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Informations | |
Nom | Anna Aligarri |
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Sexe | ![]() |
Naissance | 476 |
Fonction & Croyance | |
Religion | Monachisme |
Origines | |
Ville de Résidence | Indubal |
Ville d'origine | Caroggia |
Région d'origine | Vellabria |
Nation d'origine | République Marchande de Caroggia |
Anna Aligarri est une grande figure moderne de la République Marchande de Caroggia, ayant eu beaucoup de succès dans l'Intermezzo Caroggian et la guerre des mers ocolidiennes. Elle est actuellement la préture générale d'Indubal.
Biographie
Anna Aligarri naît à Caroggia en Brumaire 476 au sein d’une famille d’oligarques influents issus de la caste martiale. Très jeune, elle est orientée vers une carrière militaire, conformément aux attentes sociales de son milieu. Élève brillante et rigoureuse, elle se forme à l’Académie militaire de Caroggia, où elle acquiert une réputation de stratège disciplinée et de meneuse inflexible. Dès la fin de ses études, elle est affectée à Indubal, une colonie éloignée mais stratégique dans la région de Medeva. Là, elle débute comme centenière. Ce rôle, où elle est formée au maniement des armes et aux notions de tactiques de terrain, forge sa discipline et son aptitude à diriger. Peu après, elle est promue au rang de planificatrice. Elle devient, en 499, le bras armée d’Indubal, secondant alors le prêteur général actuel : Armodio Veltrini.
Sous les ordres d'Armodio Veltrini, Anna gère l'ensemble de la structure militaire d'Indubal, mais reste subordonnée à l'autorité de Veltrini. Grâce à son efficacité et son autorité naturelle, elle devient rapidement une figure incontournable. Cependant, Veltrini, un administrateur notoirement corrompu, semble plus préoccupé par ses propres intérêts que par la sécurité de la colonie. Refusant de fermer les yeux sur ses manœuvres douteuses et ses alliances avec des milieux criminels, Anna choisit en mai 502 de le dénoncer publiquement devant la magistrature républicaine. Le scandale qui en découle fait grand bruit, autant à Indubal qu’à Caroggia, et sa rigueur morale, ainsi que son attachement indéfectible à l'idéal républicain, lui valent d’être nommée prêteure générale d’Indubal à la place d'Armodio Veltrini, à seulement 26 ans. Elle s’emploie alors à restaurer l’autorité républicaine sur place, réformant la milice, disciplinant l'administration et reprenant le contrôle des routes maritimes locales. La préture d’Anna Aligarri fait retrouver la prospérité peu à peu dans la colonie caroggianne. Quelques figures, comme celle de Marcinella Vermell, perpétuent encore l’ombre du passé trouble de son prédécesseur, mais la situation criminelle dans son ensemble demeure maîtrisée.
C'est dans ce contexte que les attaques et les pillages des écumeurs se multiplient à partir de 508, atteignant leur apogée en 512 avec la prise du Méridional, événement qui marque officiellement le début de la guerre des mers ocolidiennes. La République, alors en plein Intermezzo caroggian, prend la décision de réunir une flotte composite dirigée par un jeune officier caroggian inexpérimenté, Evarist Algaré. Envoyé en renfort, il entre en conflit avec plusieurs autorités capitalines et locales, dont Anna, qui refuse de se placer sous son commandement. Ce désaccord se solde par un désastre militaire : lors de la bataille de Rokodryos, Algaré périt dans une manœuvre mal préparée contre les forces d’Evanthia la Baleine, une figure légendaire de la piraterie ocolidienne. Deux jours plus tard, Anna prend l’initiative de regrouper les survivants et mène une contre-offensive victorieuse, consolidant ses positions et sauvant ce qui peut l’être de la campagne maritime. Son sang-froid et sa détermination sont salués jusque dans les capitales. En juin 513, face au chaos ambiant, la République lui confie officiellement le commandement des flottes dans la région par l’Edit de délégation. Elle entreprend alors une réforme méthodique : réorganisation des escadres, mise en place de systèmes de convois, élimination des officiers indisciplinés, et surveillance accrue des réseaux de contrebande. Plutôt que de chercher la bataille décisive, elle impose un étouffement progressif des écumeurs, affamant leurs ressources et isolant leurs navires. Son autorité s’affermit, autant auprès des marins que des instances politiques républicaines. Loin de la figure héroïque flamboyante, Anna incarne une puissance sobre, méthodique, presque administrative, mais redoutablement efficace. Vers 515, les raids se font plus rares, les écumeurs plus désorganisés. Evanthia, jusque-là insaisissable, meurt dans une embuscade tendue par Anna lors d’une attaque sur un convoi. Ce succès militaire consacre Aligarri comme l’un des plus grands chefs de guerre de son temps, tout en consolidant la légitimité d’un pouvoir désormais étendu bien au-delà de la colonie d’Indubal. Dans les dernières années de la guerre des mers ocolidiennes, Anna Aligarri s’illustre par plusieurs victoires décisives, parmi lesquelles la célèbre bataille des Cent Navires, qui assoit définitivement sa réputation de stratège implacable. Malgré la notoriété croissante que lui valent ces succès, elle reste profondément fidèle à sa nature : droite, austère et inflexible. Loin de rechercher la ferveur populaire, elle continue d’agir avec le même sens du devoir, animée par un pragmatisme rigoureux et une efficacité sans éclat. Alors que les affrontements maritimes décroissent peu à peu, un nouveau conflit émerge et vient encercler Indubal : la guerre d’indépendance de Mesigios, menée par Nicodème Makrolettis, fait écho dans toute la Medeva. Consciente de l’enjeu géopolitique, Anna invite Nicodème à Indubal au printemps. La rencontre se tient à la Citadelle d’Indubal. Aligarri y conclut une alliance officieuse avec Makrolettis : elle lui garantit la sécurité des côtes medevannes, permettant à Nausika de redéployer ses forces vers Branne, et soutient financièrement l’effort de guerre mésange. Ce bref séjour de Makrolettis à Indubal scelle pourtant une entente solide. Pour Anna Aligarri, cette alliance s’inscrit dans une logique défensive et stratégique : en appuyant l’indépendance de son voisin, elle neutralise une menace potentielle et contribue à la création d’un État tampon entre le Royaume Central et la République marchande de Carroggia. Ce coup diplomatique renforce son prestige et sa position au sein de l’Intermezzo caroggian, où ses succès militaires et son sens de l’État pourraient bientôt la porter à la succession du questeur aux colonies, l’impopulaire Brinjulf Linsama.