Avancée Phalangiste

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Ordre et politique

Vers la moitié de l’année 520, la Phalange Pourpre avec l’aide des celebrinistes s’est mise en marche: son objectif était de purger l’Abbaye de Iona d’un maximum de prévérienistes. Guidés par le Justiciarque et envoyé du Conseil des sages, ils prirent plusieurs semaines à se rendre sur place, créant partout où ils passaient une consternation teintée de crainte. Une fois arrivée à Iona, l’accès leur fut refusé et l’Abbus Ann Ovlaggenau et les modérés furent enfermés; une bataille rangée eut donc lieu. Celle-ci se solda, évidemment, par une victoire du bras armé du Conseil des sages: les radicaux furent en parties exécutés afin de faire un exemple. Cette opération permit de montrer la puissance de l’Ordre dans son combat contre les reliquats de la pensée de Joris Préverien. Néanmoins, le revers de la médaille étant que les contrebandiers et la pègre furent tranquilles pour quelques semaines jusqu'à que l’Abbus referme à nouveau sa main de fer sur la petite île fortifiée.

Le déchirement capitalin

En décembre, alors que la Capitale se déchire, l’Ordre déploie avec l’armée de Fréderic de Lalay plusieurs dizaines de Praes afin de ramener l’ordre. Le Prime-Abbus tenta en vain de limiter l’action militaire de l’Ordre dans cette sombre affaire pour laisser la place à Roskilde de montrer sa compétence. En février 521, une fois le calme revenu, le Conseil des sages commença à se déchirer: les factions “réformistes” pointant les exécutionnistes du doigts pour leur action militaire et, à l’inverse, les exécutionnistes estiment que l’inaction des légions concordales est une preuve de la nécessité de conserver une force militaire. De leur côté, les tancrédiens apportent leur soutien à la faction majoritaire. A eux deux, ils tentèrent d’imposer un ultimatum au Prime-Abbus, à savoir le retrait des représentants Phalangistes au sein du Valtuusto et de Roskilde pour une année entière afin de montrer leur mécontentement, tant pour la volonté du Sovitelija de ne pas couronner qui aboutira au Kaaos connu, que pour l’inaction de Roskilde qui n’a pas su défendre les croyants lors des exactions de la Capitale. Le Prime-Abbus dispose alors de plusieurs mois pour accepter les conditions des deux factions. Dans le cas d'un refus, les deux factions promettent de le destituer.

Les Tancrédiens, profitant du relâchement de la pression sur eux, commencèrent à envoyer un maximum de leurs partisans au sud, en Velabria notamment. L’explication officielle étant que beaucoup de Missio se sont terminés à cause des troubles plus au nord et qu’il faut les remplacer, mais l’explication officieuse est plutôt que, s’appuyant sur le Granamistat, les Tancrédiens cherchent à augmenter la pression religieuse sur le République que ce soit au travers de Missio ou en obtenant la construction de Commanderies.

Du côté des Celebrinistes, leur neutralité dans le débat leur permet d’améliorer leur image dans le paysage religieux. Cependant, le Prime-Abbus insiste pour qu’aucune missio ne leur soit donnée à l’étranger, afin que le courant ne vienne trop se propager en dehors de la Grande Huratelon.