non de la noblesse. Mais par peuple, nous n'entendons pas la plus basse classe sociale de la cité. Non, nous parlons sans doute d'une famille bourgeoise, ou en tout cas assez aisée que pour avoir pu permettre à leur engeance de trouver une éducation plus élevée que la norme. Alliant le confort et le pratique, savoir lire fut dans doute l'un des grands atouts qui lui permit de débuter en ce monde.

Mais nous n'avons malheureusement pas plus d'informations sur son enfance, sa vie avant Esperia, encore moins les raisons de sa venue sur l'île. Nous savons cependant par son jeune âge qu'il devait être né un peu avant l'an 490, mais rien de précis ne nous vient à ce sujet.

Il arriva sur l'île dans le courant du mois de juin 512. Comme beaucoup, il avait les chaînes aux poings et aux chevilles. Très vite, grâce à une pratique ardue de son métier de mineur et une capacité hors-normes à se forger des relations durables, il se vit affranchi de ses entraves. L'ocolidien de Rivelame, un marin un peu fou nommé William, mais que beaucoup appelaient également Will, Willou ou Will'cordon bleu, l'avait assez vite repéré, lui mais surtout ses talents. Il le prit donc sous son aile dans les débuts de sa vie esperienne. Il lui fournit ainsi un travail, de quoi se nourrir et se loger. Il faut dire qu'à l'époque, l'ocolidien n'avait pas encore sombré dans la folie et possédait une certaine influence dans le quartier portuaire. Il permit ainsi au mineur fraîchement débarqué de s'approprier "Le bon filon", un entrepôt de mineur situé à l'entrée Ouest de Rivelame, entrepôt aujourd'hui détruit.

Étrangement, alors que l'homme était plutôt discret sur ses agissements, il était de notoriété presque publique qu'il était à l'aise avec ses comptes et qu'il était assis sur une fortune lui permettant de voir venir. On ne saurait quantifier précisément cette fortune, d'autant moins que l'inflation subie par la cité fausserait toute idée que le lecteur pourrait se faire des réelles richesses de l'homme en noir. Délesté de ses chaînes, il ne s'était pas simplement fait développer une activité commerciale encore aujourd'hui légendaire en Esperia. Il avait également intégré la famille des Azelian. Une famille qui, bien que tout aussi discrète que l'homme et peu impliquée ouvertement dans Esperia, ne se trouvait pas moins puissante. Bien évidemment, il faut dire qu'avec le Gouverneur Kemaltar, le grand architecte Haenn du Puylon (responsable des plans du Centre-Ville) et l'un des frères Loinvoyant dans la famille, elle ne pouvait que respirer le prestige et l'honneur.

Malgré une arrivée à peine quelques semaines plus tôt, Kelmazad devint très vite le maire (ancien équivalent d'intendant) de Rivelame, en Juillet 512, par élection régulère après que son mentor, William, ait sombré dans la folie. Il dirigera ainsi le quartier de Rivelame d'un poing de fer, redressant l'économie et permettant au quartier de se développer d'une manière telle qu'il en devint le quartier noble, réputé et très chic dont seuls les rares manoirs et monuments d'honneur subsistent. Promis à un destin grandiose, Kelmazad ne s'arrêta pas là pour autant.

A la fin du mois d'octobre 512, le Gouverneur Kemaltar quitte par lassitude son rang, le plus élevé alors dans la cité. Désigné à sa suite, c'est Kelmazad, alors promu noble par une ancienne loi permettant aux politiciens de jouir de ce droit, qu'il prit alors la tête du gouvernorat. Mais le départ de Kemelvor Kemaltar avait déclenché quelque chose de bien plus grand. Les partis opposés, les grandes institutions de la ville et même le peuple virent alors dans cette transition une faiblesse qu'ils entreprirent bien assez tôt d'exploiter. Cependant, le devenu Ser Kelmazad, fort de sa famille et de ses nombreux appuis dans la cité, parvint à conserver l'unité esperienne et à renverser l'opposition pour asseoir son autorité. On ne peut cependant accéder au pouvoir sans faire de compromis, ou était-ce simplement une volonté du Ser, le gouvernorat ne tint pas longtemps.

Aidé du Chevalier Mata-Hamune Espzeranza, il débuta la mise en place d'un nouveau genre de pouvoir politique, un changement qui allait à jamais révolutionner l'histoire d'Esperia. Kelmazad instaura alors l'ère du Consulat tout-puissant, où un premier consul gouvernerait la cité par mandat de deux mois. Ce premier consul serait choisi par la cité suite à des élections régulières organisées au Monastère qui se voulait neutre dans ces choix, conservant un rôle sage de conseillers externes. Il ne se présenta pas à ces élections. Il choisit plutôt de devenir le second consul du premier, le Chevalier Esperanza.

Mais la cité allait connaître la période, sans doute la plus noire depuis sa création. L'opposition qui s'était manifestée au départ du Gouverneur, puis encore à la création du Premier Consulat ne s'était jamais tue. Trop longtemps oubliée, cette menace fantôme finit par éclater au grand jour avec les événements de l'Aube Rouge. Une fois la menace éradiquée, vers la mi-décembre 512, le premier consul quitta son poste, se jugeant incapable de le tenir. Après une petite semaine d'intérim assurée par l'ancien gouverneur juste avant son départ, de nouvelles élections mettent en place Ser Kelmazad à la tête de la cité. Son mandat se fit de manière bien plus calme que celui de son prédécesseur.

Louis Lindén lui succéda et il retomba dans une période plutôt calme où il créa cependant la famille Sydän avec quelques proches.