Artefacio ascendenti

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L’artefact d’ascendance ou artefacio ascendenti en honelingue est un rite phalangiste qui consacre l’autorité morale d’un individu sur le reste de sa famille.

Concept

Le rite consiste en la consécration de l’autorité d’un chef de famille par la transmission ou la création d’un objet symbolisant cette autorité reconnue. Dans le cas des célibataires, il représente l’affranchissement de l’individu par rapport à l’autorité du chef de famille. La création d’un artefact est possible à partir du moment où l'individu est majeur et dispose de son propre domicile au sein d’une localité.

Lorsque deux individus en possession d’artefacts d’ascendance veulent se marier, l’un des deux doit renoncer à cet objet symbole de son héritage familial. Ces questions font parfois l’objet de tensions entre les familles. Le plus souvent, on se contente de transmettre l’artefact à l’aîné et les enfants qui n’en héritent pas en créent de nouveaux.

L’objet peut être tout ou n’importe quoi mais il a toujours une valeur symbolique et personnelle. Les plus démunis comme les paysans huras se servent parfois de choses excentriques comme des boutons de manchette, un outil ou la dent d’un ancêtre. Les plus riches cestovates et mestobcans de Grande Huratelon se font généralement confectionner un objet sur mesure.

L’artefact est soit exposé dans la demeure familiale soit porté par le chef de famille. Il est mis en valeur lorsque des invités sont reçus. On craint d’en être dépossédé d’une manière ou d’une autre, et même s’il est possible de le remplacer on cherche généralement à le préserver sur plusieurs générations car il fait partie intégrante de l’identité familiale et revêt un caractère sacré.

Une bêtise commune au sein de la jeunesse phalangiste repose sur le fait de chaparder l’artefact. Les enfants qui par malheur en viendraient à briser l’objet s’exposent à de sévères punitions.

Artefact

Création

L’individu qui souhaite créer un artefact d’ascendance se présente auprès des religieux phalangistes de sa localité avec l’objet de son choix. Le moine va réaliser une sangtificacio sur l’objet et rappeler les devoirs d’un chef de famille vertueux et digne à la personne. Les religieux tiennent un registre des artefacts enregistrés plus ou moins bien suivis selon les contextes, et il arrive qu’ils refusent de sanctifier l’objet s’ils constatent qu’un artefact d’ascendance existe déjà pour la famille concernée.

Remplacement

La destruction, l’abandon ou le remplacement d’un artefact sont possibles même s' ils se font généralement à contre-cœur. Il suffit pour le chef de famille de déposer l’objet auprès de l’institution religieuse ou l’artefact fut enregistré. Un moine supprime l’artefact du registre et garde l’objet pour la communauté. Il peut être utilisé ou détruit selon sa nature. Il n’est pas rare qu’une abbaye ou commanderie dispose d’une boîte à artefact et que les abandons soient réalisés sans procédure.

Transmission

La transmission d’un artefact se fait au décès de son détenteur ou lorsque celui-ci réalise sa bonace pour prendre une place plus en retrait au sein du foyer. Dans tous les cas, une courte cérémonie est organisée où un moine renouvelle la sangtificacio sur l’objet et le confie à la nouvelle autorité morale, cédant ainsi place à la descendance.

Une famille peut perdre son artefact d’ascendance si son détenteur a rencontré la défaite lors de sa Solucio honori. Dès lors, même si la perte de l’artefact peut constituer une tragédie et être négociée, il s’agira généralement d’en faire confectionner un nouveau.