Utilisateur:Nicolo
RolePlay :
Nicolo est un adolescent en bonne santé physiquement. Mesurant 1 mètre 65 pour un poids de 55 kilos, il arbore une chevelure noire fournie, généralement en bataille dont les mèches retombent parfois sur ses yeux marrons clairs. Son teint bronzé ainsi que sa discrète musculature témoignent de ses débuts en tant que matelot.
Toutefois, rien ne pourrait réellement marquer les esprits des personnes ayant rencontré ce garçon à l'apparence plus que banale, si ce n'est peut-être la cicatrice qu'il arbore sur son avant-bras droit.
RolePlay :
Nicolo est un garçon qui préfère la réaction à la réflexion : on agit d'abord et on réfléchit à la suite ! Sa prise d'initiative et sa manie de suivre son instinct lui causent souvent des tords, et si l'on ajoute à cela une maladresse flagrante quand il s'agit de manier des objets fragiles, nous avons là une belle catastrophe ambulante !
Toutefois, si le jeune homme semble parfois réfléchir avec un train de retard, on parvient à lui trouver un don certain pour les mathématiques, en particulier pour les dosages et les calculs de quantités ! Lorsqu'on lui pose la question sur l'origine de son talent, il a pour seule réponse un haussement d'épaules accompagné de la phrase "Je sais pas, ça me paraît évident".
De plus, il est à noter qu'il possède un sacré coup d'oeil, malgré un coup de crayon encore hésitant, ce qui encourage ses employeurs à le cantonner dans les quartiers portuaires, où il peur servir de tavernier (du moment qu'on ne lui demande pas de servir les verres à plus d'un mètre du comptoir), de matelot sur un navire (s'il tient un objet dangereux attention aux doigts glissants !) ou d'apprenti cartographe (gare aux taches !).
Nicolo rêve de devenir un grand marin, d'explorer les océans du monde à bord de son propre navire, avec son propre équipage. Ce rêve lui a valu de nombreux conflits avec sa famille, qui préféraient faire de lui un fermier ou un bûcheron, comme sa famille avant lui; mais comme il le dit si bien "rester sur un tas de terre à longueur de journée, c'est pas marrant quand on peut passer sa vie sur les mers à aller partout où on veut !".
Nicolo, bien que sociable, est peu bavard avec les gens, préférant généralement écouter les conversation que de prendre la parole, ça lui donne le trac de parler devant une assemblée. Toutefois, quand il s'agit de parler de la mer ou de tout autre sujet tournant autour de ce thème, il sera pris d'un élan d'enthousiasme et pourra vous en parler pendant des heures entières !
RolePlay :
503 : Naissance de Nicolo dans une famille de modeste fermiers. La vie y est laborieuse mais tranquille et même si sa famille ne roule pas sur l'or, ils parviennent à vivre paisiblement de leur activité fermière.
- 509 : A l'âge de 6 ans, alors qu'il rendait visite à sa famille lors des activités fermières avec sa mère, Nicolo se fit charger par une chèvre, qui le fit se cogner contre l'une des barrières de l'enclos. Tandis que son père et son oncle soutenaient que cette blessure à la tête serait sans grande conséquence sur l'enfant, sa mère pensait le contraire. Et les premières maladresses de Nicolo durant les jours qui suivirent ne tardèrent pas à appuyer les pensées de la femme, inquiète pour l'avenir du garçon.
- 510 : A 7 ans, il accompagne son père à Port-Descan pour vendre ses produits fermiers. C'est à ce moment là qu'il a eu son premier « contact » avec la mer. Il passa ainsi plusieurs heures contempler cette vaste étendue bleue, s'imprégnant de l'air marin et discutant parfois avec les marins qui occupaient les lieux. Durant les mois et les années qui suivirent, Nicolo effectuera de nombreux voyages avec son père en direction de la ville portuaire, ce qui lui aura permis de prendre goût à la mer, finissant par lui faire germer l'idée de devenir marin.
- 513 : Nicolo annonce à ses parents qu'il veut devenir marin, ce qui lui valut une violente dispute avec ses parents, qui voyaient en lui un futur fermier. Conscient qu'il était encore trop jeune pour choisir sa voie, il finit par se résigner, non sans garder cette idée de changer de vie pour prendre la mer. C'est d'ailleurs cette année-là qu'il commence le travail à la ferme avec ses parents, qui assistent aux premières maladresses « catastrophiques » du jeune garçon.
- 514 : Premier grave accident de Nicolo à la ferme. Alors qu'il revenait d'une de ses nombreuses pauses-pipi, il trébucha sur la houx qu'il avait laissé traîner quelques minutes plus tôt, manquant de se faire trancher le bras. Il reviendra en pleurs à ses parents, pressant contre son ventre le membre ensanglanté, ce qui horrifia ses parents. Il ne gardera de cet événement qu'une large cicatrice à l'avant-bras ainsi qu'une interdiction formelle d'utiliser tout outil à lame. Il sera d'ailleurs réorienté vers les tâches d'élevage, semblant mieux s'y prendre avec les poules et les cochons qu'avec les houx ou les pelles.
- 516 :Nicolo entend parler de la ville d'Indubal, considéré comme le plus grand port de la région. Il décidera ainsi de commencer ses premiers et discrets préparatifs pour un voyage sans retour vers la ville. Toutefois, il estima qu'il fallait attendre quelques temps avant de l'annoncer à ses parents ; connaissant leur fierté en tant que travailleurs de la terre, il savait qu'ils seraient réticents à l'idée de cette orientation de métier pour le jeune garçon.
- 517 : Nicolo quitte le domaine familial, errant de ville en ville avant d'arriver à Indubal et fut accueilli, mal en point, par un groupe de missionnaires appartenant au groupe de la soupe populaire monachiste. Il s'initia ainsi au mode de vie des monachistes pour un temps, avant que ces derniers ne l'envoient trouver un travail pour lui permettre de vivre de façon indépendante. Au cours de ses premiers petits travaux, les missionnaires et ses employeurs constatèrent l'étendue de sa maladresse, mais aussi le potentiel qu'il a dans les activités qui requièrent les calculs de quantité, ainsi qu'en dessin malgré un coup de crayon encore hésitant. Écoutant son désir de devenir marin, il fut envoyé au quartier du Sfyrios, où il travaillera en tant qu'assistant tavernier, le temps de trouver une formation de marin.
- 518 : Nicolo débuta sa formation de matelot, espérant prendre la mer dans l'année, mais ses défauts ralentissent son apprentissage, ce qui ne le découragea pas pour autant. S'attirant la sympathie des vieux marins du port par sa motivation et sa dévotion à sa formation, il fut rapidement apprécié par une bonne partie des résidents du port (à la façon d'un chat errant « trop choupinou »).
- 519 : Nicolo prendra la mer pour la première fois en tant que marin sur un navire marchand. Le voyage commença bien et le premiers jours se passaient sans encombres ; mais une attaque de pirates aura coupé court à sa première aventure maritime et il fut ainsi enlevé, puis emprisonner par les forbans. Quelques jours plus tard, il fut vendu en tant qu'esclave sur l'archipel des Espéries.
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Nicolo émergeait de son sommeil, enfin. Allongé sur le dos, il peine à ouvrir complètement les yeux, aveuglé par la lumière d'un soleil à son zénith. Étalé sur un sol fait de planches grinçantes, l'adolescent ne parvient pas à se remémorer les événements précédent son inconscience. Il resta là, allongé sur ce plancher roulant au gré des vagues, l'air salin de l'océan emplissant ses narines tandis que de nombreuses voix résonnèrent tel un écho lointain dans sa tête. Un silhouette vint se pencher au-dessus de lui, tandis que les échos se rapprochèrent, se faisant de plus en plus audibles.L'inconnu empoigna fermement la chemise du garçon pour le redresser rapidement, tandis qu'une douleur au crâne finit par le rendre lucide. Les voix devenaient plus claires, certaines riaient tandis que d'autres semblaient beugler divers ordres. Nicolo se retrouva face à un grand gaillard, faisant bien une tête et demie de plus que lui, les mains attachée devant lui tandis que le colosse le regardait avec un sourire dévoilant une dent dorée perdue au milieu de chicots noircis par le manque d'hygiène. Il se souvenait maintenant ; les pirates.
L'homme se penchait vers le jeune garçon et ouvrit la bouche pour parler, diffusant un relent de rhum mélangé à une odeur de poisson mort. -Alors, on émerge enfin ? -dit-il avec humour- 'faut dire que cette poulie t'a pas loupé ... M'enfin, ça t'apprendra à regarder où tu marches, la prochaine fois. Un autre pirate, plus chétif et assis sur l'un des tonneaux de poudre du navire, renchérit : -Faut dire que c'est un sacré bon à rien, trébucher sur un tas de corde pour défaire deux nœuds de cordage, fallait le faire ! Le colosse fixa le chétif avec autorité, le forçant à se remettre au travail tandis qu'il repris la parole : -Quoi qu'il en soit, on a décidé que tu étais trop gênant pour ce navire ! Donc on va te vendre à notre arrivée ! -M-me vendre ? Comment ça ? Et à notre arrivée où ? -Te vendre en tant qu'esclave, à l'archipel des Espéries ! T'en fais pas va, ils ne te mangerons pas la première semaine normalement, dit-il en déclenchant l’hilarité des pirates présents.
Quelques semaines plus tard, ils débarquèrent enfin sur une île de l'archipel. Tandis que Nicolo attendait derrière le colosse, il aperçut deux inconnus discuter avec le capitaine de l'équipage. Ils lui donnèrent une bourse avant d'échanger, non sans réticence, une poignée de main entendu avec le pirate. Ce dernier fit demi-tour, avant d'effectuer un grand geste des bras non sans dissimuler un large sourire. Le colosse poussait donc Nicolo en direction des inconnus avant de déclarer « Fin du voyage petit, ici ta nouvelle vie commence ! Tâche de survivre plus d'un mois ici ! » Il vit ensuite les pirates retourner vers leur navire. Pour une quelconque raison, ils rirent grassement et longuement, comme s'ils avaient assisté à une scène comique. Il suivit donc ses nouveaux « ravisseurs », ne les écoutant que distraitement parler d'une affaire conclue pour seulement 15 pièces d'or ...
