Utilisateur:Shyr

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
SkateurZeD
Prénom IRL
William
Âge IRL
14



Informations Diverses
Un bon skateur est aussi un bon gameur !


Shyr en gros

Description

Shyr est un jeune Ocolidien (il prie donc en faveur de l'Ouandaï) d'à peine 12 ans, bien qu'il soit déjà passé à l'âge adulte. Avant d'être réduit en esclavage, il n'était pas très timide, bien que différent des autres enfants. Mais après sa mésaventure, il est devenu beaucoup plus réservé, et préfère éviter les gens qu'il croise. Il a retrouvé son sourire mais reste un peu timide tout de même. Il a toujours marché pieds-nu, et encore aujourd'hui il refuse de porter des chaussures. Il porte les même yeux bleus que sa mère, de ce fait il déteste se regarder dans un miroir, car se regarder lui fait penser à ses parents... Ses habits sont encore déchirés

Compétences

Connaissance de la faune: Étant pêcheur, il est évidant que Shyr doit savoir reconnaître tel ou tel poisson. Ce qu'il sait faire à merveille !

Survie: Lors de son voyage (un peu écourté d'ailleurs), Shyr a vite appris à se débrouiller seul, qui plus est en pleine mer...

Navigation: Grace à Frédéric, Shyr connaît très bien toutes les petites astuces de la navigation.

Connaissances météorologiques: Bien qu'il ne connaisse pas encore très bien toute les subtilité de cette compétence, Shyr a quelques notions de météorologie.

Talents

Shyr sait se taire lorsqu'il le faut, il possède d'ailleurs un mental hors du commun. Il ne montrera jamais sa douleur lorsque il sera blessé, et il ne s'énervera pas si vous l'insultez de tous les noms. Il est très mature pour son âge, ce qui peut le pénaliser car il a du mal à se faire des amis. Pour un garçon de 12 ans, il court plutôt vite, surtout quand il s'agit de fuir ! Il peut tenir dans ses bras plus de poissons qu'un autre pêcheur dans un sceau, ses parents ont toujours été étonnés de le voir revenir de la pêche avec presque une dizaine de poisson, qu'il tenait dans les bras...

Defauts

Il ne sait pas se battre. S'il était amené à se battre, il y a 100% de chance qu'il perde. A moins que... Ah non, il perdrait quand même. Il est totalement analphabète ! Shyr est un peu timide, mais moins qu'à son arrivé à Esperia.

Goût

Il n'aime pas trop l'alcool, mais il peut en boire sans problème, tant qu'il ne s'agit pas d'énorme quantité. Il adore le poisson, inversement aux légumes qu'il déteste. Son aversion pour cette nourriture est le seul point commun qu'il y a entre Shyr et les autres personnes de son âge...

Connaissance de Shyr

Longo Fawl C'est l'esclave avec lequel il a été vendu, Shyr est très attaché à lui, bien que ces temps-ci ils ne se voient plus trop..


Durzann Shyr l'appelle "le sage", il adore parler avec lui.


Renjar C'est son confident, et certainement son meilleur ami. Ils partagent certains secrets ensemble...


Gideon de Bernac Un esclave très sympathique qui l'aide souvent lorsque Shyr dois faire des tâches qui demandent de la force. Il l'apprécie beaucoup !


Shahab de Cirkla Son ancien maître, il l'a affranchi et proposé de rester au sans fond en échange de poissons. Shyr a accepté et il l'aime bien.


Lolaska Il ne l'aime pas, elle le fait peur. Elle l'a déjà pousser lorsque Shyr était tranquillement  assis !


faragoo Un bon ami à Shyr.


Horphelia Shyr l'adore, elle lui a fait de super vêtements. Elle est gentil avec lui, et de ce fait il espère secrètement que si quelqu'un l'adopte, ce soit elle ! 

Son histoire

Un passage à l'âge adulte

Je me souviens du jour où, pour la première fois, Frédéric m'emmena en mer. Je savait que lorsque cela arrivait, cela signifiait que j'étais prêt. Mais je ne connaissait pas bien le rituel, je savais seulement que quand notre peuple passait à l'âge adulte cela se passait en pleine mer, et que le moment où l'on peut devenir adulte pouvais être à n'importe quel âge. Frédéric, c'était mon précepteur. Celui qui m'a appris toutes les bases concernant la navigation et la survie, mais seulement d'un point de vue théorique. C'était toujours mon père qui me faisait passer la pratique, comme le voulait la tradition des Écumeurs.

Surpris et excité d'entendre Frédéric dire que nous partions, j'oubliait même de détacher la corde de la barque. Mais, après avoir vu le regard que me portait Frédéric, je me rappelai de la corde et rectifiai mon erreur. Ce qui m'inquiétai le plus ce jour-là, c'était plus le fait que Frédéric ne parlait pratiquement pas que le fait qu'il me faisait passer une sorte "d'examen". Au moment où l'on s'était suffisamment éloigné du port, il me demanda si je n'avais pas oublié ma canne à pêche. Evidemment ! lui répondis-je. Il haussa les sourcils et me tendis une des deux rames, me faisant comprendre que l'on allait pas se laisser porter par le courant. Une fois en haute mer, il sortit une canne à pêche de je ne sait où, accrocha un appât à l'hameçon et lança le bouchon le plus loin possible. Il me fit signe de faire de même, et je m'empressai de lui obéir, tout en restant vigilant à ne pas faire d'erreurs. Ce fut moi qui attrapa le premier poisson, et tout fier de ma prise je le posai à mes pieds. Frédéric me regarda d'un œil noir. Comme je ne comprenais pas ce qui n'allait pas, il m'expliqua que le poisson que je venais d’attraper était une femelle en gestation. Étonné de ne pas avoir remarqué ce détail, je vérifiai mon poisson, mais effectivement celui ci attendait des petits. Mal à l'aise d'avoir fait une seconde erreur, je me dit que c'était foutu, que j'allait être "recalé". Puis je me demandais ce que cela faisait si on échouait à ce rite. Est-ce qu'il était uniquement possible d'être recalé au moins ? Je me répétai cette question des centaines et des centaines de fois dans ma tête pour éviter de paniquer et de croire que c'était fini.

Quelques heures plus tard, après avoir ramassé une dizaine de poissons chacun, une épaisse brume se leva et Frédéric m'indiqua que nous allions rentrer. Il semblait satisfait de moi lorsqu'il dit ceci, ce qui diminua un peu mes craintes. Je reprit donc ma rame, et il en profita pour m'apprendre à me diriger lorsque l'on avait aucun repère visuel, comme ici sous cette brume. Nous pûmes ainsi rentrer sans heurts, malgré le fait que le retour fut plus long que l'aller. Le soir de cette journée là, on fit une énorme fête pour mon passage à la vie adulte, j'étais le plus jeune de tous mes amis à devenir adulte ! Mon père me fit remarquer que ce n'était pas tous les jours que quelqu'un devenait adulte à seulement 11 ans, alors que certains ne le devenait qu'à partir de 18 ans, voir plus...

Un défaut bien embarrassant...

Dans une taverne :

-Tiens mon amis, bois ! C'est pour toi que l'on boit, il faut que toi aussi tu te désaltère ! Il me tendit une chope de bière, mais je refusais.

-Allons Shyr ! Bois ! Cela ne peut te faire que du bien, s'exclama mon père !

-D'accord, mais seulement un peu alors ? Je bus ma chope d'une seule traite, ce qui provoqua une ovation générale. Je n'avais pas un goût prononcé pour l’alcool, mais cela ne me dérangeais pas d'en boire. On me resservis une chope après cela, et la soirée s'éternisa de cette façon...

Mais, vers le milieu de la nuit, lorsque la plupart des fêtards ne tenaient plus debout, une bataille éclata pour des broutilles. Puis mon père se joint à la rixe, et me fit signe de le suivre. Sous le coup de l'adrénaline, je fonçai et assénai quelques coups de poings au premier venu, mais il répliqua et m'envoya bouler à 3 cubes de là. Puis je me souvenu que ma force était dérisoire par rapport aux autres habitants de mon peuple. Je voulu retourner dans la bataille, mais un autre combattant me décocha un énorme droit dans la tempe, ce qui me mit K.O. directement. Je me réveillai quelques minutes après, bien évidemment personne ne s'était aperçu de mon état, ils étaient tous "occupés à se foutre sur la gueule", comme aimait bien dire ma mère. Je m'assis donc à une table, le plus possible éloigné de la bagarre, et je me mit à regarder la scène. Les bras musclés qui envoyaient leur poings ravageur sur d'autres têtes concentrées me rendait parfois jaloux. Dès ma naissance, je ne suis jamais été une masse de muscle qui aime la barbarie. Je trouvait cela inutile et d'une non-maturité de jouir de ses muscles pour se faire comprendre, bien que ce jour-là j'admit qu'il était parfois nécessaire de savoir se battre, ne serait-ce que pour se venger d'un affront. Je décidai alors que mon prochain entrainement serait dédié à m'endurcir physiquement, à apprendre à me battre. Et cela commençait dès maintenant, dans cette taverne, en pleine action. Pour une chose aussi futile à mes yeux que se battre, il n'y avait pas besoin de théorie pour apprendre. Juste le temps de regarder comment une ou deux personnes se battaient, et j'essayai de les imiter en m'attaquant à celui qui paraissait le plus chétif d'entre eux. Lâche comme j'étais, je me mit derrière lui et lui asséna un coup à l'arrière du crane. Il se retourna presque immédiatement, me fit gémir de douleur d'un coup de pied dans le ventre, puis retourna se battre contre d'autres personnes. Dégoutté de cet échec, j'essayai d'attaquer quelqu'un d'autre (en pensant que je n'avais pas fait le bon choix la première fois) mais cela eu le même résultat. Dépité, je retournai dans mon coin et observai la tournure de la rixe, qui touchait à sa fin. En fait, ils tombaient tous un à un, mais pas sous les coups, seulement sous l'effet de la fatigue. Je voulu donc partir me coucher, mais en voulant me lever je ressentit l'effet du coup de pied d'avant, et me tordit de douleur, au sol. Je décidai donc qu'il valait mieux qu'il fallait que je m’endorme ainsi, en espérant aller mieux le lendemain.

L'espoir fait vivre, comme on dit. Je ne me souviens même plus comment j'ai réussi à me lever le lendemain...

Un voyage trop précipité ?

Quelques jours après ma défaite à la taverne, je décidai de partir pour la première fois seul en mer, mais pas seulement pour la journée, je voulais faire un voyage d’initiation. Un GRAND voyage d’initiation. Je pensais partir pour au moins 3 mois, voir plus si j'arrivais à me débrouiller seul, à me nourrir etc. Mais un tel départ ne s'organise pas tout seul, et je voulais partir au plus vite. Rester bloqué sur cette île sans pouvoir partir à l'aventure me frustrait à un plus haut point. Je passerais donc ces prochains jours à me préparer ! Deux semaines après, j'avais enfin fini mes préparations. Cela avait pris plus de temps que prévu, je n'avais pas prévu que mes parents ne seraient pas forcément d'accord... Mais c'est vrai qu'ils n'avaient pas forcément tort ! Enfin bref, c'était le jour du départ, un "Au revoir !" bref à mes parents et j'étais déjà parti à l'aide d'une barque encore, mais cette fois-ci j'avais pris une barque légèrement plus grande, pour pouvoir y mettre toutes mes affaires mais aussi pouvoir y dormir en cas de besoin.

Les premiers jours de voyage se passèrent sans encombre particulière, à part peut-être le manque qu'occasionnait de ne pas pouvoir voir mes parents. Mais je me disais que de toute façon je les reverrai forcément un jour, du moins c'est ce que je croyais...

Après une semaine de navigation, je voyais enfin la terre de l'ancien monde. Ses immenses côtes m'impressionnèrent, mais je savais qu'il ne fallait pas que je reste plus longtemps à regarder le paysage, je me trouvais dans une région où les combats entre notre peuple et ceux des habitants de l'ancien monde faisait souvent rage, je devais donc m'éloigner au plus vite pour pouvoir accoster en toute tranquillité. Le soir même, je m'étais assez éloigné pour déposer ma barque sur une plage désertique. Je trouvai quelques baies et autres fruits dans le coin, de quoi refaire mon stock de nourriture pour au moins le retour. Puis je repensai à ce que je voulais faire lors de mon voyage, principalement voir certains poissons rares, mais aussi avoir peut-être la chance de croiser une baleine ! Cette nuit-là, je n'avais eu aucun mal à m'endormir, je n'avais jamais voyagé en bateau pendant si longtemps, et cela m'avais fatigué au plus haut point.

Lorsque je me réveillai, le soleil était déjà haut dans le ciel. Surpris d'avoir dormi aussi longtemps, je me dépêchai d'avaler un petit déjeuner improvisé et parti sur-le-champ. Cette journée là, la mer était tranquille, propice à l'observation de rares poissons. Ou même de baleines, je ne perdais pas espoir ! Au bout de deux heures, j'avais déjà vu énormément de poissons que je voulais voir, mais je sentais que la mer allait m'offrir d'autres surprise ce jour-ci. Maintenant je sais que j'aurait dur partir de cet endroit là le plus vite possible. Je restai donc au beau milieu de la mer, les yeux au bord de l'eau pour voir le moindre mouvement, la moindre couleur qui indiquerai la présence d'un poisson. Mais, quelques minutes après, je commençai à m'inquiéter. Aucun poissons. Aucun poissons depuis 2 minutes. Impossible, je me croyais devenu aveugle ! Je regardai alors autour de moi, craignant un quelconque bateau ennemi, mais rien. Mais alors que je songeai alors à rentrer, je décelai une vibration. Je me rendis compte que c'était un mouvement qui venait du fond de l'eau, un énorme poisson qui faisait trembler l'océan entier de la force de ses nageoires. Je pensais pendant un instant à une baleine, alors je me penchai au plus possible de la barque pour regarder dans l'eau.

Tout à coup, une gigantesque vague bascula la barque, et un énorme poissons fendit l'eau. Je suis tombé dans l'eau, et le poisson retomba directement sur ma barque, en la mettant en pièces. Stupéfait de ce retournement de situation, je m’agrippai au plus grand morceau de bois qu'il restait de ma pauvre barque, et essayai de me repérer, car en étant basculé de tous les côtés, j'avais oublié de quel côté était la côte la plus proche. Je voulu sortit la carte de ma poche, mais elle était trempé et illisible. Bien évidemment, toutes mes autres affaires avaient coulées lorsque la barque s'était retournée, et j'avais perdu avec toutes mes provisions et mes autres outils de navigation... Après avoir nagé pendant une bonne heure, j'était déjà très épuisé, surtout que je ne savais pas dans quelle direction j'allais, donc je ne savais pas non plus dans combien de temps j'allais de nouveau voir la terre, si seulement un jour je la reverrais... Totalement découragé, je commençais à imaginer des moyens pour me tuer sans que je souffre, lorsque au loin j’aperçus un navire. Un grand trois mats, qui se dirigeait droit vert moi ! Quelle chance ! J'épuisai mes dernières forces à faire des signes et à crier pour qu'ils me repèrent, ce qui fut le cas. On me jeta une corde, et ils me ramenèrent sur le bateau. Mais, une fois sur le navire, je pris conscience de qui le dirigeait. Les esclavagistes. Ces fameuses personnes qui réduisent en esclavage tous ceux qu'ils peuvent, dans le seul but de se faire de l'argent... Mais d'un certain côté, j'avais de la chance. Il vaut mieux être esclave que de mourir, ce qui aurai pu m'arriver, et même en étant esclave, il reste de l'espoir, je pourrai refaire ma vie !