Utilisateur:Antonio CARLOS
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Description
Il n'est pas particulièrement intelligent, en relation il peut être assez rude et reste toujours terre à terre. Il a des expressions étrange, un comportement très proche d'un blédard qui se moque de ce qui l'entoure. Pour autant il peut être très sympathique lorsqu'il se met à apprécier quelqu'un et il est très généreux/reconnaissant. Il parle en général assez fort. Il lui arrive de penser à voix haute et crier lorsqu'il est heureux (même en pleine rue).
Enfin, il a du mal à respecter les règles et peut être très têtu.Choix
Crochetage T1: Durant la courte période où Antonio était à la rue, il a fait une mauvaise rencontre, qui l'a formé au vol et utilisait Antonio pour arriver à ses fins. Il l'a donc formé au crochetage.
Talents
Défauts
Il manque d'intelligence, même si on ne le remarque pas toujours, il n'ira jamais très loin dans ses pensées. Il ne prévoit pas grand chose et fait souvent les actions en dernière minute. Egalement, il manque parfois de tact lors de ses échanges. Enfin il peut être vicieux, pour arriver à ses fins il n'hésitera pas à faire un petit tour chez une connaissance pour y emprunter un objet de valeur ou quelques espers.
Intérêts culturels et goûts
Antonio aime tout ce qui lui permet de se sentir en dehors de son quotidien, que ce soit une petite excursion ou une bonne soirée dans une taverne il est souvent partant. Il adore également suivre des combats, c'est une activité qui lui plaît et qu'il apprécie encore plus lorsque son matériel est utilisé dans ceux-ci.
Histoire
Les années passent et il commence le suivi des cours dans la grande salle de prière de la Citadelle . Ce n'est pas un lieu qu'il affectionne particulièrement, mais il n'a pas le choix et sa mère est derrière lui, elle s'assure en permanence que son travail est bien réalisé et qu'il suit son apprentissage à la lettre. Antonio n'a que très peu d'amis, que deux en réalité. Il aime parler avec eux et jouer lors des pauses et monter aux arbres dès qu'il le peut, c'est en quelque sorte son échappatoire. Il n'aime pas non plus les jeux collectifs ou encore à être au milieu des regards. C'est un garçon discret.
La période d'apprentissage va rapidement se compliquer. Il sait désormais écrire (bien que son niveau reste relatif) et lire mais les cours ne résument plus qu'à ça. Il faut maintenant apprendre des formules en mathématiques, rédiger des dissertations en français ... Il n'arrive plus à suivre, son intelligence est trop limité et il est mis à l'écart par les autres enfants de son âge. Une année passe et sa mère qui était derrière lui pendant tout ce temps est à bout de forces. Les heures, l'énergie qu'elle a investie pour que son enfant réussisse sont vaines. Elle le dispute chaque soir, à telle point qu'il ne comprend plus le sens de ces disputes intempestives. A ce moment, Antonio a abandonné l'idée de réussir les cours et passait son temps à sortir et grimper tout ce qu'il pouvait pour s'échapper. Ces moments où il se trouvait sur le toit d'une maison, en haut d'un arbre, lui permettaient de sentir comme étant le meilleur.
Dès le début de la rentrée en 510, sa mère et son père lui disent directement " Tu ne réussis pas ton année, on arrête les cours et tu te débrouilleras seul, tu nous coûtes bien assez d'argent comme ça ! On ne passe pas notre temps à travailler pour que tu jettes notre argent par les fenêtres ". Après ce jour, la vie à la maison deviendra bien plus difficile, la nourriture se fait moindre et plusieurs objets précieux disparaissent sans qu'il n'ait d'explications. Bien évidemment, il ne réussira pas, ses capacités intellectuelles étant déjà au maximum, il n'arrive plus à apprendre et ses réflexions ne sont pas suffisamment efficace pour suivre les cours. Une semaine après son anniversaire des 14 ans, ses parents mettent en application la sanction. Avec quelques sous en poches et un peu de quoi manger il était à la porte. Il décide de quitter son quartier, mais souhaite rester dans Indubal car il garde un désir de vengeance et souhaite prouver de quoi il est capable à ses parents. Il se dirige en premier vers le quartier de la nichée, pendant une semaine, où il va chercher du travail... malheureusement sans succès. Il essuie refus sur refus, son âge ne convient pas à des commerces de ce grade. La semaine suivante il se rendit dans le Louloudion, il y rencontra une personne qui voyait en Antonio un avenir. Sa facilitée à escalader l'intéressait tout particulièrement et il commença l'apprentissage du crochetage. Chaque lundi dès 10 heure, ils se rendaient dans la nichée, il demandait à Antonio de s'introduire dans de belles demeures pour y dérober quelques beaux objets. Par la suite il les revendait et en échange, nourrissait Antonio. Les vols se multipliaient et toujours uniquement des repas, un jour il lui réclama de l'argent en plus de la nourriture mais le monsieur refusa. S'ensuivit une grosse dispute entre eux et Antonio se retrouva roué de coups. Il décida de quitter ce quartier et de se rendre dans Sfyrios.
Après plusieurs longues journées, il rencontra un vieil homme qui était forgeron. Le vieil homme lui proposa de l'embaucher, en contrepartie, Antonio devait s'engager à garder la forge après son départ. L'apprentissage fut rude, la chaleur des fours n'était pas facile à appréhender. Le vieil homme ne le ménageait pas, mais Antonio ne tarda pas à apprécier ce nouveau travail. De plus, les paies étaient bien garnies. Les mois passèrent et Antonio progressait. Ce travail était devenu un pur bonheur et le vieil homme n'était que plus heureux des progrès de son jeune apprenti. Après 3 années passées en sa compagnie, il mourra en plein travail. Antonio était alors dépité, son maître qui était devenu en quelque sorte son ami. C'était celui qui lui avait permis de sortir de la misère et qui lui avait tout enseigné venait de périr. Pour autant, il n'avait pas oublié la promesse qu'il avait réalisée au commencement. Il racheta avec le peu de sous qu'il avait la forge et continua de payer la place au marché de l'arène. Malheureusement, c'était le vieil homme qui s'occupait des ventes et personne ne reconnaissait Antonio. Tout le monde le prenait pour un étranger et il n'était pas bien vu dans le marché. Alors du haut de ses 17 ans, il tenta de continuer dans cette voie mais les affaires ne suivaient pas. Les ventes n'étaient pas nombreuses et le prix de la forge, accumulée à celle de la place du marché étaient colossales pour Antonio. Plus on avançait dans le temps, plus son endettement était grand. Rien n'y remédiait, l’acharnement pour obtenir la meilleure qualité sur ses outils ne lui permettait pas pour autant d'augmenter ses ventes. Les vendeurs de minerais ne voulaient plus avoir d'affaire avec lui. Il était désespéré, une fois de plus il se retrouvait dans une situation critique. La seule solution qu'il avait en tête, se rendre à la capitale, Caroggia. Là bas il y avait du travail à coup sûr, des clients par centaines et il pourrait y faire fortune.
Alors, du jour au lendemain il quitta sa ville pour se rendre à la capitale. Sauf que Antonio ne se rendait pas compte des dangers, depuis maintenant 3 ans la guerre se faisait ressentir et il était très dangereux de voyager, d'autant plus seul et sans compétence particulière en combat. Il avait eu au moins l'idée de chercher des maisons sur le chemin pour y dormir afin de ne pas être trop à découvert. La plupart étaient vides et fermées, ses compétences de crochetage acquises auparavant lui ont alors été bien utiles, quoique les premiers étaient bien fastidieux. Au bout de quelques semaines, sur le chemin il tomba dans une embuscade. Il avançait sans réfléchir, comme à son habitude et se retrouva au sol en quelques secondes, entourés d'une dizaine d'hommes, armés jusqu'aux dents. C'était une compagnie d'etaireias, très présent dans ces temps de guerre.
Deux longues années se sont alors passées durant lesquelles il est resté prisonnier sur un camp. Au bout de ce temps le manque d'argent des ravisseurs devenait trop important, ils décidèrent donc de vendre chaque prisonnier qu'ils avaient pu faire pendant cette période.
Alors Antonio se retrouva dans un bateau, enchaîné et en direction d'un lieu qu'il ne connaissait pas...