Utilisateur:Trapez

Informations RP

Nom

Trapez

Genre

Année de naissance

Rang

Habitant

Famille

Quartier

Rivelame

Métier

Métier

Marin-Pêcheur

Compléments

Origines

Ville d'origine

Uuroggia

Nation d'origine

Le Nord

Informations HRP

Login Minecraft

Trapez

Pseudo

Trapez

Âge IRL

20 ans

TRAPEZ

Description

Trapez mesure plus d'un mètre quatre-vingt et présente une chevelure rousse, retenu à l'arrière par une broche en fer.
Le nordique a la peau dure et tannée par les sorties en mer et le soleil, ainsi que des muscles prononcés.
Dans ces yeux bleu ont peut y lire de la volonté. Dans sa main on peut y voir...bah pas grand chose car il a la main fermée.
Il a une bonne vingtaine d'année.

Compétences

• Survie

Étant un habitant du Nord, la survie en conditions extrême fut un apprentissage indispensable pour le jeune Trapez.

• Navigation

Son père étant marin, il serai donc marin. Dès sont plus jeune âge le garçon navigua sur le bord de la Huiskutta puis, après la mort de sa mère, sur les vagues de la Sinine durant de longues année, jusqu'à ce que son père l'amène en haute mer.

• Outillage

Devenu assez débrouillard en navigation pour sortir seul en mer, le jeune nordique du apprendre l'art de la pêche ainsi que l'arsenal d'objets nécessaire pour pouvoir se nourrir lors des voyages de son père.

• Alphabétisation et calcul

Bien que son père ne l'entende pas de cette oreille, la mère de Trapez lui apprenait à lire et à écrire le soir, ainsi qu'à faire des calculs de base. Même après la mort de celle-ci, l'enfant continuera à lire tout les soirs.

Les proches

Scholwitz: maître d'une grande générosité et de conseils plus que précieux, Trapez se référait toujours à lui et le harcelait de question. Ce fut l'homme qui permi au marin de s'intégrer à la vie esperienne et de connaître son histoire, ses us et coutumes.

C'est de part ce fait qu'il est l'homme le plus important de sa vie à Esperia.
Très souvent plongé dans la paperasse, il était pourtant présent pour ses esclaves, et à l'écoute. Les voyant comme des personnes à aider plus que comme des esclaves à ses ordres. Trapez voulait tout le temps l'aider, mais celui qui était son maître préférait voir ses hommes travailler pour leur compte et appendre par eux-même plutôt que de le servir.
Le marin a même eu la chance de rencontrer sa femme avant qu'ils ne partent. Une peintre au grand talent et souriante du nom de Enewia.

Zirg le Passeur: rencontré alors que Trapez cherchait des poulpes, il l'aida à en...chercher. Un longue excursion mais sans succès, qui marqua le début d'une grande amitié.

Malgré l'accent de l'homme, ils s'entendirent très vite grâce à la simplicité, la bonne humeur et l'entrain de Zirg.
Trouvant tout le temps quelque chose à se dire, les deux amoureux de la mer se retrouvèrent encore et encore pour discuter. Et Zirg amena la conversation sur le port en construction et la possibilité de devenir capitaine. Excellente idée qui enchanta le marin roux qui y vit la suite logique de sa vie.
Trapez enseigna même à l'homme les rudiments de la pêche, le considérant comme un frère très éloigné.
Et puis, pourquoi ne pas prendre la mer avec celui à qui le marin faisait confiance pour aller pêcher plus loin et ouvrir un bateau-restaurant ?

Les aimés

Curtis: ancien esclave de Scholwitz, il était présent lors de la mise en vente du pêcheur. Sympathique, il a donné au pêcheur des fleurs odorantes pour masquer son odeur de poisson, et surveillé que personne ne regarde sa nudité lors de son bain dans la rivière. Il lui a même proposé de devenir membre de sa famille.

Dranna Lunargent: première personne rencontrée sur Esperia après son acquisition. Le nordique la trouve distinguée, cultivée et très aimable. Qu'elle ai eu un enfant ne le choque pas car cela confirme l'esprit maternelle qu'il lui trouvait.

Ingvar Chauvin: voisin agréable et serviable, qui a désormais acheté la maison près de l'école, anciennement intéressante pour le pêcheur.

Lily: première femme attirante. Il enquêta avec elle, lui appris les rudiments de la pêche, lui offrit un hareng doré péché devant elle (signe d'importance), parla beaucoup avec elle, lui offrit les fleurs blanches qui ornent, maintenant si seules, le RDC de sa maison.

Lunarion: ancien esclave de Scholwitz, l'homme à la face brûlé aime discuter avec Trapez ou le fouiller. Car l'homme est devenu garde d'Esperia et fait passé sa fonction avant son amitié. Ce qui est un atout pour le garde. Le nordique aime parler avec lui, partage ses sentiments, mais trouve que leurs discutions sont bien trop courtes et que le garde doit toujours partir en vitesse.

Trapez l’héberge depuis peu.

Rubeus : professeur et donc fortement apprécié par l’apprenti cartographe et respecté pour son savoir, de plus c'est un homme de lettre.

Silnoë Iramïs: copropriétaire de la maison avec Trapez, malheureusement pas souvent présent. Ne s’investit pas dans l'aménagement de celle-ci malgré l'inexplicable somme d'argent qu'il accumule.

Thorkel Lesor: artisan sollicité très régulièrement par le nordique mais pas uniquement parce qu'il vend des cannes à pêches. Trapez a été agréablement surpris d'entendre dans la bouche de Thorkel le mot « ami » et le considère maintenant ainsi.

Les détestés

Xavier Maltary: dernière personne à avoir parlé avec Lily et avoir marché à ses côté, le nordique le tient en parti responsable de son décès.

Son histoire avant Esperia

C'est lors de la Nivôse que naquis Trapez. Pas plus beau que les autres, plus maigre que certains, le peu de cheveux qu'il avait formaient un crête sur son front. Pas très haute, pas très droite, mais qui évoquait une vague déferlant sur la plage. Un signe des Déesses dirent les parents de la mère, un signe de robustesse dirent d'autres.
L'enfant grandi avec ses deux parents dans la demeure maternelle à Baenum Sigur jusqu'à sa première douzaine. Là-bas, le jeune nordique appris comment manier la canne-à-pêche et le langage. Ce furent de calmes années. Il passait la journée avec son père qui lui apparentait comment fabriquer et utiliser tout l'arsenal d’objets du pêcheur, alors que la soirée était consacrée à l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et aux calculs de base que sa mère lui enseignait. La lecture obligatoire tout les soirs lui permis d'évoluer rapidement dans son apprentissage. Son père voyait mal l'utilité de ces connaissances étant donné que son fils marcherai dans ces pas pour devenir le meilleur marin du Nord, et il utilisait les poèmes de sont fils pour allumer le feu.
Mais la mère de Trapez mourra. De tristesse son père rentra à sa ville natale : Uuroggia, emmenant le petit avec lui. Pour autant Trapez ne s'arrêta pas de lire, et continua en mémoire de sa mère d'écrire la légende d'Ïndria, sans être vu de son père. Celui-ci passa les quatre années qui suivirent à former son fils pour qu'il se débrouille tout seul. A lui apprendre tout ce qu'il fallait savoir sur la navigation, les vagues, les vents et comment entretenir son bateau ou même en fabriquer un. Trapez pu ainsi travailler en tant que marin-pêcheur pour pouvoir subvenir à ses besoins quand son père n'était pas là. Car après cette formation, le père fut de plus en plus régulièrement en mer, et ne rentrait que rarement pour voir son fils. Il l'aimait pourtant et passait son temps sur la terre ferme avec lui, mais l'appel de la mer était devenu plus fort. Comme un manque à combler. Un manque, qui pourrait s'avérer mortel.

La journée de pêche avait été bonne, malgré le vent qui devenait de plus en plus violent. Une trentaine de perche, une dizaine de saumon et six harengs dorés avaient mordu à l'hameçon du garçon. Le soleil de début d'après-midi faisait étinceler les écailles en leur donnant des teintes dorées ce qui, d'après Trapez, attirait plus le client.
--Venez contempler les bijoux de la mer ! Pêchés dans la Sinine il y a seulement quelques heures ! Offrez en à vos proches pour entretenir leur beauté, et à vos mioches pour les marier dans l'année ! criait le jeune homme à qui passait sur la place du marché.
Une femme d'une trentaine d'année aux formes rondes et à la chevelure châtain s'approcha de lui, et le visage du nordique s'illumina :
--Ah Myrtille, comme vas-tu aujourd'hui ? Je ne t'ai pas vus au port ce matin !
--Exact, répondit l'interpellée, j'ai du nettoyer les lits de l'auberge puis m'occuper de Tawëna et cela m'a pris plus de temps que prévus. Elle avait plein de paille dans sa crinière et la brosser fut plus long et plus fatiguant. Et toi alors, comment ça s'est passé depuis hier ?
--Wof...bien, bien, esquiva Trapez. Et sinon, je ne veux pas te chasser, mais j'ai l'impression que le vent est entrain de se lever et que tu vas avoir du mal à rentrer tout ton linge si tu ne te dépêches pas !
La demoiselle examina l'étalage :
--Oui tu as raison, le ciel même est entrain de s'assombrir. Donne moi seize perches, tes dix saumons et quatre harengs dorés avant que je file à l'auberge.
Le pêcheur choisis avec soin sa marchandise et lui tendit :
--Et voilà mam'zelle ! Les plus beaux poissons du Vahnamaa ! ajouta t-il avec un sourire en encaissant la monnaie. Pense à...
--TRAPEZ !!!
Le cri était venu de derrière lui. Le temps de se retourner qu'un homme lui fonçait dessus.
--Ton père, il est partit aux Falaises d'Aquézi, je n'ai pas pu l'empêcher de partir. Et cela fait maintenant cinq heures que je te cherche !!
Les Falaises d'Aquézi sont un regroupement de falaise au sommet plat, dominant la mer. Les parents de Trapez y passaient beaucoup de temps. C'était leur lieu de balade préféré car la vue y est magnifique et accessible : le haut de la falaise est plat et bien abrité du vent. Elles sont situées à l'ouest de Baenum Sigur, tel un bras voulant faire de la Huiskutta un lac, à 90 miles au sud d'Uuroggia, soit environ 8 heures de navigation.
--Occupe toi de mon étale ! répondit Trapez à l'homme qui était un voisin de son père. Je vais le chercher !
Et il quitta le marché en courant pour embarquer sur son voilier.

Six heures qu'il naviguait et ce n'est que maintenant qu'il apercevait les Falaises d'Aquézi. Le vent était plus fort qu'à l'accoutumé et les vagues de la Huiskutta se creusaient de plus en plus alors que le voile de la nuit commençait à tomber. Heureusement que les vagues lui étaient favorables pour arriver. Mais qu'es-ce que ce serai pour repartir !
Le milieu de la nuit approchait à grand pas quand Trapez posa le sien sur la plage en bas des Falaises. Une autre embarcation similaire à la sienne non loin sur la droite : le bateau de son père. Seule la lumière de la lune lui permis de gravir les marches creusées dans la falaise pour arriver en haut du plateau.
Et c'est là qu'il le vit. Son père, assis par terre, le dos contre un rocher de grande taille, une flasque à ces pieds. En s'avançant vers lui, Trapez savait déjà qu'une page était tournée. Il s'agenouilla à côté de son père. Un sourire ironique barrait le visage crispé du défunt mais Trapez n'y prêta aucune attention. Un vide s'infiltra en lui, comme si on aspirait l'intérieur de son corps, comme si son sang se vidait et filait droit vers la mer. Il se leva. Ramassa instinctivement la flasque au sceau de cire rouge, et descendit les falaises. Vide. Aucune volonté émanait du jeune nordique. Il avait comme perdu ces sens, comme dans un rêve éveillé. Plus rien ne le retentai sur ce continent, cette vie n'avait plus rien à lui offrir. Son destin, son cœur et son âme apparentaient aux Déesses, elles avaient tout aspiré.
Il mit son embarcation à l'eau, et sans réfléchir mis cap vers l'étendu infinie d'eau, au delà de l'horizon. Il agissait sans en avoir conscience, son intelligence s'était envolée. Mais la puissance des vagues de la Huiskutta le ramenait sans cesse au bord. Et comme ses sens étaient enfouis sous du coton il ne réagit pas lorsque son bateau s'éventra sur les rochers de la plage.
Ni quand on lui ferra les chaînes au pied...