Gazettes de Sélène Onsillac : Différence entre versions
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Version du 27 janvier 2025 à 16:04
Les Gazettes de Sélène Onsillac sont un ensemble de documents RP (principalement des affiches) qu’il appartient de découvrir en jeu. Elles retracent l’actualité majeure de l’Archipel des Epervies ainsi que des îles qui le composent et sont à la libre disposition des joueurs, agrégées sur un panneau d’affichage spécifique accolé à la Poste de la Confédération sur le quai des esclavagistes et sur les différents panneaux d'affichage. Les Gazettes se décomposent en différents articles, rédigés et publiés au bon vouloir de l’Estafette de la Confédération.
N’hésitez pas à les consulter, elles existent précisément dans le but d’offrir aux personnages en jeu une première introduction à l’Archipel des Epervies qui entoure Esperia et où se déroulent les expéditions maritimes.
Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.
Cet écrit a été rédigé par Sélène Onsillac, et se trouve sur la nouvelle Esperia.
Sommaire
524
Gazette n°3 : La Catastrophe d'Agathe
Esperiens,
L'an 524 se conclut dans la douleur sur Esperia ainsi qu'à travers tout l'Archipel des Epervies, frappé en son cœur par la terrible catastrophe d'Agathe.
Les fumeroles émanant du volcan au large de la cité d'Agathe furent les premiers signes annonciateurs de la terrible série de séismes qui allait frapper l'Archipel. Agathe, la plus proche de l'épicentre de la catastrophe dut faire face aux pertes les plus tragiques avec la disparition de pas moins de deux des quartiers de la ville. Ces quartiers disparurent en quelques minutes, engloutis par les flots, causant la perte ou la ruines de nombreux habitants d'Agathe. Cette cité des plus singulières, fondée par les Vannier en 508, tient toujours bon. Elle constitue un véritable défi d'architecture reposant sur quelques rochers à peine. Du fait de cet emplacement atypique, Agathe connut bien d'autres épisodes du genre, par exemple en l'an 518 qui fut aussi celui de la perte de l'Ancienne Esperia.
La Brigade de Protection des Trésors, fondée par le Grand-Cap Abélart Poujet à Rivelle en 515, présente sur Polperro et sur Agathe fut la première à réagir en répandant la nouvelle à travers l'Archipel et notamment sur Esperia. Il faut remercier la miséricorde des Brigadiers, car la visite de leurs prédécesseurs sur l'île avait abouti à leur mise en esclavage une fois rendus à Solres dans des circonstances troubles. Leur avertissement fut bien utile car il nous permit de préparer la protection de la ville et de ses habitants dès le soir où les premières secousses furent ressenties au tout début du mois de novembre. Hélas, l'ouverture de profondes failles, des secousses récurrentes entrainèrent irrémédiablement la disparition du quartier de la Pointe d'Or fondé par Shirin Zhâal en son temps. Les Esperiens ne reculèrent pas devant le défi et entreprirent tout ce qu'il était possible de faire pour sauvegarder leur histoire. Dans les villes de Rivelle et Polperro, les dernières touchées par la catastrophe, les dégâts furent nettement moins importants et on ne compta qu'une poignée de disparus. Alcédine n'ayant pas été touchée, le Sénateur Oiva Erkki choisit de diriger tous les efforts de la Confédération des Epervies à la reconstruction d'Agathe et d'Esperia, ce qui mit un terme à la venue des engagés depuis l'Ancien Monde.
La belle cité d'Esperia fut quant à elle peu à peu rebâtie et les travaux touchent désormais à leur terme. Plus modeste que ce qu'elle était, notre ville est désormais plus sûre, protégée par deux bras de fleuve. Les plans furent offerts généréusement par Velma Lasague, l'intendante de la noble famille Rivelle et architecte de renom, au gouvernement du Grand Intendant Lothaire Truffaut, ce dernier ayant déposé les autorités du Chapitre et la Régente Kyria Azari en septembre 524. Nos relations avec Alcédine sont bonnes et le commerce prospère, principalement grâce aux efforts de Kaarlo Laïne cet été et ceux du Cercle Austral d'Alvize Negocielli plus récemment. Enfin, il me tient à cœur de remercier l'équipage du Ressari, conduit par la Capitaine Da, pour leur sauvetage de mon ami le caboteur et l'"estafette" de Sauviake, Vorkja Ulfrfa. Enfin, Valentino di Valentine, le maître du chantier naval de Solres avait malencontreusement laissé sur Esperia son esclave en fuite, le champion Tertius. Fort heureusement, de braves Esperiens menés par Neil Kalina et le Capitaine Kalyn le capturèrent dans les marais au sud de notre ville et le ramenèrent sain et sauf à sa véritable propriétaire, Rayla la Sirène Borgne de Solres.
La réputation d'Esperia toute entière sort grandie de ces épisodes pourtant tumultueux. Le nouveau quartier aux toits verts offre des quais supplémentaires pour les navires venus de tout l'Archipel, on trouve même sur ce nouveau port des étals qui leur ont aimablement été réservés. Enfin, vous pouvez désormais trouver la nouvelle poste, où j'officie, sur le traditionnel quai des esclavagistes du Bourbier.
Estafette Sélène Onsillac,
À Esperia,
Le 2 décembre 524
Gazette n°2 : L'Appel de la Confédération
Esperiens,
L'an 524 déjà bien entamé se poursuit sous les meilleurs auspices pour l'île d'Esperia, grandement récompensée par l'arrivée de nouveaux colons libres : les Engagés.
Grâce à vos efforts au cours de l'an passé, la Confédération des Epervies et ses représentants purent constater la bravoure des habitants de l'île d'Esperia ainsi que leur solidarité avec les éperviens et plus particulièrement les polperrois. Contre toute attente et en guise de remerciements, nous avons désormais la chance de recevoir sur Esperia de nombreux colons libres, engagés par la Confédération dans tous les ports de l'Ancien Monde.
Pour les recevoir dignement, la Tour des Engagés a été érigée près du quai des esclavagistes aux frais de la Confédération, près de l'Ergastule du Caniveau dans le quartier du Bourbier. Vous vous demandez sûrement : mais qui sont ces engagés ? D'où viennent-ils ? Qui a donc bien pu aller les quérir si loin ? Ne seront-ils pas nécessairement moins obéissants que les esclaves que nous avons l'habitude de recevoir ? Bien sûr, il y a fort à parier que ces colons indépendants soient moins dociles que les pauvres miséreux qui arrivent dans le Nouveau Monde par la fosse du Gazded Kasemir à Solres. Cela dit, nous pouvons nous réjouir qu'ils soient de plus honnêtes gens, parmi ceux que le destin n'a pas jeté dans une cage, nécessairement plus propres, la plupart du temps de meilleure extraction. Une bien meilleure graine à planter dans la terre fertile de nos îles que nous souhaitons prospères. Dans tous les ports du vieux continent, des émissaires envoyés par la Confédération ou des locaux payés dûment agissent en rabatteurs pour mener les ambitieux et les rêveurs jusque dans l'Archipel des Epervies - et en premier lieu jusqu'à chez vous.
Lors de la dernière rencontre des autorités d'Esperia et du Sénateur Oiva Erkki à Alcédine, ce dernier n'a pas tari d'éloges et a pu féliciter personnellement les esperiens. Si l'ambassadeur dépêché sur place s'est trouvé indisposé après un difficile voyage, l'Ennen Tiitus Korhonen et feu la Pro-abbus Ivanka Vonfelder purent représenter le Condottiere Nicolas. Le Sénateur Oiva Erkki leur annonca qu'il avait obtenu de la Confédération qu'Esperia puisse conserver la totalité des épervies remboursés par les engagés plutôt que d'en restituer une partie comme convenu au préalable. C'est le Chapitre d'Esperia nouvellement constitué qui pourra donc profiter pleinement des fruits de cette grande entreprise, d'abord imputable au mérite de feu le Seigneur Romaric d'Esperia et des combattants esperiens qui participèrent à la Bataille de Polperro.
Libéré miraculeusement au cours de ces affrontements, Licontinosi des Bonimentiers dit "Liconte" de Polperro fait savoir aux Esperiens qu'il permettra aux deux premiers équipages à lui écrire de voyager à bord de son navire avec ses propres marins pour les mener où bon leur semble dans l'Archipel. Le patriarche polperrois estime avoir une dette envers Esperia toute entière mais ses fonds sont moins inépuisables que sa gratitude, aussi faudra-t-il se contenter de ces deux voyages. Pour bénéficier de ses honnêtes services, écrivez donc à Liconte de Polperro en lui exposant votre projet ! Attention toutefois, il se dit que depuis qu'il a été retenu otage par les sbires écumeurs de Spino des Cents Navire, Liconte serait très porté sur la bouteille.
Bien sûr, notre Archipel est encore agité par quelques troubles plus ou moins graves. Ces derniers mois, les relations entre Alcédine et la cité de Rivelle n'ont cessé de se dégrader. Depuis les débuts de la crise polperroise, l'inaction des autorités de Rivelle - leur dédain pour la cause de Polperro - avaient réveillé les vieilles rivalités de la Confédération. La visite des représentants de Rivelle au Siège de la Confédération à l'été 523 fut un désastre. De plus, la Brigade de Protection des Trésors, une institution basée à Rivelle et dirigée par le Grand-Cap Abélart Poujet a déploré la perte de deux de ses bâtiments qui se rendaient vers Solres à la fin février. Ces navires se sont perdus dans une vaste tempête entre Esperia et Alcédine. Quelques membres de l'un des équipages qui étaient parvenus à sauver une partie de leur cargaison - un mystérieux et lourd coffre - ont été repêchés dans le Ponant par les Esperiens. Ces Brigadiers ont trouvé refuge dans la ville d'Esperia pendant un temps avant d'acheter un des navires à quai pour repartir prestement. Hélas, ils ont été réduits à l'esclavage lorsqu'ils sont arrivés à leur destination avec le coffre : il avait en fait été forcé et délesté d'une partie de son contenu. Il y a fort à parier que ces déboires aient plongé le Grand-Cap dans une colère noire, d'autant plus que l'un de ses navires est toujours perdu, son équipage avec lui...
Estafette Sélène Onsillac,
À Esperia,
Le 18 avril 524
Gazette n°1 : La Bataille de Polperro
Esperiens,
Il y a plusieurs mois maintenant, le 15 octobre 523, dans la nuit et sous son œil, l’éternel témoin, se tenait la Bataille de Polperro au large de l’île du même nom.
Depuis près de deux ans, l’île et le village de Polperro faisaient l’objet d’attaques récurrentes perpétrées par une flottille pirate composée d’écumeurs et autres parias en provenance de l’Archipel Ocolidien.
Durant l’été 523 ces attaques s’intensifièrent et Polperro fut complètement isolée du reste de l’Archipel des Epervies, les polperrois exposés à de cruelles injustices, volés, soumis à des châtiments intolérables et injustifiables, dont les témoignages qui nous sont parvenus sont à glacer le sang. Un chef se distingua parmi les criminels à l'œuvre, sans doute reconnu par ses pairs pour ses tendances bestiférées : Spino dit “des Cents Navires”, un surnom acquis au prix d’horribles compromissions dans la guerre des mers du sud contre Anna Aligarri en 517. Ce dernier, à bord d’un bâtiment volé à la Flotte Royale, menaçait désormais Polperro et par delà, l’Archipel des Epervies tout entier, notamment à l’aide d’un engin de siège monté à l’avant du navire avec lequel il s’autorisa à pilonner le village et ainsi réduire à néant les modestes chaumières de tant de malheureux désormais réfugiés.
Devant le danger que représentait Spino et ses sbires, le Sénateur Oiva Erkki d’Alcédine fit appel, au nom de la Confédération des Epervies, à l’île de Solres en la personne du Gazded Kasemir Hodvev, et à l’île d’Esperia en la personne du Seigneur Romaric l’Inflexible. Les deux hommes répondirent favorablement - on ignore en fait si l’appel de la Confédération fut ignoré ailleurs, quoique des rumeurs persistantes à Alcédine rapportent le désintérêt pour la question polperroise des îles de Rivelle et d’Agathe. Quoiqu’il en soit, Solres et Esperia mobilisèrent des mercenaires de tous horizons réunis en deux équipages ; l’un d’eux, enrôlé grâce aux fonds de Solres, était dirigé par la célèbre esclavagiste Gwylonna, réputée à travers notre Archipel et notamment à Fort-Lointain pour sa hardiesse comme son fort caractère.
Le 15 octobre, l’esclavagiste Gwylonna et son équipage arrivèrent en premier, en fin de soirée. Un usage audacieux de deux balistes à munitions incendiaires permit d’emblée de mettre en déroute la flottille pirate, s’éparpillant sitôt depuis le port de Polperro où elle maintenait son blocus. L’arrivée du navire Esperien offrit aux forces coalisées de la Confédération l’occasion d’aborder le bâtiment illégitime de l’infâme Spino, lequel arborait encore les couleurs du Royaume Central honteusement hissées juste en dessous d’un pavillon noir. Attaqué de toutes part, Spino et ses sbires ne purent opposer qu’un violent baroud d’honneur aux braves protecteurs de la communauté venus les déloger. Parallèlement à ces combats, les Esperiens parvinrent également à mener une incursion au milieu de la flotille pirate pour sauver Licontinosi des Bonimentiers dit “Liconte”. Le pauvre homme, véritable patriarche pour Polperro, était retenu captif dans la cale de son propre bateau depuis des semaines. Le bâtiment de la Flotte Royale fut bientôt coulé ; il sombra avec les derniers pirates à son bord, signant leur déroute alors que l’essentiel d’entre eux avait déjà quitté les environs.
Depuis, Polperro n’a plus été menacée. Si les polperrois seront pour toujours marqués par ces longs mois de terreur, ils peuvent désormais s’atteler à la lente reconstruction de leur foyer. Cette écrasante victoire témoigne de la force de la Confédération des Epervies, et du bien fondé de la pleine participation d’Esperia à celle-ci. Il se dit que ce soutien courageux de feu le Seigneur Romaric l’Inflexible et du Gazded Kasemir Hodvev pourrait donner lieu à une session extraordinaire de la Confédération des Epervies. Celle-ci se tiendrait à son siège, à Alcédine et elle aurait pour objet de remercier Esperia et Solres de même que de réunir les dirigeants de l’Archipel des Epervies pour demeurer durablement soudés.
Estafette Sélène Onsillac,
À Esperia,
Le 7 février 524