Utilisateur:Steban : Différence entre versions

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{{Fiche Personnage
 
{{Fiche Personnage
 
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  |Image= StebanN&B.jpg
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  |Nom= Steban
 
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  |Sexe= Homme
 
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  |Année_Naissance= 462
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=Physique=
=Description=
 
==Physique==
 
 
Pendant trente ans bucheron en tant que travailleur libre puis une dizaine d'années dans les mines en tant qu'esclaves ont laissé à Steban une carrure solide et une musculature robuste. Malgré son âge il détient encore une grande force et une habilité certaine du maniement de ces outils mais ces mains calleuses le rendent peu enclins à réaliser des taches de précisions fines. Les cheveux d'un blanc aussi grisâtre que sa barbe témoignent des années passées ainsi que les nombreux rides présents sur son visage. Son ouïe est faible à droite et sa vision s'adapte très bien dans les endroits sombres. Il tousse énormément, probablement à cause des poussières de la mine, et cela lui demande parfois de faire des pauses de plusieurs minutes pour retrouver son souffle. Malgré cela il a une bonne endurance qu'il doit davantage à sa vigueur plutôt qu'à son corps fatigué. Pas bien grand, environ 1m70, il pèse un peu plus de 70kg et détient une corpulence assez trapue.
 
Pendant trente ans bucheron en tant que travailleur libre puis une dizaine d'années dans les mines en tant qu'esclaves ont laissé à Steban une carrure solide et une musculature robuste. Malgré son âge il détient encore une grande force et une habilité certaine du maniement de ces outils mais ces mains calleuses le rendent peu enclins à réaliser des taches de précisions fines. Les cheveux d'un blanc aussi grisâtre que sa barbe témoignent des années passées ainsi que les nombreux rides présents sur son visage. Son ouïe est faible à droite et sa vision s'adapte très bien dans les endroits sombres. Il tousse énormément, probablement à cause des poussières de la mine, et cela lui demande parfois de faire des pauses de plusieurs minutes pour retrouver son souffle. Malgré cela il a une bonne endurance qu'il doit davantage à sa vigueur plutôt qu'à son corps fatigué. Pas bien grand, environ 1m70, il pèse un peu plus de 70kg et détient une corpulence assez trapue.
  
==Mental==
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=Mental=
Souriant et optimiste de nature, Steban s'est quelque peu renfrogné au fils des années après être devenu esclave et avoir été arraché de sa femme et son fils. Il évite d'aborder ce sujet qui lui retourne le ventre et a appris à ne plus laisser ces sentiments l'emporter. Pourtant il pense souvent à eux et on peut le voir assis au pied d'un arbre ou d'un rocher, le regard dans le vide, une moue inexpressive sur le visage. Malgré cette nostalgie, il a appris à savourer la moindre beauté de ce monde, il apprécie chaque moment quelque soit la difficulté de celui-ci. Sa vie se résume au travail de dur labeur et il dédie une véritable adoration pour ces outils qu'il nettoie soigneusement après usage. Steban porte deux valeurs dans son cœur, sincérité et liberté, crédo qu'il recherche dans toute relation. Il est capable d'écrire et de lire mais cela lui prend beaucoup de temps étant donné qu'il ne l'a pas fait depuis plusieurs décennies.
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Souriant et optimiste de nature, Steban s'est quelque peu renfrogné au fils des années après être devenu esclave et avoir été arraché de sa femme et son fils. Il évite d'aborder ce sujet qui lui retourne le ventre et a appris à ne plus laisser ces sentiments l'emporter. Pourtant il pense souvent à eux et on peut le voir assis au pied d'un arbre ou d'un rocher, le regard dans le vide, une moue inexpressive sur le visage. Malgré cette nostalgie, il a appris à savourer la moindre beauté de ce monde, il apprécie chaque moment quelque soit la difficulté de celui-ci. Sa vie se résume au travail de dur labeur et il dédie une véritable adoration pour ces outils qu'il nettoie soigneusement après usage. Steban porte deux valeurs dans son cœur, sincérité et liberté, crédo qu'il recherche dans toute relation. Il est capable d'écrire et de lire mais cela lui prend beaucoup de temps étant donné qu'il ne l'a pas fait depuis plusieurs décennies.
 
 
=Chronologie=
 
 
 
 
 
'''462'''
 
 
 
Les grands vents remontaient furieusement du sud, ébouriffant les cultures, déchainant l'océan, laissant par moment les rayons blancs de la lune traverser la couverture épaisse de nuages. On m'avait compté la nuit de ma naissance maintes fois, à la fois terrible et belle, une nuit agitée comme tant d'autres mais qui m'avait permise de venir en ce monde. Mes parents étant de bons amis des latifundiers, j'ai grandi sous l'éducation d'un érudit engagé par les Palmiranes, une famille de jeune oligarques détenant le latifundio sur lequel nous vivions.
 
 
 
 
 
'''473'''
 
 
 
Du temps où je vivais sur la côte, tout était paisible. Déjà enfant, je croyais qu'Arbitrio était si bon de nous offrir cet havre de paix. Dans le latifundio où ma famille perdurait, les adultes s'occupaient de vignobles et de bosquets tandis que nous, les enfants, étions responsables de la récolte des fruits, et ce, dès que nous étions assez grand ; l'âge importait peu. La seule chose que je n'aimais pas à l'époque était la préparation du sirop : j'avais toujours des gerçures au bout des doigts en épluchant les fruits...
 
 
 
 
 
'''478'''
 
 
 
Le jour où mon père m'a emmené avec lui dans la forêt de Cyprès, je trépignais d'excitation. Après avoir passé des années à prendre soin de fruits, j'allais enfin apprendre à abattre un arbre. Mon vieux père était bucheron et, à mon tour, je le suis devenu, pas ce jour-là, ni le suivant mais au fil des années à force d'échardes et de sueurs. Brandir une hache et entamer la chair du bois était devenu une vraie passion. Mon frère répliquait que chaque coup venait se répéter, en réalité aucun coup n'est similaire, chacun a son rôle, chacun se doit d'être précis, clair et net.
 
 
 
 
 
'''481'''
 
 
 
C'était un jour chaud de juin, nous nous étions tous rendus à Garildi pour assister au retour des barques du Rivages, une course renommée en haute mer. Les Palmiranes nous avaient obtenus des places de choix et j'étais ravi de venir ici accompagné de Teresa avec qui j'avais grandis. Ce fut d'ailleurs le fruit du hasard qu'elle me fit rencontrer son amie ce jour-là, une belle et jeune menuisière, Angelica, avec laquelle j'étais marié deux mois seulement après notre rencontre. Un bucheron et une menuisière, quel couple fantastique disait-on.
 
 
 
 
 
'''486'''
 
 
 
On réalise vraiment que la vie nous fait vieillir quand d'un coup, on devient parent à son tour. Heureux et dans une situation stable, nous avions eu le plaisir d'agrandir la famille. Nous avons donné à notre fils le nom d'Orion et Teresa qui s'occupait des familles de travailleurs sur le latifundio, avait accepté avec joie d'être sa marraine afin de l'assister sur le chemin d'Arbitrio. Une figurine s'était ajoutée sur l'autel familial que nous avions construit ensemble, ma femme et moi, comme la majorité des meubles présents dans notre maison.
 
 
 
 
 
'''497'''
 
 
 
Puis tout a basculé, notre latifundio arraché de sa calme pérennité par la sale guerre. Nous continuions à travailler comme à notre habitude mais les visages n'affichaient plus de sourires, les prières étaient devenues implorantes et les fêtes rares. Protéger les terres était de la responsabilité des lafundiers et c'est ainsi que nous avons tristement perdu Iago Tidiès, véritable pilier du domaine, père de mes chères amies Virisa et Teresa. Il s'agissait d'un homme qui avaient toujours manifesté une bienveillance chaleureuse envers notre famille.
 
 
 
La campagne de Medeva touchant à sa fin, Ramona Palmirane -femme du défunt Iago- s'est donné la mort dans son manoir à Garildi. Quelles causes politiques peuvent valoir autant de désolation, les guerres sont-elles si nécessaires à l'homme qu'il faille en vivre en toutes époques ? Et comme une série d'assiettes qui se brise les unes après les autres les événements ici continuèrent à prendre une tournure affligeante. Orion, mon pauvre fils, l'enfance que je t'offre n'est pas des plus radieuses.
 
 
 
 
 
'''501'''
 
 
 
Mes parents tombèrent tous les deux malades et malgré la fierté que je pouvais percevoir dans les yeux de mon père j'étais en plein désarroi. J'avais la quarantaine quand j'ai dû enterrer ceux qui m'avaient fait venir au monde. Beaucoup de choses se révèlent à nos yeux au fils des années mais quoique l'on comprenne, on se doit de vivre pleinement avec les personnes qui nous entourent, contribuer à ce monde en transmettant amour et joie. Seul dans cette forêt de Cyprès, mon regard plongeait dans le vide tandis que j'épuisais mon corps à débiter les arbres.
 
 
 
 
 
'''507'''
 
 
 
Sans les Palmiranes, l'atmosphère sur le latifundio était devenue toute autre. La fille cadette de la famille s'était éteinte dans de mystérieuse conditions et Teresa avait entrepris un voyage dans le nord du continent. Alors que j'avais toujours vécu ici, les lieux me paraissaient alors étrangers. Et puis un jour, alors que je prêtais main forte à notre voisin sur la plage pour amarrer les barques, d'abjects écumeurs ocolidiens accostèrent notre plage. Avant même que nous puissions nous tirer de l'eau pour rejoindre la rive, nous étions fait prisonniers. Depuis, je n'ai jamais revu ni Angelica, ni Orion.
 
 
 
 
 
'''508'''
 
 
 
Je n'avais jamais été aussi malade que dans la cale de ce bateau au milieu de tous ces prisonniers, où régnait une effluence abominablement fétide. Le voyage fut long, on nous administrait des drogues pour calmer nos élans de fureurs et nous abasourdir. Pendant près d'un an, j'ai été baladé tel un criminel de marché d'esclave en marché d'esclave, morose et défait, je n'étais alors que l'ombre de moi-même. Puis un jour j'ai été acheté et quelques semaines plus tard je me retrouvais enchainé dans une mine illégale dans les Alcontes, non loin de Haizeberoa.
 
 
 
 
 
'''509'''
 
 
 
Habitué aux grands espaces, à l'air libre des forêts, il m'a été difficile d'endurer l'air poussiéreux et le bruit incessant de la roche que l'on brise. Ma hache avait dû laisser place à une pioche, mes arbres, à de la caillasse. Nous étions une cinquantaine à travailler sans relâche, exploités et enchainés. Il ne se passait pas un jour sans que je ne pense tristement à ma femme et mon fils que je ne reverrais probablement jamais. Puis j'ai appris à miner, à obéir et à me faire une place dans cette prison de pierre.
 
 
 
 
 
'''511'''
 
 
 
Il s'est trouvé qu'extraire de la roche des métaux et des pierres précieuses n'était pas une tache si éloignée que celle du bucheron que j'étais. Et cela s'est fait remarquer, j'ai appris rapidement et mon travail était aussi efficace que de qualité. Le dirigeant de la mine m'a alors convoqué un jour, me faisant retirer les lourdes chaines auxquelles je m'étais maintenant habitué, il voulait que je dirige un groupe d'esclave pour s'aventurer plus profondément dans les galeries inexplorées de la mine. En acceptant je me voyais octroyé des outils de qualité et une certaine liberté de déplacement.
 
 
 
 
 
'''519'''
 
 
 
Les galeries que j'ouvrais avec les autres esclaves étaient riches en argent, le dirigeant de la mine était très satisfait de mon travail minutieux et prudent et de mon côté j'en profitais pour soulager les journées de travail des esclaves mineurs. Mais le temps s'écoulait et bien que ma carrure me permettait toujours d'abattre autant de travail que d'autres plus jeunes, je vieillissais. La poussière me faisait tousser davantage, je me sentais dépérir. J'en ai fait part au dirigeant. Une semaine après, une esclavagiste prénommée Gwylonna venait me chercher. Ce sera surement mon dernier voyage mais là où je vais je pourrais savourer mes dernières années de vie, on m'amenait dans un archipel peuplé d'une population uniquement constituée d'anciens esclaves. La vie y sera meilleure, me disaient-ils.
 

Version actuelle datée du 15 septembre 2019 à 20:11


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Steban
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
462
Rang


Famille






Métier
Compléments







Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Wascow





Physique

Pendant trente ans bucheron en tant que travailleur libre puis une dizaine d'années dans les mines en tant qu'esclaves ont laissé à Steban une carrure solide et une musculature robuste. Malgré son âge il détient encore une grande force et une habilité certaine du maniement de ces outils mais ces mains calleuses le rendent peu enclins à réaliser des taches de précisions fines. Les cheveux d'un blanc aussi grisâtre que sa barbe témoignent des années passées ainsi que les nombreux rides présents sur son visage. Son ouïe est faible à droite et sa vision s'adapte très bien dans les endroits sombres. Il tousse énormément, probablement à cause des poussières de la mine, et cela lui demande parfois de faire des pauses de plusieurs minutes pour retrouver son souffle. Malgré cela il a une bonne endurance qu'il doit davantage à sa vigueur plutôt qu'à son corps fatigué. Pas bien grand, environ 1m70, il pèse un peu plus de 70kg et détient une corpulence assez trapue.

Mental

Souriant et optimiste de nature, Steban s'est quelque peu renfrogné au fils des années après être devenu esclave et avoir été arraché de sa femme et son fils. Il évite d'aborder ce sujet qui lui retourne le ventre et a appris à ne plus laisser ces sentiments l'emporter. Pourtant il pense souvent à eux et on peut le voir assis au pied d'un arbre ou d'un rocher, le regard dans le vide, une moue inexpressive sur le visage. Malgré cette nostalgie, il a appris à savourer la moindre beauté de ce monde, il apprécie chaque moment quelque soit la difficulté de celui-ci. Sa vie se résume au travail de dur labeur et il dédie une véritable adoration pour ces outils qu'il nettoie soigneusement après usage. Steban porte deux valeurs dans son cœur, sincérité et liberté, crédo qu'il recherche dans toute relation. Il est capable d'écrire et de lire mais cela lui prend beaucoup de temps étant donné qu'il ne l'a pas fait depuis plusieurs décennies.