Utilisateur:Tristrianne

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
XTREM5000
Pseudo
Tristrianne


Âge IRL
17












Description

Tristrianne Tanguy est jeune femme de bonne corpulence, âgée de 25 ans, d'originaire du peuple Canatais, dans la ville de Breithe. Comme la plupart des habitants, elle demeure parmis le bas peuple dans un foyer de paille et de bois. Seulement après son passage à l'âge adulte, elle entra au Monastère pour approfondir ses connaissances botaniques pour sa formation d'Apothicaire.

Dans son ensemble, elle mesure un mètre et une septantaine de centimètres. Elle est constituée d'une corpulence assez imposante, démarquée par ses épaules et ses cuisses. Son teint est plutôt dans le rose pâle. Sa tête ,d'une forme ovale, dont les pommettes ressortent légèrement au dessus des joues, est recouverte d'une chevelure sombre et longue, laissant pendre une frange frontale ainsi qu'une queue de cheval, attachée par un petit nœud d'osier. L'iris de ses yeux se démontrent d'un vert profond en parfaite harmonie avec ses fins sourcils. Son petit nez mince se distingue difficilement de face, et ses fines lèvres se terminent vers le ciel à chaque coin, donnant une allure de sourire permanent. Elle est vêtue d'une tunique en cuir longue jusqu'aux genoux, sans bretelle et teinte en un vert foncé. En public, elle garde un par-dessus en laine blanche pour cacher les épaules. Marchant très souvent à pieds nus en Thermidor, elle s'enfile des bottines en fourrure lors des rudes saisons de Brumaire et Nivôse.

A première vue, Tristrianne semble joviale et sereine, souriante à chaque instant dans le calme. Toutefois, lors de discussions plus approfondies, certains peuvent critiquer son sarcasme, souligné par sa malice. En dehors de ses interactions sociales, elle reste parfois égocentrique lors des propos imprécis, se sentent régulièrement visée, rétorquant par des propos sarcastiques. Elle a aussi beaucoup d'ambition pour sa profession d'apothicaire. Elle démontre parfois quelques tics agaçants, que ce soit faire des moulinets, dandiner sur place, ou se mordiller les doigts. La danse est donc son seul remède contre cela.

Aptitudes

Alphabétisation: Tristrianne eut la chance d'être éduquée au monastère de Breithe. Elle apprit la base de l'écriture et sait former des phrases lisibles et soignées. C'est grâce à cela qu'elle permet d'écrire ses notes personnelles afin de se remémorer des recettes ou alors une tâche à accomplir. Toutefois, il est possible qu'elle fasse des erreurs phonétiques encore, sans s'en rendre compte.

Calculs: Une fois adulte, elle commença sa formation d'Apothicaire à plein temps parmi les moines, encore. Elle apprit les opérations principales, sachant donc faire des multiplications, divisions, des puissances et même des racines. Toutefois, le calcul littéral ne fait pas partie de son domaine. Elle compte soit par écrit, soit à l'aide d'un boulier; le calcul mental n'est pas sa spécialité. (à part de petites opérations...)

Art - Danse: Les chants contés canatais l'inspiraient depuis sa tendre enfance. Se laissant emporter par les notes musicales, Tristrianne accompagne les mélodies avec une danse gracieuse et calme.

Talents

Sereine: Sauf dans les situations les plus extrêmes, elle agit avec calme et patience. De plus, son visage ne démontre pas de pression ou de tracas particulier.

Joviale: Couplée à la sérénité, elle reste très souvent de bonne humeur et souriante. Il est difficile de la bouleverser ou l'énerver, mais elle reste toutefois capable d'employer des propos moqueurs pour se défendre.

Malicieuse: Un simple clin d'oeil, ou un sourire peut s'avérer comme un signe d’espièglerie, ou de méchanceté. Elle n'hésitera pas à insister sur les traits de son visage pour influencer ses destinataires, par la ruse, menace, ou alors par simple amitié et rigolade.

Défauts

Sarcastique: Elle ne peut s'empêcher de dire des railleries selon les situations données. Couplé avec son attitude joviale et sereine, cela peut être très désagréable et blessant, à défaut même de produire des désillusions.

Égocentrique: Elle croit que le monde tourne autour d'elle, que chaque accident est de sa faute, et que les rumeurs courent souvent en sa défaveur (bien que cela puisse être bienveillant même). Dans cette situation, elle ressent de fortes envie de s'y imposer et demander plus de détails; mais elle préfère éviter les hauts-placés pour cela.

Ambitieuse : Que ce soit une qualité ou un défaut, c'est plutôt néfaste chez elle. Elle tenterait n'importe quoi pour essayer d'enrichir ses connaissances et gagner en renommée. Cependant, elle préfère faire cela seule, sans aide et compères pour son travail. Son égocentrisme va donc de pair avec.

Tics : Involontairement, elle ne peut s'empêcher par exemple de dandiner sur place, tournoyer des bras, pencher sa tête sur le côté, croiser les bras, poser son menton sur un poing, etc... La danse est comme un remède pour cela.

Superstitieuse : Elle croit très fortement aux légendes et aux contes. Il arrive même qu'elle se crée ses propres idées.

Intérêts culturels et goûts

Ce qu'elle apprécie

La musique et les contes Canatais: Depuis son enfance, elle adore écouter, chanter et danser sous les récits mélodiques de son peuple.

La nature : Allant d'un buisson à un arbre, passant par les plantes et les fleurs, la nature est comme son foyer, mais aussi, là où elle permet de récolter ses plantes pour préparer ses concoctions.

Le vert: Couleur préférée, toutes les nuances lui plaisent.

Sa profession : Ayant laissé la chasse traditionnelle depuis bien longtemps, et que le travail physique est un fardeau pour elle, l'Apothicairerie lui permet de rester dans un atelier fixe et les récoltes hebdomadaires ne demandent pas d'énormes efforts.

Le Ramequin : Un délicieux plat traditionnel, savoureux et riche en goût à partir de peu d'ingrédients.

Les alcools doux : Une simple lampée lui suffit. Elle apprécie la saveur pétillante de la bière, et le doux parfum des vins.

Ce qu'elle déteste

Le sang: Elle fuit à l'idée de voir une blessure ouverte, exception faite sur les égratignures ou griffues. Ce liquide poisseux est tachant, et peut contenir des infections. En plus, elle associe cela à un péché.

Les sous-entendus: Tout simplement, elle veut qu'on soit franc et direct avec elle. Ce n'est pas bien pour elle avec son égocentrisme.

Les cuités: Une raison donc qu'elle évite les alcools forts, en plus d'avoir un goût fade. Nul ne sait ce qu'elle pourrait faire dans cette situation, et les hommes vivres la répugnent. Heureusement au moins, le sarcasme est bien plus efficace.

Les légumes crus: Cela lui donne la nausée tant qu'ils ne sont pas chauffés et préparés avec d'autres ingrédients, comme une soupe.

Les échecs : On ne peut pas tout gagner. Elle reste une bonne joueuse, mais elle ressentira toujours une envie de se venger.

Superstitions personnelles

Le sang: Le sang la répugne. Elle voit cela comme une menace sacrée, culpabilisant un acte néfaste. Avoir donc du sang sur les mains représentait une sorte de péché pour elle, personnellement.

Les femmes seraient jugées chaque mois: Dans le même contexte que le précédent, elle reste consciente que chaque mois, les femmes adultes laissent écouler des saignées. Chaque mois donc, c'est la panique et la terreur qui s'installe chez elle, se demandant quel pêché elle aurait pu faire. Exceptionnellement, elle perd sa sérénité et jovialité à cet instant, mais cela ne dure qu'une semaine.

Les nuits sans étoiles : C'est un bon présage selon elle. Les étoiles seraient comme des sortes de regard fourbe cherchant à espionner les gens et d'en exploiter des faiblesses.

Relations

... Seule... pour l'instant dans cette misérable cale.

Histoire

Le rituel matinal et son identité

L'aube se lèvait, éclairant la rustique ville de Breithe. Certains commencèrent déjà à s'agiter, d'autres restaient encore cloîtrés dans leur demeure. Puis, au fil du temps, la lumière chatouilla les yeux d'une jeune femme, Tristrianne Tanguy, allongée et emmitouflée dans sa literie, au grenier de son foyer encore habité par ses parents séniles. Habituée à ce rituel matinal, elle se leva sans rechigner du manque de sommeil; une mauvaise idée de veiller tard sur la fabrication de ce baume... Elle prit ses vêtements posés à ses côtés, au sol, qu'elle enfila de sitôt. Après avoir nouée sa tunique à la taille, elle recouvrit ses épaules avec son par-dessus en laine. Après une maigre toilette à se coiffer, et à se rincer légèrement le visage du bout des doigts, la voilà enfin prête pour démarrer sa journée. Elle n'avait que peu de temps pour avaler son quignon de pain, ainsi qu'une tranche de bleu avant de pouvoir continuer sa formation. Heureusement, son père était déjà parti chasser, et sa mère somnolait encore. Sur le trajet jusqu'au monastère, elle salua les autres habitants déjà debout. Elle s'informait en vitesse des nouvelles de ses patients, puis continua le chemin en vitesse... Aujourd'hui, elle devra présenter son baume qu'elle eut préparé seule la veille, au monastère. Malgré qu'elle ait encore 25 ans, elle n'a pas d'autres choix à étudier parmi les moines. Elle avait beaucoup à apprendre, mais appréciait la sagesse de ce lieu sacré. Sa famille étant pauvre, elle pouvait lire quelques récits pour passer le temps, entre une infusion ou l'attente d'une prochaine tâche... Toutefois, elle commençait à envisager d'émigrer ailleurs. Parmi les rares voyageurs, certains lui ont expliqué que les plantes ne possèdent pas que des vertus curatives, mais aussi des pierres et même les animaux. Mais ses moyens ne lui permettaient pas d'effectuer ce voyage.

Un travail fou et sans repos, mais Tristrianne ne croisait pas les bras. Elle était motivée, coûte que coûte, pour devenir une apothicaire renommée des Canatans, entraînée par sa folle enfance et l'ambition de la notoriété. Elle avait laissé la chasse depuis son passage à l'âge adulte. Chasser des oiseaux et d'autres gibiers, ainsi que de récolter les plantes offertes par les alentours, lui prenait beaucoup de temps pour sa formation, avec le peu de plantes qu'elle gagne. De plus, le sang la répugnait. Elle voyait cela comme une menace sacrée, culpabilisant un acte néfaste. Avoir donc du sang sur les mains représentait une sorte de péché pour elle, personnellement.

Son apprentissage

Au fil donc des semaines, au monastère, les moines l'enseignaient l'art des infusions, ainsi que la préparation de baumes, de cataplasmes et les blessures ou maladies nécessitant ces préparations. Tristrianne écoutait attentivement, et écrivait des notes dans un petit calepin en vélin. Après les diverses explications sur le procédé, puis sur les facultés curatives des ingrédients employés, elle tenta de répliquer la même recette. Les premières fois étaient souvent ratées: un mauvais dosage des ingrédients la plupart du temps. Puis, au fil des essais, de nouvelles recettes se suivaient, ou alors une révision des dernières.

De temps en temps, il arrivait qu'elle dût assister les blessés et les malades, tant qu'ils ne présentaient pas de séquelles répugnantes ou hémorragiques. Elle n'est pas capable par exemple d'effectuer des points de suture, de remettre en place un membre ou encore de placer des atèles. Elle offrait souvent ses créations effectuées et apprises la semaine même, comme une occasion pour prouver que son apprentissage lui était utile. Mais dans une situation plus complexe, elle demanderait à contre cœur l'aide de ses compères; elle préférait travailler seule pour ne pas démotiver et déconcentrer ses collègues avec son sarcasme. Le soir ensuite, elle avait le temps libre pour ses expériences et ses préparations personnelles.

En dehors du monastère, vers les trois derniers jours de chaque semaine, elle visitait des foyers pour livrer des soins à domicile, que ce soit pour servir une infusion ou vendre alors ses concoctions précédemment préparées. Ses traitements sont dans la plupart efficace, mais peu de patients appréciaient sa façon de discuter. Beaucoup relatent qu'elle employait des phrases sarcastiques selon les symptômes. Par exemple, lors d'une fièvre, elle pourrait dire: "Dommage que je dois vous soigner, j'aurais pu utiliser votre front pour chauffer mes produits", ou d'une toux: "Vous serrez bien payé en tant que souffleur de verre. Mais je doute que la qualité serait là". Parfois, ses répliques sont donc comptés comme des menaces, d'autres au contraire pensent que c'est une façon d’apaiser l'agonie,

Le dernier jour de la semaine, Tristrianne passait son temps à récolter diverses plantes pour remplir ses réserves. Elle accompagnait les chasseurs à cet instant, bien qu'elle devait rester silencieuse, cela ne l'empêchait pas d'échanger quelques mots discrets entre eux. De plus, si quelqu'un tâcherait de se blesser, elle serait néanmoins présente à tout instant. Une flèche qui se brise peut faire des dégâts. Puis le soir de cette journée, elle se rassemblait avec ses compagnons à la taverne pour déguster des mets traditionnels, et jacasser vivement, sous les rires et les chants contés. C'était aussi un moment spécifique pour démontrer ses talentueuses danses gracieuses aux habitants sous la musique canataise.

C'est ainsi que le quotidien de Tristrianne se déroulait en dehors des festivités et des imprévus.

L'échec tragique

Cependant, tout récemment, un imprévu sinistre se déroula dans la ville de Breithe. D'habitude, lors des matinées, les oiseaux entamaient leur paisibles chants. Cette fois-ci, c'était le cri de terreur d'une villageoise ainsi que les pleurs. La plupart des habitants, voisins au foyer de cette dernière, s'attroupa vivement à l'entrée de la bâtisse. Tristrianne n'échappa pas de cette perturbation. Lorsqu'elle se joint à la foule, les regards menaçant traquèrent son visage. Elle restait indifférente. Certains se décalèrent pour la faire passer, tandis que d'autres pestaient en chuchotant. Une fois à l'intérieur, elle découvrit les fait: un jeune garçon était allongé sur une paillasse improvisée. Sa peau était dans un teint rougeoyant-orangé, semblable à la même couleur des braises. Près des voies respiratoires, les bordures étaient parsemées d'enflements et divers boutons suitant de pu. Elle se rappela de cet enfant: elle était venue la veille pour traiter sa toux avec une infusion. Mais elle ignorait que celui-ci puisse faire une telle allergie. La gorge de l'apothicaire se noua. Jamais elle n'avait fait face à cela. Elle ignorait comment elle pourrait-elle soigner cela. Puis, les Edèles vinrent, ainsi que leurs serviteurs armés. Demandant l'état de la situation, les témoins accusèrent Tristrianne d'empoisonnement sur un enfant. L'accusée se défendit évidemment en expliquant ce qui s'était déroulé la veille, mais le manque de crédibilité endurée par son angoisse ne l'aidait pas suffisamment. La colère déjà imposée, ainsi que les plaintes contre elle étaient suffisamment fondées, les hommes armés emmenèrent Tristrianne en Geôle. Elle ne tenta pas de se débattre, cela ne servirait rien. Elle garda la tête haute, l'allure de son visage menaçante pour garder sa dignité envers ceux qui l'ont trahie.

Le lendemain, après une dure nuit dans sa chambre poisseuse, le gardien ouvrit la cellule et l'extirpa violemment du sommeil. Il lui expliqua qu'elle va être transférée à l'Archipel des Esperies, dans la ville d'Esperia. Elle sera vendue en tant qu'esclave parmi les habitants. Elle esquissa un demi-sourire. Au moins, elle pourra quitter ses terres pour une région "plus urbanisée". Juste l'idée d'être "esclave" l'effrayait: un simple objet sur jambes. Elle priait Arbitrio pour que son maître soit bon... Plusieurs jours plus tard, elle se fit embarquer parmi les esclaves prêts à être livrés. Tristrianne ne put emporter que sa tunique verte en cuir. Ses cheveux étaient tous démêlés. Elle avait l'air misérable dans cet accoutrement. Elle gardait les yeux fermés en permanence, tentant de remémorer son savoir, puisqu'elle devra recommencer ses notes à zéro.

Note personnelle du joueur

Bon. C'est encore du WIP (Work In Progress [Travail en cours]). Première fois que j'emploie cette syntaxe de médiawiki, faudra que je m'y habitue.