Mise à mort : Différence entre versions

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Généralités sur la peine de mort

La condamnation à mort remonte à des traditions ancestrales et plus ou moins brutales de chaque peuple. Cependant, ces coutumes se sont fermement implantées par l'imposition des lois des trois grands empires : l'Empire Suuri, l'Empire Qadjaride et l'Empire Central. Ce dernier a particulièrement légiféré dans le domaine et la plupart des règles en la matière viennent de cet empire avec cependant des influences diverses qui se sont installées à travers l’histoire.

La peine de mort (tout comme l’esclavage) est un système qui fait consensus dans toutes les cultures et philosophies, d'autant plus que sur la majorité du continent, les règles impériales et religieuses en la matière ont adouci sa méthodologie. Les vieux récits des supplices particulièrement longs et douloureux sont bien éloignés de la réalité actuelle où les condamnés à mort sont rapidement expédiés dans la tombe.

Le point de vue général imposé par les religions arbitrées est qu’une exécution bien-arbitrée est celle qui retire la vie du condamné le plus rapidement et humainement possible.
L’Ordre Phalangiste se montre bien moins tolérant aux excentricités macabres que le Monastère à ce niveau.

Dans toutes les situations, la justice ne peut faire appliquer sa décision sans le soutien d’un acteur clef de la justice : le bourreau. Le terme employé ainsi que la place du bourreau dans la société varie d’une nation à l’autre. Dans les communautés tribales comme les clans qadjarides ou vaavha, il n’existe pas de terme spécifique ou de fonction de bourreau à proprement parler. Les chefs de clan désignent un ou plusieurs individus compétents pour exercer la décision.

Royaume Central

Bourreaux capitalins

C’est au sein du Royaume Central que l'on retrouve le plus de bourreaux. Ce sont des [[Ordonnance|fonctionnaires] présents au sein de chaque partie de l’Ordonnance. Ils sont connus sous le pompeux titre d’exécuteurs de la Justice Royale ou d’assistant d’exécution de la Justice Royale. Les exécuteurs sont nommés par le gouverneur de la région. La fonction est prestigieuse, confortable bien que périlleuse et politisée. Au contraire, les assistants sont à l'abri des intrigues de cupidité mais doivent composer avec une précarité plus importante.

Méthodes d'exécution

Au sein du Royaume Central, les exécutions sont autant considérées comme des spectacles de justice que des résolutions de justices. Les condamnés sont menés sur des échafauds en hauteur ou ils sont offerts au mépris de la foule avant d’être suppliciés.
La corde est la méthode d'exécution passe-partout. La dépouille est exposée pendant quelques jours. On pratique également la décapitation, et la noyade dans les régions côtières. A la Capitale, l’éventration et la roue sont fréquentes. Leur pratique laisse le condamné agoniser pendant de longues heures. Elles sont dénoncées par la plupart des religieux.

République Marchande de Caroggia

Bourreaux caroggians

La République Marchande de Caroggia est la troisième nation qui produit le plus de bourreaux. On y retrouve une grande variété de bourreaux dont la dénomination et le degré de prestige varient par rapport à la questure à laquelle le bourreau est rattaché, mais aussi au selon leur attachement à la flotte caroggianne ou à un latifundier. Il existe des situations qui mélangent les associations, ce qui fait du système caroggian le plus compliqué et diversifié. On y retrouve des bourreaux fonctionnaires comme les officiers chargés d'exécuter certains prisonniers ou mutins. Ceux-ci disposent d’un poste permanent avec une situation pécuniaire confortable. Toutefois, leur qualité de bourreau n’est qu’une tâche parmi beaucoup d'autres. Au sein des villes, on retrouve le "bourreau urbain” qui est désigné par le conseil de la cité avec un droit de regard par la questure à la justice. Généralement, la charge est offerte à des officiers ou sous-officiers vétérans de la marine. Les conditions de vie sont plus précaires et difficiles car les bourreaux urbains doivent également desservir les villages alentour. Enfin, dans les latinfudios, il n’est pas rare que le bourreau soit un simple mercenaire payé à la tâche. Ainsi au sein de la République, certaines places de bourreaux sont bien mieux loties que d’autres. Le système prévoit autant des bourreaux officiels qui peuvent exécuter que rarement tout un gardant un train de vie confortable et disposant d’une aura prestigieuse et pompeuse que des bourreaux “indépendants” payé au lance-pierre et étiqueté d’une réputation de rapace.

Méthodes d'exécution

Au sein de la République Marchande de Caroggia, les exécutions ne sont publiques que lorsqu’elles concernent des affaires populaires. Les méthodes sont librement choisies par les juges. En règle générale, les caroggians n’apprécient pas les méthodes sanglantes sauf s'il s’agit d’un écumeur ou d’un qadjaride.

Nation Adaarionne

Bourreaux adaarions

Au sein de la société adaarionne, le métier de bourreau est considéré avec énormément de préjugés. Ils sont tous aussi impopulaires que les notables d’or mais avec la différence de ne pas avoir la capacité financière pour se protéger des répercussions sociales. Il n’existe pas de corporation de bourreaux. Ceux-ci sont presque systématiquement des ainarillis à cause de la tradition qui impose leur exil de la cité après leur office. Parfois, il s’agit aussi d’isolés dont on force la main pour pouvoir s’en débarrasser par la suite.
Les bourreaux ont toujours été un casse-tête pour le Monastère. Ils sont pour l’institution monachiste, ce que les noirceurs sont à l’Ordre Phalangiste.
Le bourreau n’est pas un protecteur et le protecteur ne peut être un bourreau. Ils ne peuvent donc pas recevoir la bénédiction d’appel ni la bénédiction de réconciliation. Leur violence bien qu’utile d’un point de vue pratique n’est pas considérée comme morale au niveau de la religion. Enfin, ils canalisent les dernières tensions de la communauté par la morbidité de leur tâche. Ils sont populairement appelés tehtyamu, traduit en capitalin “fabrique de fantômes".
Le système adaarion fonctionne autour d’une sorte de carrousel d’appel d'offres entre les cités et les différents bourreaux en activité. Un bourreau ne peut pratiquer deux fois à la même place car il est banni de la cité après son office pour une période de deux à douze mois. Les bourreaux adaarions, en nombre insuffisant à la demande, doivent se succéder de cité en cité, ce qui provoquent des attentes dans la chaîne d'exécution. Il n’est pas rare qu’un condamné à mort doit attendre plusieurs mois en détention avant de se faire exécuter.
Bien que victimes de discriminations et contraints à la vie errante, le système profite aux bourreaux en faisant d’eux des ressources précieuses pour la justice des cités. Leurs offices sont très bien rémunérés. Tous les bourreaux adaarions disposant d’une famille ont une “cité sans oeuvre”. Il s’agit d’une cité ou il ne pratique pas leur métier afin de ne jamais y être exilé et éviter ainsi la honte à leur époux ou épouse et à leurs enfants.

Méthodes d'exécution

Dans les Monts Adaarions, les exécutions se font en comité restreint composé de la famille de la victime s'il y en a une, de la famille du condamné, des officiels de justice, de moines et du bourreau.
Les exécutions publiques sont rares car elles marquent une disgrâce pour l’ensemble de la famille du condamné.
Les bourreaux adaarions disposent tous de leur méthode d'exécution. Toutefois, elles sont rarement excentriques car un bourreau qui viendrait à choquer son auditoire se retrouverait banni à vie de la cité.
Elles varient entre le poignard, la défenestration, l'empoisonnement, la décapitation et la pendaison.

Grande Huratelon

Bourreaux huras

La Grande Huratelon est la seconde nation à produire le plus de bourreaux derrière le Royaume Central et ils jouissent généralement de bonnes conditions de vie. Tous les grafs en capacité de bien gérer leur fief entretiennent un exécuteur de justice en collaboration avec l’Ordre Phalangiste. La charge est supervisée par le moine titulaire de la charge judiciaire de l’abbaye de la cité ou de l’abbaye la plus proche du lieu. Avec l’aide d’un prae sous son autorité ou, cas bien plus rare, un serviteur laïc, le bourreau va exécuter la sentence en respectant l’adage "retirer la vie le plus vertueusement et respectueusement possible".

Méthodes d'exécution

En Grande Huratelon, les exécutions sont également publiques mais n’acceptent aucune effusion d’émotion de la part du public. Injurier ou salir le condamné serait un acte d’entrave au bon accomplissement de la justice et passible d’une sanction. Les exécutions huras sont codifiées autour de la résolution de la justice et de l’idée de prendre très au sérieux le devoir de retirer proprement et dignement une vie. La vie des condamnés leur est retirée soit par pendaison, soit par perforation du cœur, généralement par une lance. Dans les deux cas, le bourreau doit offrir une mort rapide. L'arme des bourreaux est décorée d'un ruban blanc.

Royaume d'Eyjarfolk

A développer.

Tribus vaahvas

A développer.

Lig Ocolide

A développer.

Canatan

A développer.

Mesigios et Principauté de la Ribada

A développer.